30 mai 2016

Mission Jeanne d'Arc 2016 FLF GUEPRATTE escale à Cochin

Mission Jeanne d'Arc 2016 FLF GUEPRATTE escale à Cochin



TRODAT V SPID en date du 15 avril 2016 et traitement à SPID ROISSY le 25-5-2016 plus d'un mois d'écart entre le traitement du courrier sur le bateau et son traitement à Roissy...
La mission Jeanne d’Arc 2016 est partie de Toulon le 3 mars. Ce déploiement amphibie est articulé autour du bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et de la frégate Guépratte. À bord du Tonnerre, six jeunes médecins vont mettre en pratique l’enseignement du Brevet de médecine navale (BMN) tout récemment obtenu.


Dès le 4 mars, les jeunes médecins ont participé à un exercice interarmées sur la côte est de la Corse. Au cours de la réalisation d’un exercice d’évacuation médicale, la participation aux différents postes clés leur a permis d’appréhender l’intégralité de la chaîne santé.

Durant deux mois de mission, d’Alexandrie à Singapour, en passant par Djibouti, Mascate et Cochin, ils bénéficieront ainsi d’un complément d’enseignement médical, théorique et pratique, supervisé par deux médecins chevronnés. À l’issue, ils rejoindront leur première affectation comme médecin de marine



sources :
http://www.defense.gouv.fr/sante/actualites/mission-jeanne-d-arc-2016-pour-six-jeunes-medecins

BAN LANN BIHOUE Aéronautique navale 23F 21F

Les patrouilles maritimes ont 50 ans

Sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan), où elles sont implantées, les flottilles 21F et 23F ont célébré vendredi 27 mai le 50ème anniversaire des avions de patrouille maritime de la famille Atlantic/ Atlantique 2. 



En décembre 1965, la 21F fut la première à recevoir le Breguet 1150 Atlantic.








"Au début des années 50, le besoin d’équiper les marines occidentales d’un nouvel appareil de lutte ASM à long rayon d’action appelé à succéder au Neptune se fait sérieusement sentir. La flotte soviétique, qui met en service des sous-marins à propulsion nucléaire, constitue en effet une menace mortelle. Le développement d’un avion capable de chasser ce type de bâtiment se révèle très complexe et extrêmement onéreux. C’est pourquoi les projets nationaux sont abandonnés au profit du programme Maritime Patrol Aircraft (MPA), réalisé en partenariat au sein de l’OTAN. Alors que de nombreux modèles sont proposés et que la compétition est très rude entre pays et industriels, le choix se porte finalement, le 21 octobre 1958, sur le projet français Breguet 1150. Toutefois, Britanniques, Américains et Canadiens se retirent rapidement, ne laissant finalement comme premiers clients que la France et l’Allemagne. Malgré tout, cet avion, réalisé par un consortium international, signe la naissance de la première coopération du genre avec la création de la Société Européenne de Construction du Breguet Atlantic (SECBAT)."









"Alors que le Conseil de l’OTAN s’entend pour baptiser le BR 1150 Atlantic, le premier vol du prototype intervient en octobre 1961, trois ans seulement après la sélection de l’appareil. Les deux premiers de série sont remis en décembre 1965 à la France et à l'Allemagne. Jusqu’en juillet 1974 (date de livraison du dernier appareil), 87 Atlantic et 4 prototypes sont produits. A l'heure où les programmes européens font couler beaucoup d'encre, on notera que le BR 1150 fut non seulement mené dans les temps, mais se traduira par un coût inférieur de 6% à la facture initialement prévue.



"La France recevra 40 avions et l’Allemagne 20, deux autres pays européens les rejoignant ensuite : les Pays-Bas, qui se dotent de 9 appareils et l’Italie, qui en achète 18 et ne retirera les derniers du service qu'en 2012. La marine française cèdera trois des siens au Pakistan en 1976."



Considéré comme une grande réussite, l’Atlantic, aussi appelé ATL1, équipera quatre flottilles de l’aéronautique navale, les 21F, 22F, 23F et 24F, basées à Lann-Bihoué et Nîmes-Garons. Leurs missions principales sont la protection des approches maritimes, la lutte antinavire et ASM et, pour la France, ils sont un élément clé du dispositif de couverture des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins assurant leurs patrouilles depuis Brest. L’appareil, qui accompagne aussi les groupes aéronavals, acquiert au fil des ans une certaine notoriété auprès du grand public grâce aux multiples opérations de sauvetage en mer dans lesquelles il est engagé. Fait pour la mer l’ATL1 se révèle dans le même temps tout aussi utile au-dessus des grandes étendues désertiques











« En 25 ans de bons et loyaux services, l’Atlantic va non seulement se révéler un redoutable chasseur de sous-marins et de bâtiments de surface mais aussi un infatigable patrouilleur des sables. Endurant, doté de nombreux capteurs et senseurs, l’appareil rend d’inestimables services en matière de connaissance des théâtres d’opérations et d’anticipation. Il est notamment de tous les engagements de la France en Afrique, guidant lorsque cela est nécessaire les strike de Jaguar ou Mirage F1 de nos camarades de l’Armée de l’Air », rappelait en 2011 l’amiral Hervé de Bonnaventure, qui commandait alors l’aéronautique navale.





"Conçus pour les longues patrouilles, ces avions extrêmement polyvalents peuvent mettre en œuvre des bouées acoustiques, des missiles antinavire Exocet AM39, des torpilles MU90, des grenades ASM mais aussi, depuis 2008, des bombes de 250 kilos à guidage laser (GBU12) pour traiter des cibles d’opportunité. Celles-ci ont été employées sur les théâtres d’opération terrestres sur lesquels les ATL2 ont été engagés ces dernières années, l’installation de la nouvelle caméra Wescam MX20 ayant permis de disposer d’une désignation d’objectif autonome pour les frappes air-sol (premier tir en Irak le mois dernier). Et la panoplie d’armement s’enrichira prochainement avec la GBU 58 de 125 kg."


Sources : Mer et Marine 

http://www.meretmarine.com/fr/content/de-latlantic-latlantique-2-50-ans-de-patrouille-maritime

photos (c) Marine nationale 

Merci à Patrick Lepestipon pour ses envois

Mission Jeanne d'Arc 2016 BPC TONNERRE escale à Cochin

Mission Jeanne d'Arc 2016 BPC TONNERRE escale à Cochin




Le 12 avril 2016, à l’accostage des deux bâtiments de la mission Jeanne d’Arc à Cochin, les équipages et officiers-élèves, au poste de bande, ont répondu, en musique, à l’accueil des Indiens. 




Monsieur Christian Testot, ministre conseiller à l’ambassade de France en Inde, a ainsi souligné l’importance du dialogue stratégique entre les marines indienne et française. « Votre présence ici en atteste! »».



Cette relâche opérationnelle à Cochin fut l’occasion pour les deux marines de conduire des manœuvres avec le patrouilleur indien Sunayna. «Ces exercices nous ont permis de renforcer un savoir-faire commun et de développer nos capacités d’interactions avec des marines non-OTAN» relève l’enseigne de vaisseau Paul C., chef de quart passerelle lors des manœuvres.

Une série de manœuvres de navigation, entre les bâtiments, et aviation, entre les aéronefs des bâtiments des deux nationalités, ainsi qu’un transfert de personnel, a permis un ensemble d’échange de bonnes pratiques et le développement de la connaissance mutuelle. Les marins indiens ont été «particulièrement accueillants!» confie le lieutenant de vaisseau Maxime P., à bord du Sunayna. 



D’autres visites et rencontres organisées furent autant de moments de découverte et d’apprentissage mutuel, notamment pour les officiers-élèves. Leurs nombreux échanges avec les cadets indiens participent pleinement à leur formation, en leur faisant découvrir la marine et la culture indienne.

Tromelin Iles Eparses TAAF 29 avril 2016

Tromelin Iles Eparses TAAF 29 avril 2016



Parti de Bayonne le 17 novembre 1760, l’Utile, une flûte de la Compagnie française des Indes orientales, s’échoue le 31 juillet 1761 sur l’île de Sable (aujourd’hui Tromelin), un îlot désert de 1 km².



 Elle transporte des esclaves malgaches, achetés en fraude, et destinés à être vendus à l’île de France (l’actuelle île Maurice). L’équipage regagne Madagascar sur une embarcation de fortune, abandonnant quatre-vingt esclaves sur l’île avec trois mois de vivres et la promesse de venir les rechercher. 

Cette promesse ne fut pas tenue et ce n’est que le 29 novembre 1776, que l’enseigne de vaisseau de Tromelin, commandant la corvette La Dauphine, sauve les survivants : sept femmes et un bébé de huit mois.

Les trois premières missions (2006, 2008, 2010) ont permis d’étudier l’épave de l’Utile, de mettre en évidence l’ampleur des habitats construits par les naufragés, de mieux cerner leur organisation et leurs facultés d’adaptation à la condition de naufragé, dans un milieu aux ressources limitées, mais mises à profit avec ingéniosité.


Des idées de lecture ? 






merci à JEF pour son pli

sources : 

TAAF  http://www.taaf.fr/Les-esclaves-oublies-de-Tromelin

http://www.france24.com/fr/20151017-exposition-chateau-nantes-esclaves-traite-negriere-oublies-ile-tromelin-madagascar

29 mai 2016

Juan de Nova 15 mars 2016 Les mains dans le cambouis TAAF Eparses Pétrole

Juan de Nova 15 mars 2016

les mains dans le cambouis? 

Les enveloppes en date du 15 mars 2016 sont arrivées tachées. 
Problèmes lors du transit aller? lors du traitement sur l'île? lors du retour vers la métropole?. Le principal est qu'elles soient revenues.


Deux compagnies pétrolières nigériane et américaine viennent de se voir délivrer par le ministère français de l'Energie et de l'Ecologie des permis d'exploitation pétrolière et gazière au large de l'ilot de Juan de Nova, situé dans le canal du Mozambique.
Au grand dam des Malgaches qui revendiquent la propriété des iles Eparses françaises, qui faisaient partie de la Grande ile et qui en ont été détachées juste avant son indépendance.
Des sources sérieuses comparent le Canal du Mozambique à la Mer du Nord en matière de réserves pétrolières.






Juan de Nova est certainement l’une des îles Éparses la plus marquée par l’occupation humaine. Sa découverte en 1501 est attribuée à un noble galicien prénommé Juan de Nova et amiral au service du roi Manuel Ier du Portugal. 

Celui-ci l’aurait nommé Galega ou Agalega (la Galicienne) en référence à sa nationalité. Il l’aurait découverte lors d’un voyage sur la route des Indes. Cependant, en raison de l’exiguïté de son territoire, cette île ne suscita pas tout de suite l’intérêt des puissances coloniales et hébergea probablement des pirates durant plusieurs années.



Le nom de cette île a différé au cours de l’histoire. D’après R. Decary, elle est appelée Johan de Nova sur la carte de Pilestrima en 1519. Puis Joa de Nova (Mercator en 1569), San-Christophoro (Ortelius en 1570), Saint-Christophe (Lislet Geoffroy). Finalement, en 1825, le navigateur anglais Owen la nomme Juan de Nova de façon définitive.





D’un point de vue administratif, tout comme pour Europa et Bassas da India, l’acte du 31 octobre 1897 (en exécution de la loi du 6 août 1896), déclare Juan de Nova dépendance française. L’île est successivement rattachée à la province de Tananarive (1921), puis à la province de Morombe (1930), et enfin au district de Nosy Be (1932).

TAAF District de Saint-Paul Amsterdam 1er janvier 2016

TAAF District de Saint-Paul Amsterdam 1er janvier 2016

Amsterdam, le mat des couleurs  photo JM Bergougniou


Parmi le courrier, deux plis en provenance du district de Saint-Paul Amsterdam et portant le cachet du chef de district et de l'agent postal



Amsterdam la résidence du chef de district, Mariane et l'écharpe  photo JM Bergougniou



Ile Saint-Paul photo JM Bergougniou


DZ à Martin de Viviès photo JM Bergougniou

Langoustes photo JM Bergougniou


Le BATRAL LA GRANDIERE quitte la Réunion pour gagner Brest où il sera désarmé

Le BATRAL LA GRANDIERE quitte la Réunion pour Brest où il sera désarmé

TAD code Roc 24599 Le Port La Réunion en date du 13-5-2016

Après le patrouilleur austral Albatros l'an dernier, c'est le bâtiment de transport léger La Grandière qui a fait ses adieux à La Réunion, où il a passé l’essentiel de sa carrière. Le Batral français a quitté la base de Port des Galets le jeudi 19 mai pour mettre le cap sur Brest, en vue de son retrait du service.



Le Batral (bâtiment de transport léger) La Grandière a quitté jeudi son port d’affectation au sein des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) pour rejoindre Brest, où il sera désarmé après 30 ans de bons et loyaux services.

Ce bâtiment amphibie, conçu pour le transport et le débarquement de troupes et de matériels, a été particulièrement sollicité pour effectuer le ravitaillement des îles Eparses et de Mayotte au profit des militaires et scientifiques français des TAAF. Dans le cadre de ses missions dans la zone maritime, il aura également eu l’occasion de participer à des opérations de secours en mer, œuvré à la préservation des ressources naturelles dans la zone des îles Eparses, notamment dans le cadre de ses missions de surveillance des pêches et apporté son soutien à des opérations humanitaires dans divers pays de la zone.



Parmi les nombreuses actions menées par le La Grandière, certaines ont marqué son histoire : en novembre 1987, il effectue des recherches en mer dans la zone de crash du BOEING 747 de la SAA présumé abîmé en mer à l’est de Maurice, repêchant 9 cadavres sur 13 retrouvés et près d’une tonne de débris divers. Une autre fois, en avril 2000, il intervient en soutien aux populations à Madagascar après le passage du cyclone Hudah. Enfin, en Juillet 2002, au large des Seychelles, il recueillera 21 enfants et 2 adultes après le naufrage de leur vedette.

Le Batral La Grandière devrait rejoindre Brest le 11 juillet prochain en contournant l’Afrique par le Cap de Bonne-Espérance. Au total, ce sont 54 jours de traversée dont 43 jours en mer, en parcourant une distance de 8825 nautiques, soit environ 16343 km.



sources :

http://www.clicanoo.re/523808-le-batral-la-grandiere-quitte-la-reunion.html

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...