25 janvier 2017

FASM MONTCALM dernière mission MEDOR

FASM MONTCALM 

dernière mission MEDOR



La frégate anti sous-marine Montcalm est une frégate de type F70 de classe Georges Leygues. Son numéro de coque est D 642. Elle est parrainée par la ville de Nîmes. Il porte le nom de Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759).
La frégate devait être désarmée en 2015 mais à la suite de la vente de la FREMM Normandie à l'Égypte, le désarmement est repoussé à 2017.






http://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/batiments-de-combat/fregates/asm-type-f70/montcalm-d-642


Le Marquis de Montcalm et le Québec
Né le 28 février 1712, le marquis Louis-Joseph de Montcalm de Saint Véran reçut le grade d'enseigne alors qu'il était encore enfant.Colonel en 1743, il se distingua à Plaisance en 1746 et fut blessé au combat d'Exilles. Maréchal de camp en 1756, il fut envoyé au Canada pour défendre le pays contre une armée de 30 000 hommes. Malgré de très faibles moyens il organisa la défense avec le concours d'un petit nombre d'hommes dévoués dont Bougainville qui était son aide de camp. Il remporta le 8 juillet 1758 la bataille du fort Carillon qui coûta aux Anglais plus d'hommes que n'en comptait son armée.Il fut grièvement blessé le 13 septembre 1759 dans les plaines d'Abraham lors du combat qui devait décider du sort du Canada.Mort le 14 septembre, il est enterré à Québec dans l'église des Ursulines.
Québec de retour des plaines d'Abraham photo (c) JM Bergougniou

Appuyée au mur latéral oriental de la nef, la chaire, dont un bel ange à la trompette sonnant le Jugement dernier surmonte l'abat-voix, est aussi une œuvre des Levasseur. C’est du haut de cette chaire que le chapelain du vaisseau amiral britannique y prononça, en 1759, une oraison funèbre à la mémoire du général James Wolfe. Mais si ce dernier fut un peu plus tard inhumé à Greenwich en Angleterre, son adversaire, le marquis Louis-Joseph de Montréal, fut, lui, bel et bien inhumé dans un caveau de la chapelle des Ursulines. D’ailleurs, sur le mur qui fait face à la chaire, deux plaques de marbre nous le rappellent. Celle qui fut placée par le gouverneur Aylmer en 1831 porte cette inscription : Honneur à Montcalm ! Le destin, en lui dérobant la victoire, l'a récompensé par une mort glorieuse ! Sur l'autre plaque, on peut voir l'épitaphe latine composée par l'Académie des inscriptions et belles-lettres de France et envoyée en 1763. Elle débute par ces mots : Ici, repose celui qui vivra éternellement dans les deux mondes
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Quartier Vieux-Québec – Ursulines de Québec – Crâne de Montcalm – Reliquaire / Livernois Limitée . – Vers 1930. BANQ Les restes du marquis (crâne et tibia) ont été transférés dans un mausolée du cimetière de l’Hôpital général de Québec en 2001.

Mercredi, la belle chapelle des Dames Ursulines était tendue de draps noirs aux larmes blanches et, au milieu de la nef de cette précieuse petite église, était élevé un catafalque recouvert d’un drap mortuaire parsemé de fleurs de lis d’argent – Le nouveau monument, dont nous avons donné la description, était fixé à sa place dans le mur de la chapelle près des balustres, du côté de l’Epitre, audessus de l’endroit-même où – sur l’indication d’une religieuse morte il y a plusieurs années, et qui avait été à l’âge de douze ans témoin témoin de la sépulture du héros – de l’endroit où disons-nous, les restes du chevaleresque commandant de la garnison de Québec furent déposés le 14 septembre 1859.

Mausolée Montcalm au cimetière de l’Hôpital-Général de Québec. Source: CCNQ

Les Dames religieuses avaient fait exposer dans une chasse, le crâne du héros, retiré ? il y a quelques années de la tombe où reposait ses glorieuses dépouilles mortelles.
A sept heures et demie, une messe basse était dite pour le repos de l’âme du général marquis de Montcalm par M. l’abbé Lemoine, chapelain des Dames Ursulines. Du fond du cloître de ce couvent des Ursulines, dont l’histoire s’identifie avec celle des premiers temps du pays, s’élevaient, pendant l’office divin, les voix pures et touchantes des filles de Sainte Ursule qui ont rendu tant et de signalés services à la Nouvelle France et au Canada. Pour se rendre à la pieuse demande de Madame la marquise de Montcalm les bons Frères de la Doctrine Chrétienne du Québec et de la Pointe Lévis assistaient en corps à cette messe, à laquelle s’étaient aussi rendus beaucoup de personnes de la ville.



A deux heures de l’après-midi la cloche de l’église des Ursulines appelait encore les fidèles, pour assister à la cérémonie de l’absoute solennelle. Le R. P. Martin de la Compagnie de Jésus monta en chair et prononça l’oraison funèbre du Marquis de Montcalm. Il présenta la suite des événements de cette existence si pleine de services rendus à la religion et à la patrie et fit ressortir, dans l’homme illustre dont on vénérait la mémoire, le double caractère du soldat et du chrétien. Le prédicateur déroula avec tact et bonheur la suite de l’histoire de l’illustre guerrier, issu de cette noble race dont on a dit: »Les champs de bataille semblent avoir été les tombeaux des Montcalm: » il fit assister son auditoire aux succès littéraires de la jeunesse de Montcalm, aux brillants débuts de sa carrière militaire, à ces combats d’où il sortait toujours couvert de gloire et d’ordinaire couvert de blessures; il le montra grand surtout à Carillon où il triompha – à force d’audacieuse intrépidité, – au point qu’il eut à répondre d’avoir tant osé, en disant: » Si j’ai dans une position difficile mis de côté les règles ordinaires de la guerre, c’est que je me suis rappelé que l’audace enfante souvent les succès. »



» Mais, a dit l’orateur, s’il nous est agréable de faire, dans la personne du Général Marquis de Montcalm, l’éloge du soldat défenseur de la patrie, il nous est encore plus consolant d’avoir à faire dans la personne de l’illustre mort, l’éloge du chrétien. » Puis le prédicateur a lu une lettre, écrite par le marquis de Montcalm à la Supérieure du Couvent de l’Hôtel-Dieu de Québec alors qu’il faisait la guerre dans le haut du pays, lettre dans laquelle le soldat sans peur, l’homme fort entre les forts demandait le secours des modestes prières de timides vierges et de faibles femmes. Rien n’est touchant comme les détails de la mort de Montcalm, alors qu’après avoir répondu à son chirurgien qui ne lui annonçait que quelques douze heures d’existence – »c’est assez! »- il faisait à la hâte ses dispositions, remettait son commandement en d’autres mains, recommandait au général Murray les prisonniers français en lui écrivant: »je fus leur père, soyez leur protecteur… » puis qu’enfin, tout entier aux soins du salut de son âme, il recevait les secours et les consolations de l’Eglise, pour aller se reposer dans le sein de l’Eternel d’une vie si agitée et si pleine de hasards.

Watteau la mort de Montcalm Musée des beaux-arts du Canada



Le prédicateur, après avoir dit à son auditoire combien est futile la gloire de ce monde, qui n’a pour l’homme aucune jouissance au-delà du tombeau, et avoir dit que Dieu seul et son éternité ont le droit de remplir notre pensée et le pouvoir de récompenser le chrétien, est descendu de la chaire au milieu du religieux silence de la foule qui remplissait la petite église et le nombreux clergé réunit dans le choeur.



A la suite du discours du R. P. Martin, un choeur, organisée par M. Gagnon, a d’abord chanté, avec accompagnement d’orgue, le Lacrimosa du Requiem de Mozart en quatuor. Monseigneur de (?) qui avait voulu lui-même officier, est alors venu, précéder de la croix et accompagné de ses assistants, se placer devant le catafalque et le choeur a entonné le Libera, à la suite duquel sa grandeur Monseigneur a procédé aux cérémonies de l’absoute qui ont terminé les exercices religieux pieux de cette journée de souvenirs religieux et nationaux. La foule s’écoula lentement, en jetant sur le monument et surtout le crâne exposé du marquis de Montcalm des regards recueillis et attendris.
Nous ne serions pas juste si nous laissions le sujet de cette fête sans rendre à notre vénérable ami, M. Faribault, la justice qui lui est due: c’est à l’initiative de ce pieux ami de notre histoire et de nos traditions que nous devons la belle fête qui a eu lieu hier, et chaque fois qu’on se rappellera cette solennité il sera juste d’associer à ce souvenir le nom de M. Faribault.Le Courrier du Canada, 16 septembre 1859

https://www.herodote.net/13_14_septembre_1759-evenement-17590914.php

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