15 juin 2018

Aéronautique navale Flottille 35F Patch

Aéronautique navale 35F Patchs

Hélicoptère Dauphin SA-365N 6091 Flotille 35F photo JM Bergougniou 

L'officier Traditions de la 35F propose à la vente les patchs de la Flottille























Plongeur Flottille 35F photo JM Bergougniou
  • Ils sont au prix unitaire de 5€. 
  • Les briquets sont vendus 3€ pièce et sont OFFERTS par tranche de 30€ d’achat ! 
  • Au-delà de 50€ d’achat vous recevrez également des goodies « Marine Nationale » (autocollants, magnets, stylos, etc…).
Envoyez un mail à l’adresse ghislain.de_witasse-thezy@intradef.gouv.fr 
ou téléphonez au 04 22 44 43 05 pour votre commande en précisant la quantité de patchs souhaitée et vos coordonnées.

Je vous répondrai dans les plus brefs délais pour finaliser la commande en fonction de nos stocks.

N’hésitez pas à m’appeler si vous souhaitez des explications sur les origines des différents patchs, ce sera également pour moi l’occasion de vous proposer les toutes dernières nouveautés.

Une fois la commande établie, envoyez-moi à l’adresse postale ci-dessous votre commande ferme avec : 

- Un rappel de votre commande et vos coordonnées.

Descente de la civière photo JM Bergougniou

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Commande patchs 35F
DésignationQuantitéPrix unitaire (€)Prix global
Emblème flottille 35F5
Bande patro beige5
Bande patro grise5
Keep calm5
Wild Dolphin5
Pedro bleu5
Mission Jeanne d'Arc 20175
Pedro's taxi5
Briquet3
Total (€)
Adresse postale 
de l'acheteur: 
Reglement par espèces ou chèque à l'ordre de "Traditions 35F" à adresser
avec votre enveloppe affranchie à :
Officier Traditions
Flottille 35F
BCRM TOULON – BAN HYERES
BP 200
83 800 Toulon CEDEX 9


Aéronavale Chesapeake 2018 porte-avions George W. Bush Etats Unis USS Navy Marine nationale Rafale

GAé Aéronavale Chesapeake 2018

La baie de Chesapeake est le plus grand estuaire des États-Unis. La baie se trouve sur la côte Est et donne dans l’océan Atlantique. Elle fut le théâtre, le 5 septembre 1781, d'une bataille navale décisive dans la Guerre d'indépendance des États-Unis.

La mission d’entraînement aux États-Unis d’une partie du groupe aérien embarqué (GAé) français est terminée. Le compte twitter officiel Chasse Embarquée, qui communique pour les trois flottilles de chasse de l’aéronautique navale, a publié de très belles photos d’une formation de huit Rafale Marine en transit au-dessus de l’Atlantique, lors de leur retour vers la pointe bretonne. Il s’agit des appareils de la 17F qui étaient déployés pour la mission Chesapeake et sont rentrés à Landivisiau.



Comme elle l'avait fait en 2008 lors du premier arrêt technique du Charles de Gaulle, l’aéronavale française s'est entrainée avec son homologue américaine, à terre puis en mer à bord partir d'un porte-avions, cette fois l'USS George H. W. Bush. Un déploiement d'un mois et demi intervenant dans le cadre de la remontée en puissance du GAé, en prévision de la remise en service du Charles de Gaulle, dont la refonte s'achève. 







Entré en cale sèche en février 2017 et remis à l'eau le 16 mai dernier, le bâtiment doit reprendre la mer, aux dernières nouvelles, après l'été. D'abord pour des essais de plateforme suite à son arrêt technique, en particulier au niveau de propulsion. A l'issue, il accueillera de nouveau ses avions. Plusieurs mois d'essais et d'entrainement son prévus, l'objectif de la Marine nationale étant de recouvrer un groupe aéronaval opérationnel d'ici la fin de l'année en vue d'un prochain déploiement début 2019.
Du fait de la refonte du Charles de Gaulle, aucun avion français n’avait opéré sur un porte-avions depuis la fin 2016. La mission aux Etats-Unis, baptisée Chesapeake 2018, avait donc pour but d'entrainer et qualifier les officiers d'appontage, pilotes et autres personnels des flottilles et du GAé afin de gagner du temps sur le retour du CDG, tout en permettant de pousser encore plus loin l’interopérabilité avec la flotte américaine.




C’est en effet la première fois que la Marine nationale intègre un si gros contingent sur un porte-avions américain, soit 12 Rafale Marine et un Hawkeye, avec en tout 350 marins français ayant participé à la mission, dont la partie embarquée sur l'USS George H. W. Bush s'est déroulée du 8 au 18 mai.


Pendant toute la durée du déploiement, plus de 180 exercices et entraînements en vol conjoints ont été programmés avec les Américains. Pour ces 7 semaines consécutives d’entraînement, la marine avait prévu 430 vols sur Rafale Marine et 40 vols sur Hawkeye.

La mission est appelée Chesapeake en hommage à la baie éponyme où s’est déroulée une importante bataille de la Guerre d’Indépendance américaine qui avait vu la victoire de la flotte de François Joseph Paul de Grasse contre celle de l’amiral anglais Graves. Ce fut un soutien français déterminant pour les révolutionnaires américains, leur permettant de se concentrer sur les opérations terrestres sans craindre de voir des renforts anglais arrivés par la mer. Elle est aujourd’hui célébrée par ce nom de baptême pour une mission d’entraînement marquant les excellentes relations entre la Marine nationale et l’US Navy.



L’USS George H. W. Bush (CVN-77) est un porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire. Dernier de la classe Nimitz et deuxième porte-avions de la sous-classe Ronald Reagan, il fait partie des 10 porte-avions géants de l'US Navy.
Ce porte-avions est l'un des rares, avec l'USS Ronald Reagan, à avoir été baptisé en l'honneur d'une personnalité encore en vie : le président des États-Unis George H. W. Bush, en sa qualité d'aviateur naval dans la marine américaine (lors de la Seconde Guerre mondiale). C'est également le deuxième porte-avions à avoir été nommé en l'honneur d'un aviateur naval (le premier étant l'USS Forrestal).

sources :

https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/chesapeake-un-deploiement-inedit


https://www.meretmarine.com/fr/content/les-rafale-marine-de-la-17f-sont-rentres-des-etats-unis
https://www.facebook.com/USSGeorgeHWBush/?hc_ref=ARSrzeQNd1Mg_5cY-qEP4jOC59oo8DcDl6GM1_Bfu3-9Qm3zvT0kt4c8Ta8yOeWI2Sc&fref=nf

JPO LANN BIHOUE Bretagne Marine Morbihan Aéronautique navale 100 ans PATMAR

JPO LANN BIHOUE  100 ans PATMAR

Malgré de grosses averses, des milliers de personnes ont pu pénétrer dans la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, près de Lorient ce dimanche. Retour en images sur cette journée d'exception, aux côtés des militaires et de leurs avions.



C'est un lieu difficile d'accès, quasiment impossible à visiter en temps normal. Pourtant, dimanche 10 juin, toutes les portes étaient ouvertes à la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué à Ploemeur, près de Lorient (Morbihan). Ce site est une des quatre base d'aéronautique navale de la marine nationale, près de 2.000 personnes y travaillent tous les jours. 


Une journée de découverte du site était organisée pour le public, avec une exposition d'avions au sol et des démonstrations dans les airs. Des équipages étaient également disponibles pour répondre à des milliers de curieux qui ont bravé de grosses averses pour admirer leurs outils de travail.




Sophie Prévost Le capitaine de vaisseau Éric Janicot, 49 ans, quittera ses fonctions le 28 juin prochain. Arrivé il y a deux ans à la tête de la base aéronautique navale de Lann-Bihoué, le pacha se réjouit d'avoir commandé cette grosse unité « qui gagnerait à se faire encore plus connaître ». 




2.000 personnes, 30 avions, une école, des simulateurs... vous étiez à la tête d'une petite ville ? « Lann-Bihoué est effectivement la plus grande des quatre bases aéronavales françaises (Lanvéoc-Poulmic, Landivisiau et Hyères). Elle est ouverte 24 h/24 h, 365 jours par an. 2.000 personnes y travaillent tous les jours, 30 avions y sont basés et entretenus, avec un champ très large d'interventions.




 Nous soutenons les unités opérationnelles sur les théâtres de guerre où la France est actuellement engagée (avec des avions de type Atlantique 2 déployés en permanence, que ça soit en Syrie, en Irak, ou sur la frange sahélo-saharienne). Nous faisons également des missions très régulières de surveillance, des approches aux abords de nos côtes : cela peut impliquer une chasse au sous-marin depuis le ciel ! Nous sommes encore présents pour la surveillance maritime, avec les Falcon 50. C'est l'un d'entre eux qui a par exemple participé au sauvetage de quatre plaisanciers au large de Quiberon, le 13 avril, en leur larguant un canot de sauvetage. Depuis la fermeture de la base de Nîmes, en 2010, nous sommes les seuls à combiner avions de patrouille et de surveillance maritime ».






Quel était votre objectif en tant que pacha ? « Je suis arrivé dans un contexte où l'État d'urgence a plutôt obligé la Ban à se protéger et à se refermer. Mais vivre dans le repli n'est pas tenable dans le long terme. J'avais donc dans l'idée de pouvoir contribuer à la réouverture vers le monde extérieur et le grand public. J'ai entretenu de très bons rapports avec les maires de Ploemeur, Guidel et Quéven, les trois communes sur lesquelles les 820 hectares de la base (dont 207 cultivés !) sont implantés. Nous organisons les Journées annuelles de préparation à la défense, nous accueillons des stagiaires, des visites guidées. Mais globalement, les gens ne savent pas encore assez ce que l'on fait à Lann-Bihoué. La journée portes ouvertes de dimanche prochain (lire ci-dessous) va mettre un grand coup de projecteur. Elle n'avait pas eu lieu depuis six ans. Je suis heureux que toutes les planètes se soient alignées pour que l'on puisse l'organiser ! » 




Estimez-vous que la base a tous les moyens nécessaires à son bon fonctionnement ? « Oui, nous sommes dans une dynamique très positive. Le Falcon 50 est dans son rythme de croisière, le nombre d'avions est passé de quatre à huit il y a deux ans. L'Atlantique 2 entre dans une phase de rénovation, intégré à la Loi de programmation militaire, sur cinq ans. L'enjeu aujourd'hui est plutôt sur les moyens hyumains. Il faut que nous arrivions encore davantage à communiquer, pour arriver à recruter suffisamment de jeunes. Nous avons beau être dans une armée de technologie, au bout du compte, c'est toujours l'humain qui fait la différence ». 





Vous fonctionnez également aux côtés de l'aéroport civil, qui a du mal à se projeter sur son avenir. Un avis sur ces turbulences ? « Je sais que l'on a une très bonne collaboration avec l'activité civile, pour laquelle nous assurons le contrôle aérien, le service de sapeurs-pompiers, et la conformité de la piste. Mais sur l'avenir de cet aéroport civil ? Très honnêtement, je ne sais rien... ».




Elle n'avait pas eu lieu depuis 2012. Dimanche, la journée portes ouvertes de la BAN devrait drainer jusqu'à 30.000 personnes sur le site de la base. Au programme, de 10 h 30 à 12 h : démonstrations de la compagnie cynophile des fusiliers marins de Lann-Bihoué, présentations des missions, du matériel et des compétences des marins-pompiers, exhibition des rapaces de la fauconnerie. À partir de 12 h : évolutions des avions anciens et récents, avec village restauration en simultané. La Patrouille de France fera pour sa part une démonstration en vol au-dessus de la base, de 17 h 40 à 18 h 10. L'entrée est gratuite. Des navettes aller-retour seront mises en place par la CTRL depuis le parking du K2, avec des rotations toutes les 20 minutes en début et en fin de journée.






Deux ans « et une chance incroyable »


Le capitaine de vaisseau quittera la base de Lann-Bihoué le 28 juin, deux ans après y être arrivé. « C'est le rythme imposé pour tous les pachas. Seuls deux ont gardé leurs fonctions plus longtemps (trois ans !) depuis 1945, explique-t-il. Je mesure la chance que j'ai eue de commander une base aussi grande, qui a un spectre d'activités très large ». Éric Janicot va devenir, cet été, chef de cabinet de l'amiral Christophe Prazuck, le chef d'État-major de la Marine à Paris
. Il succédera à ce nouveau poste à Christophe Lucas. Hasard des affectations, ce dernier reviendra alors sur le pays de Lorient, comme commandant de la Force des fusiliers marins et commandos, et la Marine à Lorient. Le quinquagénaire connaît bien le secteur pour avoir, lui aussi, occupé le poste de pacha de la base de Lann-Bihoué, de 2011 à 2014. Le successeur d'Éric Janicot, Serge Bordarier, prend ses fonctions à la Ban fin juin. Il viendra de Toulon, où il est actuellement dans l'état-major de l'amiral commandant de la base.







Merci à Claude, Patrick et Olivier

Photos Patrick Le Pestipon


sources :

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/eric-janicot-les-gens-ne-savent-pas-assez-ce-que-l-on-fait-a-lann-bihoue-05-06-2018-11982945.php?vptoken=6b79221280054e912a0027a39bb9feb108769533

https://www.francebleu.fr/infos/societe/photos-des-milliers-de-personnes-aux-portes-ouvertes-de-la-base-d-aeronautique-navale-de-lann-bihoue-1528642695

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/aeronautique-navale-lann-bihoue-ouvre-ses-portes-dimanche-5806826

Humour dans le carré par Donec 15 juin 2018 Vito Dumas Legh II

 Vito DUMAS et Legh II


‌Bonjour la compagnie,


Moitessier et son Joshua, Tabarly et son Pen Duick tout le monde connaît, mais Vito Dumas et son Legh II c’est une autre histoire !
Pourtant le personnage vaut le détour. Né en 1900, Argentin, sportif accompli, il se distingue par une force morale peu commune. Il allait le prouver en accomplissant quelques exploits
.
En 1931, après l’échec d’une tentative de traversée de la Manche à la nage, nous le retrouvons à Arcachon. Pour retourner au pays, par manque de moyens, il y achète un voilier de 1912 à l’abandon, Legh. En dépit de l’état lamentable du bateau et de son inexpérience de navigateur en 76 jours il atteint Buenos Aires le 11 avril 1932.


Mis en jambe par ce premier voyage, il décide de réaliser un tour du monde par les latitudes australes avec son Lehg 2, ketch marconi de 9.5 m de long. Son appareillage a lieu le 27 juin 1942 date qui se situe, comme chacun sait en pleine seconde guerre mondiale.

Pour corser la fête, il choisit de faire route au niveau du 40ème degré de latitude sud, haut lieu de tempêtes permanentes. S’il est un peu secoué, le trafic est faible et offre donc une certaine sécurité. Les sous-marins et les convois s’étripent plutôt dans l’Atlantique Nord. Un petit voilier battant pavillon neutre ne pouvait intéresser les belligérants. En plus ne disposant pas de TSF, il ne risquait pas d’être accusé d’espionnage.






Pour se faire idée de l’envergure du personnage, voici une petite anecdote. Au début de la croisière une voie d’eau se déclare à un endroit difficile d’accès. En la réparant il se blesse aux mains et ses blessures s’infectent (le bâtiment est particulièrement malpropre). L’état de la mer lui interdit de faire bouillir de l’eau et les médicaments dont il dispose sont peu efficaces. Son bras enfle démesurément l’entraînant inexorablement vers la gangrène et la mort. Il envisage alors le plus sérieusement du monde de s’auto-amputer le bras au niveau du coude. Pourra-t-il alors survivre ? Pourtant un abcès qui s’était formé se perce spontanément, purgeant l’infection. Il ne manquera pas de curer la plaie avec le poinçon de son couteau et vogue la galère…

A son retour le 7 novembre 1943 il sera accueilli comme un héros en Argentine. Le tour du monde accompli fut l’un des plus courts mais aussi l’un des plus durs, il fut par ailleurs le premier à doubler le Cap Horn en solitaire et à avoir survécu.

Après SLOCUM mais avant CHICHESTER, MOITESSIER et tous les fils et filles de TABARLY, il a navigué seul dans des conditions extrêmes avec des moyens misérables. Il a pourtant taillé sa route et survécu, pour cela il mérite notre admiration.



Il tira de son exploit plusieurs livres dont « seul cap sous la Croix du Sud » et « seul par les mers impossibles » qui ne lui apportèrent pas la fortune. Dans son pays, l’Argentine, Il est aujourd’hui bien oublié.

A la semaine prochaine

DONEC


14 juin 2018

LISA 90 ans Liaison Maritime paquebot Ille de France Hydravion Lioré Olivier LéO LV Demougeot

LISA 90 ans Liaison Maritime paquebot Ille de France Hydravion 

LV Louis Demougeot

L'académie de philatélie fête son 90e anniversaire et la LISA émise à cette occasion célèbre les liaisons maritimes et aériennes. 
Pour gagner un jour dans le transport du courrier, un hydravion est catapulté du Paquebot "Ile de France". A son bord un Lieutenant de Vaisseau Louis Demougeot


"Nous résumerons, tout d'abord, les conditions dans lesquelles a été effectuée la première réalisation d'un service régulier mixte entre l'Europe et l'Amérique, par paquebot et hydravion.
La tentative répondait aux besoins de communications de plus en plus rapides entre les deux continents. Chaque mise en service sur la ligne Le Havre-New-York, d'un nouveau paquebot, avait été l'occasion, pour la Compagnie Générale Transatlantique, de réaliser un progrès sur la durée des traversées.
 


De 17 nœuds en 1886, avec la Bretagne (18 000 ch), la vitesse était passée à 18,5 nœuds en 1891 avec la Touraine, à 20 nœuds en 1900 avec la Lorraine, 22 nœuds en 1906 avec la Provence, 23,5 nœuds en 1912 avec la France, et enfin à 24 nœuds en 1927 avec l'Ile-de-France 
Cet accroissement constant de la vitesse est chèrement acheté.
En quarante années, par suite des augmentations de vitesse et de tonnage, les puissances à réaliser sur les paquebots ont augmenté dans le rapport de 1 à 8, entraînant des augmentations du même ordre de grandeur pour les dépenses de combustible, ainsi que pour les prix, poids et encombrement des appareils moteurs. Pour réaliser les 26 nœuds du Mauretania,  
il a fallu atteindre une puissance de 75000 ch, sensiblement double de celle qui permettrait de donner au navire une vitesse de 22 nœuds.
Pour réaliser les 28 nœuds du Bremen, il a fallu développer une puissance d'appareils moteurs sensiblement double de celle du paquebot Ile-de-France.

Quel a été le gain sur la durée de la traversée résultant de ces augmentations continues de la puissance développée ?
Les récents progrès de l'aviation ont permis d'envisager de donner ce gain de 24 heures environ au courrier postal, tout au moins pour les plis particulièrement urgents, en le confiant à un hydravion, quittant le navire 36 heures environ avant l'arrivée à destination.
Si l'on suppose que l'hydravion a une vitesse moyenne de 150 km/h, et le paquebot une vitesse de 24 nœuds, on trouve, pour le temps gagné théoriquement par le transport aérien de 2h30 par heure de vol.




Au gain ci-dessus on peut ajouter une constante de trois ou quatre heures environ, correspondant au temps nécessaire au paquebot pour les manœuvres d'entrée au port, l'accostage et les formalités de débarquement.

Il est à noter, d'autre part, que le point d'amerrissage de l'hydravion n'est pas nécessairement le port d'escale du navire, et qu'un gain très notable peut être obtenu, du côté de l'Amérique, par exemple, en amerrissant à Boston, du côté France, en venant se poser sur la Seine à Suresnes.




Le type adopté pour la première année d'exploitation a été le Lioré et Olivier, n° 198, qui avait déjà fait ses preuves sur les lignes de la Méditerranée et dont les qualités de robustesse, de bonnes facilités d'amerrissage et de tenue à la mer par gros temps étaient justement reconnues. Nous nous bornerons à rappeler que c'est sur un appareil Lioré et Olivier que le lieutenant de vaisseau Bernard avait effectué son raid de France sur Madagascar. En outre, un appareil de cette marque, resté en panne en Méditerranée, avait résisté à une très grosse mer, avec son personnel à bord, pendant plus de deux jours.


L'appareil Lioré et Olivier était à ailes fixes, ce qui nécessitait l'installation à bord du paquebot d'un hangar d'une certaine importance pour le protéger


La solution consistant à mettre à la mer, par des moyens appropriés, l'hydravion qui aurait dù, ensuite, assurer son départ par ses propres moyens, a été écartée à priori. Il est difficile, en effet, d'assurer, même par une mer moyennement agitée, la manutention d'appareils aussi encombrants et aussi délicats. Il aurait pu résulter de ces manoeuvres des pertes de temps difficilement acceptables pour un paquebot. Enfin, le décollage de l'hydravion par mauvais temps pouvait présenter certains aléas.



Disposer sur un pont de paquebot un chemin permettant à l'hydravion de décoller par ses propres moyens présentait, sinon de grosses difficultés, du moins de graves inconvénients.

Admissible pour une expérience isolée, cette solution aurait entraîné pour un service régulier une gène considérable pour le service du bord et aurait supprimé pour les passagers des emplacements réservés à la promenade, aux jeux, etc.

Restait la solution de l'appareil de lancement : un appareil orientable aurait permis de lancer l'hydravion dans la direction la plus favorable 
c'est-à-dire dans la direction du vent, sans qu'il fut nécessaire d'arrêter le navire. On aurait pu, en outre, profiter de la vitesse même du paquebot. Mais cette solution, plus coûteuse et plus encombrante, limitait nécessairement la longueur admissible pour le chemin de lancement



Pour le lancement, l'hydravion repose sur un chariot; du fait de l'encombrement de ce chariot et de la longueur dont il faut disposer à l'extrémité pour son freinage (3 mètres environ), la longueur de la trajectoire motrice est de 27 mètres. Pour atteindre à l'extrémité de la course la vitesse de sustentation de 90 km/h, il faut réaliser une accélération de 13 mètres environ. Ce chiffre est très acceptable; il est relativement faible, les appareils de la marine militaire réalisant des accélérations de 20 mètres, et certains lancements avec pilote ayant été exécutés avec des accélérations de 80 mètres.


L'appareil de lancement utilisé sur l'Ile-de-France a été exécuté par les Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire (Penhoët). Il est du même type que celui qui avait été construit par ces mêmes chantiers pour l'hydravion du Primauguet, mais plus puissant, les lancements ayant été effectués avec des hydravions de 3 250 kg, et l'appareil ayant été étudié pour pouvoir, le cas échéant, lancer un hydravion de 7 tonnes.

Le lancement se fait à l'air comprimé. Les lancements à la poudre, déjà réalisés en Amérique, au moment de l'établissement de l'appareil de l'Ile-de-France, n'ont pas paru donner autant de sécurité, ni les mêmes facilités de réglage dans l'accélération que le dispositif à l'air comprimé....


sources :

Traditions Ecole Navale
Le Génie civil

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6505208z/f1.image.r=paquebot%20Ile%20de%20France%20hydravion
En 1914, à vingt ans, Louis Demougeot entre dans la Marine nationale française quelques mois avant le début de la Première Guerre mondiale1, et devient élève de l’École navale le 20 septembre 1914.

Il embarque le 15 octobre 1914 sur le cuirassé France en mer Adriatique puis sur des torpilleurs à Brest. Il embarque sur le Waldeck-Rousseau le 1er avril 1915, puis sur les torpilleurs Dehorter et Hallebarde. Il participe à diverses opérations navales, comprenant le torpillage de 3 cargos ou paquebots escortés. 
Il est nommé enseigne de vaisseau de 2e classe le 26 octobre 1916 à Toulon.
En septembre 1917, Louis Demougeot quitte le service à la mer pour l’aéronautique. 

Il est affecté à l’école des dirigeables de la Marine à Saint-Cyr en octobre 1917. Il est promu enseigne de vaisseau de 1re classe le 1er avril 1918. En 1918, il est commandant en second à bord du dirigeable Tunisie, au centre d’aérostats de Sidi-Ahmed, Tunisie. Il exécute de nombreuses patrouilles en mer. Au cours d’une d’entre elles, il poursuit pendant 24 heures un sous-marin ennemi, qui est comptabilisé comme détruit.
Le 16 novembre 1920, affecté au services aériens du 4ème arrondissement maritime à ROCHEFORT, il est Pilote de dirigeable puis commandant la vedette d'instruction.



En janvier 1924, Louis Demougeot est envoyé à l’école des pilotes d’avion de la Marine. Il obtient en 1924 les brevets de pilote d’avion et d’hydravion à Berre-l'Étang et à Istres (Bouches-du-Rhône), puis vole longtemps à Saint-Raphaël (Var). De mars 1925 à octobre 1926, il est chef d’escadrille du Centre d'Expérimentations Pratiques de l'Aéronautique (CEPA) à Saint-Raphaël2. Il est spécialement chargé des essais des appareils terrestres et des hydravions monoplaces. Il procède à de nombreux lancements de torpilles, bombardements en piqué, essais de prototypes et amerrissages. Il essaie aussi l’hélicoptère Pescara 3F, et achève ainsi d’avoir piloté la totalité des types d’aéronefs existants : ballon libre, dirigeable, avion, hydravion, hélicoptère.



Le 22 octobre 1926 à Brest, Louis Demougeot effectue le premier catapultage en France d’un hydravion avec pilote à bord. L’appareil est un FBA 17 HL (Hydravion de Liaison) . Un premier essai réussi, sans pilote, a eu lieu le 29 septembre 1926 : l’appareil a volé 300 mètres puis, le moteur se coupant automatiquement au bout de 12 secondes, s’est posé en douceur. L’essai, effectué devant de nombreuses autorités, est une réussite, et Demougeot reçoit un témoignage officiel de satisfaction daté du 1er décembre 1926, publié au Journal officiel du 5 décembre 1926

Le 13 août 1928, au cours de son premier voyage entre Le Havre et New York, le paquebot "Ile-de-France" lance par catapulte un hydravion Lioré et Olivier LeO H-1982 à moteur de 420 ch transportant le courrier rédigé par les passagers. Le but était de permettre un gain de 24 heures sur le trajet maritime restant à parcourir, afin que la lettre puisse profiter de la première distribution du matin, aussi bien à New York qu'à Paris. Les lettres sont revêtues du cachet privé "Première liaison postale aérienne transatlantique par hydravion de l'Ile-de-France". Le pilote est le lieutenant de vaisseau Demougeot. La même opération est effectuée au retour en France. L’hydravion est catapulté près des Îles Scilly, à 350 kilomètres de la côte ouest de l’Angleterre, se pose à Cherbourg pour refaire le plein d’essence, et repart pour Le Bourget livrer le courrier, qui est distribué un jour avant l’arrivée du paquebot au Havre
Lettre acheminée par hydravion, Lioré-Olivier, 420 CV, catapulté du paquebot "Ile de France", au cours du premier voyage Le Havre à New York, le 13 août 1928.

La lettre est revêtue du cachet privé "Première liaison postale aérienne transatlantique par hydravion lancé par catapulte de l'Ile de France".


http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_demougeot_louis.htm



Port-Louis Port Liberté Morbihan Bretagne 1812 fausse-direction Bordeaux taxe Déboursé Brest

Port-Louis Port-Liberté

C'est en l'honneur de LOUIS XIII que la ville est nommé Port-Louis en 1618.
le Port-Louis s'élève sur une langue de terre située à l'embouchure du Blavet ; il limite au sud la rade de Lorient et en défend l'entrée.
La Compagnie des Indes Orientales obtient, en 1664, le Port-Louis pour siége de l'armement de ses flottes, et deux années après elle établissait ses magasins et ses chantiers de constructions navales à l'embouchure du Scorff, sur la lande du Faouëdic, en la paroisse de Ploemeur. 
La Convention, dans son décret du 16 octobre 1793, invite les communes « qui ont changé de nom depuis l’époque de 1789 » et celles qui « changeront les noms qui peuvent rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou de la superstition, de s’en occuper incessamment, et de faire passer dans le courant du second mois les délibérations de leurs communes au comité de division de la Convention »  Archives Parlementaires (AP), 1re série, tome 76, .... 



Cependant, toutes ne le font pas, loin de là, d’autant plus que certaines communes ont eu deux, voire trois différents noms révolutionnaires au cours de quelques mois, au gré des changements de municipalité, victimes d’épurations imposées par les Représentants en mission notamment.

Port-Louis est ainsi rebaptisé "Port-Liberté" du 24 octobre 1792 à 1814.



Nous sommes donc à Port-Louis dans le Morbihan au bord du Blavet.
Voici donc un courrier commercial adressé à Bordeaux le 26 avril 1812 en Port du comme cela se faisait couramment. Le pli est dirigé par erreur vers Brest et est taxé 4 décimes 

D'un poids de  6 grammes  pour une distance (calculée de bureau à bureau par la route la plus courte des services des postes) entre 100 et 200 km correspond  4 décimes




La lettre arrivée à Brest, on s'aperçoit de la fausse direction... la lettre ne pourra pas être distribuée ni la taxe perçue. Mais le montant à percevoir va changer.

La taxe 4 est donc rayée de 2 traits et une nouvelle taxe est calculée pour un montant de 8 décimes. (distance de 500 à 600 km au tarif du 24 avril 1806)

La non distribution du pli à Brest implique de sortir le montant de 4 décimes de la comptabilité de Brest chargé de collecter ce montant. On va donc débourser ce montant des livres comptables de Brest. Il sera appliqué la marque DEB 28 BREST signifiant cette opération.

La nouvelle taxe (8) est appliquée sur le pli et le courrier est remis dans le circuit postal. La lettre arrive à Bordeaux le 4 mai 1812






Merci à Raymond Loëdec pour son aide au déchiffrage 

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

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