21 janvier 2016

CORYMBE 131 BPC Mistral

CORYMBE 131 BPC Mistral

Après avoir assuré le commandement du Task Group 451.04 pendant près de quatre mois, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a quitté l’opération Corymbe et donc le Golfe de Guinée afin de regagner Toulon, son port base. Lors d’une escale commune à Dakar, le Mistral et le Commandant Birot ont réalisé les derniers échanges en vue du transfert d’autorité. Ce fut l’occasion pour le capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, commandant le Mistral, de transmettre le flambeau de la mission Corymbe au capitaine de corvette Loïc Boyer, commandant du Commandant Birot.


Après une dernière escorte au large de Dakar et un exercice de contrôle en mer de bâtiment (VISITEX) réalisé sur le BPC Mistral, le Commandant Birot a mis le cap vers le Sud et a repris sa patrouille dans le Golfe de Guinée.

Depuis le 11 décembre 2015, le Commandant Birot participe à la mission Corymbe 131. Ce déploiement participe notamment à la mission « connaissance et anticipation » définie dans le livre blanc de la défense. La présence permanente de moyens de la Marine nationale dans le Golfe de Guinée permet d’entretenir la connaissance du théâtre d’opération et des activités humaines qui s’y déroulent : activités économiques et activités illicites, telles que la pêche illégale, le trafic de stupéfiants, la piraterie et le brigandage.





La Côte d’Ivoire serait-elle en train de replonger dans le cycle de violence qui a marqué la première décennie de ce 21eme siècle ? La question se pose avec acuité à la suite de l’attaque d’une position de l’armée, dans la localité d’Olodjo, une région frontalière au Libéria. Ce mercredi 2 décembre, les forces régulières ivoiriennes ont été attaquées par des assaillants non identifiés, un fait qui a causé la perte de 6 soldats et quatre assaillants. On déplore aussi plusieurs blessés de part et d’autre des deux camps.

Déployé depuis le 7 octobre dans le Golfe de Guinée pour l’opération Corymbe, le BPC Mistral est désormais sur le chemin du retour vers son port-base, à Toulon avec le sentiment du devoir accompli après une mission dans le golfe de Guinée dense et riche. Le transfert d’autorité (TOA) de l’opération s’est fait à Dakar, à bord du PHM Commandant Birot où le CV de Guibert a symboliquement remis au CC Boyer, le « témoin » de l’opération Corymbe.

Renforcer la coopération régionale pour permettre aux pays riverains du Golfe de Guinée de sécuriser leur espace maritime tout en assurant la protection des intérêts français. Tels étaient les principaux objectifs de l’opération.
Quelques jours après le départ, le patrouilleur espagnol Centinela a assuré la protection rapprochée du Mistral en l’escortant au large de Dakar au Sénégal. Cette interaction s’est faite dans le cadre de l’initiative quadripartite (Portugal, Espagne, Danemark, France) qui vient renforcer la coopération maritime dans la région et les échanges entre les quatre pays alliés.



Exercice NEMO 15.4 : 8 nations riveraines du Golfe de Guinée et 3 pays européens réunis
Fin octobre, le BPC est entré dans le vif du sujet avec l’exercice NEMO 15.4. Cet entraînement multinational a connu un succès inédit puisqu'il a vu, durant neuf jours, la participation de huit nations riveraines du golfe de Guinée (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria, Cameroun, Gabon, Congo) et trois pays européens (France, Espagne et Royaume-Uni). Ce ne sont pas moins de quinze bâtiments et plusieurs centres opérationnels à terre qui ont ainsi pris part aux différents exercices dédiés à la sécurisation des espaces maritimes, mettant en évidence une réelle prise en compte de cette problématique par les pays de la région et une consolidation du processus de Yaoundé.




Exercice NEMO 15.4
Périodes d’instructions opérationnelles : 160 marins africains de 7 nationalités différentes ont bénéficié d’une instruction
Chaque relâche opérationnelle a été aussi l’occasion pour l’équipage du Mistral de former leurs homologues du golfe de Guinée. Lors de périodes d’instructions opérationnelles (PIO) au profit des marines riveraines, ce sont plus de 160 marins africains de 7 nationalités différentes qui ont bénéficié d’une instruction dans des domaines aussi variés que la protection-défense, la sécurité, la plongée, l’interrogation et la communication maritime ou encore les techniques de base pour effectuer une visite dans le cadre du contrôle des pêches, de la lutte contre le narcotrafic ou la piraterie. Le point d’orgue des ces instructions a été l’embarquement de 72 élèves de 13 nationalités différentes de l’Ecole Nationale à Vocation Régionale (ENVR) de Bata (Guinée Equatoriale). Les quelques jours passés à bord du BPC Mistral ont permis aux élèves venus de tout le continent de découvrir la vie embarquée, mais aussi de mettre en pratique la théorie apprise lors de leur scolarité à terre.


Instructions au profit de la Marine ghanéenne par l’équipage du BPC Mistral
Interactions : Mise en œuvre de la polyvalence et du caractère interarmées du BPC Mistral
Des interactions avec les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et les Éléments Français au Gabon ont également mis en exergue la polyvalence et le caractère interarmées du BPC. A Libreville, c’est un hélicoptère de l’ Armée de l'air qui a pu s’entrainer à l’appontage et échanger savoir-faire et informations avec le détachement 22S présent à bord. Au large d’Abidjan et San Pedro, c’est un grand exercice amphibie qui a réuni les FFCI et les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Au total, ce sont 260 militaires et 60 véhicules qui ont embarqué puis réalisé un débarquement amphibie complet sur une plage préalablement vérifiée et sécurisée.



Grand exercice amphibie Mistral d'Ivoire 2015
Consolider la coopération maritime régionale : Plus d’une quarantaine d’ambassadeurs français et étrangers, plusieurs ministres et autorités des pays riverains sur le BPC Mistral
Enfin, cette opération extérieure a été aussi l’occasion de renforcer les liens forts qui existent entre la France et les pays riverains du golfe de Guinée. Le Mistral a ainsi accueilli plus d’une quarantaine d’ambassadeurs français et étrangers, plusieurs ministres et autorités des pays riverains, leurs chefs d’état major des armées ou de la marine ainsi que de nombreux industriels présents dans l’économie locale. Cette proximité, essentielle pour consolider la coopération maritime régionale, est rendue possible par la présence des différents bâtiments de la Marine Nationale déployés dans cette mission quasi-permanente depuis 1990.
13 000 nautiques parcourus, l’équivalent de 21 000 km
Les 13 000 nautiques passés à sillonner le Golfe de Guinée ont donc été pleinement mis à profit par le Mistral pour atteindre l’ensemble des objectifs qui lui étaient assignés. C’est avec le sentiment du devoir accompli que l’équipage navigue désormais vers Lisbonne, dernière étape du déploiement avant son retour à Toulon.

sources :

http://rpdefense.over-blog.com/tag/bpc%20mistral/

http://www.fratmat.info/nos-unes/cooperation-franco-ivoirienne-un-bateau-militaire-francais-au-large-d-abidjan

http://www.linfodrome.com/societe-culture/23933-cooperation-militaire-france-cote-d-ivoire-un-bateau-de-guerre-francais-a-abidjan

20 janvier 2016

FREMM AQUITAINE Arromanches 2

FREMM AQUITAINE  Arromanches 2


Depuis le 10 janvier, le groupe aéronaval, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, compte deux frégates multi-missions (FREMM), l’Aquitaine et la Provence.



Équipée notamment d’un sonar et d’une antenne linéaire remorquée, d’un sonar de coque et de l’hélicoptère de combat Caïman Marine, partie intégrante du système d’armes, la FREMM représente un saut technologique, particulièrement en matière de lutte anti-sous-marine. L’action des FREMM au sein du groupe aéronaval apporte de ce fait une importante plus-value opérationnelle.




19 janvier 2016

Sémaphore de Carteret Raz Blanchard et Passage de la Déroute

Sémaphore de Carteret, du Raz Blanchard à la Déroute


En complément de l'article du dernier numéro de la Marcophilie navale, je rappelle l'article paru dans Envelopmer 

http://envelopmer.blogspot.fr/2015/06/semaphore-et-phare-de-carteret-manche.html

sur le même sujet le 18 juin 2015 


Vue de la plage de Barneville Carteret photo (c) JM Bergougniou

je ne reviendrai donc pas sur cet article mais vous parlerai du Raz Blanchard et du passage de la Déroute juste au pied du sémaphore.

Goury La Hague et le Raz Blanchard photo (c) JM Bergougniou

Le Raz Blanchard désigne le passage où sévit l'un des courants de marée les plus puissants d'Europe, situé entre la pointe ouest du cap de la Hague et l'île anglo-normande d'Aurigny, à l'entrée nord du passage de la Déroute. 






photo (c) JM Bergougniou
Le courant est alternatif et se fait sentir à certaines heures de la marée1. La vitesse du courant peut voisiner 12 nœuds lors des grandes marées d'équinoxe.


La limite nord du Raz se situe entre 1 et 2 milles nautiques au-dessus de la ligne joignant le phare de Mannez édifié sur la Pointe Quenard à Aurigny et le phare de la Hague sur le rocher Gros du Raz, (mais la zone agitée se prolonge par grand coefficient de marée jusqu'à 5 milles au nord de ce phare), et s'étend vers l'est jusqu'à la bouée Basse-Bréfort proche du port d'Omonville-la-Rogue. Au sud, la limite est plus floue, elle atteint une ligne passant par le banc de la Schôle, situé à mi-chemin entre le cap de la Hague et la pointe nord-est de Guernesey, et le cap de Flamanville.





photo (c) JM Bergougniou
Lorsque le vent (plus exactement les vagues créées par celui-ci) et le courant sont opposés, la mer devient particulièrement chaotique ; les creux peuvent atteindre 2 mètres à plus de 4 mètres, avec des longueurs entre crêtes inférieures à 50 mètres. Elle déferle violemment, rendant les conditions de navigation difficiles voire dangereuses pour les bateaux de faible tonnage. Au contraire, lorsque le vent et le courant sont de même sens la mer s'aplatit et devient maniable, du moins si le coefficient de marée n'est pas trop fort. Un autre facteur tient aux inégalités du fond, qui créent des remous et des "marmites" susceptibles d'aggraver l'état de la mer même par bonnes conditions, de sorte que franchir le Raz Blanchard s'avère délicat dans bien plus de la moitié des circonstances.

photo (c) JM Bergougniou

Carteret photo (c) JM Bergougniou
La violence du courant dans le Raz tient à plusieurs facteurs. D'une part il s'agit d'un passage resserré entre la Manche au nord et le golfe dit de Saint-Malo au sud, sur des petits fonds de moins de 50 mètres : il n'y a que 8 milles nautiques d'Aurigny au Cap de la Hague ; 


La côte du Cotentin vue de Granville photo (c) JM Bergougniou
d'autre part les différences d'heure et de hauteur des pleines mers entre des endroits assez proches créent une pente de l'eau qui est responsable de la vitesse d'écoulement. 



Sémaphore Carteret photo (c) JM Bergougniou



Ainsi la pleine mer est plus haute et plus tôt à Carteret qu'au cap de la Hague (en moyenne 2 mètres et 40 min de décalage sur une distance de 22 milles nautiques) et qu'à Cherbourg (pleine mer 1/2 heure plus tard qu'à la Hague et plus basse de 2 m, sur 14 milles). La force du courant, variant beaucoup avec le coefficient de marée, implique d'en tenir le plus grand compte pour la navigation même par beau temps. Dans la plupart des cas, à bord d'un voilier, il faut prendre le Raz "à l'heure" si on ne veut pas se mettre en retard, voire en danger.

La plage de Barneville photo JM Bergougniou


Le passage de la Déroute, parfois canal de la Déroute, est un détroit situé dans la Manche le long de la côte occidentale de la Normandie et des îles Anglo-Normandes.


Sémaphore Carteret photo (c) JM Bergougniou


Le passage de la Déroute s'étend depuis le raz Blanchard au nord, entre le cap de la Hague et l'île d'Aurigny, et jusqu'à la baie du mont Saint-Michel et Chausey au sud. L'archipel des Écréhou en limite l'espace à l'ouest dans la continuité du banc des Écréhou et du banc des Écrevière qui sont de dangereux hauts-fonds. 



Les rochers de Taillepieds et les Basses de Porbail, également des hauts-fonds, en limitent l'extrémité orientale face à la ville portuaire de Portbail.
La largeur de ce détroit varie entre 40 et 50 km.


Carteret photo (c) JM Bergougniou
Son nom ne rappelle pas une bataille navale perdue. Il fait simplement référence au danger qu'il y a pour les navigateurs inexpérimentés à s'aventurer dans ce secteur, au vent d'une côte dépourvue d'abris, 


La côte du Cotentin vue des hauteurs de Granville photo (c) JM Bergougniou
avec un marnage parmi les plus grands du monde (plus de 14 m) et où s'opposent le courant qui suit la côte ouest du Cotentin et ceux qui viennent de l'océan, notamment quand ils passent entre Jersey et Guernesey, d'une part, et entre Aurigny et Guernesey, d'autre part. Le courant peut atteindre une vitesse de 8 nœuds (14 km/h) par endroits. De nombreux naufrages y ont été recensés.


Granville Pointe du Roc photo (c) JM Bergougniou


Chausey, quartier de Granville photo (c) JM Bergougniou
Chausey l'entrée du sound  photo (c) JM Bergougniou

Chausey Quelques cailloux photo (c) JM Bergougniou

18 janvier 2016

PHM DUCUING FLF GUEPRATTE

PHM Ducuing FLF Guépratte
Prise de commandement









Le capitaine de frégate Claire Pothier a été reconnu vendredi, nouveau commandant de la frégate type La Fayette « Guépratte ».Elle succède au capitaine de vaisseau Benoît Hede-Hauy.

La cérémonie s’est déroulée en présence des représentants de la ville de Metz (ville marraine), d’un détachement de sa préparation militaire marine et du lycée Louis Vincent. Il appartenait donc au vice-amiral d’escadre Denis Béraud, commandant la force d’action navale, de féliciter l’équipage et le commandant quittant, pour l’excellence du travail accompli dans toutes leurs missions et sur tous les théâtres d’opérations.

Présentant le capitaine de frégate Claire Pothier, l’amiral Béraud rappelait son choix de la marine nationale à sa sortie de l’école Polytechnique.





Mentionnant ses solides connaissances, il lui assurait toute sa confiance et demandait aux marins du Guépratte de lui accorder la leur. « Nous avons choisi une vie hors du commun, nous devons en être fiers ! » concluait-il.

Le capitaine de frégate Pothier pour sa part, ajoutait : « Je maintiendrai le très haut niveau d’exigence de mon prédécesseur, la Marine permet à chacun de développer ses connaissances. Dans notre métier, il n’y a pas de succès individuel. Talents et compétences ne s’expriment pleinement qu’en équipage. Communication, confiance, responsabilisation et cohésion dans les moments difficiles, nous sont essentiels. »

Le capitaine de frégate Claire Pothier est la première femme sortie Major de l’Ecole navale (en 2000).





Une jeune polytechnicienne vient de faire tomber un des derniers bastions militaires en devenant la première femme major de l' Ecole navale qui forme, depuis 170 ans, les officiers de la Marine nationale. Claire Pothier s' est en effet classée première de la liste du concours de sortie des 75 élèves officiers de la Marine qui viennent d' achever leur formation d' aspirant sur le porte-hélicoptères « Jeanne d' Arc» . Une autre polytechnicienne, Caroline Aigle, avait été la première femme en mai 1999 à devenir pilote de chasse dans l' armée de l' air. Enseigne de vaisseau de deuxième classe (l' équivalent de sous-lieutenant), Claire Pothier devrait être promue enseigne de vaisseau de première classe à l' été. Elle s' est spécialisée dans la lutte sous la mer (détection de sous-marins à l' aide de sonars) et devrait connaître son premier embarquement cet automne après sa formation. La Marine compte 7,8 % de femmes dans ses rangs qui occupent, pour 62 % d' entre elles, des postes de soutien (finances, administration, santé), pour près de 26 % des postes dans la logistique et pour 12 % seulement des postes dans des unités opérationnelles. Les femmes ne peuvent, en effet, être embarquées que sur les bâtiments qui sont «féminisés», c'est-à-dire possédant des espaces de vie réservés aux femmes. Ainsi, 125 femmes (10 officiers mariniers supérieurs, 75 officiers mariniers subalternes, 40 quartiers-maîtres et matelots) embarqueront cet automne sur le porte-avions nucléaire «Charles - de - Gaulle», soit plus de 10 % de l' équipage permanent du bâtiment. Depuis l' ouverture du concours d' entrée à Navale aux femmes et la fin des quotas, deux femmes y ont été admises en 1997 (huit en 1998, neuf en 1999). Claire Pothier, polytechnicienne et major de sa promotion de Navale, pourrait prétendre dans. une trentaine d' années, selon un déroulement de carrière normal, être chef d' état-major de la Marine (CEMAA) et être la première femme à s' installer dans le prestigieux bureau des CEMAA de l' Hôtel de la Marine à Paris.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20000510&article=1096383&type=ar#svvqMs0OpDOKic05.99

17 janvier 2016

CMT LYRE

CMT LYRE Toulon




Du 30 novembre au 3 décembre 2015, le chasseur de mines tripartite (CMT) Lyre a participé à l’exercice OTAN ARIADNE 15 se déroulant aux abords du port de PATRAS (Grèce).
Cet exercice de chasse aux mines, planifié et conduit par la marine grecque, était articulé essentiellement autour de 2 Task Groups (TG): la SNMCMG2 (groupe permanent de guerre des mines) constituée de 3 chasseurs de mines et 1 escorteur, et un Task Group grec auquel la Lyre a été inséré (4 chasseurs de mines).




Les 2 TG ont opéré dans la baie de Patras pour relocaliser les 21 mines d’exercice qui avait été mouillées au préalable, avec des inputs complémentaires telles les attaques de chasseurs F16 qui sont venues mettre à l’épreuve la protection des escorteurs.



L’expertise française en guerre des mines était attendue dans cet exercice, et la récompense de « Meilleur performance » obtenue par le CMT Lyre est venue confirmer la réputation de la marine dans ce domaine.

La Marine, c’est aujourd’hui un état-major spécialisé, 11 chasseurs de mines et 3 groupes de plongeurs démineurs et leur bâtiment-base opérant dans nos approches et dans nos zones d’intérêt partout dans le monde.

Seules 20 % des mines et munitions immergées de la Seconde Guerre mondiale ont été neutralisées et déblayées. 635 à 700 000 mines ont été mouillées durant la Seconde Guerre mondiale.


15 janvier 2016

Gazette N° 121 Section Aéronautique Navale de janvier 2016

Gazette n°121 
Aéronautique Navale janvier 2016 


Stock d’enveloppes en dépôt à Brest


Pensez à renouveler vos stocks d'enveloppes


Détachement 36 F à bord du Courbet

Ne jamais désespérer vous avez reçu cette enveloppe avec en plus sur le verso le tampon « Meilleurs Vœux »


Les enveloppes et le tampon sont partis de Brest pour Hyères le 12 août 2014



Détachement 34 F à bord du LATOUCHE TREVILLE et Frégate LA MOTTE PICQUET



Le 21 juin 2015, le jour de la J.P.O. de Lanvéoc j’ai remis au bureau de la 34 F le tampon et les enveloppes destinés au LATOUCHE TREVILLE. 

Suite à des problèmes techniques le LATOUCHE TREVILLE n’a pas quitté Brest.




 En novembre le LA MOTTE PICQUET a quitté Brest pour Toulon, où il a récupéré le détachement 34 F. Le chef de détachement qui avait nos enveloppes a fait suivre les enveloppes au vaguemestre du bord ce qui explique le SPID identique pour les deux bateaux, le SPID 10513 correspond au LA MOTTE PICQUET, le SPID du LATOUCHE TREVILLE étant le 10549



Au dos de l’enveloppe du LATOUCHE TREVILLE voici le tampon de la Mission (réalisation Claude BELEC)





Nouveau tampon de la Flottille 21 F


Vous avez ici une partie de l’enveloppe que j’ai reçu : dessin du tampon réalisé par la Flottille, l’affranchissement était réalisé par un « timbreamoi » réalisé par la Section A.N. Il m’en reste, le timbre est vendu à 1,50 €

Commande à 
LAUDRIN Olivier 76, Chemin du Grand Kervao 29200 BREST
N'oubliez pas l'affranchissement pour le retour.

Bien amicalement
Olivier Laudrin

Humour dans le carré par Donec

Boué de Lapeyrère fait des siennes

Bonjour à tous,

En 1899, le commandant du Brennus, Boué de Lapeyrère trouvait que son bâtiment, avec ses lignes basses n’avait pas bon air. Il décide de le doter d’une figure de proue comme en possédaient les anciens vaisseaux à voile. Il se rendit donc au magasin d’accessoires pour y découvrir l’objet de ses rêves : un buste de Vercingétorix.



Ne trouvant rien qui ressemblait au chef Gaulois, il avisa celui de la déesse Céres et l’embarqua.

De retour à bord il convoque le maître charpentier.

- « Tu vois cette femme ? »

- « Oui commandant »

- « Il faut en faire un homme »

- « Bien commandant »

- « Tu vas d’abord lui raboter les seins proéminents et lui faire une poitrine convenable de Gaulois »

- « Oui commandant »

- « Après quoi tu lui mettras des moustaches longues et tombantes »

- « Bien commandant »

- « Mais tu ne toucheras pas à sa chevelure, les gaulois portaient des cheveux long ».

- « Non commandant ».

- « Enfin quand la femme sera devenu un homme, tu lui couperas le dessus de la tête, en faisant un rebord pour encastrer un casque »

- « Bien commandant »



Puis il convoque le maître mécanicien.

- « vous allez me confectionner un casque Gaulois en cuivre rouge avec des ailes, l’officier de manœuvre vous donnera le dessin ».

La finition nécessita aussi l’intervention du magasinier pour la peinture et d’un artiste en col bleu qui patina le bois. Il échangea le regard langoureux de la déesse contre celui dur et viril de chef Gaulois.

(Bien entendu à la mer le buste pouvant être emporté par les vagues était relégué dans une soute).

A la semaine prochaine

Donec

Clin d’œil à la revue « Marines » qui m’a fourni l’anecdote

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...