15 août 2016

Aéronautique Navale aéronavale ANAMAN aéronef Cartophilie Rochefort Charente Maritime Jaguar Zephyr Frégate

Les aéronefs de l'Aéronautique navale  JAGUAR ZEPHYR FREGATE

SEPECAT JAGUAR M

Issu du programme franco-anglais ECAT (avions d'Ecole de Combat et d'Appui Tactique) leJaguar intéressa, dès le milieu des années soixante, l'Etat-major de la Marine française. En effet pour équiper ses porte-avions d'avion d'attaque efficacement, elle recherchait un avion pouvant épauler les Etendard IV dans ce rôle. Un programme de 50 appareils fut étudié.

Prévu pour une entrée en service des avions de série vers 1975, un programme d'essai fut mené à partir de la 5ème cellule de Jaguar sortant des chaînes de construction SEPECAT. Les principalesmodifications portèrent sur le train d'atterrissage et sur les dispositifs hypersustentateurs, l'angle de braquage des volets étant accentué afin de permettre une vitesse d'approche plus basse et la présence d'une crosse d'appontage, plus importante que la crosse d'arrêt d'urgence montée sur les Jaguar terrestres. A la différence du Jaguar A, le M05 était doté d'un siège éjectable Martin Baker Mk 9 en lieu et place du MB Mk4 des avions de série A français. Le nez du Jaguar marine était doté d'un télémètre laser TAV-38 qui ne sera retenu pour les Jaguar A à partir du n°85 seulement. Ce système a une porté de 10 km environ et permet d'estimer la distance avion-objectif mais ne permet pas le guidage des bombes guidés laser, charge qui revient à un Pod ATLIS en pylône ventral.

Le premier vol du Jaguar M05, immatriculé F-ZWRJ, fut effectué à Melun-Villaroche par Jacques Jesberger, pilote d'essai de la firme Breguet le 14 novembre 1969




Des problèmes de stabilité conduisirent à l'installation en 1970 de quilles ventrales. Le 20 avril 1970, l'avion effectua ses premiers essais d'appontages sur piste ASSP à Bedford au Royaume-Uni avec succès. Le 8 juillet suivant, il effectua son premier touch and go sur le porte-avions Clemenceau au large de Lorient. Une douzaine de cycles furent menés du 8 au 13 avant que le premier catapultage réel soit effectué le 10 par LV Daniel Pierre. Les essais furent menés par Jesberger, Pierre et le CC Yves Goupil. Après un nouveau stage à Bedford, une deuxième campagne à la mer fut menée du 20 au 27 octobre 1971 toujours sur le Clemenceau. Une insuffisance de poussée des réacteurs Adour Mk 101 se révélait au fur et à mesure des essais.

La Marine commença à reprocher à cet avion, certes tout à fait performant, son coût et son inaptitude aux manouvres d'appontage en monoréacteur. En janvier 1973 le Jaguar M est annulé. L'avion est livré à l'Armée de l'Air ou il participe aux essais de ses congénères A et E, notamment en ce qui concerne les essais de vrilles. Son dernier vol est effectué au mains de Jesberger le 12 décembre 1975. La cellule est confié à l'Ecole des Mécaniciens de l'Armée de l'Air de Rochefort puis il est confié au Musée de l'Aéronautique Navale de la Base de Rochefort où il est abrité depuis.

ZEPHYR

Le Fouga CM-175 Zéphyr est un avion d'entraînement militaire ayant servi dans l'aéronavale française de 1959 à 1994. Il fut développé à partir du Fouga CM-170 Magister.
En 1953 l'état major de la Marine nationale fit savoir qu'il recherchait un avion d'entraînement apte à pouvoir former les futurs pilotes de jets. En effet celle-ci venait d'acquérir ses premiers avions à réaction, les Aquilon et ne pouvait plus faire reposer la formation de ses pilotes sur les seuls North American SNJ, des avions désormais obsolètes. Elle envisagea donc de se tourner vers les États-Unis afin d'y acquérir un tel appareil.

À la même époque la société Fouga proposa de développer une version spécifique de son CM-170 Magisterdestiné spécifiquement à la marine. Celui-ci fut d'ailleurs tout d'abord nommé CM-170M Esquif. Par rapport à son « grand frère » terrestre il se distinguait par des attributs typiquement marins, comme la crosse d'appontage, l'élingue, ou encore le train d'atterrissage renforcé.



Les Fouga CM-175 Zéphyr furent également employés pour la formation avancée des pilotes destinés à voler sur l'avion de lutte ASM Breguet Alizé. Par la suite ils formèrent les futurs pilotes d'Étendard IV-P et de Super-Étendard. Les Zéphyr volèrent durant leur carrière à partir des trois porte-avions français6 : l'Arromanches, le Clemenceau et le Foch.

Les Fouga CM-175 Zéphyr furent finalement retirés du service actif le 25 novembre 1994. Dès lors la formation des jeunes pilotes de l'aéronavale fut confié à l'US Navy et à ses McDonnell Douglas T-45 Goshawk. Au cours de leur carrière la plupart des Zéphyr eurent également à remplir des missions de liaisons rapides et de transport de personnalités, à l'instar des MS-760 Paris.


NORD 262

Le Nord N262 est un avion de transport biturbopropulsé court et moyen-courrier français, développé au début des années 1960 à partir du Max-Holste MH.250 Super Broussard. Il est également utilisé comme avion militaire (transport, formation des équipages, surveillance maritime), notamment dans la Marine nationale, qui le retira finalement du service le 25 février 2009.

Dans l'Aviation navale, le N262E est désigné par la lettre « Y ».




Douze ex-Nord 262A de l'aéronautique navale ont été transformés en Nord 262E, pour assurer des missions de surveillance maritime et l'entraînement des jeunes pilotes et mécaniciens de bord.



L'aéronautique navale a acquis 15 Nord 262A, un 262C et 4 machines de seconde main. Les derniers en service furent des Nord 262E. Cette version lui confère des équipements opérationnels tels radar, table de navigation, émetteur-récepteur HF/BLU lui permettant ainsi une participation active aux missions opérationnelles de l'Aéronautique navale telles la surveillance maritime et les concours aux bâtiments de la Marine nationale. En cas de besoin, il peut également assurer des missions de transport de personnel ou de matériel; cette polyvalence à été, une fois de plus, vérifiée lors des évènements qui ont touché cruellement le pays en début d' année 2000 : le naufrage du pétrolier Erika et les intempéries.

En 2006, ils sont utilisés au sein de la flottille 24F à Lann-Bihoué (surveillance maritime), de l'escadrille 56S à Nîmes Garons (navalisation des pilotes de patrouille maritime et formation des mécaniciens de bord), et de la flottille 28F à Hyères (surveillance maritime et mûrissement des jeunes pilotes).

Mais alors que la demande pour les missions de surveillance maritime augmente sans cesse (surveillance des pêches, pollution, immigration illégale, lutte anti-drogue, assistance aux personnes,...), on assiste à Nîmes-Garons à une déflation du parc de Nord 262E. Il y avait en avril 2008 huit avions en dotation à la flottille 28F, des avions en bon état sont immobilisés, car ils ont épuisé leur potentiel avant révision générale.

Brest 2016 Les Toiles de Mer Finistère Fêtes maritime bateau toile peinture Bretagne

Brest 2016  Les Toiles de Mer 

fête maritime

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Depuis Brest 1992, date du premier rassemblement maritime international, une tradition perdure : la création des Toiles de Mer. Chaque équipage de bateau invité à Brest depuis la fête maritime de 1992 a la possibilité de réaliser sa propre toile de mer. A l'origine, une simple planche de bois, (de l'iroko de 90 cm sur 30 cm et 2,5 cm d'épaisseur ) aux dimensions calibrées, que les marins ont peinte, sculptée, gravée ornée en toute liberté...



 Les toiles de mer (c) JM Bergougniou




Que trouve t-on sur ces toiles de mer ? 
Chaque équipage fait passer un message à travers ses toiles : un paysage, un portrait, un visage, une sirène, un lieu typique, de l'humour, un signe religieux, un poème...mais toutes mettent en valeur le bateau et son port d'attache.
La ville de Brest pour l'édition 2016 a édité une série de 14 cartes postales et 4 marque-pages 

Les Cartes Postales




















Les Marque-Pages







Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

14 août 2016

aéronautique navale aéronef ANAMAN Rochefort Musée Dewoitine 520 STAMPE SV4 M.S.733 51S 1FC 2AC

Aéronautique navale Dewoitine 520 STAMPE SV4 M.S.733 


DEWOITINE D.520

Le Dewoitine D.520 est un avion de chasse français de la Seconde Guerre mondiale, réputé de nos jours comme le meilleur que la France ait pu aligner contre l'Allemagne lors de la bataille de France.



L'escadrille de chasse no 1, de l'aéronavale, en reçut quelques-uns. Lors de l'Opération Torch, les Dewoitine de l'Aéronavale de la base aéronavale de Port-Lyautey se mesurèrent aux avions de l'US Navy.

Le Dewoitine D.520 est cependant crédité de 147 victoires (108 confirmées et 39 probables) en combat aérien contre la Luftwaffe et la Regia Aeronautica, pour 54 avions (D.520) perdus.

En 1941, les Dewoitine de l'Armée de l'Air (G.C III/6, II/ et de l'Aéronavale (Escadrille 1.A.C) participèrent à la Campagne de Syrie.


Le 8 novembre 1942, les Dewoitine du G.C III/3 de l'Armée de l'Air et de la Flottille 1.F de l'Aéronavale combattirent lors du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord (« Opération Torch »). Le G.C. III/3, basé à Tafraoui, abattit 9 avions américains pour la perte de 7 des siens.


STAMPE SV4


Le Stampe SV-4 est un biplan conçu pour l'entraînement au pilotage qui fut plus tard utilisé pour la voltige aérienne. Les lettres « SV » de son nom viennent des ingénieurs belges Stampe et Vertongen, concepteurs de cet avion.

Ce très célèbre appareil d’école et d’acrobatie est issu du souhait de Jean Stampe (ingénieur belge) de construire un biplan d'entraînement comportant un accès aisé vers le siège avant, le cahier des charges du S-IV s'inspirant énormément du De Havilland DH-82.

Le S-IV réalisa son premier vol le 17 mai 1933 piloté par Jean Stampe. Les 6 premiers S-IV furent utilisés au sein de l'école de pilotage Stampe et Vertongen. La production cessa en 1935 puis reprit en 1937 afin de construire deux nouvelles machines possédant des ailerons et une queue modifiée quand Eisa Leysen commanda un appareil de voltige léger supérieur au De Havilland « Tiger Moth » et au Bùcker « Jungmann », le SV-4 était né.


M.S. 733 ALCYON

Le Morane-Saulnier MS.733 Alcyon est un avion d'entraînement français militaire (l'École de l'air de Salon de Provence), comme civil (SFA de Saint-Yan, Air France l'ont utilisé pour la formation ou le perfectionnement des pilotes de ligne).

Mais il a aussi été un avion militaire utilisé en Algérie comme avion anti-guérilla. Il était alors armé de mitrailleuses, de paniers lance-roquettes et de bombes anti-personnelles.

Le premier MS.733 prit son envol le 16 avril 1951.


L'armée de l'air en commanda 200 dont 40 pour l'Aéronavale (la première escadrille qui perçut des Morane 733 fut la 51S).

Quarante Morane 733 pour l'Aéronautique navale (1957-1975)

  • Escadrilles 3.S (1961-1967) 
  • Escadrille 10.S (1963-1973) 
  • Escadrille 11.S (1962-1964) 
  • La première : l'escadrille 51.S (1957-1961) 
  • Section Liaison du Maroc (SLM) (1961) 
  • Section des Vols Sportifs (SVS) (1967-1974) 
Sources :

http://avions-de-la-guerre-d-algerie.over-blog.com/article-stampe-et-vertongen-sv-4-79551434.html

http://www.ffaa.net/aircraft/alcyon/alcyon_fr.htm

Sous marin-Vendémiaire Cherbourg La Hague Cotentin

Coulé en 1912, le sous-marin Vendémiaire retrouvé au large de la Hague

Nous avons déjà eu l'occasion de parler dans Envelopmer du sous-marin Vendémiaire coulé au large du Cotentin en 1912

http://envelopmer.blogspot.fr/2014/11/le-sous-marin-vendemiaire-naufrage-la.html

Une équipe de plongeurs monchois a retrouvé l'épave jusqu'ici nous localisée.


ACCUEIL / NORMANDIE / CHERBOURG-EN-COTENTIN /



  • Le Vendémiaire a sombré au large de la Hague en juin 1912, pendant un exercice, avec 24 personnes à bord. Il n'y a eu aucun survivant. | Archivesrnal

Une équipe de plongeurs d'Omonville-la-Rogue à la pointe du Cotentin, non loin de Cherbourg, vient de découvrir l'épave du Vendémiaire. Le sous-marin a été coulé le 8 juin 1912 avec 24 hommes à son bord lors d'un exercice militaire. Il gît au large de la pointe Ouest du Cotentin depuis 104 ans.


A la suite du drame vécu le 8 juin 1912 dans le Raz Blanchard, à la pointe de la Hague dans la Manche, la localisation exacte du sous-marin coulé, le Vendémiaire, n'était pas connue. L'expédition de quatre plongeurs d'Omonville-la-Rogue pour retrouver l'épave vient de mettre un terme à cela : la plongée a porté ses fruits, mardi dernier


Il s'agit bien du sous-marin coulé accidentellement par le cuirassé Saint-Louis, le 8 juin 1912, au large de la Hague, confirme Matthias Dufour, un des quatre plongeurs chasseurs d'épaves. Ces derniers viennent de partager sur les réseaux sociaux une vidéo de leur découverte :
blob:http://www.dailymotion.com/d5d407ca-83df-491f-9a01-a7e2fe6fffe0

Une expédition pour retrouver ce sous-marin cherbourgeois devait avoir lieu l'année dernièr, mais les plongeurs d'Omonville-la-Rogue ont été finalement les premiers à mettre la main dessus.
http://en
velopmer.blogspot.fr/2014/11/le-sous-marin-vendemiaire-naufrage-la.html


https://fr.wikipedia.org/wiki/Vend%C3%A9miaire_(Q59)

Toulon se met au timbre à date TRODAT code REGATE La Poste Liberté Brunet Var

Toulon se met au timbre à date TRODAT



carte postale éditée par la Poste du VAR Direction de l'enseigne 2008



Depuis quelques temps pour les envois en provenance de Toulon, les timbres sont annulés par un cachet TRODAT et non plus par le timbre à date manuel rond. 
Il semblerait qu'il y ait plusieurs modèles, encadrés ou sans cadre, avec la mention LA POSTE ou sans mention, avec le code 



Le numéro "839820" est le Code REGATE
REGATE : Référentiel d'Entreprise pour la Gestion et l'Affectation des Entités



A l’origine, Trodat n’était pas la raison sociale mais une simple marque de 
produit. C’est dans les années 1940 que le timbre à date en matière plastique ‘Trodat’ a été mis sur le marché. ‘Tro’ est la troncation de Trolitul, une matière plastique utilisée pour la production de timbres, et ‘dat’ est l’abréviation de timbre à date.
Absence du nom de l'opérateur et du code REGATE pour le bureau TOULON BRUNET


En 1960, la marque Trodat a été déposée au niveau international et c’est au cours des années 1960 que Trodat est devenu la raison sociale du fabriquant de tampons. 



Le choix du nom de Trodat en tant que raison sociale s’explique par le fait qu’il est facile à prononcer dans beaucoup de langues du monde. Avec un pourcentage à l’export de 98 pour cent et des clients dans 150 pays, cela pèse plus que jamais.



De multiples textes juridiques prévoient que « le cachet de la poste fait foi ». Ainsi, de nombreuses procédures commerciales, administratives ou judiciaires sont conditionnées par le caractère probant associé au cachet postal et impliquent qu’il comporte certaines informations nécessaires au règlement d’éventuels litiges.

Or, en France, aucune disposition juridique n’impose aux prestataires de services postaux l’obligation d’apposer un cachet postal sur les plis qu’ils acheminent. De même, aucun texte ne définit la notion de « cachet de la poste », ni ne précise les mentions qu’il doit comporter pour apporter une sécurité juridique suffisante.

Dans ce contexte, il apparaît indispensable de sécuriser, d’un point de vue juridique, la notion de cachet postal en rendant obligatoire son apposition par les prestataires postaux obligatoire et en encadrant son contenu afin de :

- pérenniser l’apposition d’un cachet sur les envois postaux, garantissant ainsi l’effectivité des dispositions qui y font référence et la sécurité juridique des utilisateurs ;
- reconnaître, dans un contexte d’ouverture du marché postal à la concurrence, la même valeur juridique au cachet postal de tous les opérateurs postaux.


Verso carte postale éditée par la Poste du VAR Direction de l'enseigne 2008


13 août 2016

Aéronautique navale cartophilie aéronef ANAMAN Rochefort Charente Maritime

Aéronautique navale cartophilie aéronef ANAMAN Beechcraft Broussard Dakota



BEECHCRAFT JRB4 EXPEDITOR

Le Beechcraft Model 18 est un bimoteur de transport léger américain développé durant l'Entre-deux-guerres. Produit en très grande série durant la Seconde Guerre mondiale comme avion de transport mais aussi d'entrainement, il a connu une très longue carrière, les derniers exemplaires sortant d'usine en 1969. Outre des versions spécialisées comme le Beech AT-11 Kansan, le Twin Beech a également fait l'objet de nombreuses remotorisations turbopropulsées



25 JRB-4 livrés avant 1959 et 20 SNB-5 livré avant 1958 furent utilisés jusqu’en 1972 par les escadrilles 55S et 56S
Les appareils de la Marine étaient frappés d’une immatriculation correspondant au dernier(s) chiffre(s) de leur BuNo : 8, 12, 15, etc.
JRB4 Beechcraft 25 195x-1972 dix livrés au 1er janvier 1956.


DOUGLAS C47 DAKOTA

Dans l'optique de remplacer les JRB-4 de l'escadrille 56.S/ Escadrille du Personnel Volant et Radariste (EPVR), la Marine choisit le Dakota comme successeur. C'est un appareil déjà connu puisqu'en service dans l'Armée de l'air et un appareil est utilisé par l'Aéronautique navale depuis 1950 pour des missions de transport VIP.La Société d'Exploitation et de Construction Aéronautique (SECA) installée au Bourget, déjà prestataire de services pour l'Aéronautique navale, fut choisie pour entreprendre le chantier de rénovation et de mise au standard des appareils, en raison de l'expérience qu'elle avait acquise auprès des C-47 de l'Armée de l'air dont elle effectuait les visites de 4ème degré (grandes visites). Dans un premier temps, la SECA réalisa le maquettage des installations intérieures de type EPV, selon les desiderata des marins, et rédigea la documentation appropriée. Elle reçut aussi pour mission de procéder à la révision générale de chaque appareil et à la mise au standard C-47D. Une commission d'achat commença à prospecter en 1959, à la recherche de dix appareils. Deux DC-3 furent achetés en Tchécoslovaquie, trois en Irlande et quatre autres aux États-Unis. Leur livraison par convoyage direct à la SECA s'échelonna sur les années 1960 et 1961. Seul un DC-3 en provenance du Danemark fut acheminé par lots de trois jusqu'au docks de Gennevilliers. Un premier avion - le 87 - fut utilisé pour le maquettage de la cabine. Il fut le premier livré à l'Aéronautique navale le 10 octobre 1961. Les neuf autres C-47D entamèrent leur nouvelle carrière de marin entre décembre 1961 et janvier 1963. Ces dix premiers avions arboraient sur la dérive leur matricule de l'US Army Air Forces. Plus tard, une immatriculation à deux chiffres fut progressivement substituée à ce premier moyen d'identification.
Un second lot arrive de l'Armée de l'air: un premier qui est utilisé pour les missions de transport, deux autres pour la même mission et douze destinés à l'EPVR et transformés en avions-école pour l'occasion.




Escadrille 9.S 

(1975-1984)
L'escadrille 9.S basée sur la Base d'Aéronautique Navale de Tontouta (Nouvelle Calédonie) utilisa deux-trois C-47D pour des missions de cargo et de liaison entre 1975 et 1984.
Ils opèrent aux côtés de P2V-7 Neptune et C-54 Skymaster.
Tous ces appareils sont remplacés par deux Falcon 200 Gardian en juillet 1984.



Escadrille 56S
et École du Personnel Volant et Radariste (EPVR) (1960-1970)
Installée à Lartigue (Algérie) puis Agadir (Maroc) et opérant sur Beechcraft JRB-4, la 56.S passe sur C-47D et déménage vers la BAN Lann-Bihoué en octobre 1960.
En mars 1964, la 56.S déménage de nouveau et va s'installer sur la BAN Nîmes-Garons (Gard). Sa mission est de former l'ensemble du personnel volant non-pilote dont a besoin l'Aéronautique navale pour ses équipages de patrouille maritime (Atlantic et Neptune), d'avions de lutte ASM/sûreté (Br.1050 Alizé), d'avions de soutien (Nord 262) et d'hélicoptères ASM (SA.321G Super-Frelon et WG-13 Lynx).
La 56.S assure également la formation des contrôleurs aériens de l'Aéronautique navale. Les spécialités suivantes sont formées :
- Les navigateurs aériens (NAERI).
- Les électroniciens de bord (ELBOR).
- Les mécaniciens de bord (MECBO).
- Les contrôleurs d'aéronautique (CONTA).
Les navigateurs aériens sont chargés de la navigation, certes, mais aussi de l'exploitation des informations tactiques fournies par les nombreux appareils de détection du bord sur avion d'armes moderne ; ils en effectuent la synthèse nécessaire à la conduite de l'action de l'avion, que ce soit contre un bâtiment de surface ou contre un sous-marin.
les électroniciens de bord sont chargés de mettre en oeuvre les appareils de transmissions et de détection aéroportés (radar, bouées acoustiques, etc.).
Les mécaniciens de bord, quant à eux, sont chargés de la conduite des moteurs en vol et de la maintenance habituelle de l'aéronef au sol. Ils secondent aussi les pilotes dans les tâches techniques.
Les contrôleurs aériens, enfin, assurent le contrôle de la circulation aérienne dans les tours de contrôle et les centre d'approche des bases aéronavales et des porte-aéronefs.
Le cycle d'instruction à la 56.S/EPVR dure de huit à neuf mois selon les spécialités, sanctionné par l'obtention du Brevet d'Aptitude Technique de spécialité. Ce dernier comporte une phase d'instruction théorique au sol et une phase de formation pratique en vol qui s'effectue à bord des C-47D et, dans certains cas, à bord des Atlantic et Alizé des flottilles de combat installées sur la BAN Nîmes-Garons (21.F, 22.F et 6.F). Le 31 décembre 1970, la 56.S/EPVR change d'appelation et devient l'École du Personnel Volant et escadrille 56S (EPV).

http://www.ffaa.net/aircraft/dakota/dakota_fr.htm

MAX HOLSTE BROUSSARD

A la fin de la seconde guerre mondiale, Max Holste dessine un biplace de tourisme à moteur Renault, le MH-52. Aux allures modernes avec son aile basse, son train tricycle et son empennage bi-dérive, il vole pour la première fois en août 1945 et fait l’objet d’une construction en série en 1947.

Ce succès, plus technique que commercial, encourage Max Holste à entreprendre en 1950 l'étude d'un avion à tout faire sous tous les climats, de conception simple et de fabrication aisée, dont l'issue donna naissance au MH.150. Le but visé est d’assurer en quelque sorte la succession du Morane MS-500 « Criquet » (ex Fi 156 « Storch »).



La Marine en a mis en oeuvre 3 appareils essentiellement pour la liaison de 1957 à 1970. La DCAN (DGA) en employa quelques uns à partir de 1968 et en fut le dernier utilisateur d'Etat. De nombreux exemplaires connurent une nouvelle vie dans le civil, notamment pour une version agricole. Sa faible vitesse de vol en fait également un bon moyen pour l’épandage ou le largage pour le parachutisme civil.


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...