09 septembre 2014

Serge Marko

Serge Marko peintre de la Marine nous a quitté le 4 septembre 



Depuis son enfance, la vie de Serge Markó est dominée par le dessin, la peinture, la sculpture et la gravure.

4 années d'études artistiques aux Arts Appliqués à l'industrie et aux Académies Frochot à Pigalle et de la Grande Chaumière à Montparnasse, ainsi qu'aux cours libres de l'Ecole des Beaux-Arts.
Après avoir travaillé dans le domaine du parfum et des grands groupes industriels, Marko, créé en 1959, l'un des trois plus important studios d'arts graphiques à Paris qu'il transforme plus tard en agence de publicité.





Pendant toutes ces années, sa vie sera dominée par la peinture, le dessin, la sculpture et la gravure.

En 1978, le Salon du Petit-Format lui décerne le ler prix pour une pointe-sèche.
Puis, la même année, il remporte la médaille d'Or pour sa l'ère représentation au Salon des Artistes Français, suivie d'une médaille de Bronze au Salon de la Marine.

Cette dernière allait changer son destin puisque, depuis, Marko ne cesse d'embarquer vers des horizons toujours changeants et toujours plus lointains, et est devenu rapidement Peintre Officiel de la Marine, en 1983.
Ces mouvances n'interdisent pas son travail de paysagiste sur la terre ferme, soit en "reportages thématique" (Paris, Provence, Venise. Polynésie, Antarctique, Terres Australes, etc.) soit comme portraitiste, soit sur d'importantes études de nu, Enfin comme correspondant de guerre (Guerre du Golfe, Kosovo,…)



Ses goûts pour la perspective, la ligne et le détail l'entraînent sur des sujets architecturaux (par ex., études sur l'Ecole Militaire, le Chemin de Fer, le Nucléaire, la pétrochimie, etc…)


Il est des vocations impérieuses sur lesquelles l'âge n'a pas de prise. Serge Markô, enfant, se promène dans ce qui fut le cinéma Pathé, près de la gare Saint-Lazare. Il regarde émerveillé la présentation de l'expédition de la "Croisière Noire" (Citroën). A côté, sur fond de poutrelles, de rails et de fumées, les trains vont et viennent.


C'est un univers solide, mais aussi un appel au voyage. Faut-il voir là un de ces chocs, comme se plaisent à les déceler les psychologues pour tenter d'expliquer le pourquoi d'une destinée? Ou plus simplement, pour un esprit jeune et ouvert encore à tous les possibles, la révélation d'un monde où se mêlent l'aventure, l'ordre, la puissance de la technique et par dessus-tout, un vaste espace de formes et de couleurs qui captivent les yeux.


Toute sa vie sera marquée par ce qu'il appelle affectueusement, et même avec complicité, la ferraille. Si avec le temps, l'éventail de sa palette s'est élargi, on retrouve partout et toujours ce goût prononcé pour le solide, le concret, tout ce qui laisse deviner la charpente des choses. 


Pas de paradoxe chez Marko : il peint avec le même amour le nu féminin, les demeures des hommes, les réussites de leur génie inventif. Il y a sans doute une volupté réelle, bien que différente, à peindre les coques des navires, le vol des avions, des générateurs de centrales nucléaires, et les courbes gracieuses d'une femme ou la mélancolie d'un champ beauceron. Le monde du mécanique et de la rigueur rnilitaire dégage une émotion. La couleur n'y manque jamais, le mouvement la traduit, et l'utile a des résonances avec le sensible. Serge Marko rend compte ; il est en cela ce "reporter supé rieur" dont parlait avec entrain Baudelaire, évoquant un peintre de sa génération. Ses croquis de voyage, effectués à bord des navires de la Royale en témoignent.


il n'a plus comme obsession que la mer, la femme et la « ferraille ».

Pas de faux effets, une juste appréciation des mesures ; il suit fidèlement le sujet, sans omettre les détails, sans rajouter non plus de quoi bluffer les ignorants. A ses bateaux, il insuffle discrètement de la vie, c'est à dire des frémissements vrais, ceux de la nature. On ne triche pas avec elle; chaque élément est à sa place et dans sa fonction. Pas de fantasie possible quand un avion apponte, ou avec la rade de Toulon.
Mais, voilà son art, il évite la sécheresse du travail d'architecture, du plan calculé ; il s'octroie la liberté de peindre à sa manière. Les Tahitiennes endormies sont vues telles quelles ; le dessin demeure collé à ce qui est support de leur grâce : les robes, la végétation, les teintes de la peau. Tout réside dans l'angle suivant lequel il va définir ses observations. Le reste est affaire de talent ; la plume et le pinceau reproduisent aisément ce que le regard à clairement défini.
Etudiant aux Beaux-Arts, Serge Marko se lance, jeune, dans le dessin publicitaire. Il suit des cours de l'Académie Frochot et commence à exposer, à Paris, à Anvers ; les galeries lui ouvrent leurs portes, un peu partout dans le monde. Et les médailles jalonnent cet itinéraire au long cours. Peintre officiel de la marine et de l'air, Marko obtient prix et récompenses que sa modestie naturelle évite de mentionner.



Le ministère des Postes lui commande des séries de timbres, ce qui n'est pas un mince honneur. Ses maîtres : Holbein, Turner, Dunoyer de Segonzac, et, cité avec l'affection du grand élève qui a réussi, Albert Brenet, peintre de la marine également, illustrateur hors pair, véritable chroniqueur universel.



La mer impose à quiconque du métier ; elle ne pardonne ni aux mauvais marins ni aux artistes qui ne l'aiment pas. C'est en Bretagne que Marko la découvre, à l'heure où les thonniers aux voiles brunes et bleues rentrent au port. Depuis lors, le lien est constant. En définitive, ce qui séduit chez ce terrien aux allures de grand large, c'est la vérité du mouvement. Il est capté dans l'instant; pas de simulacre. Le grand pavois claque au vent, les grues travaillent aux côtés de l'aviso, les radars tournent, les ordres partent de la passerelle. La liberté du trait, une poésie presque touchante nimbent cette "esthétique industrielle". 



L'aquarelle autorise, avec ses exigences, toute latitude d'expression. De quelques traits d'encre, il lui donne de la profondeur.
Les quais de Seine où repose le trois mats rêvant d'exotisme s'agrandissent au travers des platanes centenaires et diaphanes. Une croisée de fenêtre suggère que l'on observe la rue, mais de chez soi. Pas de coupure dans les plans, une seule continuité. Ainsi le fonctionnel a sa langue, et par la magie des couleurs, il nous parle. La stylisation extrême dessèche ; l'expression adaptée à un réel quelle peut transfigurer entraine les plus réticentes adhésions. Les pinceaux, les feuilles, les modèles ne sont plus que des moyens dociles de cette quête. "La réalité est terriblement supérieure à toute histoire, à toute fable, à toute divinité à toute surréalité ; il suffit d'avoir le génie de l'interprêter". Serge Marko, sans peut être l'avouer, a fait sienne cette phrase d'Antonin Arthaud.

Dominique Vergnon

05 septembre 2014

Humour dans le carré par DONEC

Adieu au quartier maître radio Pierre FAVREAU 

Bonjour à tous,

Ce jour là, tôt le matin, à Toulon, dans un paysage d’apocalypse, cinq sous marins, Casabianca, Marsouin, Iris, Glorieux, Vénus et un bâtiment du service des phares et balises, le Leon Fresnel quittent le grand port Français alors que notre belle flotte se saborde.



Sur le Casabianca, est embarqué le quartier maître radio Pierre FAVREAU. C’est lui que nous avons accompagné pour un ultime adieu dans l’église du « Prado » à Cannes. Il était le dernier survivant de ces jeunes héros qui avaient bravé les errances de Vichy et l’Ordre Allemand pour suivre le chemin de l’Honneur.




Il n’avait rien oublié de cette aventure qu’il contait volontiers à ses amis.

Pour cet adieu ultime tout ce qui compte de sous mariniers était là en présence de l’équipage du « Casabianca » d’aujourd’hui mené par son commandant.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine



Donec

Bretagne? vous avez dit Bretagne?

BRETAGNE  
souvenirs de quelques bâtiments  





Oh! qu'elle est belle ma Bretagne

Sous son ciel gris il faut la voir
Elle est plus belle que l'Espagne
Qui ne s'éveille que le soir
Elle est plus belle que Venise
Qui mire son front dans les eaux
Ah! qu'il est doux de sentir la brise
Qui vient du large avec les flots
La brise... 
Qui vient du large avec les flots.



La Bretagne est un vaisseau rapide mixte de 130 canons à trois ponts inspiré du Napoléon, mais conçu par l'ingénieur polytechnicien Jules Marielle (1817-1897) et lancé en 1855. 



La décision de le motoriser a été prise après la mise sur cale. Il est seul de son type. La machine de 1 200 CV comprenait un « appareil évaporatoire » de huit corps de chaudières à cinq fourneaux chacun, et qui permettait de filer 13,5 nœuds (25 km/h) environ avec de bons chauffeurs. Il consommait 150 tonnes de charbon par 24 heures. L'hélice à 2 ailes doubles pouvait être remontée afin de ne pas gêner la marche à la voile. La machine était composée de deux cylindres.

Le vaisseau est retiré du service actif de la flotte en 1866 pour servir de caserne, puis de navire-école aux novices et apprentis marins en rade de Brest. Il sera définitivement condamné en 1879 avant d'être démantelé l'année suivante.




La Bretagne ex-Fontenoy, lancé en 1858 qui succède au précédent comme école des apprentis marins et prend son nom en 1894 et est démoli en 1911.

Au fond à droite le Borda 
Pli de Brest pour Plouescat  9-7-08  Semeuse sans sol 10c 6h45


Fontenoy, vaisseau mixte de 80 canons construit à Toulon et lancé le 2 décembre 1858, participa à la guerre du Mexique en 1862, portant la marque du contre-amiral Jurien de la Gravière. Il fut transformé en transport à voile en 1881 après enlèvement de sa machine. Rayé de la flotte le 10 février 1892, a été renommé Bretagne III le 24 mai 1894, fut embossé dans la rade de Brest et affecté à l'Ecole des mousses (1894-1908)

au verso cachet de service Ecole des Mousse  TAD arrivée Plouescat  9-7-08 16h45
il n'a fallu que 10h00 pour aller par La Poste de Brest à Plouescat… qui dit mieux?

Du MYTHO au BRETAGNE puis à l'ARMORIQUE

Le Mytho est armé et affecté aux rotations Toulon Indochine (1 rotation par an suivie d’un carénage à Cherbourg).
De 1880 à 1887 le Mytho effectue une rotation annuelle entre la France et la Cochinchine, chaque voyage est suivi d'un carénage à Cherbourg. En décembre 1881 après avoir passé 12 jours à réparer ses machines, le navire et son équipage se rendent en Tunisie pour évacuer 300 malades vers la métropole. Le bateau mouille également à Cotonou au large du Dahomey où il embarque 1 200 malades puis il reprend ses voyages orientaux. 

Le Mytho  transport de troupe
Comme le raconte un voyageur en 1883, le Mytho est un bateau fort inconfortable par l'entassement de ses 1 000 passagers mais il se transforme à son retour vers la France en navire-hôpital très bien aménagé. Il met 41 jours, soit deux fois plus de temps que les grands courriers, pour se rendre de Toulon au Tonkin. Le voyage se déroule en une fresque grandiose où les spectacles se succèdent sous les différents climats et par la diversité des océans, des pays et des populations. On vogue vers Alger, sur la Méditerranée, Port Saïd, on entre dans le canal de Suez puis c'est la brûlante atmosphère des déserts de la Mer Rouge dont Aden et Perim constituent le verrou sous la main des Anglais. Voilà l'Océan Indien où le Mytho avance entre calme et tempête, entre le ciel et l'eau, dans la féérie des couchers de soleil et des nuits étoilées, on mouille les ancres dans le grand port de Colombo et sa puissante végétation tropicale puis on arrive enfin au bout du périple qui se nomme Singapour, porte de l'Extrême-Orient.

Mytho puis Bretagne et enfin Armorique

le Mytho est désarmé à Toulon, sans effectuer de travaux de réparation.
Fidèle à son habitude, la Marine cannibalise le Mytho avant de le transférer aux Domaines. On retrouve parmi les archives, divers témoignages sous forme d'ordres et de circulaires internes qui confirment ces faits au cours du mois d'août 1909. Ainsi, son grand mât est déposé pour être installé sur leShamrock, en octobre, son hélice est prélevée puis l'arbre de transmission est expédié à Bizerte pour être installé sur son sister-ship le Vinh Long.
Mais un rebondissement laisse entrevoir une autre issue au funeste destin du Mytho quand un message arrive à Toulon le 11 août 1909 :
"Adressez rapport détaillé sur l'état coque et pont du Mytho, en vue de son envoi éventuel à Brest pour être utilisé comme école en rade"...
En effet, on décide dans les états-majors d'utiliser le navire comme un ponton statique recevant un casernement d'apprentissage destiné à l'enseignement et au logement des apprentis marins.



01.1910 : le Mytho est rayé et devient le Bretagne et sert de bâtiment à l’Ecole des Mousses. 



1910 : il subit des modifications : l’artillerie est débarquée, son gréement en trois-mâts carré modifié en trois-mâts goélette, la voilure est réduite à 1 891 m²

Quand le Mytho pénètre dans la rade, la Marine nationale a commencé une profonde mutation.


Le Cuirassé Bretagne se profilant à l'horizon à l'arsenal, il convient de débaptisé la Bretagne.
Devenant caserne et école, le Bretagne renommé l'Armorique va assister en témoin suranné aux évolutions radicales d'une marine qui l'avait fait naître dans un autre temps, pour courir sur les chauds océans par la poussée des vents et par l'ardeur du charbon.
1912 : il prend alors le nom d’Armorique.


A leur arrivée à Brest, les Allemands découvrent l'Armorique, abandonné à son triste sort. Ne sachant que faire devant la présence incongrue d'un navire d'un autre âge tandis qu'ils installent en maître leurs sous-marins, torpilleurs, destroyers et autres patrouilleurs, les occupants décident de le mettre à l'ancre dans le plan d'eau du cimetière de Landévennec.
 
Il sera coulé en 1944 par l'US Air Force.



Le Cuirassé BRETAGNE



Le Bretagne nait dans le sud de la France au chantier de la Méditerranée à La Seyne sur Mer. Mis en chantier le 1er juillet 1912, il est lancé le 21 avril 1913 et ne rentre en service que le 2 septembre 1915.  son équipage est de 1124 hommes pour une longueur de 166 m (à comparer aux équipages des nouvelles FREMM qui portent elles aussi des noms de provinces françaises  108 marins pour 142 mètres de long)





De 1922 à 1923, La Bretagne subit de nombreuses transformations dont celle des chaudières pour la chauffe au mazout. Entre 1932 et 1934 les 24 chaudière d'origine sont remplacés par 6 chaudières Indret qui permettent une vitesse de 22 noeuds.



Le Bretagne était un cuirassé français de classe Bretagne, en service durant les Première et Seconde Guerre mondiale. Mis en service en 1915, il fut coulé lors de la bataille de Mers-El-Kébir le 3 juillet 1940.

TAD hexagonal 12-2-29 
L'agence postale est ouverte du 15-8-1923 au 3-7-1940 



Il fut mis en service en 1915 avec à l'origine une coque de type Courbet. Il ne participa à aucun combat pendant la Première Guerre mondiale, le conflit ayant évolué à partir de 1916 vers la lutte anti sous-marine, mission pour laquelle il n’était pas adapté, car cible trop facile.




Il fut modernisé en 1919-1920 puis totalement refondu aux chantiers de La Seyne-sur-Mer de 1932 à 1935.


Enveloppe du Cuirassé Bretagne à destination du Havre  Griffe du Cuirassé Bretagne et cachet service à la mer


Griffe du cuirassé Bretagne et cachet du Médecin Major
La Bretagne est coulée le 3 juillet 1940 à Mers El Kebir.

Mers El Kebir  la Bretagne s'apprête à couler 
Aux quelques centaines de corps inhumés à cet endroit, sont venus s'ajouter les restes des victimes que l'on a retrouvées lors du relevage de l'épave de la BRETAGNE en 1954 et rassemblées dans un ossuaire. 


Cimetière de Mers El Kebir
Sur Mers-El-Kebir 

04 septembre 2014

Norfolk Naval Base 1965

Norfolk Naval Base années 60…


Et ce furent les premiers embarquements et les premières cartes postales souvenirs. Ici il nous invite à visiter Norfolk et la Virginie.
Tout les fantasmes du marin
en escale,
la pin-up au bout du canon….
prête à l'action ou l'art de s'envoyer
en l'air…


La base navale de Norfolk, ou Naval Station Norfolk, est depuis 1917 une base navale, aérienne et sous-marine, de la marine des États-Unis d'Amérique, l'US Navy, située dans le port de Norfolk, dans l'État de Virginie, sur la côte Atlantique. C'est la plus grande base aéronavale du monde. Cette base où servent près de 60 000 personnels civils et militaires sert également de quartier général à la Deuxième flotte américaine, au Allied Command Transformation de l'OTAN et au United States Joint Forces Command (jusqu'à la dissolution de ce dernier en 2011).




Avec 13 quais et 11 hangars à avions répartis sur 17 km2, elle abrite, à la fin des années 2000, 134 aéronefs et 75 navires de guerre, dont cinq porte-avions et 11 sous-marins nucléaires d'attaque. C'est le port d'attache des flottes américaines opérant en Atlantique, en Méditerranée et dans l'océan Indien.


Entrée Little Creek 1965

La Naval Amphibious Base Little Creek (NAB Little Creek), est la plus importante base opérationnelle des forces amphibies de la United States Fleet Forces Command de l'US Navy. Elle est pour l'essentiel basée à l'ouest de la ville de Norfolk.



La base est constituée de quatre sites répartis dans trois États, représentant au total 49 km2 :
le site de Little Creek à Virginia Beach en Virginie couvre plus de 9 km2. 

La base emploie un personnel constitué de plus de 13 000 militaires et civils.

le Training Support Center Hampton Roads au nord de Virginia Beach couvre 1,4 km2.




L'hôpital naval naval de Portsmouth, en Virginie sert la marine et leurs familles depuis 1830, ce qui en fait le plus ancien hôpital fonctionnant en continu de la Marine. Centre de formation médical il propose des études pour préparer les nouveaux médecins, infirmières et brancardiers de l'hôpital



Elle abrite près de la moitié des porte-avions en service actuellement dans l'US Navy, dont en 2010 :


  • le USS Enterprise (CVN-65), ce dernier retiré du service fin 2012
  • le USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69)
  • le USS Theodore Roosevelt (CVN-71)
  • le USS Harry S. Truman (CVN-75)
  • le USS George H. W. Bush (CVN-77)
Située sur la côte Atlantique, à l'entrée de la Baie de Chesapeake, à l'ouest de l'embouchure de la James River et de Nansemond River, ainsi qu'au sud des Hampton Roads, Norfolk est traversé par un certains nombres de cours d'eau formant les trois branches de la Elizabeth River : East Branch, South Branch et West Branch, ou par la Lafayette River.




Le pont tunnel de la baie de Chesapeake est construit dans les années 60

Ses 23 miles ont amélioré la vie de millions d'Américains.  Avant qu'il ne soit achevé en 1964, les habitants et les voyageurs n'avaient que deux alternatives pour se rendre de la Virginie à la Caroline du Nord 
  • soit passer le long de la baie de Chesapeake ( 2 heures de route), 
  • soit traverser la baie de Chesapeake sur un ferry  (long et souvent agité)

Avec le pont tunnel, la baie se traverse en un quart d'heure



Le projet repose sur la réalisation d'îles artificielles et de mixer pont et tunnels. 
le pont fut achevé le 15 avril 1964



Norfolk est jumelée avec Toulon.
Association France     Etats-Unis
Tourné vers la mer, Toulon accueille depuis des siècles des marins venus de loin. La mer nous inspire une curiosité envers d'autres pays, d'autres cultures, et le comité de Toulon Var-Ouest est né en 1970 dans cet esprit de mieux connaître un pays avec lequel la France est si liée historiquement.
En effet, l'une des particularités de Toulon est la visite régulière de navires américains, et une grande partie des Américains que notre association a le plaisir d'accueillir sont des marins des bâtiments américains en escale dans le port. Nous organisations parfois même des visites de ces bâtiments pour nos adhérents.
Nous animons également un jumelage avec la ville portuaire américaine de Norfolk en Virginie, en accueillant des Norfolkais à Toulon et en envoyant des lycéens toulonnais dans des familles américaines de Virginie.
USS Scranton (type Los Angeles) en escale
à Toulon 13 juillet 2011 photo JM Bergougniou

Certains de nos adhérents bilingues offrent volontairement des cours de conversation en anglais américain.
Nos adhérents peuvent s'informer sur l'Amérique lors de conférences, souvent suivies d'un cocktail ou dîner, où l'on peut discuter avec d'autres adhérents dans une ambiance conviviale.
France Etat-Unis Toulon Var-Ouest célèbre les principales fêtes nationales américaines : Independence Day, Thanksgiving Day, Memorial Day...





http://www.cnic.navy.mil/regions/cnrma/installations/ns_norfolk.html

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...