20 mai 2020

Campagne Application PH Jeanne d'Arc EE Victor Schoelcher Abidjan Côte d'Ivoire Sénégal

Campagne Application 1971 - 1972 PH Jeanne d'Arc EE Victor Schoelcher Abidjan Côte d'Ivoire Sénégal 

Malheureusement la Bibliothèque Nationale n'a pas dans ses rayons les cols bleus de fin mai 1972 à décembre. 
Il me sera donc impossible de vous raconter la fin de cette campagne. Nous évoquerons simplement les pays et les villes


Le croiseur Jeanne d'Arc à Abidjan

Alors envoyez vos souvenirs et anecdotes
Abidjan le 2 mai 1972










Selon la tradition orale ébrié rapportée dans le Dictionnaire encyclopédique de la Côte d’Ivoire, le nom d'Abidjan, Abijeann à l'époque, serait né d'un quiproquo. La légende raconte qu'un vieil homme revenant de son champ, les bras chargés de branchages probablement destinés à la réfection du toit de sa case, rencontra sur son chemin un explorateur européen en perdition qui lui demanda le nom du village le plus proche. Le vieil homme ne parlant pas la langue de l’homme blanc crut comprendre que celui-ci demandait ce qu’il faisait en ces lieux. Terrorisé par cette rencontre inattendue, il s’enfuit en criant : « min tchan m’bidjan », ce qui signifie en langue ébrié : « je reviens de couper des feuilles ». L’homme blanc crut avoir eu la réponse à sa question et consigna consciencieusement sur son bloc-notes Abidjan.



Abidjan est à l’origine un petit village de pêcheurs où vit le peuple Atchann.

En 1896, à la suite d'une série d'épidémies de fièvre jaune meurtrières, les colons français qui étaient installés à Bassam décidèrent de partir vers un endroit plus salubre à Abidjan Santé (« un village à l'écart d'Adjamé »). Leur déménagement fut suivi par celui du gouvernement colonial qui établit en 1899, à cet endroit, sous l'impulsion de l'ingénieur Houdaille dont le nom a été donné à une avenue d'Abidjan, dans le quartier du Plateau dont la mission première était d'étudier le tracé pour un chemin de fer Océan-Niger, le comptoir de Bingerville, capitale de la colonie française de 1900 à 1934 du nom du premier gouverneur officiel de la colonie, Louis-Gustave Binger.





La future Abidjan, toute proche, également située sur le bord de la lagune n'doupé (« la lagune à l'eau chaude », future « lagune ébrié »), offrait plus d'espace et de plus grandes possibilités d'expansion commerciale. Le wharf de Petit Bassam (l'actuel Port-Bouët), au sud de l'agglomération, fit rapidement concurrence au wharf de Grand-Bassam, jusqu'alors le principal accès économique de la colonie.

À partir de 1903, alors que Bingerville n'est pas encore achevée, Abidjan devient le principal pôle économique de la colonie de Côte d'Ivoire et un relais privilégié pour la diffusion des produits européens vers l'arrière-pays, notamment grâce à une communauté libanaise de plus en plus importante.




En 1931, Le Plateau et ce qui deviendra Treichville sont reliés approximativement à la place du pont Félix-Houphouët-Boigny par un pont flottant. Cette année-là, un premier adressage des rues d'Abidjan est mis en place. Il sera (provisoirement) définitif en 1964, sous l'impulsion du maire Konan Kanga, puis (mal) complété à l'américaine en 1993.




Abidjan devient la troisième capitale de la Côte d’Ivoire, après Grand-Bassam et Bingerville, par un décret du 10 août 1933. Plusieurs villages atchan sont alors désertés. Il en reste notamment Adjamé, (« la rencontre » ou « le centre » en Atchan), situé au nord du Plateau et où se trouve encore le chef de la communauté Atchan





Le canal de Vridi, à Abidjan en Côte d'Ivoire, fut creusé en 1950. Il permet de rejoindre par la navigation, le Port autonome d'Abidjan à l'Océan Atlantique



Adjamé est un quartier d'Abidjan nord, en Côte d'Ivoire. Adjamé, dont le nom signifie « la rencontre » ou « le centre » en tchaman, est situé au nord du quartier du Plateau. Adjamé est la commune abritant la plus ancienne souche abidjanaise, devant Treichville. Elle abrite la plus importante gare routière du pays à partir de laquelle les lignes de bus irriguent l'ensemble de la Côte d'Ivoire ainsi que la sous-région.








Situé sur les côtes de Treichville (Abidjan sud) , il est le plus important port d'Afrique de l'Ouest et le deuxième de toute l'Afrique après celui de Durban, et devant le Port de Lagos et le Port autonome de Dakar. Un port en transbordement et à conteneurs. Grâce au canal de Vridi d'une profondeur de 13,5 mètres, les bateaux à grand tirant d'eau peuvent accoster dans un port en eau profonde


La création d’un véritable port en eau profonde étant devenue indispensable, en raison de la croissance rapide du volume des échanges et de la nécessité de manutentionner des charges unitaires indivisibles de plus en plus lourdes, dès 1892 sont entreprises les études nécessaires à la détermination d'un site précis susceptible d’accueillir les futures infrastructures. C'est ainsi que Grand-Lahou, Grand-Bassam, Sassandra et Bingerville furent étudiés.



En 1898, une mission française est envoyée en Côte d'Ivoire (avec le Capitaine Houdaille, le Capitaine Thomasset, le capitaine Crosson-Duplessis...) en vue de la future création d'un chemin de fer et d'un port. L'existence du Canyon est prise en compte (autrefois appelé trou sans fond). Cette mission met notamment en évidence le fait que le plus court chemin entre Bamako et l’Océan Atlantique passe par Abidjan et non par Dakar (comme on l’imaginait jusque-là) Elle relève également divers autres facteurs techniques, géographiques et économiques favorables et propose formellement Abidjan pour accueillir le port et constituer ainsi la tête de ligne du chemin de fer qui sera baptisé «Abidjan-Niger» (RAN).

De prime abord, le choix se porte sur le site de Port-Bouët mais dès le commencement de la construction (1906-1907) on s'aperçoit que les ouvrages de protection du débouché en mer et les appointements annexes sont engloutis par de vastes effondrements, vers le canyon. En 1935 on décide donc de construire le Canal de Vridi (projet établi par l'ingénieur Roger Pelnard et considère après essais sur modèle réduit, au laboratoire de Delft (Pays-Bas) - le projet est soutenue par Wattier). La construction est confiée à l'Entreprise de construction du Port d’Abidjan (CPA) dès 1938. Ces travaux terminent en 1950 mettant enfin en communication la Lagune Ébrié avec la mer grâce à un canal de 2700 m de long sur 370 m de large avec une profondeur de 13,50 m (le 23 juillet 1950).

Le 5 février 1951 le Port d’Abidjan est officiellement inauguré par le Président de l'Assemblée Territoriale Ouest Africaine l'ivoirien Victor Capri Djédjé et le Ministre de la France d'Outre-Mer François Mitterrand en présence de l'honorable médecin et chef du village de N'Gokro Félix Houphouët-Boigny.




Capitale fiévreuse du Sénégal, Dakar est une ville envoûtante, où il fait bon se perdre dans les marchés colorés et les ruelles sablonneuses et grouillantes de monde. Plateforme commerciale bâtie sur une rade, Dakar est aussi le centre culturel et artistique du pays, comme le prouve son célèbre musée ethnographique et ses nombreux festivals de musique et de danse. Les voyageurs ne manqueront pas de gagner en ferry l'île de Gorée, au large de Dakar, un havre de paix où l'on célèbre la mémoire des milliers d'esclaves embarqués de force vers l'Amérique.

Ainsi se termine notre campagne 1971 - 1972 à bord du PH Jeanne d'Arc
avec comme source principale 

Cols Bleus

18 mai 2020

LA CAMPAGNE DE L'ÉCOLE D'APPLICATION 1971 - 1972 PH Jeanne d'Arc EE Victor Schoelcher Sainte-Hélène Napoléon Longwood Le Cap

St Helena Ste Hélène

Sur les traces de l'Empereur

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DU CAP A Ste HELENE


Du Cap à Sainte-Hélène, le groupe d'application a pendant cinq jours suivi la route qui mena tant de prisonniers en exil, en particulier, pendant la guerre des Boers. Mais c'est à une autre vie d'exil, celle de Napoléon, que vont nos pensées, déjà stimulées par la présence à bord d'un petit-neveu de l'empereur, M. Bonaparte, descendant de Lucien Bonaparte.



 Le 26 avril au matin, les bâtiments arrivent devant Sainte-Hélène, forteresse rocheuse qui s'élève, abrupte, au-dessus de la mer. Ils mouillent devant une profonde faille dans cette muraille, une vallée étroite où est blottie la capitale, Jamestown, La grande houle de l'océan vient déferler sur ce petit port non protégé et il est impossible d'accoster avec nos lourdes embarcations, ce sont les marins locaux qui assureront les mouvements de personnel à l'aide de baleinières manœuvrées à l'aviron. 




Nos hélicoptères sont aussi utilisés, une « Alouette » va se poser immédiatement sur le plateau venté de Longwood, dernière demeure de l'empereur. pour embarquer M. Martineau, consul de France à Sainte-Hélène, conservateur des domaines historiques français et écrivain napoléonien. 





Le 10 décembre 1815, l’Empereur quitta les Briars où il avait vécu des semaines heureuses, et s’installa à Longwood où il allait subir les épreuves de l’isolement, du climat et de la surveillance.
En effet, en acceptant le choix de la résidence de Longwood, Napoléon ne se doutait pas des vents violents qui balayaient le plateau une partie de l’année, des pluies diluviennes, et des brouillards. De plus, l’eau manquait, et l’humidité rongeait les tissus, les papiers, gâtait les cuirs et les vêtements. Le seul avantage de Longwood : le plateau était l’endroit rêvé pour installer le campement des troupes chargées de la surveillance.
Longwood House est connue pour être la maison où mourut Napoléon le 5 mai 1821.

Après sa visite de bienvenue à bord, les commandants s'envolent en sa compagnie pour Plantation-House, résidence historique du gouverneur de l'ile, où sir Thomas Oates est. le lointain successeur de sir Hudson Lowe Geôlier de Napoléon, le gouverneur effectue ensuite sa visite de retour à bord puis toutes les autorités se rendent à une cérémonie sur la tombe de l'empereur. 







Napoléon découvrit Sayne Valley en 1816, en allant visiter la famille Bertrand à Hutt’s Gate.
Il y fut enterré, là où il avait l’habitude de se promener au milieu des arbustes de géraniums pour aller visiter le docteur Kay (médecin de la Compagnie des Indes orientales anglaises) et Richard Torbett (commerçant et principal fournisseur de Longwood).
Le « terrain formant le site de la tombe », planté de beaux arbres et de géraniums, a été donné à la France comme le domaine de Longwood, par la reine Victoria. La tombe est toujours soigneusement entretenue, bien que les cendres de l'empereur aient été rapatriées en France en 1840, par le prince de Joinville, à bord de la « Belle Poule ». La cérémonie se déroule en présence d'une section d'officiers-élèves en armes. Après les prières dites par l'aumônier du bord les dépôts de gerbes par le gouverneur et par les commandants et la Sonnerie aux Morts, la musique de la « Jeanne d'Arc » joue les hymnes français et anglais puis la Marche Consulaire.








A l'issue de la cérémonie, les commandants et une délégation du bord se rendent à la réception offerte par M. Martineau à Longwood. A 18 heures un cocktail réunit à bord les autorités et une centaine d'invités de l'île, Dans la soirée, les musiciens du bord donnent un concert à terre cependant qu'un élégant diner est offert à Plantation-House par le gouverneur. Le lendemain matin, 27 avril, voit une deuxième manifestation en souvenir de l'empereur, M. Martineau met à profit le passage de la - Jeanne d'Arc » et d'un représentant de la famille impériale pour procéder avec quelque solennité à l'inauguration du musée de la Maison des Briars, pavillon d'une seule pièce dans lequel vécut Napoléon lors de son séjour chez les Balcombe, en attendant que la ferme de Longwood puisse le recevoir. 


Des discours sont prononcés successivement par M. Martineau qui retrace l'histoire, par le capitaine de vaisseau de Castelbajac, qui rappelle les liens d'amitié et de fidélité entre la Jeanne d'Arc » et Sainte-Hélène, enfin par le gouverneur qui souligne le rapprochement de la France et de la Grande-Bretagne, de l'entente cordiale au Marché commun. Cette cérémonie est suivie d'un déjeuner officiel à bord duquel se rendent le gouverneur, M. Martineau et quelques personnalités locales.




Si les difficultés de liaison avec la terre ont quelque peu gêné la visite du bord par la population locale et interdit les mouvements de nuit, entrainant la suppression du bal d'équipage, tout le personnel a pu cependant se rendre à terre au cours de ces deux journées, faire le tour de cette île très accidentée en passant par les sanctuaires napoléoniens et animer les rues de Jamestown. Les équipes sportives de la « Jeanne d'Arc - et de Sainte-Hélène se sont affrontées en football et en tir, se partageant les victoires.


La résidence des Briars est située dans une vallée verdoyante, entourée de roses sauvages ou églantiers, et sublimée par une cascade en forme de cœur « Heart Shaped Waterfall ».







La « Jeanne d'Arc » et le « Victor Schoelcher » appareillent le 27 avril au soir pour Abidjan. Ils emportent un excellent souvenir, teinté d'émotion de l'accueil qui leur a été réservé par cette île de Sainte-Hélène où selon l'expression de Chateaubriand, l'empereur a rendu à Dieu le « plus puissant souffle de vie qui jamais animera l'argile humaine3



Sources 

Cols Bleus 



Le domaine était improductif et fut vendu en 1739 pour la médiocre somme de £94 par l’Honorable Compagnie. Le nouveau propriétaire baptisa alors la nouvelle propriété The Bryers en raison des églantiers qui poussaient à l’état sauvage sur toute la vallée

17 mai 2020

Campagne d'application PH Jeanne d'arc EE Victor Schoelcher 1971 1972 Le Cap Cape Town Afrique du Sud

Campagne d'application PH Jeanne d'arc EE Victor Schoelcher 1971 1972 Le Cap  Afrique du Sud








Le 5 août 1962, Nelson Mandela est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant.

Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent difficiles et après avoir refusé d'être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le 11 février 1990.


« Toute ma vie je me suis consacré à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu contre la domination blanche et j'ai combattu contre la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités. C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir »


Dans ses mémoires, publiées en 1981, l'agent secret Gordon Winter dévoile son implication dans un complot pour faire évader Mandela en 1969 : le groupe des comploteurs avait été infiltré par Winter pour le compte du gouvernement sud-africain. Celui-ci voulait que Mandela s'échappe pour qu'il puisse ensuite être abattu pendant la poursuite. Le complot avait été déjoué par les services secrets britanniques. En 1971, au bout de sept ans, il quitte la carrière de chaux et est transféré au ramassage du guano. Le 6 décembre de la même année, l'Assemblée générale des Nations unies en séance plénière déclare l'apartheid crime contre l'humanité.
La ville du Cap Cape town

Le port du Cap est le deuxième port de passagers et de marchandises d'Afrique du Sud. Un quartier de divertissements y a été aménagé en 1988 le long du Victoria & Alfred Waterfront. Un musée d'art contemporain africain, le Zeitz MOCAA, y a remplacé d'anciens silos à grains. Le site propose un imposant centre commercial, des hôtels luxueux, des boutiques de souvenirs, des restaurants et un aquarium (le Two Oceans Aquarium). De ce Waterfront, les visiteurs peuvent se rendre en bateau pour une excursion à Robben Island, aller voir la colonie d'otaries de Duiker Island ou prendre un ferry pour Hout Bay ou Simon's Town.

Cape Town le port



Cape Town la ville et le port
Le cap de Bonne Espérance entre océan Atlantique et océan Indien
ECOLE D'APPLICATION ET AVANT - GARDE DU PROGRÈS



Cette escale verra ses manifestations traditionnelles, l'échange des visites et des cocktails, mais elle nous fera surtout apprécier l'accueil de ce peuple descendant de pionniers pour qui solidarité rime avec hospitalité.



Les invités de la municipalité de Paarl affirmeront avoir trouvé ici la marque de l'esprit français apporté sur cette terre par nos ancêtres huguenots. Un monument élevé en leur mémoire est érigé au milieu de vignes dignes de notre Bourgogne ou de notre Provence.



Les adeptes de la natation auront le loisir de s'ébattre dans les piscines de pur style anglais où une pelouse moelleuse invite au farniente, tandis que les gastronomes goûtent des mets délicats et variés, agrémentés des célèbres vins du Cap.


Ce n'est pas sans une certaine nostalgie et quelques regrets qu'il faut déjà songer au départ. Regrets d'être passés si près des célèbres Zoulous sans les voir et de n'avoir vécu qu'en rêve la découverte des fabuleuses mines de diamants.







l'hôpital groote-schuur




Mais comme si ce pays envoûtant voulait nous retenir, une brume épaisse obligera le commandant à différer l'appareillage. Ce n'est que le vendredi 21 à l'aube que le « Groupe » quittera Capetown endormie vers une nouvelle étape : Sainte Hélène.

EV. 2 JACOB.

16 mai 2020

TAAF Kerguelen Port-aux-Français novembre 2019 OSIRIS II 11 novembre

Quelques événements à Port-aux-Français Kerguelen TAAF novembre 2019


Chaque année, les districts commémorent l’armistice du 11 novembre 1918 sur les bases australes et antarctique. A l’occasion de la présence de Madame la Préfète, administratrice supérieure des TAAF, à bord du Marion Dufresne, une cérémonie s’est également déroulée avec l’équipage et les participants de l’OP3-2019.





A l’occasion de ce 101e anniversaire de l’Armistice, les bâtiments de Port-Aux-Français ont été pavoisés dimanche 10 et lundi 11 novembre.
La cérémonie du 11 novembre a pu se dérouler à la faveur de belles éclaircies. L’ensemble des membres de la mission se sont rassemblés au mât des couleurs à 11h00.



Accompagné du commandant des troupes, le chef de district a procédé à la revue du personnel militaire.

Après l’envoi des couleurs et l’honneur au drapeau, le message de la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées a été lu devant l’assemblée « La Nation se souvient de ceux qui se sont battus pour elle entre 1914 et 1918 ». Après une minute de silence, l’hymne national a raisonné sur Kerguelen.
La cérémonie s’est clôturée avec les hommages à tous les morts pour la France. « Depuis 2012, chaque 11 novembre est l’occasion d’honorer toutes les filles et fils de France qui, dans tous les conflits, hier comme aujourd’hui, ont accompli leur devoir jusqu’au don suprême ».
A l’issue de cette cérémonie, l’ensemble des hivernants se sont rassemblés à la Résidence pour un cocktail républicain.

Photos : © Anaïs Pelier et Célestin Lekamisy


Le patrouilleur austral des Affaires maritimes Osiris II a appareillé de La Réunion le 4 novembre pour sa première mission de contrôle et de surveillance. Cette mission durera 45 jours et se concentrera sur la zone des Terres australes (Kerguelen, Crozet, Saint-Paul et Amsterdam).



Sources :
Blog TAAF Kerguelen

Campagne d'Application 1971- 1972 Diégo-Suarez Madagascar PH Jeanne d'Arc EE Victor Schoelcher Tananarive Anbohimanga

Campagne d'Application 1971- 1972 Diégo-Suarez Madagascar 

19. - DIEGO-SUAREZ




Après la visite à bord de bienvenue des officiers malgaches et français, le capitaine de vaisseau Ausseur, commandant la force Mascareignes, et le capitaine de vaisseau de Castelbajac, commandant la « Jeanne d'Arc » effectuent conjointement les visites officielles au contre-amiral Coulondres, commandant la Marine française à Madagascar, la base stratégique de Diégo-Suarez et la zone maritime du sud de l'océan Indien, et aux autorités civiles et militaires françaises et malgaches, qui rendent ces visites à bord.




Ce même 4 avril au matin, la « Jeanne d'Arc », suivie du groupe Mascareignes, pénètre dans la magnifique rade de Diégo-Suarez, salue la terre de 21 coups de canon auxquels répond le patrouilleur malgache « Mailaka » et vient se ranger à quai dans le port de commerce. 




Le 5 avril, le « Victor Schœlcher » qui se trouvait à Diégo-Suarez en Disac depuis le 27 mars appareille pour La Réunion où il fera escale, du 7 au 9 avril, le programme officiel de la journée comprend un déjeuner offert par le Consul de France aux commandants des bâtiments et le soir, le traditionnel cocktail de la « Jeanne d'Arc », particulièrement animé, placé sous le signe de l'amitié qui a toujours uni la Marine à la Légion étrangère et aux corps d'outremer, représentés à Diégo-Suarez par le 3e REI et un important service de santé.



Tananarive entrée du palais de la Reine photo (c) JM Bergougniou

Les journées des 6 et 7 avril sont passées par le commandant et une délégation d'officiers, d'officiers-élèves et de l'équipage à Tananarive, consacrées au tourisme avec la visite du Palais de la Reine, de l'ancienne résidence des rois à Ambohimanga et du pittoresque marché du Zoma, elles comprennent également plusieurs visites et réceptions, notamment la visite du commandant à SE. M. Plantey, représentant de la France à Madagascar, et à M. Rabemanjara, vice-président du gouvernement malgache, chargé des Affaires étrangères.

Le 7 avril, après un lunch à la base aérienne d'Ivato, c'est le retour à Diégo ou le commandant est attendu au cocktail offert par le 3e REI, suivi d'un très brillant dîner dansant chez le Consul général.



Nossi-Komba

La dernière journée d'escale, le 8 avril, est consacrée au farniente sur les très belles plages de l'île de Nossi-Bé et s'achève avec un vin d'honneur chez M. Béranto, chef de la province de Diégo- Suarez.


Tananarive photo (c) JM Bergougniou


Pendant toute la durée de cette escale, les activités touristiques, les distractions, les rencontres sportives ou gastronomiques entre personnels des bâtiments et marins, militaires et civils de la base de Diégo-Suarez ont été innombrables, de même que les invitations privées. 



Tananarive  photo (c) JM Bergougniou

Pour le tourisme, citons les vacances de l'équipage à Joffreville, les baignades à Iramena ou Orangea, les excursions en forêt d'Ambre ou à Nossi-Bé, les pêches dans les jolies baies de la rade ou en mer d'Emeraude, les sacrifices au lac sacré d'Anivorano. 



Madagascar une belle langouste photo (c) JM Bergougniou


Des soirées dansantes ont été organisées à Joffreville par le Chef du Service de santé pour les officiers, par le Foyer Surcouf ou à Ramena par l'A.E. « Protet » pour l'équipage. Les officiers mariniers des bâtiments de l'unité marine et les sous-officiers du 3' REI ont échangé pots et déjeuners, il en a été de même entre les lieutenants du 3e REI et les officiers élèves.


Ambohimanga le palais d'été photo (c) JM Bergougniou






Matches de football, rugby, volley et hand-ball, tournois de tennis et d'escrime à Tananarive ont bien complété ce programme.



La colline et la place fortifiée située au sommet sont considérées comme les symboles les plus significatifs de l'identité culturelle des Merina et le monument le mieux préservé du Royaume Merina.  Le village fortifié contient les résidences et les sites funéraires de plusieurs monarques importants. Le site, l'une des douze collines sacrées d'Imerina, est associé à un fort sentiment d'identité nationale et a conservé son caractère spirituel et sacré pendant au moins 400 ans tant dans la pratique des rituels que dans l'imagination populaire. Il demeure un lieu de vénération sur lequel pèlerins de Madagascar et d'ailleurs se rendent.
Ambohimanga la porte d'entrée vers la colline sacrée photo JM Bergougniou(c) 

Sur cette colline est édifiée l'ancienne cité, berceau du royaume merina, qui en sa qualité de ville sacrée était interdite aux vazaha (terme générique désignant les Blancs et plus généralement les étrangers) et aux cochons.
L'information n'a pour autant été négligée : conférences du capitaine de frégate Bonavita sur l'activité internationale dans l'Océan Indien, du général Bigeard, très attendue comme on peut l'imaginer, de M. Ramian Drisoa sur les traditions et coutumes malgaches et présentation de la base par le capitaine de vaisseau Rabion, jour.nées d'information et de détente pour les commissaires-élèves, les administrateurs des affaires maritimes et les ingénieurs de l'armement, visite de la léproserie modèle d'Amanja par les médecins.

En retour, des groupes d'officiers et de sous-officiers du 3e REI ont visité la « Jeanne d'Arc » qui a été littéralement assiégée, deux après-midi durant, par la population locale et surtout les enfants, 5 700 visiteurs sont montés à bord.

Le départ de la « Jeanne d'Arc », le dimanche 9 avril au matin, fut à l'image de toute l'escale, plein de chaleur amicale. Nous appareil.Ions, aux accents du « boudin » joué par la Musique du 3e REI. en présence de très nombreux amis avec l'agréable sensation d'avoir été, pendant nos cinq jours d'escale, les enfants gâtés de Madagascar. Nous emportons de Diégo-Suarez l'impression d'une base active, accueillante, on les représentants de nos trois armées, les mili.taires malgaches, et la population locale vivent en excellente harmonie.

LA "JEANNE D'ARC" ET LE SPORT





COMME chaque année, la « Jeanne d'Arc » conduit son Ecole d'application aux cinq coins du monde.

Certains de ses navigateurs se sont réunis pour former une équipe de football qui, bon an mal an, essaie de défendre les couleurs françaises à l'étranger et dont nous vous adressons la photo ci-jointe.

Peut-être vos lecteurs seront-ils intéressés par les résultats obtenus jusqu'à la dernière escale ? De toute façon, qu'ils sachent que le football est vraiment un sport universel qui se pratique jusque dans les plus petites îles du Pacifique.

Voici donc les résultats obtenus :

Aux Açores : 0-0 contre La Horta.

Fort-de-France : 1-1 contre la Marine Martiniquaise.

Basse-Terre : 1-0 contre une équipe de division d'honneur.

Callao : Le « Victor Schœlcher - gagne 3-2 contre la Marine

Péruvienne.

Raiatea : Trois rencontres : deux perdues 4-2 et 3-0, la troisième remportée 4-0.

Nouméa : Lourde défaite 6-0 contre l'Unité Marine.

Surabaya : Défaite 4-2 contre la Marine Indonésienne.

Colombo : Victoire 3-2 contre la Marine Ceylanaise.

Bombay : Victoire 4-0 contre une sélection hindoue.

Karachi : Déroute 5-0 devant la sélection de la Marine

Pakistanaise.

Djibouti : Match nul 3-3 contre la sélection militaire du

Territoire des Afars et des Issas.

Avouez que c'est là une tournée qui plairait à de nombreux joueurs 1

EV Kerautret (poste 12)

15 mai 2020

Humour dans le carré par Donec Interview du professeur Donec

Humour dans le carré par Donec Interview du professeur Donec

Bonjour la compagnie,

En ce temps de coronavirus, les bobards, ce que d’aucuns appellent dans les milieux médiatico-politiques des « fake-news », vont bon train. Pour cette raison nous avons rendu visite au professeur Donec dans son laboratoire niçois à la Pointe dans Sans-Culottes d’où il découvre la presqu’ile et le sémaphore de St Jean Cap Ferrat. Il est installé en se début de matinée devant quelques bretzels qu’il arrose d’un excellent Riesling. Il nous invite.

« Professeur Donec, existe-t-il aujourd’hui des moyens de se prémunir contre ce terrible covid 19 ».

« Au-delà du vaccin tant attendu, chaque culture a déjà imaginé l’antidote. Nous connaissons à Marseille la chloroquine chère au professeur Raoult. Aux Etat-Unis c’est le président Trump maître à penser du monde scientifique qui préconise les détergents et la javel. Au Burkina-Fasso une décoction à base de citron chaud est plébiscitée. Au Brésil le bain de siège, voire le bain de bouche ont les faveurs du président Bolsonaro. A Nice l’évêque s’en remet à Dieu et à la Vierge noire du mont Vinaigrier. En se qui me concerne je reste fidèle à l’eau très chaude largement arrosée de rhum et adoucie par une cuillérée à soupe de miel de sapin.

« Existe-t-il un moyen simple pour se rende compte si nous sommes infectés ? »

« Les épidémiologistes nord-coréens, les meilleurs du monde, ont développé un moyen extrêmement simple d’autodiagnostic. Installez-vous face à la photo d’une fille (ou d’un garçon c’est selon les goûts de chacun) extrêmement suggestive et fixez-la intensément. Si au bout de cinq minutes apparaît une étrange sensation de gorge sèche, doublée d’une sorte de moiteur et qu’un brouillard vous obscurcit la vue, tout est en ordre. Dans le cas contraire il convient de consulter

« Vous vous rendez alors compte que vous êtes sans doute atteints par le covid 19… qu’elle est la marche à suivre ? »

« Le virus déteste la chaleur, il faut immédiatement allumer un brasero et faire cuire des châtaignes. Les vertus de ce fruit dans la lutte contre à peu près toutes les affections sont avérées.

« Dois-je acquérir un masque qui réponde à des critères précis ? »

« La taille du virus est assez grande, environ 4 à 5 millimètres, tous les types de masque peuvent convenir. Nous sommes à Nice et je vous conseillerais plutôt le masque de carnaval, voire la « grosse-tête » qui participera à la bonne humeur de votre entourage.

« Que pense-vous de la manière dont le gouvernement a géré cette crise et en particulier le manque de masques ? »

Notre gouvernement et son jeune président ont géré cette crise avec le dynamisme propre aux premiers de cordée. Il n’y a jamais eu de pénurie de masque que dans les pharmacies. En effet point n’est besoin de les stocker. Chaque ménage français dispose d’une ou plusieurs machines à coudre et le tissu ne manque pas. L’affaire a été au demeurant rondement menée par nos mères de famille. Si certains de nos compatriotes n’en portaient pas encore, la raison en est le manque de formation pour son positionnement correct sur le visage. Car à l’instar de notre porte parole du gouvernement, capeler le masque n’est pas à la portée de tous et demande une formation par un personnel spécialisé. Madame Ciboulette Ndaye nous l’a confessé en direct à la télévision.

« Comment expliquez-vous le taux de mortalité très supérieur de la France par rapport à l’Allemagne».

Nous savons clairement que le flux des visiteurs chinois porteurs du très contagieux covid 19 se dirige plutôt vers les pays latins particulièrement attractifs pour leur culture et leur gastronomie. Nous pouvons ajouter que le émules de Xi Jinping n’apprécient ni la musique bavaroise ni la bière en bocks de quatre litres. Sans compter que L’Allemagne produisant ses propres masques les Chinois n’avaient aucune raison d’y dépenser leurs devises.

« Quantité d’hoax circulent sur internet, à qui puis-je faire confiance, au Ministère de la Santé peut--être ou aux professeurs de médecine ? »

Surtout pas, le Ministère travaille main dans la main avec les laboratoires et leurs explications brumeuses et orientées ne sont pas crédibles. Les professeurs de médecine vivent des largesses de la chimie médicale qui les fournit en séminaires sous les cocotiers et en brunettes délurées. Ces gens-là sont amis et se gobergent. Tendez plutôt l’oreille vers l’homme de la rue ou interrogez des sites très renseignés comme « Impasse Rousseau ». Vous y trouverez d’excellents conseils qui guideront vos pas en soulignant la nullité de nos élites et le bon sens d’un peuple resté vierge des influences pernicieuses de l’Education Nationale.

La bouteille de Riesling étant culbutée et les bretzels n’étant qu’un souvenir nous nous sommes séparés avec émotion en remerciant chaleureusement le professeur DONEC pour ce tour d’horizon éclectique et circonstancié.

A la semaine prochaine

Donec

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