18 janvier 2017

La Confiance touche la Guyanne à DEGRAD-des-Cannes

La Confiance touche la Guyanne à DEGRAD-des-CANNES PLG

Ce mercredi 14 décembre sur la base navale de Dégrad des Cannes à Rémire-Montjoly a été réceptionné un navire baptisé du nom de « La Confiance ». Ce nouveau patrouilleur remplacera au mois d'avril prochain la gracieuse et la capricieuse, deux navires qui sillonnent les mers de Guyane depuis 30 ans. Les missions seront les mêmes à savoir la lutte contre la pêche illégale et la surveillance de la zone maritime spatiale.



Annulation du timbre  en date du 12-01-2017

Cayenne Cc-T1 Bureau de distribution Code ROC: 24537A

Long de 60 mètres pour un poids d’environ 700 tonnes en charge, le navire a été conçu et pensé exclusivement pour la Guyane. En effet, il peut naviguer tant en haute mer qu’en eaux peu profonde. Il possède deux navires d’intervention, un puissant canon à eau ainsi que des mitrailleuses. 24 militaires composent l’équipage de ce bâtiment. Le coût du bateau représente un investissement de 24 millions d’euros.
D’ici à 2017, la marine nationale attend un nouveau navire « La Résolue », un remplacement de flotte qui entre dans le cadre du plan de modernisation des patrouilleurs en Guyane. Pour rappel, la Marine Nationale avait déjà investi 2,4 millions d’euros pour l’embarcation remonte filet arrivée en Guyane en décembre dernier : « La Caouanne ».







Merci à la section IdF

Visite à la base navale de Dégrad-des-Cannes
http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/fag-visite-de-la-base-navale-du-degrad-des-cannes-par-la-ministre-des-outre-mer

Le patrouilleur Polaire L'Astrolabe est arrivé ce matin à Concarneau

Le patrouilleur Polaire L'Astrolabe est arrivé ce matin à Concarneau

L'Astrolabe est arrivé ce matin à 9:15 à Concarneau. Il doit être armé par Piriou.

Voici la vidéo publiée par Ouest-France


"La coque de l'Astrolabe remorquée depuis l'Angleterre devrait arriver à Concarneau en début de semaine pour y être armé.

Le Polar logistic Vessel (PLV) - navire logistique polaire - Astrolabe devait finalement quitter le port de Southampton dimanche matin du fait d'un épisode de fort vent sur la Manche ce samedi. Les conditions de navigation étant meilleures, il devrait arriver mardi soir en rade de Concarneau. L'entreprise Piriou est chargée de l'armement du bateau, qui doit être livré à l'été 2017 au Ministère des Outre-Mer.

Renommé Astrolabe, en hommage à son aîné ravitailleur dont il doit prendre la succession dans les terres australes françaises, le navire revient de Pologne, après une escale en Angleterre. Ce passage dans le nord de l'Europe était nécessaire en raison « du manque d'infrastructure industrielle en Bretagne Sud pour réaliser le flotteur et les superstructures », selon le directeur général du groupe Piriou, Vincent Faujour."

17 janvier 2017

EMS PULL L'ASTROLABE bientôt à Concarneau

EMS PULL L'ASTROLABE bientôt à Concarneau 17-1-2016 19h00


L'EMS PULL et L'ASTROLABE au large de la Bretagne 17 janvier 2017

L'EMS PULL et L'ASTROLABE au large de la Bretagne  17 janvier 2017

le convoi serait attendu à Concarneau demain matin 18 janvier vers 09h00


Récemment mise à l'eau aux chantiers Crist de Gdansk, la coque du futur PLV (Polar Logistic Vessel) L’Astrolabe devrait quitter la Pologne avant Noël pour rejoindre Concarneau, où Piriou commencera sa phase d’armement. Le navire, d’une longueur de 72 mètres pour 16 mètres de large et propriété de l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises, devrait entrer en flotte à l’été 2017. Il sera armé par un équipage de la Marine nationale, qui effectuera des missions à la fois régaliennes (surveillance des zones économiques exclusives de l’océan Indien) et logistiques au profit des TAAF et de l’Institut Polaire Paul-Emile-Victor (ravitaillement des bases antarctiques de Dumont d’Urville et Concordia notamment). D’un coût de 50 millions d’euros, L’Astrolabe pourra accueillir jusqu’à 60 personnes, transporter 1200 tonnes de fret et embarquer un hélicoptère. Il sera doté d’une coque brise-glace afin de pouvoir évoluer jusqu’en Antarctique à travers le « pack », c'est-à-dire la banquise ou des plaques de glace dérivantes. A quelques mois de son entrée en flotte, la Marine nationale est en train de préparer l’arrivée de ce navire « original », puisque mi-civil et mi-militaire et dont le profil opérationnel fait appel à des compétences bien spécifiques. L’occasion de faire le point avec l’Etat-major de la Marine sur les conditions de mise en œuvre de cette nouvelle unité




La Marine nationale et la collectivité des TAAF, qui restera propriétaire du navire, vont créer un groupement d’intérêt public pour l’exploitation du navire. Celle-ci consistera dans la desserte des bases scientifiques françaises en Antarctique pendant 120 jours continus par an (à programmer sur la période d’été austral d’octobre à mars). La conduite de cette mission sera effectuée en coopération avec l’institut polaire Paul Emile Victor, qui sera en charge de la planification des rotations et de leur organisation (établissement des listes de passagers et de chargement, opérations de chargement/déchargement, etc.) au titre de ses responsabilités dans la logistique des bases scientifiques françaises en Antarctique. D’autre part, des missions de souveraineté et maintenance seront programmées le reste de l’année.

Le programme du navire pendant la période dédiée aux missions de logistique antarctique sera construit en coordination entre les trois partenaires (TAAF, IPEV et Marine nationale).

Sources :

Mer et Marine

16 janvier 2017

Camp de prisonniers allemands à Coêtquidan Bretagne Morbihan guerre 14-18

Camp de prisonniers allemands à Coëtquidan Morbihan


À la veille de la Première Guerre mondiale en France, les camps d'instruction sont situés à Châlons, Sissonne, Mailly, Valdahon, Avor, La Courtine et Coëtquidan. Le camp de Coëtquidan est le seul camp de ce type dans le Nord-Ouest de la France. Les autres camps en Bretagne, plus modestes, sont essentiellement des champs de tirs et de manoeuvres régimentaires. 




Toutefois, en superficie, Coëtquidan est un petit camp par rapport aux grands camps de l'Est. C'est à la fois un champ de tir, un terrain de manoeuvres et un camp d'instruction pour les troupes de deux régions militaires (les 10e et 11e), mais il est administré par la 10e région militaire de Rennes. Situé à 45 kilomètres au sud-ouest de Rennes et à environ 20 kilomètres à l'est de Ploërmel, il s'étend sur les communes de Campénéac, Beignon, Augan, Porcaro, Guer et Saint-Malo de Beignon dans le Morbihan.




Situé au Sud de la forêt de Paimpont - Brocéliande, entre la vallée de l’OYON à l’Ouest et la Vallée de l’AFF à l’Est, le camp national militaire présente une superficie de 5253 hectares. Son emprise s’étend sur 6 communes : Guer, Saint-Malo de Beignon, Beignon, Campénéac, Augan et Porcaro.
Son origine remonte à 1873, où un camp temporaire fut installé sur le versant Nord côté St Malo de Beignon ; à l’emplacement de l’actuel magasin d’habillement. En 1878, le camp devient permanent et l’on procède à l’expropriation de 1063 Ha pour construire un champ de tir d’artillerie de 8,2 Km de long sur 1,2 km de large




A partir de 1906, et jusqu’en 1912, 4190 nouveaux hectares sont acquis. Le champ de tir d’artillerie initial devient alors camp d’instruction national.




Seul grand terrain de manœuvres de l’ouest, le camp de Coëtquidan accueille de très nombreuses unités. Jusqu’à 12000 soldats en même temps en été. D’importantes constructions sont réalisées sur le versant Nord ; en pierre de schiste rouge pour le camp permanent et en bois pour les baraques logeant les troupes en manœuvres.


Dès l'automne 1914, il accueille les premiers prisonniers de guerre allemands. Au total, plus d'un millier de soldats allemands sont retenus à Coëtquidan.

En 1915, le camp de Coëtquidan redevient un camp d'instruction et un champ de tir. Les prisonniers de guerre sont dispersés dans les fermes de Bretagne ou envoyés dans d'autres camps. De jeunes appelés de la classe 1915 venant de toute la Bretagne reçoivent une instruction militaire à Coëtquidan avant d'être dispersés dans les régiments des 10e et 11e corps d'armée.





Prisonniers allemands montant un tas de fagots    Sources Gallica agence Rol

En juin 1917, quand les premiers soldats américains débarquent en Bretagne, le haut commandement français propose de mettre à disposition des Américains le camp pour l'instruction des unités d'artillerie américaines. Remis officiellement à l'armée américaine le 15 août 1917, le camp est profondément transformé et modernisé. Dans les environs, des travaux gigantesques sont entrepris : agrandissement de la gare de Guer, édification de nouveaux bâtiments, élargissement des principaux axes (la nationale 24). Le 30 juin 1919, les autorités françaises reprennent officiellement possession du camp, mais le camp reste vide pendant plusieurs mois avant que l'armée française s'y installe de nouveau.


les cabanes en bois   Sources Gallica agence Rol

Prisonniers allemands fendants des buches  Sources Gallica agence Rol

sources :

Ecole Interarmes Coëtquidan

Gallica




Deux cartes postales en provenance de Alfred Faure Crozet 14 septembre 2016 Archipel Pingouins Cochons Apôtres Possession Est

Deux cartes postales en provenance de Crozet 14 septembre 2016


Deux cartes postales réalisées par les TAAF à partir de photos de LUCIA SIMION me sont parvenus en fin de semaine. Elles ont été postées à Alfred Faure Crozet le 14 septembre 2016 

L'une représente la Baie du Marin et Port Alfred, l'autre l'Ile des Pingouins.

Car est-il encore nécessaire de le répéter CROZET n'est pas une île mais un archipel. Un archipel est un ensemble d'îles relativement proches les unes des autres.  


Les îles Crozet (340 km2) sont composées de cinq îles volcaniques. La plus élevée culmine à 1 050 m. Le climat est typique de la zone subantarctique, particulièrement venteux et pluvieux, avec une température moyenne de l’air de 5°C et l’eau de 4°C. 



Carte de l'île aux Cochons Crozet
photo (c) JM Bergougniou


L’archipel se situe entre les latitudes 45° 95’ et 46° 50’ Sud et les longitudes 50° 33’ et 52° 58’ Est, dans le sud de l’océan Indien entre Madagascar et l’Antarctique. 

Ile aux Cochons photo (c)  JM bergougniou

La Pointe des Moines à l'Ouest de l'île de la Possession et le rocher percé photo JM Bergougniou
Ile aux Cochons photo (c) JM Bergougniou

Ile aux Cochons photo JM Bergougniou


La Pointe des Moines
à l'Ouest de l'île de la Possession
photo JM Bergougniou

L’archipel est divisé en deux groupes distants d’environ 110 km . Le groupe occidental comprend les Cochons, les Apôtres et les Pingouins appelé îles Froides par Marion Dufresne qui les découvrit en 1772. 


carte de l'Ile des apôtres Crozet
photo JM Bergougniou

On attribue au navigateur français Marion Dufresne la découverte de l'île qui la nomma en 1772 « Île Inaccessible » mais on rapporte à l'Héroïne de l'avoir signalée officiellement pour la première fois en 1837. Au xixe siècle, les chasseurs de phoques anglais et américains l'appelaient Penguin Island (île des manchots en français), plusieurs colonies de manchots y résidant.



 Ile des Pingouins Crozet photo JM Bergougniou

 Ile des Pingouins Crozet photo JM Bergougniou

Les Périades Ile des Pingouins Crozet photo JM Bergougniou

Les Périades Ile des Pingouins Crozet photo JM Bergougniou

Le Château Ile des Pingouins Crozet photo JM Bergougniou


L'ile de l'Est Crozet photo JM Bergougniou

Le groupe oriental comprend l’île de la Possession et l’île de l’Est.




Les îles Crozet représentent les points émergés d’un vaste plateau sous-marin (différent de celui de l’archipel des Kerguelen). Elles sont entièrement d’origines volcaniques, principalement formées de basalte (roche volcanique refroidie en surface), mais on retrouve quelques dépôts sédimentaires également (île des Pingouins). Elles sont des restes de sommet de volcans, dont les flans se sont effondrés en mer, créant ces paysages et morphologies chaotiques. Les datations ont données des âges les plus anciens à 8 millions d’années pour cet archipel. Les unités volcaniques les plus récentes sont âgées d’environ 100 000 ans.

Sources : Giret et al., 2003. Géologie des îles Crozet. In Géologues, spécial DOMT-TOM, 137, juin 2003.






Sources TAAF

15 janvier 2017

Frégate FORBIN 4 janvier 2017 Chammal Task Force 50 TF IRAK HMS Ocean

Frégate FORBIN 4 janvier 2017




Déployée dans le golfe arabo-persique et intégrée à l’opération Chammal, la frégate de Défense aérienne Forbin a intégré la Task Force 50. En escorte du bâtiment amiral, le porte-hélicoptères britannique HMS Ocean, elle participe à la mission de défense aérienne et contribue à la surveillance et à la maîtrise de l’espace aérien au large de l’Irak.



A 25 nœuds sur les eaux turquoises du détroit d’Ormuz, la frégate de défense aérienne « Forbin » est contactée par le sémaphore omanais de Musandam. La visibilité n’est pas bonne mais les yeux des veilleurs reconnaissent presque sans les voir les amers remarquables de ce passage tout à la fois délicat et familier. Quelques heures plus tôt dans l’après-midi, le « Forbin » est passé sous le commandement tactique du commandant de la TF50, le commodore Burns, un Britannique. Le « Forbin » est désormais chargé d’escorter son navire-amiral, le porte-hélicoptère « HMS Ocean ». Habituellement constituée autour d’un porte-avions US, la TF50 est la task force phare de la 5ème flotte américaine, celle du Moyen-Orient : à côté des TF regroupant les frégates, les chasseurs de mines, les avions de patrouille maritime ou les sous-marins, elle a comme mission la projection de puissance, le strike warfare, depuis le golfe arabo-persique. Aujourd’hui tournée vers les théâtres de Syrie et d’Irak au sein de l’Operation Inherent Resolve, la TF50 a toujours occupé une place de premier plan au sein de la stratégie américaine dans les conflits qui ont embrasé la région ces dernières dizaines d’années.

Toulon le Chevalier-Paul et le Forbin photo (c) JM Bergougniou


A l’occasion d’un carrier gap US, le commandement de la TF 50 a été confié aux Britanniques, à l’instar de ce qu’avait réalisé la France début 2016 avec le « Charles de Gaulle ». Les États-Unis avaient alors, pour la première fois, confié le commandement de la précieuse TF50 à un amiral non-américain. La présence du « Forbin » a ainsi un double objectif : renforcer la coopération avec la Royal Navy et entretenir le niveau d’intégration de la marine Nationale au sein des structures de commandement US, notamment à travers la défense aérienne de la zone.L’adaptation à la TF50 s’est déroulé sans difficulté et le « Forbin » a immédiatement occupé sa place aux côtés du « HMS Daring », frégate de type « 45 » dont les fonctions et capacités lui sont similaires, et le design assez proche.

Sources : Etat-major des armées
Droits : Ministère de la Défense 


le Forbin photo (c) JM Bergougniou

La mission du « Forbin » s’inscrit dans la continuité des missions du groupe aéronaval Bois-Belleau (2013-2014) et Arromanches (2015- 2016) qui ont permis d’atteindre un remarquable niveau d’interopérabilité avec les forces américaines de l’US Navy et de l’US Air Force qui opèrent dans le cadre d’Inherent Resolve. Dans cette optique, le « Forbin » assure la responsabilité de la défense aérienne d’une partie du Golfe dont la surface est équivalente à celle de la moitié de la France. Grâce à une multitude de capteurs répartis dans toute la région, pas un avion ne vole sans être détecté, classifié, identifié et reporté au CAOC situé à Al Udeïd au Qatar. Au même titre qu’une frégate US, le « Forbin » est intégré dans un système qui vise à s’assurer de la maîtrise des airs, notamment dans la campagne aérienne contre Daech.Le déploiement du « Forbin » consacre la permanence de frégates françaises dans cette zone depuis de nombreuses années. Elle participe à l’établissement de la situation dans une zone aussi vitale pour les intérêts stratégiques français qu’elle est instable et complexe. L’intégration à la TF50 et la coopération avec les pays alliés du Golfe viennent compléter la contribution à l’opération Chammal.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, « Chammal » est le nom donné à l’opération française au sein de l’opération Inherent Resolve. Elle mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes (Task Force Narvik et Monsabert) et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et frapper en profondeur les capacités militaires du groupe terroriste (TF Wagram).

Sources :

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...