22 avril 2020

Sous-marin Psyché Lorient type Daphné Okoumé Brest 92 Armada Rouen 94

Sous-marin Psyché



Dans les années cinquante, des sous-marins de tonnage moyen, entre 400 et 1200 tonnes, doivent compléter l'éventail des futures forces sous-marines, et améliorer encore leurs caractéristiques.


Le 17 septembre 1952, l'État-Major général adresse au Service Technique des Constructions Navales (STCAN) une note au sujet d'un projet de " sous-marin torpilleur de 2ème classe ". Autrement dit, d'un sous-marin de taille modeste, déplaçant environ 700 ou 750 tonnes. Cette note est signée par l'amiral Rosset, ancien sous-marinier, chargé de " la flotte en construction ".




Reprenant les caractéristiques relatives à l'appareil propulsif, la détection, le silence et la maniabilité des Aréthuse, l'État-Major général demande en outre 
  • une immersion périscopique aussi grande que possible ;
  • une profondeur d'immersion sensiblement plus importante que celle des Narval et Aréthuse ;
  • 13 noeuds en plongée, 6 en marche silencieuse et 7 au schnorchel ;
  • au minimum 6 tubes lance-torpilles intérieurs dont 4 d'étrave, 2 arrière et 14 torpilles de réserve ;
  • une DLT (Direction de Lancement de Torpilles) semblable à celle des Narval, les tubes arrière étant surtout destinés aux lancements défensifs sur adversaire "menaçant"
Escale Kiel du 13 au 17 février 1986

Les onze sous-marins entrèrent successivement en service entre juin 1964 et mars 1970. L'expérience acquise avec les Narval et les Aréthuse leur avait largement profité. Aux essais et en service, ces sous-marins de moyen tonnage firent preuve de remarquables qualités.

Atteignant 16 noeuds en immersion, très silencieux, maniables, plongeant à 300 m (avec l'habituel coefficient de sécurité 2), munis d'un équipement de détection et d'un système d'arme élaborés, ils sont aptes aussi bien à la chasse aux sous-marins qu'à l'attaque de bâtiments de surface.



Escale Séville 1987

Longs de 57 mètres et pouvant accueillir à leur bord 50 à 60 hommes pour des missions de 30 jours, ils disposent de qualités notables. Atteignant 16 nœuds en plongée ou encore une immersion de 300 mètres, équipés de systèmes d'arme et d'équipements de détection très perfectionnés, ils sont aussi bien aptes à la chasse aux sous-marins qu’à l'attaque de bâtiments de surface. Cette série, compte-tenu de ses caractéristiques polyvalentes et de son coût de construction assez réduit, est construite pour plusieurs marines étrangères comme le Portugal, le Pakistan, l'Union Sud-Africaine et l'Espagne.
Mission Okoumé escale Dakar

En janvier 1987, le sous-marin Psyché quitte Lorient pour effectuer la mission Okoumé au large des côtes d'Afrique, avec l'escadre et soutenu par le BSM Rhône. Des escales sont effectuées à Agadir, Dakar, Abidjan (où le bâtiment est momentanément indisponible), puis au retour à Santa Cruz de Ténérife. Il rentre le 4 juin 1987 à Lorient.


Dakar du 20 au 26 février 1987 et Abidjan de la mi mars à mi avril , pendant 1 mois pour carénage de la Psyché et d'une vedette ivoirienne par le soutien du Rhône.

Escale Islande Reykjavik 


Reykjavik du 4 au 11 décembre 1986
départ de Lorient début novembre , le sous marin faisait des plongées sous les glaces pendant quelques jours et était accompagné du Rhône.



BREST 92



Brest 92
Rouen Armada 1994

Le nom d’Armada apparaît pour la première fois en 1994, du 10 au 17 juillet avec un budget qui passe à 42 millions de francs (6,5 millions d’euros) et Vingt-huit grands voiliers, une vingtaine de vieux gréements et dix-sept bâtiments de guerre dont le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et deux sous-marins, l’Agosta et le Psyché. Le 14 juillet, 1 500 marins défilent en ville.



Pli pour la dissolution et dernière cérémonie des couleurs de l'Esmat Lorient


A la dissolution de l'ESMAT (escadrille des sous-marins de l'Atlantique) de Lor
ient-Kéroman en 1995, la Psyché rejoint Toulon pour y terminer sa carrière.

Kéroman photo (c) JM Bergougniou


Le 3 juillet 1998, la Psyché est placée en complément. Elle est désarmée à Toulon, le 29 septembre 1998. Ce jour est marqué par la dernière cérémonie des couleurs, présidée par le vice-amiral Bernard Capart, commandant des sous-marins d'attaque, qui se déroule sur l'esplanade de l'escadrille des sous-marins à Toulon.




Aujourd’hui, deux Daphné sont devenus des sous-marins musées : le sous-marin Flore à Lorient et le Delfin, sous-marin de la marine espagnole, visitable à Torrevieja. Enfin, le sous-marin Barracuda de la marine portugaise devrait être visitable à l’avenir à Almada, en face de Lisbonne.

Merci à PLP
Sources :

Ouest-France
Armada Rouen
NetMarine

21 avril 2020

Collection Historique de la Marcophilie navale

Collection Historique de la Marcophilie navale



AVANT-PROPOS
par le Vice-amiral Claude ARATA président de l’association LA MARCOPHILIE NAVALE


C’est une œuvre importante que cette histoire de la « Poste Navale de 1792 à 2003 – Collection Historique », que vient de terminer notre ami Henri Aguilera après près de trois ans de recherches et de travail.

En préambule, il est intéressant de retracer la genèse de cet ouvrage.

Dès l’assemblée générale de Bordeaux, en avril 1993, le problème des devenirs des collections en cas de décès était évoqué et devait être étudié par le bureau de l’association. Mais, si le sujet fut discuté plusieurs fois, il n’y eut pas de suite immédiate. 



Assemblée générale à Brest de la Marcophilie navale



En octobre 2005, Michel Baillou m’écrivait pour me faire part de ses « réflexions » sur le même sujet, le devenir de nos collections. Il émettait l’idée de « créer une collection de plis ayant une valeur historique, que nous prélèverions dans les collections que nous confieraient les familles pour les disperser ». Idée bien sûr très intéressante mais pas évidente à mettre en œuvre. Pour avoir l’avis des membres de l’association, ces « Réflexions » furent insérées dans le bulletin d’avril 2006, furent évoquées à l’assemblée générale de Morangis en juin 2006, et à celle de Brest en mai 2007, mais sans trop de réactions. En janvier 2008, madame Claria et sa fille nous faisait don de 190 plis de la collection de feu leur mari et père André Claria qui fut l’un de nos membres éminent. 





L’idée prenait donc corps d’autant qu’Henri Aguilera ajoutait également un certain nombre de souvenirs, suivi par François Richard, par Bernard Lechevalier et Jacques Breyne. En mai 2008, à l’assemblée générale de Toulon, Henri Aguilera qui avait fait une première étude, proposait de se charger de la partie générale et historique de cette collection et cette initiative était approuvée par le conseil d’administration. 

Il faut noter également que depuis la création du fond commun des sections, à l’assemblée générale de Vincennes en mai 1994, nous conservons un pli de chaque souvenir émis par les sections. Mais ceci ne concerne, évidemment, que les plis récents. 


TàD de libellé ESCADRE DE LA MEDITERRANEE avec chiffre taxe 25, en date du 25 JUIN 54 (1854).


Henri Aguilera





Dr Jacques Mériaux

Henri Aguilera s’est attelé à cette tâche avec passion, enthousiasme et beaucoup de dévouement. Il s’est inspiré, bien sûr, de la thèse de doctorat d’histoire de notre maître en marcophilie navale, le docteur Jacques Mériaux, mais il a su trouver une présentation originale, très documentée et parfaitement illustrée sur les sujets traités. Il a aussi été aidé par un certain nombre de nos membres pour des précisions, dates et photos de plis manquants. Je ne les citerais pas tous car j’en oublierai certainement mais qu’ils en soient remerciés. Une mention spéciale toutefois, pour trois d’entre eux qui ont participé à cette œuvre en y consacrant beaucoup de leur temps : Michel Baillou, Bernard Lechevalier et Auguste Mouchel. 


TàD perlé (T22 pour les marcophiles) libellé RADE-DE-TOULON / 78 couronne de points à l’extérieur (disposition propre aux bureaux de distribution), en date du 12 FEVR. 64 (1864) avec losange de points oblitérants GC 3076, soit le bureau Rade de Toulon (Toulon Mourillon à partir de 1875). 
TàD manuel hexagonal, trait discontinu, angles fermés, libellé BATIMENT DE LIGNE RICHELIEU , étoile à la place de HL, en date du 17-10-1962. 
Claude Arata 

Nous avons à présent, une étude très complète et illustrée de l’histoire de la Poste Navale, avec ses différents facettes, depuis son origine jusqu’à sa disparition en 2003.

Merci encore une fois à Henri Aguilera, et à tous ceux qui l’ont aidé, pour avoir réalisé cette importante étude de plus de 1250 pages qui va nous servir maintenant de référence pour nos collections.

VA 2 Claude Arata Président de la Marcophilie Navale.

TàD manuel hexagonal, trait discontinu, angles fermés, libellé CROISEUR COLBERT , étoile à la place de HL, en date du 26-2-1964. 





La Marcophilie Navale, forte en moyenne de 300 membres tant français qu’étrangers, regroupe les collectionneurs de marques postales et commémoratives des unités de la Marine Nationale, ainsi que de certaines marines étrangères.
Association régie par la loi 1901, elle fut créée en 1985 par trois collectionneurs, le docteur Jacques Mériaux, ancien de «Santé Navale», Monique Emzivat, Gérard Schmidt ancien officier- marinier.



Composée de quatre sections géographiques : - Bretagne ; - Ile de France ; - Provence Côte d’Azur ; - Atlantique Sud-Ouest ; et de trois sections spécialisées : - TAAF ; - Aéro ; - histoire, elle édite un bulletin trimestriel réservé à ses adhérents et des brochures traitant de la poste navale.
Elle organise ou participe activement aux expositions régionales et nationales et offre à ses adhérents, outre le bulletin trimestriel, un service de « circulations » : plis français, plis étrangers (US, GB, B...), cartes postales, voiliers...
Par l’étude de l’acheminement du courrier de la marine lors des conflits ou évènements dans lesquels notre pays a été impliqué depuis près d’un siècle et demi, les recherches marcophiles constituent une véritable branche annexe de l’histoire navale.
LA MARCOPHILIE NAVALE se veut aussi un instrument de promotion au service de la MARINE NATIONALE. 

Vignette I.B.P de libellé 75 PARIS MARINE 19/02/03 18H 1,02 EUR G02 PC75523 6,69 FRF. 

TàD manuel circulaire, libellé BPI 701 AP MARINE, HL 11 H, en date du 30-6-2003. 
Pour nous contacter 

SIÈGE SOCIAL

Président
Claude Arata
Le Kallisté /D
267 bd Charles Barnier
83000 TOULON

A Suivre...

20 avril 2020

Ecole Navale Brest

Ecole Navale Brest 30 mai 1936


En confinement, chacun ouvre ses coquerons, ses soutes, ses classeurs.
Suite à l'article sur l'Ecole navale (la Baille), l'amiral Arata nous fait partager un dossier sur l'inauguration de l'école navale. Ce dossier constitué par aspirant mécanicien Joseph Emile Jules Lacroix comprend cartons d'invitation, menu, cartes.


"Pour l'Ecole Navale, je viens de retrouver mes archives de l'admission à l'Ecole des Ingénieurs Mécaniciens depuis le début: LACROIX Joseph, Emile, Jules né le 24 septembre 1912 à Caudies de Fenouillèdes ( PO). - Arts et Métiers d'Aix - Entré sans concours.- 2ème/8". 
Et comme le sous-entend  l'amiral, pour être invité, il devait être au moins fils d'archevêque...



M.LEBRUN A INAUGURE HIER, à Brest LA NOUVELLE ECOLE NAVALE


Les ministres de la Marine, de la Guerre, de l'Air, de la Marine Marchande et des Colonies accompagnaient le chef de l'Etat qui fit un vibrant éloge de la Bretagne et salua la renaissance de notre flotte.

BREST, 30 mai (de notre rédaction). M. Albert Lebrun, président de la République. a solennellement inauguré aujourd'hui les bâtiments de la nouvelle Ecole Navale dont la première pierre fut posée en 1929 par M. Georges Leygues, alors ministre de notre Marine nationale.





Le chef de l'Etat, accompagné des ministres de la Marine, de la Guerre, de l'Air, de la Marine marchande et des Colonies, a reçu de la population un accueil enthousiaste.

Au cours du banquet offert par M. Piétri, ministre de la Marine, ce dernier prononça un vibrant discours à la gloire de notre marine nationale, auquel M. Albert Lebrun répondit. 

LE DISCOURS DE M. LEBRUN 








Le président de la République, après avoir adressé au nom des membres du gouvernement qui ont bien voulu l'accompagner, et au sien, un salut cordial aux population du Finistère et à ses élus, MM. les Sénateurs et Députés, ainsi qu'au président du Conseil général, poursuit ainsi :

« Croyez que le chef de l'Etat se félicite d'avoir pu venir en Bretagne et rendre visite a votre admirable province, l'une des plus fidèles parmi toutes celles qui, depuis des siècles, contribuent à 1a parfaite homogénéité de notre beau pays de France.






Terre de contrastes, elle est tour à tour le pays des antiques forêts de chênes, d'Argoat sombre où les derniers druides trouvèrent refuge, les derniers aux ajoncs d'or, où la légende promena les rêveries de l'enchanteur Merlin et aussi des falaises déchiquetées et des grèves stériles, cette Armor qui depuis toujours jette ses enfants dans la téméraire aventure des flots mouvants alors que se dresse devant eux, en une visite décevante, les tours disparues de la ville d'Ys.






Son histoire comme elle-même est originale et forte. Elle est la patrie des plus illustres soldats, depuis Du Guesclin, le connétable qui porta les prouesses de son épée par delà les Pyrénées, Beaumanoir, magnifique héros du combat des Trente, jusqu'à la pure et idéale figure de La Tour d'Auvergne, premier grenadier de France. Un grand nombre de ses fils furent aussi de hardis capitaines de mer Duguay-Trouin, Jacques Cartier, Surcouf, du Couëdic et d'autres qui déployèrent à travers le monde le pavillon français.

« Terre de force , Terre de poésie aussi. C'est d'elle que Chateaubriand, La Mennais, Brizeux, Renan ont tiré le meilleur de leur génie. Elle a forgé une race de travailleurs tour à tour mystiques et réalistes par qui notre histoire s'est enrichie de pages émouvantes comme celles qu'écrivaient hier encore les fusiliers-marins de l'Yser fit les canonniers de Verdun.





La Bretagne, terre de marine Mais la Bretagne est avant tout une terre de marins. L'océan qui l'étreint domine toute son existence, ses décors et son coeur. Elle est, a écrit Anatole Le Bras, le chef-d'oeuvre de la mer. De tout temps, elle a donné à notre marine les meilleurs de ses fils. Ce fut tout naturellement à Brest que Richelieu forma la première compagnie de ses gardes-marines dont la culotte et les bas rouges, la bravoure et les exploits, comme aussi les excès bruyants dans les basses ruelles de la cité, sont restés longtemps fameux. C'est dans sa rade encore que stationna le Duquesne, où Napoléon voulut que fussent formés les aspirants pour le recrutement des cadres de sa flotte. C'est toujours ici que, sous les voiles de L'Orion et des trois Borda s'entraina pendant un siècle l'élite de notre marine
















La nécessité de la nouvelle école




C'est également à Brest que devait être installée l'Ecole Navale quand on envisagea de l'ancrer définitivement à terre.

"Nécessité d'ailleurs, qui s'imposait. Car si le cadre limité d'un vaisseau suffisait jadis pour assurer l'instruction de nos officiers, aujourd'hui que le vulgaire mazout a remplacé la poésie des voiles blanches, on ne peut plus réaliser à bord de vieux navires désaffectés une organisation adaptée aux exigences si complexes de l'instruction moderne.







Une flotte actuelle est comme un gigantesque appareil de précision. Il faut pour la bien mener un personnel doté non seulement d'une culture générale solide, mais aussi d'une éducation professionnelle très étendue. Les hommes qui en ont la charge doivent être presque tous des spécialistes confirmés dans leurs fonctions multiples et délicate».

C'est pour tenir compte de ces exigences qu'a été entreprise l'édification de cette école. Notre joie est grande de pouvoir inaugurer ce matin ses magnifiques bâtiments aux proportions heureuses dus à la conception de l'architecte Jacques Hermant mort, hélas, au moment où se réalisaient ses plans et terminés sous la haute direction de M. Maurice.





Ils vont désormais, sur ce plateau des QuatrePompes d'où ils dominent la ville et la rade, enrichir le patrimoine monumental, de la France et permettre à Brest de poursuivre sa mission éducatrice. Ecole d'une importance capitale pour la formation de nos cadres, officiers de vaisseau et ingénieurs mécaniciens. L'officier de marine se distingue par sa belle tenue, sa passion du devoir, un sens de la discipline devant qui doit s'incliner toute velléité d'indépendance et cette exaltation du métier qui, seule, permet d'en accepter l'austère sévérité et les lourdes servitudes. 











Un hommage à Georges Leygues 


 le président salue au nom du pays, ses chefs, ses professeurs et ses élèves et rend un hommage particulier celui qui en fut le père, au grand ministre de la Marine d'après guerre. Georges Leygues, dont ce fut la passion au lendemain de la victoire de travailler au relèvement de notre marine militaire si gravement anémiée au cours des hostilités; enfin, à ses successeurs, en particulier M. le ministre Piétri, dont M. Lebrun fait l'éloge en ces termes :

Avec une noble intelligence, un sens élevé de sa mission, une compréhension éclairée des nécessités de la défense nationale, il a poursuivi la tache de Georges Leygues et s'est révélé comme l'un de ses continuateurs hautement qualifiés.









Avec ses divisions de croiseurs rapides, ses flottilles de torpilleurs et de contre-torpilleurs si parfaitement homogènes, ses nombreuses escadrilles de sous-marins, ses formations d'aéronautique eux caractéristiques chaque jour améliorées, ses bâtiments de ligne en construction, notre flotte répond à nos besoins essentiels. Elle assure la sécurité de nos côtes et la liberté des lignes de communication avec nos possessions d'outre-mer.

Je salue avec joie et fierté la renaissance de notre marine. Tout à l'heure, nous allons. passer en revue sur votre rade les magnifiques unités de notre deuxième escadre. Les joyeuses acclamations qu'elle adressera au Président de ta République iront, en fait, à la France tout entière. et c'est au nom de la France républicaine que le lui enverrai mon fier et confiant salut. Le chefs de l'Etat demande à l'assistance de lever son verre avec lui-même en l'honneur de la Bretagne. pays de chênes, de landes et de la mer, de la ville de Brest au long passé sans tache, de l'Ecole Navale, pépinière pour demain d'officiers savants. vaillants et forts, de notre flotte rajeunie et puissante, de ses états-majors et équipages soudés entre eux par l'ivresse du plus beau des devoirs

















Programme musical breton avec le Roi d'Ys d'Hector Lalo 
mais surtout il convient de noter que l'orchestre va jouer  une pièce de Jean Cras : "Journal de bord"
Deux parties composent cette pièce : Mer Calme et Terre en vue.

Né à Brest Jean Cras,  il entre à l'École navale à 17 ans sur le ponton école Borda, il sera professeur à l'Ecole navale quelques années plus tard. Il y invente la règle qui porte aujourd'hui son nom. Nommé contre-amiral il sera Major Général de Brest. Jean Cras embarque toujours avec son piano.

Le plus jeune capitaine de vaisseau de la Royale commande de 1927 à 1929 la Provence, le plus puissant cuirassé en service alors, dans la marine nationale française. Il meurt en 1932.
















La dernière photo représente la promotion 1934.. Ils étaient aspirants en 1935. Lacroix doit y être. 

Par contre je connais le 6ème en partant de la gauche de la dernière rangée haute . C'était l'aspirant Guillou Jean. Il sera mon commandant à l'Ecole Atomique en 1965.
Très connu dans le nucléaire, ce fut notre amiral Rickover français.Ce fut aussi mon parrain à l'Académie du Var. Il nous a quitté à 99 ans. Claude Arata

Sources :

Claude Arata
Ouest-Eclair
Archives Ville de Brest
BnF Gallica 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...