08 décembre 2016

Méditerranée Orientale frégate Jean de Vienne

Méditerranée Orientale frégate Jean de Vienne 2016



Le jeudi 28 juillet, le vice-amiral d’escadre Denis Béraud, amiral commandant la force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Fabrice Berthelot comme nouveau commandant de la frégate anti sous-marine (FASM) Jean de Vienne. Il remplace le capitaine de vaisseau Guillaume Merveilleux du Vignaux.

Le capitaine de vaisseau Fabrice Berthelot possède une solide expérience opérationnelle. Issu de l’École centrale de Lyon, il intègre l’École navale sur titre en 1995. En 2006, il reçoit le commandement du patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant L’Herminier. Il intègre le Collège interarmées de défense en 2008. De 2012 à 2015, il rejoint le Centre d’Excellence des opérations interarmées combinées depuis la mer au sein de l’état-major de l’US Navy à Norfolk. Il débarque aujourd’hui du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre dont il était commandant en second.

Au cours de ces deux dernières années, l’activité a été à la fois dense et variée sur le plan opérationnel. La FASM Jean de Vienne a notamment accompagné le groupe aéronaval dans le premier déploiement « Arromanches ». Elle a effectué un déploiement inédit à Brest pendant 3 mois l’hiver dernier pour assurer la sûreté de nos approches face à la recrudescence significative de la présence russe dans nos eaux.

Conçue à l’origine essentiellement pour la défense anti-sous-marine, une FASM peut assurer des missions de protection des sous-marins nucléaires d’engins, de prévention des crises, d’escorte du porte-avions ou d’un groupe de débarquement dans le cadre de la projection de forces et de puissance. Ses capacités de lutte et de détection sont renforcées par celles de ses hélicoptères embarqués. Capable d’intervenir, seule ou au sein d’une force, partout où les intérêts de la France nécessitent un déploiement de la Marine nationale, la FASM répond aux exigences du contexte international : lutte contre la piraterie, le terrorisme, l’immigration clandestine, le narcotrafic, prévention de la pollution et missions d’assistance humanitaire ou d’évacuation de ressortissants.






07 décembre 2016

TAAF Terres Australes Courrier Lettre tampon année

Et s'il fallait désigner le tampon de l'année 2016?


Mon choix serait tout de suite fait...



tampon sur enveloppe de l'OP-3 2016

Le Père Noël a ouvert sa boutique lettre La poste

Le Père Noël a ouvert sa boutique


Trinquette est heureuse elle vient, comme chaque année, de recevoir la carte de Noël envoyée par le Pire Noël? Car sa boutique est ouverte...

https://pere-noel.laposte.fr





Il faut cliquer, un peu de patience, colorier, écrire sa lettre et envoyer





Annick a reçu une lettre du bout du monde...



Marion Dufresne CMA-CGM Retour de l'OP 3 2016 Passage à Kerguelen le 15/11/2016

Marion Dufresne CMA-CGM 

Retour de l'OP 3 2016

Alors que l'actualité met en avant le Marion Dufresne acteur du sauvetage de Kito de Pavant concurrent de la course autour du monde, les premiers plis de l'OP-3 arrivent dans les boîtes à lettres. Des signatures en perspective pour l'OP-4. Et peut-être un timbre pour 2017 par la philatélie des TAAF Merci d'avance Marc.


Arrivée à Kerguelen, premier arrêt à 6 heures du matin le temps est superbe le soleil déjà haut dans le ciel, le spectacle est exceptionnel. Les premières rotations d’héliportage emportent le matériel dans la baie de la mouche, puis nous repartirons en direction de la baie du Morbihan et de Port-aux-Français, la base de Kerguelen.






Le MarDuf arrive sur l’archipel des Kerguelen, nous pouvons déjà observer les cimes des sommets enneigés. Une halte devant la baie de la Mouche et déjà l’hélicoptère commence ses rotations. La météo oblige le MarDuf à annuler les livraisons dans la baie de Greenland et se rend dans le Golfe du Morbihan où les dauphins de Commerson nous accompagnent jusqu’au mouillage devant la base du Port-aux-Français. Nous préparons nos sacs pour les excursions en cabane : Jacky et Laboureur. Nous serons en deux groupes pour ces nuits en cabanes.



La goélette REVE armée par Raoul Fleurie, inhumé à l'ile Saint-Paul le 10 octobre 1904.












sources :

TAAF

http://www.taaf.fr/Journal-de-bord-du-Marion-Dufresne-OP3-2016




Samuel de Champlain La Pallice Charente maritime Poste navale New-York Liberty ship Richmond Californie Henry Kaiser La Rochelle Tramp Jusseaume Bois Afrique

SS Samuel de Champlain un pli pour La Pallice 
La Rochelle 
Liberty ship n°0450

Comme on a beaucoup parlé du Champlain ces derniers jours, reparlons encore de lui mai cette fois en 1945 avec une lettre du bureau Naval de New-York pour un marin de La Rochelle embarqué sur le SS Samuel De Champlain

Le SS Samuel de Champlain est un Liberty Ship mis sur cale au chantier n° 2 de Permanente Metal Richmond en Californie  le 08-12-1942 et lancé le 10-01-1943. Ce chantier est le septième chantier appartenant à Henry Kaiser.


Construction des Liberty ship

En ce jour de novembre 1940, les membres de la délégation anglaise n'en croient pas leurs yeux. Venus aux Etats-Unis pour y négocier l'achat de bateaux de transport nécessaires à l'effort de guerre britannique, ils ont, sur les indications du gouvernement américain, fait le chemin jusqu'à Richmond, en Californie, afin d'y visiter un chantier naval qui, leur a-t-on assuré à Washington, répondrait pleinement à leurs besoins. Sur place, la déconvenue est brutale ! Accueillis par un homme replet au sourire engageant qui s'est présenté sous le nom d'Henry J. Kaiser, ils ont la surprise de découvrir, en lieu et place du chantier naval promis, un immense terrain vague ! « Les voilà vos bateaux.

Wendy Welder chantier Kaiser Richmond shipyard

C'est vrai que vous ne voyez rien pour l'instant. Mais d'ici à quelques mois, il y aura ici un gigantesque chantier naval avec des milliers d'hommes et de femmes travaillant pour vous », leur explique leur interlocuteur. « Nous avons signé un contrat avec ce monsieur Kaiser, qui, manifestement, n'y entend rien en bateau », télégraphie le soir même à Londres le chef de la délégation, visiblement très inquiet. Incompétent, Henry Kaiser ? Voire... Huit mois plus tard, les deux premiers cargos sont livrés à la Grande-Bretagne. Le début d'une formidable aventure industrielle.

En 1941 Henry Kaiser n'avait encore jamais construit un bateau...!

On ne trainait pas à construire un bateau à cette époque.
Il porte le numéro de coque 450.
Il sera vendu en 1947 et déconstruit en 1968.




Le Directeur de la Poste Navale demanda, le 1er juin 1944, au Chef d'état-major de la Marine la création d'un Bureau Naval à New-York. Il ne fut jamais ouvert.

Un bureau de vaguemestre fonctionna au sein de la Mission Navale française aux Etats-Unis (M.N.E.U.) à New-York, de septembre 1944 à décembre 1945, pour le service postal de la Marine à New-York et du Centre administratif de Norfolk.
Il servit de relais pour les liaisons postales entre l'Afrique du Nord et Fort-de-France. Il assura aussi vraisemblablement le transit du courrier de Saint-Pierre et Miquelon et peut être de Nouméa.
Une formation postale exista néanmoins à New-York, dont on connaît deux types de timbres à date de conception et de fabrication américaine (timbre à date de 37 mm de diamètre avec barres de type américain ou killer à droite de la couronne) :
- timbre à date anonyme avec mention "U.S. NAVY", apposé à l'encre noire,
- timbre à date avec mention "MARINE NATIONALE / POSTE NAVALE", apposé à l'encre rouge. Il se rencontre comme marque de transit sur des plis provenant de Norfolk et déjà porteur du timbre à date d'origine "U.S. NAVY".
TàD US très très mal marqué à l'encre rouge expédié par Poste navale Française FR Fleet Post Office New-York NY

TàD mécanique circulaire anonyme, de type américain avec Killer, libellé MARINE NATIONALE / POSTE NAVALE, en date DEC 14 1945

Ce très rare TàD est toujours frappé à l’encre rouge pâle.


A la fin du printemps 1945, un équipage français arrivé fin juin à New York doit le prendre en charge; ce navire fait partie des treize Liberty américains frétés « coque nue », à cette époque charnière. L'état-major comprend en particulier cinq officiers de la Société navale Delmas- Vieljeux. Le Liberty ayant pris du retard lors de son dernier voyage sous pavillon encore américain, les Français n'en prennent possession que le 13 août.





La prise en charge, la passation des services, l'embarquement en catastrophe des vivres et provisions s'effectuent en moins d'une journée et, à 16 heures, le Samuel de Champlain battant pavillon français appareille pour Pensacola, en Floride, où il embarquera 940 tonnes de charbon à destination d'Alger et de Tunis. Le navire a toujours ses canons et leurs servants, car la guerre avec le japon n'est pas terminée au moment de la prise en charge.



Mi-septembre, durant la traversée de l'Océan vers l'est, l'arbre intermédiaire du système propulsif (entre la machine et l'arbre porte-hélice) se brise soudainement. Voilà le Liberty immobilisé ! Un autre Liberty américain, qui lui aussi transporte du charbon pour Alger et suit la même route que le Samuel de Champlain, le prend en remorque et le conduit (au bout de deux jours) à Ponta Delgada, aux Açores. Les tractations avec les autorités portugaises, les Transports maritimes français, la compagnie Delmas- Vieljeux, la War Shipping américaine, durent des semaines.



Cependant, le 3 octobre, le charbon de la cargaison s'enflamme spontanément... Or, le cargo transporte aussi des munitions. On noie la cale avant, mais le feu prend aux cales arrière. Alourdi par l'eau, le bateau à quai s'enfonce au-delà de sa ligne de- flottaison. Finalement, le chargement doit être allégé de 2 000 tonnes de charbon pour que le Liberty retrouve ses marques et puisse être remorqué jusqu'à La Pallice en France. Cela se fera grâce au remorqueur de sauvetage américain Black Rock, stationné à... Casablanca.



Arrivé dans les, eaux territoriales françaises, le convoi Black Rock/Samuel de Champlain, qui avance parfois à un ou deux nœuds seulement dans le mauvais temps, doit éviter les zones où les Allemands ont mouillé des mines flottantes. Le 16 décembre, les deux navires se trouvent à la hauteur de... Brest, où il existe, sur les cartes américaines, un "passage" dans les champs de mines de la zone côtière dangereuse ; puis, ils descendent lentement vers le sud, vers La Pallice. Mais le temps se gâte...Le 23, le Samuel de Champlain est mouillé à hauteur de Ré. Dans la nuit, par une forte tempête, les chaînes cassent et le navire dérive. L'équipage se prépare à évacuer. Le remorqueur ne peut rien faire. Alors qu'il va se jeter sur les brisants, la renverse de courant propulse le Liberty in extremis vers la passe. Le jour de Noël, dans l'après-midi, le cargo entre à La Pallice.



Déchargé, caréné, réparé, il repart en mars 1946. L'équipe des canonniers a débarqué. En se rendant de Cardiff à la Nouvelle-Orléans, le Samuel de Champ1 in connaîtra une autre prenne : des avaries aux deux chaudières l'obligeront à faire une escale de trois semaines aux Bermudes. L'un des buts du voyage est Texas City, pour y débarquer les canons.

Quant aux munitions, elles seront immergées dans le golfe du Mexique, sur ordre de l'US Navy.



Fin 1946, le cargo est définitivement cédé à la France et fera toute sa longue carrière à la Delmas-Vieljeux, sur la côte occidentale d'Afrique.

Le 20 avril 1954, il heurte l'écluse Watier en arrivant à Dunkerque. La porte avant de l'écluse est immobilisée pendant une heure. 



Arrivé fin mai 1967 à Nantes pour être désarmé, quatre mois plus tard il est baptisé Jupiter (pavillon chypriote) pour son dernier voyage à estimation de Taiwan où il doit être démoli, ce qui lui advient en mars 1968 à Kaohsiung.

En cours de route, le 17 octobre, il avait chargé à Cardiff de la ferraille, comme on le fait couramment pour rentabiliser un tel voyage.













sources :

Jean-Yves Brouard Les Liberty ships Glénat 1993
Les Echos.fr 
TRISTAN GASTON-BRETON est historien d'entreprises. (tgbheeasynet.fr)

Un grand merci à Bernard Hily

06 décembre 2016

B2M D'ENTRECASTEAUX passage de la ligne arrivée à Nouméa

B2M D'ENTRECASTEAUX passage de la ligne arrivée à Nouméa



Après avoir quitté Brest le 11 mai 2016, le D’Entrecasteaux a fait escale au port de Mindelo, capitale culturelle du Cap vert, avant de rejoindre Fort de France, fin mai. Il est entré en océan Pacifique mi-juin, après avoir franchis le canal de Panama le 13, et mettre le cap sur Clipperton, rallié le 25 juin.

Après une escale aux Marquises, puis à Papeete, le B2M D’Entrecasteaux est passé à Wallis et Futuna le 24 juillet 2016, pour conclure son déploiement de longue durée (DLD) ce vendredi 29 juillet 2016, date historique de son premier ralliement au port base.




Cet événement fait toujours l’objet d’un cérémonial particulier dans la Marine, le D’Entrecasteaux ne déroge donc pas aux festivités requises pour la circonstance, et sous la forme d’une parade nautique, cet accueil hautement symbolique lui a bien été fait au sein des forces armées de la Nouvelle Calédonie (FANC).

La parade nautique a rassemblé une quinzaine de bâtiments ou aéronefs militaires. Les administrations locales agissant en mer ont également participé à cette parade afin de saluer ce nouveau moyen nautique d’importance, qui les rejoindra prochainement sur et autour de ce formidable lagon, mais également dans la zone économique exclusive (ZEE) de Nouvelle Calédonie, contribuant ainsi aux missions de « l’action de l’Etat en mer ». Un salut de 17 coups de canon, tirés depuis la base, ont marqué la fin du défilé.





FLF LA FAYETTE ATALANTA ZMOI Océan Indien Golfe persique

FLF LA FAYETTE ATALANTA ZMOI 2016


La frégate La Fayette a fêté, le 22 mars 2016, les vingt ans de son admission au service actif. Premier bâtiment furtif de la Marine, au profil et au concept novateur, le La Fayette est le premier d’une série particulièrement réussie (FLF). Mis sur cales fin 1990, mis à l’eau en 1992 et admis au service actif en 1996, il a été suivi du Surcouf, du Courbet, de l’Aconit et du Guépratte




Au cours de vingt années bien remplies, le La Fayette a parcouru toutes les mers du globe, fait escale dans des endroits mythiques tels que Saint-Helène ou les îles Kerguelen, et a traversé l’Atlantique à deux reprises pour toucher le continent nord-américain.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser à la lecture des rapports trimestriels du Bureau Maritime International (BMI) et même si l’Otan vient de mettre un terme à son opération Ocean Shield dans la région, le phénomène de la piraterie n’a pas totalement disparu au large de la Somalie.

En effet, les pirates s’en prennent désormais aux petits de bateaux de pêches, qui enlèvent le « pain de la bouche » aux pêcheurs locaux étant donné que leur présence dans les eaux somaliennes est illicite. En outre, les réseaux criminels qui ont été à l’origine de l’explosion des actes de piraterie dans l’océan Indien au tournant des années 2010 n’ont pas disparu.


En savoir plus sur 

http://www.opex360.com/2016/11/29/loperation-anti-piraterie-europeenne-atalante-prolongee-jusquen-2018/#jicYH7rF7Oy3kJZh.99


Merci à Jef Baron

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...