Mission Espadon BEM Monge
Basé à Brest, ses missions techniques principales sont : la trajectographie des missiles balistiques ou tactiques, la poursuite de satellites et, beaucoup plus rarement, la mise en œuvre ou la poursuite de cibles aériennes pour l'entraînement des forces. Son système de mesures, articulé autour de radars de trajectographie et d'analyse (du type radar de poursuite) ainsi que d'un ensemble de calculateurs performants, comprend également un système complet de télémesures, un module d'analyse météorologique, un système de poursuite optique et des équipements de télécommunications. Le Monge apporte son soutien à la Direction des Essais (DE) de la Délégation générale pour l'armement (DGA). Il possède un mini hôpital doté notamment d'une salle d'opération, de réanimation, d'un appareillage de radioscopie complet pour les longues campagnes d'essai en mer.
projet Espadon mais est-ce celui-ci?
Vendredi 24 juillet 2009
selon : http://opexnews.over-blog.com/article-34195350.html
Le projet Espadon: La France créera un drone naval de lutte contre les mines avant 2011
PARIS, 24 juillet - . Le ministère français de la Défense a confié aux groupes français DCNS (Direction des constructions navales), Thales et ECA la création d'un prototype d'un engin sans pilote pour neutraliser les mines sous-marines avant 2011, ont annoncé vendredi les trois sociétés dans un communiqué conjoint.
La Délégation générale pour l'armement (DGA) a chargé DCNS, Thales et ECA de réaliser, à horizon de 2011, un démonstrateur d'une nouvelle solution de lutte contre les mines, est-il indiqué dans le communiqué.
Le projet baptisé Espadon ("Évaluation des solutions potentielles d'automatisation du déminage pour les opérations navales"), prévoit la création de deux drones navals de surface commandés depuis un navire qui déploieront des engins sous-marins pour détecter et neutraliser les mines sous-marines. Le coût du projet n'est pas précisé.
Thales est le leader mondial sur le marché des équipements électroniques, spécialisé dans l'aérospatial, la défense et les technologies de l'information. ECA s'occupe de la conception des robots militaire et civils, de systèmes de simulation et de sécurité.
selon : http://www.usinenouvelle.com/article/dcns-thales-et-eca-misent-sur-des-drones-navals-anti-mines.N114894
Financée par la DGA, les trois industriels français mènent une étude destinée à fabriquer un démonstrateur de drones navals pour lutter contre les mines. Une première mondiale mettant en œuvre un drone de surface combiné à des engins sous-marins.
Opération Espadon. La Direction générale pour l’armement (DGA) accepte de financer une étude proposée par DCNS, Thales et ECA, visant à réaliser d’ici à 2011 un démonstrateur de drones navals pour la lutte contre les mines. Baptisée Espadon (pour Evaluation de Solutions Potentielles d’Automatisation de Déminage pour les Opérations Navales), cette nouvelle solution présente l’avantage de ne pas exposer au danger les équipages, à l’inverse des navires chasseurs de mines actuels.
Les trois industriels français étudient un système composé de trois éléments complémentaires : un navire, des drones de surface et des engins sous-marins. Dédié à la lutte anti-mines, le navire (de type Ecoship, en photo) reste à distance de sécurité de la zone minée. Il met à l’eau, puis contrôle à bonne distance deux drones de surface, dont la mission est programmable. Ces embarcations autonomes opèrent en plein cœur du champ de mines et déploient à leur tour des engins sous-marins (robots ou capteurs), qui interviennent au plus près des mines pour les identifier et les neutraliser. La mission accomplie, les engins sous-marins regagnent les drones de surface, qui eux-mêmes rejoignent le bateau-mère. Le projet Espadon constitue la première évaluation mondiale, en grandeur réelle, d’un drone de surface mettant lui-même en action des drones sous-marins.
Mandataire de l’étude vis-à-vis de la DGA, DCNS se charge de la conception de la plate-forme du drone de surface et de la caractérisation du bateau-mère. Thales est responsable du drone de surface, combinant un sonar remorqué et un drone sous-marin, et de l’ensemble des communications du système. Quant à ECA (90 M€ de chiffre d’affaires, 600 salariés), le spécialiste de la robotique concevra et réalisera les engins sous-marins et leur système de mise à l’eau-récupération à partir du drone de surface, ainsi que la télé-opération du drone de surface.
Le Monge est un Bâtiment d'Essais et de Mesures (BEM) et peut être classé comme un navire collecteur de renseignements. Le Monge est en service dans la Marine nationale depuis le 4 novembre 1992. Ce bâtiment est le seul de ce type dans la Marine militaire française et quasiment unique au monde. Il a pris la succession du BEM Henri Poincaré, en service depuis 1968. Construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire. C'est le navire amiral de l'escadre d'essais. Il est armé par un équipage mixte de la Marine Nationale et de la DGA (personnel du Centre d'Essais de Lancement de Missiles (CELM) détaché à plein temps à bord du Monge). Sa mission principale consiste à suivre les objets lancés par le CELM, en particulier pendant les tests des missiles balistiques M45 et M51. Il est aussi utilisé pour la surveillance de l'espace (satellites, débris, ISS, etc.) au profit du CNES et d'autres organismes militaires. Il participe occasionnellement à des missions au profit de l'Agence Spatiale Européenne (lancements Ariane).
Basé à Brest, ses missions techniques principales sont : la trajectographie des missiles balistiques ou tactiques, la poursuite de satellites et, beaucoup plus rarement, la mise en œuvre ou la poursuite de cibles aériennes pour l'entraînement des forces. Son système de mesures, articulé autour de radars de trajectographie et d'analyse (du type radar de poursuite) ainsi que d'un ensemble de calculateurs performants, comprend également un système complet de télémesures, un module d'analyse météorologique, un système de poursuite optique et des équipements de télécommunications. Le Monge apporte son soutien à la Direction des Essais (DE) de la Délégation générale pour l'armement (DGA). Il possède un mini hôpital doté notamment d'une salle d'opération, de réanimation, d'un appareillage de radioscopie complet pour les longues campagnes d'essai en mer.
projet Espadon mais est-ce celui-ci?
Vendredi 24 juillet 2009
selon : http://opexnews.over-blog.com/article-34195350.html
Le projet Espadon: La France créera un drone naval de lutte contre les mines avant 2011
PARIS, 24 juillet - . Le ministère français de la Défense a confié aux groupes français DCNS (Direction des constructions navales), Thales et ECA la création d'un prototype d'un engin sans pilote pour neutraliser les mines sous-marines avant 2011, ont annoncé vendredi les trois sociétés dans un communiqué conjoint.
La Délégation générale pour l'armement (DGA) a chargé DCNS, Thales et ECA de réaliser, à horizon de 2011, un démonstrateur d'une nouvelle solution de lutte contre les mines, est-il indiqué dans le communiqué.
Le projet baptisé Espadon ("Évaluation des solutions potentielles d'automatisation du déminage pour les opérations navales"), prévoit la création de deux drones navals de surface commandés depuis un navire qui déploieront des engins sous-marins pour détecter et neutraliser les mines sous-marines. Le coût du projet n'est pas précisé.
Thales est le leader mondial sur le marché des équipements électroniques, spécialisé dans l'aérospatial, la défense et les technologies de l'information. ECA s'occupe de la conception des robots militaire et civils, de systèmes de simulation et de sécurité.
selon : http://www.usinenouvelle.com/article/dcns-thales-et-eca-misent-sur-des-drones-navals-anti-mines.N114894
Financée par la DGA, les trois industriels français mènent une étude destinée à fabriquer un démonstrateur de drones navals pour lutter contre les mines. Une première mondiale mettant en œuvre un drone de surface combiné à des engins sous-marins.
Opération Espadon. La Direction générale pour l’armement (DGA) accepte de financer une étude proposée par DCNS, Thales et ECA, visant à réaliser d’ici à 2011 un démonstrateur de drones navals pour la lutte contre les mines. Baptisée Espadon (pour Evaluation de Solutions Potentielles d’Automatisation de Déminage pour les Opérations Navales), cette nouvelle solution présente l’avantage de ne pas exposer au danger les équipages, à l’inverse des navires chasseurs de mines actuels.
Les trois industriels français étudient un système composé de trois éléments complémentaires : un navire, des drones de surface et des engins sous-marins. Dédié à la lutte anti-mines, le navire (de type Ecoship, en photo) reste à distance de sécurité de la zone minée. Il met à l’eau, puis contrôle à bonne distance deux drones de surface, dont la mission est programmable. Ces embarcations autonomes opèrent en plein cœur du champ de mines et déploient à leur tour des engins sous-marins (robots ou capteurs), qui interviennent au plus près des mines pour les identifier et les neutraliser. La mission accomplie, les engins sous-marins regagnent les drones de surface, qui eux-mêmes rejoignent le bateau-mère. Le projet Espadon constitue la première évaluation mondiale, en grandeur réelle, d’un drone de surface mettant lui-même en action des drones sous-marins.
Mandataire de l’étude vis-à-vis de la DGA, DCNS se charge de la conception de la plate-forme du drone de surface et de la caractérisation du bateau-mère. Thales est responsable du drone de surface, combinant un sonar remorqué et un drone sous-marin, et de l’ensemble des communications du système. Quant à ECA (90 M€ de chiffre d’affaires, 600 salariés), le spécialiste de la robotique concevra et réalisera les engins sous-marins et leur système de mise à l’eau-récupération à partir du drone de surface, ainsi que la télé-opération du drone de surface.
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