01 avril 2017

Le Télégramme Le Redoutable lancement 50 ans Cherbourg DCNS Claude Arata arsenal Ile Longue Roudoudou

quand LE REDOUTABLE allait devenir le ROUDOUDOU







En 20 ans de service, le Redoutable a effectué 51 patrouilles, 3.469 journées en mer, et 83.500heures de plongée. « Le Redoutable, d’un point de vue stratégique, c’est l’assurance-vie de la France », rappelle le contre-amiral Dominique Salles, qui préside l’Agasm, l’amicale des anciens sous-mariniers. Le bâtiment avait aussi un gabarit permettant à chaque membre d’équipage d’avoir son propre couchage. (Photos DCNS, Didier Saulnier/MaxPPP et Anne-Cécile Juillet)





Il y a 50 ans aujourd’hui, le général de Gaulle lançait, à Cherbourg (Manche), la mise à l’eau du premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins français, le Redoutable. Une « extraordinaire » aventure technologique et humaine pour de nombreux marins. Quelques-uns, anciens du « Roudoudou », nous ont livré leurs souvenirs.

« Les Américains pensaient qu’on n’y arriverait pas. Eh bien si, on l’a fait ! » L’amiral Bernard Louzeau, 87 ans aujourd’hui, n’est pas peu fier. Il a été le premier « pacha » du Redoutable (pour finir chef d’état-major de la Marine), et a suivi chacune des étapes de celui qui ne s’est appelé, pendant un temps, qu’avec le nom de coque « Q252 ». Lorsqu’il retrace ce que fut ce projet fou, « lancé sous la quatrième République et poursuivi par De Gaulle », pas de place à l’approximation. « On avait réussi le miracle, impossible n’est pas français ! ».





Triade nucléaire

La mise à l’eau du Redoutable, le 29 mars 1967, à Cherbourg, a marqué l’Histoire du pays. La dissuasion nucléaire française trouvait son troisième point d’ancrage : après les airs et la terre, des sous-marins propulsés à l’énergie nucléaire pouvaient, à leur tour, lancer des missiles, depuis n’importe quel endroit du globe, en toute discrétion. Installé à Brest, le contre-amiral Dominique Salles préside l’Agasm, l’amicale des anciens sous-mariniers. Lui aussi passé sur le Redoutable, il est aujourd’hui à Cherbourg, pour célébrer le premier des SNLE français. « Il faut comprendre que le Redoutable, d’un point de vue stratégique, c’est l’assurance-vie de la France, détaille-t-il. D’un point de vue de la vie à bord, ça changeait du tout au tout avec les classiques ! »

Le gabarit passe de 1.200 tonnes pour les « petits » sous-marins à non loin de 10.000 tonnes pour le « Roudoudou ». « Fini la bannette chaude ! », se souvient Patrick Deleury, qui a embarqué comme simple quartier-maître lors de la première patrouille, partie en 1972 après cinq années d’essais. « C’est-à-dire qu’à bord, tout le monde avait droit à son propre couchage, ce qui changeait des précédents. Il y avait aussi davantage de confort d’un point de vue sanitaire, et les repas aussi étaient d’une grande qualité, ce qui est indispensable quand on sait à quel point cela soude l’équipage et marque le moral ! » Patrick aura passé plus de 15.000heures sous les mers, lors de sa carrière mais, pour lui, c’est certain : « Le Redoutable a marqué ma vie ».


Rage de dents et appendicite

Daniel Cherry aussi n’avait pas vingt ans lorsqu’il a embarqué à bord, en tant que simple matelot. « Certes, il y a eu le lancement, en 1967, mais les cinq années qui ont suivi ont été très importantes. Lors d’une des premières plongées, j’ai eu l’honneur d’inaugurer la table du dentiste, à bord ! J’avais mal à une dent, il fallait que le médecin du bord me l’arrache, je me suis installé sur le siège du patient alors qu’il était encore enrobé de son papier protecteur ! Et l’opération a eu lieu, à cent mètres sous les mers. » Un de ses camarades, lui, a même été opéré de l’appendicite à bord, lors de la toute première patrouille officielle du Redoutable, entre janvier et mars1972.

Écrire l’Histoire en démarrant d’une page blanche 

L'amiral Bruno Nielly et l'amiral Claude Arata (
c) photo JM Bergougniou


Des anecdotes qui jalonnent les esprits de ces anciens, tout autant que le formidable challenge technique qu’il fallait relever. « Le pacha, qui ne partait de rien, a dû former un équipage, trouver les meilleurs cadres, les former à l’école atomique, écrire l’Histoire en démarrant d’une page blanche », se souvient Claude Arata, jeune lieutenant de vaisseau à l’époque (avant de finir amiral et d’avoir commandé l’Île Longue). C’est lui qui a « eu l’honneur » de lancer le réacteur nucléaire pour la première fois, et de l’arrêter, définitivement, au début des années 90, avant que le Redoutable ne renaisse, autrement. « Même les anciens n’y croyaient pas, mais nous, on a eu confiance, on a bossé, et ça a marché ! ».


ANNE-CÉCILE JUILLET 

Avancement de l'amiral ARATA
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/mer/sous-marin-le-redoutable-les-anciens-racontent-29-03-2017-11453013.php#2HEOloKCy35XORVV.99


31 mars 2017

Gazette N° 136 Section Aéronautique Navale d’Avril 2017 aéro aéronautique navale CESSAN

 Gazette N° 136 Section Aéronautique Navale d’Avril 2017


Chères Amies Chers Amis,

Depuis mon retour du PEROU rien de spécial.


Aéronautique Navale de Lanvéoc Poulmic.

J’étais aujourd’hui 29 mars 2017 sur la Base, j’ai été reçu par l’Officier Chargé de Communications , nous nous sommes rendus au bureau du Commandant du Service « CESSAN ». Le Jules est sous la responsabilité du « CESSAN »







J’ai découvert un tampon « AERO » que vous avez sans doute tous reçu, sauf moi « Cherchez l’erreur ».

Afin que vous n’ayez pas une double oblitération je suis allé à la Poste de Lanvéoc, j’ai oblitéré toutes les enveloppes et je les ai conservées. Celles-ci vous seront expédiées par courrier dans les jours à venir.

Pour les personnes intéressées par les tampons ( 25 F Papeete, 25 F Tontouta) et par l’enveloppe imprimée 60 000 HDV du Gardian. L’Enveloppe « Jules » vous sera expédiée dans la même enveloppe, sans doute en mai.

En pièce jointe vous trouverez la fiche technique du « Jules ». Document offert par le Commandant du CESSAN


Dans une prochaine Gazette vous recevrez un dossier sur le « CESSAN »


Bien amicalement

O. LAUDRIN






Donec : éleve Nicolas au tableau

Donec : élève Nicolas au tableau


Bonjour à tous,

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » nous prévenait Nicolas de Chamfort à la veille de la Révolution.



Je ne m’expliquais pas bien cet aphorisme et j’aurais aimé avoir un exemple concret que l’actualité m’a offert tout récemment.
Un de nos plus brillant homme d’état s’est fait prendre le bras dans la confiture jusqu’au coude par un palmipède qui se mit à battre des ailes et faire un boucan d’enfer. Alors que tous annonçaient la fin de sa carrière politique, notre grand homme ne se démonta pas, traita par le mépris ces accusations et poursuivit son chemin.




Comme le Palmipède réitérait ses accusations, notre héros, haussa le ton, évoqua un cabinet noir comme à l’heureux temps de la Reynie ou de Sartine et parla d’autre chose.
Curieusement la multitude qui avait soutenu le Canard vira de bord lof pour lof, le destinant à être servi laqué ou accompagné d’oranges et plaignant le malheureux, victime de la vindicte de politiciens véreux.

Le mot du beau Nicolas était ainsi vérifié !

A la semaine prochaine
Donec

30 mars 2017

le lancement du Redoutable et le bouton vert

le lancement du Redoutable 

et le bouton vert


C'est en appuyant sur un bouton vert, le 29 mars 1967, que le général de Gaulle a ordonné le lancement du Redoutable. 






La scène s'est passée, il y a cinquante ans et depuis ce jour un mystère plane autour de la disparition de ce bouton. Après la cérémonie quelqu'un l'a subtilisé... et ce n'est pas le général André Germain, ICITA en retraite et chef de l'atelier Electricité en 1961, qui a bien voulu conter à la rédaction d'Emergence le Journal interne DCN, l'histoire de ce bouton si convoité. 





"Lorsque qu'un Président de la République se déplace, rien ne se fait sans l'accord du protocole élyséen". 

Le général étant myope, il est conseillé que ce bouton soit de grande dimension. 


La couleur rouge étant exclue pour raison évidente de sensibilité politique, le bouton sera donc vert, couleur des boutons de démarrage des moteurs. 












"Un prototype est commandé au Service "Plastiques" du CETSM (futur CETEC) et après accord, une série de trois boutons identiques est fabriquée". Peu avant la cérémonie, André Germain visse le bouton sur le pupitre de lancement, .. après l'avoir identifié par une croix tracée au dos.




Le Redoutable lancé, la cale se vide de son public. Il remplace, par prudence, le bouton à présent consacré par le général, par le sosie n°2. 


Ce qu'il prévoyait arrive et le jour même le bouton disparaît. 
"Qu'importe! après tout ce n'est pas le bon", mois il se garde bien de le dire. 


Quelques mois plus tard, revenant d'une mission à Paris, un chef de section lui déclare avoir vu exposé dons le bureau d'un haut personnage de la recherche scientifique le fameux bouton. 










C'était donc lui, l'aficionados du général qui s'était emparé de ce précieux souvenir ! Indigné, un Ingénieur en Chef, informé du fait, se propose de récupérer le souvenir cherbourgeois. 

Malicieusement, André Germain lui confie le sosie n°3, afin d'opérer une substitution lors d'une prochaine mission. Il semble que cela fut fait. Mais peu importe le sort de ces deux copies, puisque le vrai c'est André Germain qui le possède toujours.



29 mars 2017

DANS LEURS YEUX Documentaire films d'amateurs

Dans leurs yeux
documentaire de Sévérine Vermersch 


https://vimeo.com/191281672

pour ceux qui aiment la mer

Mission Jeanne d'Arc 2017 Escale à Djibouti FLF Courbet

Mission Jeanne d'Arc 2017 

Escale à Djibouti FLF Courbet

Tampon V SPID 10675 en date du 14 mars 2017
L'Aris 13 transportait du pétrole et du gaz de Djibouti à Mogadiscio lorsqu'il avait été attaqué lundi par des hommes armés à bord de deux skiffs, des embarcations rapides utilisées par les pirates. Selon John Steed, l'Aris 13 n'a pas respecté les «meilleures pratiques» mises en place par les armateurs pour endiguer les actes de piraterie au large de la Somalie : il naviguait trop près des côtes, à une vitesse trop lente, et sans escorte armée.


En escale à Djibouti dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc 2017 », la frégate Courbet a appareillé le 16 mars 2017 pour intégrer l’opération Atalanta, sous contrôle opérationnel d'Alindien, et se rendre au large des côtes somaliennes après l’attaque par des présumés pirates du pétrolier « Aris 13 ».

Tampon V SPID 10675 en date du 16 février 2017

Arrivé sur zone dès le lendemain matin, l’Aris 13, libéré dans la nuit, est relocalisé par l’hélicoptère Dauphin de la frégate au cours d’un vol de reconnaissance. Le Courbet établit alors un premier contact radio avec le navire qui fait route vers le port de Bossasso, escorté par les forces de sécurité somaliennes. L’équipage sri-lankais très coopératif est manifestement rassuré par cette présence militaire.


Crédits : État-major des armées


Mettant à l’eau deux embarcations, l’équipage du Courbet conduit ensuite une « approche amicale » du navire, et établit le dialogue avec le capitaine pour rassurer l’équipage. Il propose également une aide médicale au cas où l’un des membres de l’équipage aurait été blessé lors de l’attaque et s’informe sur la situation. Après ces échanges, la frégate accompagne l’Aris 13 jusqu’aux abords du port de Bossasso.


Tampon V SPID 10675 en date du 16 février 2017
 L’opération Atalanta a été lancée le 8 décembre 2008 par l’Union Européenne conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité afin de lutter contre les activités de piraterie dans l’océan Indien occidental. Les pays contributeurs travaillent à la dissuasion, la prévention et la répression des actes de piraterie et vol à main armée. Cette opération, qui est la première opération navale de l’Union européenne, s’inscrit dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).

Source : Marine nationale
http://www.defense.gouv.fr/operations/operations/piraterie/actualites/atalante-le-courbet-aupres-de-l-aris-13-au-large-des-cotes-somaliennes

Mission Jeanne d'Arc 2017 BPC Mistral escale à Djibouti

Mission Jeanne d'Arc 2017 BPC Mistral  escale à Djibouti 


Le 15 mars 2017, les services consulaires de l’Ambassade de France à Djibouti, en étroite collaboration avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), ont organisé une Journée Défense et Citoyenneté (JDC) à bord du bâtiment de projection et de commandement Mistral.



La journée défense et citoyenneté est la 3e étape du parcours de citoyenneté. Ce rendez-vous, obligatoire et indispensable entre les jeunes et la Défense, concerne tous les Français, filles et garçons, entre 17 et 18 ans, qu’ils vivent en France ou à l’étranger. Ainsi, chaque année, la section consulaire de l’Ambassade de France à Djibouti organise une JDC en partenariat avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), soit au sein de ses emprises soit à bord d’un bâtiment de la Marine nationale en escale à Djibouti.




Cette année, 80 jeunes français ont été convoqués pour approfondir leur connaissance de la Défense. Trois sous-officiers du 5e régiment interarmes d’outre-mer ont animé la journée en abordant les trois sessions usuelles : la nécessité d’une Défense dans un monde instable, l’appareil de Défense et l’engagement citoyen. Une fois sensibilisés aux enjeux de défense et de sécurité nationale, les stagiaires ont visité le Mistral.

Pour clôturer cette journée d’échanges et de rencontres entre les militaires et les jeunes français, son excellence M. l’ambassadeur Christophe Guilhou, en présence du général de brigade aérienne Thierry Duquenoÿ, commandant les FFDj, a remis à chaque jeune présent son certificat de participation.





Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...