04 mars 2013

ZMOI 2012- 2013 FDA CHEVALIER PAUL

ZMOI 2012- 2013 
FDA CHEVALIER PAUL



L'océan Indien a une position centrale dans les relations internationales. Il est situé à la jonction des principales routes maritimes commerciales et stratégiques. C'est une zone essentielle pour le commerce international, qui a été le théâtre d'une majorité des crises politiques et militaires de ces dix dernières années.
Roissy SPID 01-03-13 



Depuis les années soixante-dix, la crise pétrolière concentre l'attention des grandes puissances sur le Golfe. Le 4 juin 1975, la marine nationale quitte Diego-Suarez. De nouvelles structures sont alors mises en place à La Réunion et à Djibouti. Un nombre croissant de bâtiments est déployé dans la zone. La même année, le canal de Suez, fermé depuis 1967, est rouvert : Toulon est de nouveau à six jours de la mer Rouge. En 1977, l'indépendance de la République de Djibouti est confortée par la présence militaire française et la marine utilise largement les facilités offertes par le port du nouvel État.
La politique de défense de la France dans la zone est gouvernée par deux principes de base : l'indépendance nationale et la solidarité avec ses alliés pour le respect du droit international (liberté de navigation).Puissance riveraine à part entière de l'océan Indien, la France défend les territoires et les zones maritimes placés sous sa souveraineté ou sa juridiction, protège ses intérêts économiques et commerciaux et remplit les obligations d'acteur international majeur que lui confère son siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU.
Cachet de mission ZMOI 2012-2013
La France, par ses territoires dans la région, est un pays riverain de l'océan Indien.Dans le Sud, les zones économiques attachées aux différents territoires français, île de La Réunion, îles éparses et Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) représentent 2.500.000 km2, soit une surface sept fois supérieure aux zones économiques exclusives de la métropole.La présence ancienne de la France dans la région lui a permis d'y tisser des liens historiques, culturels et de défense. Elle est actuellement liée par des accords de défense ou de coopération militaire avec une douzaine d'Etats riverains.


Lundi 11 février, dans le golfe d’Oman, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul et la frégate américaine USS Mobile Bay, actuellement en escorte du porte-avions américain USS John C. Stennis, ont conduit en commun un exercice de visite (VISITEX).


L’objectif ? Parfaire les procédures d’approche, de progression et de contrôle de bâtiments en pleine mer. Pour les besoins de l’exercice, le Mobile Bay jouait le rôle d’un navire susceptible de transporter des stupéfiants, le Chevalier Paul celui d’un navire militaire en patrouille.Dans un premier temps, le Chevalier Paul a interrogé par VHF le navire suspect afin de vérifier son identité et sa nationalité. Les soupçons initiaux étant confortés, le commandant a ordonné l’envoi de l’équipe de visite pour des investigations complémentaires.



Les douze membres de l’équipe de visite ont alors rejoint le Mobile Bay sur deux EDO (embarcations de drome opérationnelles). Une fois montés à bord, les marins français ont pris en compte l’équipage rassemblé à l’avant, avant de s’assurer le contrôle de la passerelle. Puis, tandis que l’équipe conduisait la visite du navire, le commissaire examinait la documentation (rôle d’équipage, manifeste de cargaison, journal de navigation, etc.) afin de confirmer ou d’infirmer les soupçons pesant sur le « client ».



La communication entre le chef de l’équipe de visite et le Chevalier Paul était permanente. Grâce à une liaison radio et vidéo, l’action a été retransmise en temps réel dans la passerelle de la FDA : le commandant a pu ainsi décider en connaissance de cause des suites à donner à la visite.



Plus tôt dans la matinée, le Chevalier Paul avait lui-même servi de terrain d’exercice pour la douzaine de marines de la boarding team du Mobile Bay. Les méthodes américaine et française ayant chacune leurs spécificités, cet exercice croisé s’est révélé très instructif et le débriefing a donné lieu à des échanges fructueux sur les techniques d’investigation, la prise en compte de l’équipage et le contrôle de la documentation.



Une fois la mission accomplie, ce VISITEX s’est terminé d’une manière particulièrement conviviale par des échanges de cadeaux et une photo souvenir.


Textes : Marine nationale

Images : Marine nationale et US Navy













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