03 avril 2018

Patrick Jusseaume TRAMP Liberty ship 13ème édition du Festival de Gruissan du 20 au 22 avril 2018 et un hommage à Patrick Jusseaume

GRUISSAN Patrick Jusseaume TRAMP

13ème édition du Festival de Gruissan du 20 au 22 avril 2018 et un hommage à Patrick Jusseaume





C’est une édition qui, cette année, fera une place particulière à l’émotion. Le 13e festival de Gruissan dans l’Aude, qui a lieu du 20 au 22 avril 2018, va rendre en effet un bel hommage sous forme d’une exposition à Patrick Jusseaume qui nous a quitté en octobre dernier.



Patrick Jusseaume était un grand et talentueux dessinateur. Ce ne sont pas des mots de convenance mais mérités. Idem pour son sens inné de l’amitié, homme chaleureux mais discret, fidèle et prévenant, attentif aux autres, à l’écoute. Patrick était aussi un homme de passion. Celle du dessin, de la mer, des pays lointains pour ce natif d’Abidjan en Côte d’Ivoire, ces côtes africaines où Calec, le héros de Tramp aimera bourlinguer sur son liberty ship. Patrick a été enseignant pendant plusieurs années, diplômé de l’école des beaux-arts de Rouen. Mais la BD va vite le séduire et il débutera en 1985 dans le magazine ‘Vécu‘, édité par Glénat. 


Ce sera ensuite sa première série avec Daniel Bardet, Chronique de la maison Le Quéant, une épopée entre la France et l’Afrique au milieu du XIXe siècle. Six albums paraitront chez Glénat, à partir de 1986. Mais le vrai tournant c’est en 1991, avec Jean-Charles Kraehn au scénario et les débuts de Tramp, histoire d’hommes et de mer. Le premier album, intitulé « Le Piège » (Dargaud), paraît en 93 et le dernier, le onzième, peu de temps avant son départ pour des horizons lointains en 2017.





Le succès ne se démentira jamais pour ce Tramp qui ira aussi faire un tour en Indochine dans les années 50. Il se rendra d’ailleurs en 2003 au Vietnam avec Kraehn et le scénariste Serge Le Tendre pour Mission Vietnam (Glénat), un carnet de voyage réalisé pour une association humanitaire. Voila en quelques phrases le résumé d’une carrière bien trop courte car Patrick avait plein d’idées, de projets et jusqu’aux derniers jours il a dessiné.


Nous avions un projet ensemble, Non retour, qu’il m’avait poussé à écrire car il pensait que c’était une bonne histoire. Il s’est arrêté à la page 24. Dire qu’aujourd’hui Patrick me manque, manque profondément à Évelyne son épouse, à Audrey sa fille, à ses amis, est d’une rare banalité. Nos balades sur l’Aubrac, nos discussions ou nos silences, ce sont autant de souvenirs précieux et irremplaçables. Que le Festival de Gruissan expose un bel échantillonnage de ses travaux pendant trois jours est une belle idée des organisateurs. On va retrouver Patrick, son trait, ses couleurs, sa spontanéité et sa maîtrise parfaite du découpage. A ne pas manquer sous aucun prétexte.
J-L. TRUC



Et en prime quelques esquisses inédites. Ces recherches pour des illustrations de la revue Cols bleus, ou pour le livre réalisé avec Adelson (Aventures sur l'Aber Editions Gibus) ou évidemment pour TRAMP.

















































René Primevère LESSON Rochefort médecine navale santé Charente Maritime Musée de la Marine

René Primevère LESSON

Au printemps, quoi de plus naturel que de parler de quelqu'un qui se prénomme Primevère. René Primevère Lesson citoyen de la ville de Rochefort et une des grandes figures de l'Ecole de médecine navale, un de mes sites préférés de la ville

Portrait de R.P. Lesson
à l'école de Santé Navale
de Rochefort photo JM Bergougniou


L'école de médecine navale de Rochefort a été fondée en 1722. C'est la première au monde. Pendant plus de 240 ans, elle forme les chirurgiens embarqués à bord des navires de guerre. En 1788, elle s’installe dans un pavillon du nouvel hôpital maritime, alors l’un des plus modernes du Royaume, où elle se trouve toujours. Les officiers de santé de Rochefort participent activement aux voyages d’exploration autour du monde. Les collections d’anatomie humaine, d’ethnographie et d’histoire naturelle ainsi que la bibliothèque s’accroissent et s’organisent sur les trois niveaux du bâtiment.



école de Santé Navale de Rochefort
photo JM Bergougniou


Après des études à Rochefort, il entre à quinze ans et demi à l’École de médecine navale. Durant les guerres napoléoniennes, il sert dans la marine française. En 1811, il est chirurgien de troisième classe à bord de la frégate La Saal et en 1813, le chirurgien de deuxième classe sur le Redulus puis sur Le Cassard, après la disparition du navire précédent. Il travaille bénévolement au jardin botanique de Rochefort.


En 1816, il est diplômé officier de santé civile puis pharmacien de troisième classe. En 1818, il se marie avec Jeanne-Zoé Massiou, celle-ci décède à la fin de l'année suivante. En 1820, il obtient la charge du muséum d’histoire naturelle de Rochefort. En 1821, il devient pharmacien de deuxième classe puis, l’année suivante, devient bachelier ès lettres. Il participe au voyage autour du monde à bord de La Coquille en 1822 à la fois comme médecin de bord et comme botaniste. Il est l’assistant de Prosper Garnot (1797-1836). Il ramène de son voyage trois têtes maoris momifiées; deux d'entre elles seront perdues, et la dernière sera transférée au Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle en 1928.


école de Santé Navale de Rochefort
photo JM Bergougniou

Il devient pharmacien de première classe en 1825 et est fait chevalier de la Légion d'honneur. En 1827, il se remarie avec Marie-Clémence Dumont de Sainte-Croix et devient, l’année suivante, membre correspondant de l’Académie royale de médecine. En 1829, il devient membre de l’académie de La Rochelle et en 1833, membre correspondant de l’Académie des sciences. En 1832, il devient second pharmacien-chef, puis en 1835, premier pharmacien-chef de marine. Il participe alors à la vie politique de la ville et est élu conseiller municipal de 1837 à 1847. En 1847, il est fait officier de la Légion d'honneur.

école de Santé Navale de Rochefort
 photo JM Bergougniou








Lesson est le premier scientifique à observer les oiseaux de paradis dans l’archipel des Moluques et en Nouvelle-Guinée. Il décrit ainsi cette découverte :




« Dès les premiers jours de notre arrivée à la Nouvelle-Guinée, cette terre de promission des naturalistes, nous aperçûmes les paradisiers-émeraudes volants dans ces vieilles forêts, filles du temps, dont la sombre profondeur est peut-être plus magique et le plus pompeux spectacle qui puisse frapper les regards d’un Européen. Ces volatiles frappaient l’air avec grâce et par ondulations : les plumes de leurs flancs formaient un panache gracieux et aérien qui, sans hyperbole, ne ressemblait pas mal à un brillant météore, filant dans l’air dans une étoile. »








Il témoigne également de la difficulté d'étudier les oiseaux de pleine mer :

« L'obscurité qui enveloppe la connaissance de certains oiseaux pélagiens ne sera point entièrement dissipée de longtemps. La difficulté de se les procurer fait le désespoir du naturaliste, captif au milieu des planches flottantes, et le hasard seul peut mettre à même de les atteindre, lorsqu'ils volent près des navires, et que, frappés d'un plomb mortel, ils viennent tomber sur le vaisseau... »







école de Santé Navale de Rochefort
photo JM Bergougniou
À son retour à Paris, il passe sept ans à préparer la partie consacrée aux vertébrés dans le compte rendu officiel de l’expédition. Celui-ci paraît de 1826 à 1839 sous le titre de Voyage autour du monde entrepris par ordre du Gouvernement sur la corvette La Coquille. Pour Lesson, la terre étant à l’origine entièrement recouverte par les eaux, les premiers oiseaux créés ont été les oiseaux marins, la terre ferme émergeant peu à peu, ils ont été suivis par les oiseaux de proie, puis par les grallatores suivi par les graminivores (ces deux ensembles comprenant tous les autres oiseaux


La Bibliothèque école de Santé Navale de Rochefort photo JM Bergougniou
Sources

Musée de la Marine Rochefort


02 avril 2018

1er avril 1768 Les Tahitiens révèlent le secret de l'expédition Bougainville

1er avril 1768  Les Tahitiens révèlent le secret de l'expédition Bougainville






Le 1er avril 1768, les deux navires de l'expédition Bougainville accostent à Tahiti.




Tandis que les marins descendent à terre, pleins de tentations brûlantes, les indigènes ont très vite fait de se lancer à la poursuite de l'un d'eux en criant « ayenene ! », c'est-à-dire « fille ! »

Ainsi prend fin une rumeur qui agitait l'équipage depuis plusieurs mois : ledit marin, qui se présente comme le secrétaire du naturaliste Commerson, est du sexe féminin, en violation de toutes les règles de la marine de cette époque !...
Isabelle Grégor




Les « Lumières » à la conquête du monde

Reprenons l'histoire depuis le début. Nous sommes le 1er février 1767, dans le port de Rochefort. C'est le grand jour du départ pour la flûte L'Étoile, second navire de l'expédition Bougainville (le premier, La Boudeuse, est partie le 15 novembre 1766 de Nantes en vue d'explorer d'abord les Malouines).
Sur les quais, un personnage se fait remarquer : il s'agit de Philibert Commerson, savant déjà réputé, nommé naturaliste du Roi pour l'occasion. Mais Commerson n'est pas un scientifique comme les autres : il est connu pour son caractère difficile et sa franchise qui lui ont valu de nombreux ennemis.
Est-ce pour cette raison qu'il préfère s'isoler du reste de l'équipe scientifique, embarquée sur La Boudeuse ? Ou plutôt pour profiter d'une cabine plus vaste et pouvoir s'y installer avec son domestique, le dénommé Jean Baret ? À chaque escale, il passe de longues heures à courir la campagne avec Jean qui transporte les spécimens et, la nuit, rédige le bilan des observations.
Le 1er avril 1768, les deux navires arrivent en vue de Tahiti, point d'orgue du voyage, et début des ennuis pour Commerson. C'est en effet ici que la rumeur, qui depuis des mois agitait les équipages, se révèle exacte !

L'état-major ne peut plus fermer les yeux : Commerson et son domestique sont convoqués par Bougainville qui leur rappelle les lois de la Marine. Mais comme on ne peut abandonner à Tahiti celle qui s'appelle en fait Jeanne Baret (ou Barret), l'expédition reprend son cours, comme si rien ne s'était passé.
Plus tard, dans les salons, Bougainville s'amusera de la présence de celle qui est désignée comme « la femme déguisée en matelot »« la bête de somme » du naturaliste ou encore le « valet fille en homme ».
Mais pourquoi, à l'époque, cette anecdote a-t-elle davantage marqué les esprits que les multiples dangers traversés par l'expédition ? On touche ici à l'aspect central de l'histoire de Jeanne Baret : qu'elle soit non un simple passager clandestin (les navires en découvraient pratiquement à chaque escale), mais qu'elle soit une femme.
On connaît aujourd'hui son parcours : née en 1740 en Bourgogne, elle entre à 24 ans comme gouvernante au service de Commerson, qui vient de perdre son épouse.
Peu de temps après, ils partent s'installer à Paris pour se rapprocher du monde scientifique, mais aussi certainement pour cacher la grossesse de Jeanne qui met au monde un garçon qui ne survit pas.

Les beaux esprits de la capitale pressent Commerson : il faut qu'il saisisse sa chance et s'intègre à l'expédition que Bougainville est en train de préparer. Il va cependant se faire prier, multipliant les caprices, y compris d'être accompagné par son assistant, le jeune Jean Baret.
Voici donc ces deux personnages singuliers embarquant un beau jour de février avec leurs instruments et leurs caisses d'outils, à destination de l'inconnu.
Et voici donc pourquoi une jeune femme qui aurait pu faire le voyage comme simple assistante du scientifique, fut obligée de devenir un homme.
« Ni laide ni jolie » selon Bougainville, la jeune femme se révéla une scientifique de grande qualité pendant et après l'expédition, à l'île Maurice où Bougainville laissa Commerson.



À la mort de son protecteur en 1773, elle se remaria avec un soldat de la Marine. Deux ans plus tard, elle rentra en France avec son mari, devenant ainsi la première femme à boucler un tour du monde. Mais elle ne revint pas au pays les mains vides : elle rapporta les 30 caisses d'échantillons rassemblés par Commerson lors de son voyage. Ce n'est pas moins de 5 000 espèces qu'elle remit au Jardin du Roi !









Fait exceptionnel, les autorités témoignèrent de leur reconnaissance en lui accordant une pension jusqu'à la fin de sa vie, en 1807. Mais le plus bel hommage qui lui fut rendu est certainement la fleur que lui dédicaça Commerson, la baretia, qu'il présenta comme une « plante aux atours ou au feuillage […] trompeurs » et qui est en fait une fleur... hermaphrodite (à la fois mâle et femelle).










sources 

31 mars 2018

Humour dans le carré par DONEC Le festival de Cannes

Le festival de Cannes 


Salut la compagnie,


Le festival de Cannes fut initié par Jean ZAY en 1936, mais cette manifestation n’ouvrit ses portes qu’en 1946. La Palme d’Or récompensa des chefs-d’œuvre : la Dolce Vita en 1960, le Guépard en 1963, Kagemusha en 1980 ou Dancer in the Dark en 2000. D’autres furent en demi-teinte, d’autres sans teinte du tout.




Certains nous consternent. En 2013 est récompensé un film d’Abdelladif KECHICHE : « la vie d’Adèle » salué unanimement par une presse enflammée. C’est une œuvre qui confine au génie !

Le synopsis est simplissime, une gamine de 15 ans cherche l’amour, elle tâte du garçon mais ça ne lui dit rien. Alors elle s’oriente vers une fille à cheveux bleus bien délurée. Va suivre une succession de scènes d’amour assez sportives et complètement dénudées, ponctuées de petits cris de plaisir. Ne croyez pas que la bonne humeur règne, tout y est tristesse et sale gueule. La gamine c’est Adèle. Elle se découvre une âme de petite esclave, fait la vaisselle, cuit des pâtes, l’autre, la délurée poursuit sa réussite avec sa tête carrée assez chercheuse. Mais patatras l’ambitieuse vire de sa vie Adèle et la renvoie à son école maternelle, sa vie médiocre, ses larmes et son Rimmel qui coule.



Je m’attendais à un épilogue, façon Anna KARENINE, sous les roues d’un train de banlieue. Pas du tout, elle s’éloigne tristement dans la nuit. Nous avons mis 2h42 pour en arriver là.

Cerise sur le gâteau ce film est une suite ininterrompue de clichés, de lieux communs et de dialogues d’une déconcertante vulgarité. Le tabagisme et l’alcool y règnent en maître et l’argent mène la danse !

A la semaine prochaine

Donec

30 mars 2018

CMT LYRE Djibouti Février - Avril 2018 AP SPID 262

CMT LYRE Djibouti Février - Avril 2018 AP SPID 262


Le lundi 19 février, le chasseur de mines tripartite (CMT) Lyre a partagé la largeur du détroit de Bad-el-Mandeb avec le bâtiment de projection et de commandement (BCP) Tonnerre et la frégate de défense aérienne Chevalier Paul (FDA). (Mission Bois Belleau 100)

La Lyre descendait vers Djibouti pour mener des opérations de guerre des mines préventives dans le nord de l’océan Indien afin de sécuriser les approvisionnements stratégiques. Le Tonnerre et le Chevalier Paul, composant le groupe Bois Belleau 100, remontaient quant à eux du golfe de Tadjoura. Le croisement de ces unités navales françaises dans cette zone sensible était sécurisé par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 déployé à Djibouti.





Avec la disparition du BPI 610 de la Poste aux Armées qui desservait Djibouti la POSTR et SODEXO ont créé le Service Postal International pour la Défense pour desservir les troupes en OPEX ou les bateaux en mission.


L'AP SPID 262 correspondant à la base de Djibouti. Les chiffres 262 correspondent aux code numérique de Djibouti selon la norme ISA 3166 de l'organisation Internationale de normalisation.



Un officier djiboutien à bord du chasseur de mines tripartite Lyre

Ce jeune enseigne de vaisseau de la marine nationale djiboutienne a été un facilitateur efficace entre le chasseur de mines tripartite et les autorités locales. Grâce à son entremise, les liens avec les garde-côtes et les sémaphores ont été facilités durant toutes les opérations. Il a aussi permis à la Lyre de se faire comprendre de certains pêcheurs locaux rencontrés sur les zones de chasse aux mines, qui ne parlent pas toujours français ou anglais.
Sa présence à bord a permis de renforcer la proximité et la connaissance mutuelle entre les marines française et djiboutienne. Cet officier a découvert les chasseurs de mines tripartites, et plus généralement la façon de fonctionner d’un bâtiment français, son organisation à bord, ses différentes chaines fonctionnelles et leurs méthodes de travail.


En assurant une meilleure coordination sur zone et en développant la confiance entre la marine française et les autorités djiboutiennes, cet embarquement aura permis d’actionner un levier supplémentaire visant au succès des opérations de chasse aux mines dans les approches de Djibouti.
Les FFDj constituent un point d’appui majeur pour les forces navales françaises grâce notamment aux capacités offertes pour l’entraînement interarmées et aux facilités de relâches sur une voie maritime de première importance. Dernier port capable de soutenir les bâtiments avant d’aborder l’océan Indien, une quarantaine de bâtiments militaires français font escale annuellement à Djibouti.



Avec la professionnalisation de leurs personnels, les forces armées se concentrent sur leur cœur d’activité. Elles ont de plus en plus recours à des partenaires expérimentés, tant pour assurer le support logistique au cours de leurs missions que la gestion du quotidien lorsqu’elles sont en période d’entraînement dans leur pays. 
Le SPID  
In a partnership with La Poste, Sodexo is providing postal services to French military bases abroad. It is a crucial mission, as it contributes to raising the soldiers’ quality of life and boosting the troops’ morale.

Still in its deployment phase, the Sodexo – La Poste consortium is set to deliver mail and parcels to 35,000 soldiers in 11 French military bases in Germany, Afghanistan, Tajikistan, Lebanon, the United Arab Emirates, Chad, Djibouti, Gabon, Ivory Coast, the Central African Republic and Mali.
Expressing support for the troops
“Mail is a lifeline for soldiers,” says Veronika Roux, Sodexo Vice President for Defense, Continental Europe. “For military service personnel, the mail and parcels they exchange with their loved ones have a major impact on their quality of life.”
Love letters, birthday cards from family and friends, or drawings from their children, for example, are more cherished by soldiers than phone calls or emails. The troops also receive many letters from French citizens eager to express their support for what they are doing for their country. “Soldiers always say how important such support is to them, and it makes their job more meaningful,” says Veronika.A welcome reminder of home
Parcels can weigh up to 20 kilograms and are just as eagerly awaited. “To give you an idea of volume, four tons of mail are distributed each week to soldiers in Kabul, Afghanistan,” says Veronika. And of course delivery peaks on dates such as Easter or Christmas.
The packages often contain clothing items, video and board games, posters, DVDs, books, home-prepared meals in preserving jars or vacuum-sealed pouches, and various gifts. Such care packages represent great opportunities for barter: a DVD in exchange for a book, for example, or a regional sweet specialty traded for another. But above all, they provide soldiers with an all-important taste of home while they are deployed abroad. And by sharing some of the items they receive, soldiers can strengthen their friendships and help boost morale and cohesion within their unit.A key factor in retaining the best soldiers
Mail is so important for the wellbeing of soldiers that its delivery is almost on a 24/7 basis. “It is totally out of the question to deliver mail late or to the wrong soldier, because we know how significant the work we do is for them.” Indeed, opening up a letter or a parcel from home is “the best feeling in the world.”
“Delivering mail works wonders not only for individual staff morale, but can also contribute to the troops’ collective efficiency and the overall success of military operations,” adds Veronika. “Mail is just as important as food: they are the two main ingredients of the troops’ morale.”
Indeed, according to NATO, 30% of new army recruits do not complete their contract and 80% of premature departures are caused by issues in balancing family life and military duties. “In a professional army, the only way you can retain the best is by focusing on quality of life,” concludes Veronika.

Sources 

SODEXO



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...