04 juillet 2015

22 mai 2015 Mise en sommeil de la Poste aux Armées Vincennes La Poste courrier navale

Mise en sommeil de la Poste aux Armées Vincennes 22 mai 2015

La cérémonie à Vincennes a précédé la clôture effective qui a eu lieu le 30 juin 2015.




Une cérémonie officielle de "mise en sommeil" du service de la poste interarmées s'est déroulée le vendredi 22 mai 2015 au Fort Neuf de Vincennes, où était implanté le Département central du service de la poste interarmées.












C'est donc une page qui se tourne puisqu'il n'y a plus de personnel à ce jour tous les services ont cessé toutes activités. Je garde de bons souvenirs du temps passé avec le personnel de Diderot et de Vincennes et des contacts avec le lieutenant-colonel Xavier Rommel qui a soutenu à plusieurs reprises la Marcophilie Navale."  Joël Moreau





Le château de Vincennes est une forteresse située sur la commune de Vincennes, à l’est de Paris, en France, érigé du 14e siècle au 17e siècle. Il est le plus vaste château fort royal français subsistant et, par la hauteur de son donjon, 52 mètres, il est une des plus hautes forteresses de plaine d’Europe avec celui de Crest. Son donjon est le plus haut d'Europe.

Le château de Vincennes est le siège du service historique de la Défense.



Cette forteresse a plus l'apparence d'une vaste cité fortifiée ou d'une « résidence royale fortifiée » que d'un château fort. Si ce château n'est à l'origine qu'un simple manoir, il a très tôt vocation à abriter, pendant de longues périodes, la famille royale avec toute sa domesticité, une partie de l'administration du royaume et l'armée nécessaire pour sa défense. Il est composé d'un long mur d'enceinte, flanqué de trois portes et de six tours de 42 mètres de hauteur, qui se développe sur plus d'un kilomètre et qui protège un espace rectangulaire de plusieurs hectares (330 x 175 m). La place ainsi protégée est occupée par le donjon haut de 50 mètres au-dessus du sol de la cour, des bâtiments civils, administratifs et militaires et une chapelle. Au Moyen Âge, l'ensemble permettait de vivre sur place à plusieurs dizaines de milliers de personnes.






Le donjon fut aménagé en prison d'État (pour les prisonniers de haute naissance). Sa capacité ne lui permettait pas d'héberger plus de quatorze détenus. Le cardinal de Retz alla y méditer sur la Fronde dans l'ancienne chambre de Charles V. Nicolas Fouquet, qui avait lancé l'architecte Le Vau, eut également droit aux honneurs de la prison de Vincennes, à la suite à son procès de trois ans (1664) et avant son transfert dans la place forte royale de Pignerol.


Le château fut définitivement délaissé comme résidence royale lorsque le Roi s'installa à Versailles (vers 1670). Louis XV n'y séjourna que quelques mois (il y fut envoyé à la mort de son arrière-grand-père Louis XIV, en septembre 1715, l'air y était jugé plus sain qu'à Versailles ; le régent – Philippe d'Orléans – l'emmena ensuite à Paris). Louis XVI n'y fit aucun séjour.




Le château de Vincennes relève à la fois du ministère de la Culture (le site est classé monument historique en 1993 et 1999, et le Service départemental de l'architecture et du patrimoine y est situé), et du ministère de la Défense (le château abrite le Service historique de la défense, SHD).
Depuis 1988, un vaste programme de rénovation a été entrepris. Menacé de ruine, le donjon est fermé en 1995, et après d'importants travaux de consolidation générale de sa structure, le donjon avec ses appartements royaux rouvre au public en 2007. En 2008-2009, la chapelle royale a également subi une importante restauration, nécessitée par la tempête de 1999.




















Sources

photos Joël Moreau

Marcophilie navale Ile de France (Joël Moreau)

La poste aux Armées

http://poste-aux-armees.blogspot.fr/2015/05/la-ceremonie-de-mise-en-sommeil-du.html

03 juillet 2015

humour dans le carré par Donec 3 juillet 2015

remise des diplomes de la préparation militaire Marine

Bonjour à tous,

Sur nos côtes méditerranéennes l’été s’annonce par la remise des diplômes aux stagiaires de la préparation militaire marine.

Cette année l’évènement a lieu dans le magnifique cadre post-napoléonien de la villa Masséna à une encablure de l’hôtel Négresco.





Superbes, Les officiers de marine en « grand blanc » conversent. Ils évoquent le dernier typhon essuyé en mer de Chine, les manœuvres de l’escadre, l’intransigeance de l’amiral. Leurs épouses, pragmatiques, parlent soldes, promotions et embarquements de prestige.

Les stagiaires, dans leur bel uniforme, impressionnés par la solennité de l’instant, murmurent entre eux. Les parents et amis cravatés de frais couvent leur progéniture des yeux. Les sauveteurs en mer dans leur tenue lavée par le soleil et salée par les embruns, gage d’un engagement sans faille, s’exercent au mauvais esprit.

Le maire apparait, les clairons sonnent et la cérémonie commence par la remise de la « médaille de bronze de la défense nationale » à deux jeunes patriotes.



La musique des sapeurs pompiers joue en sourdine, l’édile remet les diplômes et salue le travail de cette jeunesse méritante.

L’officier des commandos marine à mes cotés ne manque pas de regretter certaines interprétations du cérémonial. « Un maitre fusilier parmi les formateurs ce ne serait pas de trop » soupire t-il.

Le maire décidément en verve salue les récipiendaires de la « médaille militaire ». Je sens mon voisin pâlir.

La cérémonie touche à sa fin, une dernière sonnerie et chacun se dirige vers le buffet pour prendre un grand bol de café noir et des croissants. Le canon du château retenti et midi sonne à Sainte Réparate.

A la semaine prochaine

Donec



La Marcophilie navale bulletin n°115

La Marcophilie navale 
bulletin n°115

Le bulletin de la Marcophilie navale arrivé hier dans ma boîte à lettres évoque largement le dernier congrès qui s'est tenu à Brest du 29 au 31 mai 2015 mais pas seulement.



Plusieurs articles historiques nous vont découvrir la BAN Chantereyne à Cherbourg, les marins écrivains mais aussi le navire de transport Vinh-Long







et bien entendu la vie des sections Atlantique sud-ouest, Bretagne, île de France, Provence, Aéro et TAAF.



et l'éditorial de notre président, le VA2 ARATA









alors pourquoi ne pas adhérer à la Marcophilie navale?

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ou aux sections spécialisées TAAF, Aéro


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Porte-Avions Charles de Gaulle sortie des familles

Porte-Avions Charles de Gaulle sortie des familles 2003


La sortie des familles est toujours une journée particulière, pour les conjoints et pour les enfants qui n'ont pas les yeux assez grands. 


Sortie des familles 17 mai 2003

C'est l'occasion d'ouvrir la coopérative, de découvrir les rubans légendés, les coupelles, les tapes de bouche, les pins, les jetons de caddie, et autres souvenirs d'une journée exceptionnelle




sortie récente au retour de mission à Toulon : 2012 PEAN

"Son bâtiment amiral, le porte-avions Charles de Gaulle, avait encore ses aéronefs à bord lorsqu'il s'est amarré aux appontements Milhaud. Cette présence inhabituelle du groupe aérien embarqué dans la base navale s'explique par le fait que Charles de Gaulle a repris la mer hier dans le cadre d'une journée des familles. Les proches des marins du porte-avions et des flottilles embarquées ont, ainsi, pu voir de près les Rafale Marine, Super Etendard Modernisés (SEM) et E-2C Hawkeye, avant que ceux-ci soient catapultés devant leurs yeux pour regagner leurs bases de Landivisiau et Lann-Bihoué, en Bretagne. Sont également sortis pour cette journée les frégates Forbin, Montcalm et Surcouf. "


Sources Mer et Marine 

Le porte-avions Charles de Gaulle et le 1er régiments de tirailleurs

Le porte-avions Charles de Gaulle et le 1er régiment de tirailleurs

Du 12 au 15 août 2004, le 1er régiment de tirailleurs embarquait sur le porte-avions Charles de Gaulle à l'occasion du 60e anniversaire du débarquement de Provence. Il récidivait en 2014 pour le 70e anniversaire.




15 août 2014, 70ème anniversaire du débarquement en Provence : La 2ème section de la 1ère compagnie ainsi que la Nouba ont été désignées pour participer à une cérémonie sur le pont d’envol du porte-avions « Charles de Gaulle ». Après avoir appareillé et s’être dirigé au large de Toulon, ce dernier a mouillé face à la côte, celle-là même où nos glorieux anciens ont débarqué dans le cadre de l’opération Dragoon le 15 août 1944. Cette année, en 2014, l’accent a été mis sur la forte présence de l’armée d’Afrique lors du débarquement.

La Nouba et la section du lieutenant de HAUTECLOCQUE, aux côtés du drapeau du 68ème RAA et d’un détachement interarmées ont eu l’honneur de pouvoir rendre hommage à ces hommes qui, pour beaucoup, avaient déjà participé à la campagne d’Italie sous les ordres du Général Alphonse Juin.




Régiment de tradition, le 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) à été recréé le 1er mai 1994, à l'occasion du cinquantenaire de la Libération, en hommage aux tirailleurs algériens, marocains, et tunisiens qui, pendant 120 ans participèrent de façon glorieuse à tous les combats de la France. Seul régiment à porter le croissant d'or sur fond bleu ciel surmonté des trois chevrons de l'armée d'Afrique, sa devise est : « Premier, toujours premier ».



Le 1er RTir est implanté au quartier Varaigne à Épinal, dans le département des Vosges en Lorraine, à 70km de Nancy. Il est situé au cœur du massif vosgien, dont les forêts lui fournissent au quotidien un cadre idéal pour l’entraînement.


la nouba du 1er tirailleur photo Claude TRUONG-NGOC


Le 1er RTir est un régiment d’infanterie blindée, dont le cœur de métier est constitué par le combat de haute intensité, en mode embarqué et débarqué. Subordonné à la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne, le régiment est en mesure, dans le cadre d’un conflit de haute intensité, de projeter la totalité de ses unités de combat, d’appui et de soutien, soit plus de 1000 hommes.



Régiment parmi les plus projetés de France, le 1er RTir est régulièrement désigné pour former l’ossature d’un groupement tactique interarmes dans le cadre des opérations extérieures, notamment au Liban, au Kosovo, au Tchad, en Afghanistan et en Côte d’Ivoire. 



Il peut être amené à y remplir des missions allant de la coercition par la force (opérations de sécurité, de guerre ou de maintien de la paix) à la maîtrise de la violence (opérations de secours d’urgence et de maintien de la paix). Le régiment est également projeté dans le cadre des missions de courte durée dans les départements et territoires d’outre-mer, où il accomplit des missions de souveraineté, notamment dans le cadre de l’opération Harpie en Guyane.

02 juillet 2015

Mers El Kebir 3 juillet 1940


Mers El Kebir 3 juillet 1940

le 3 juillet sera célébré le 75e anniversaire de Mers-el-Kebir ou 1297 marins français perdirent la vie. L'histoire est connue, mais comment en sommes nous arrivés là? 

Un armistice signé par le maréchal Pétain croyant aux promesses d'Hitler, un premier ministre britannique lucide sur les capacités du führer  et du régime nazi... et des relents d'anglophobie...

Mers-El-Kebir

Mers el-Kébir fut d'abord un port romain du nom de Portus Divinis (port des dieux), avant de devenir un arsenal naval almohade au 12e siècle. 


carte de Mers El Kebir























Elle fut dominée par les seigneurs zianides de Tlemcen au 15e siècle avant de finalement devenir un centre de piraterie aux alentours de1492. 




Elle fut régulièrement occupée par les Ottomans, les Portugais et les Espagnols — qui en prirent possession en 1505 sous le cardinal Cisneros et la gardèrent jusqu'en 1792.



















Les Français l'occupèrent en 1830, agrandirent le port en 1868 et le dotèrent du phare Saint-André (détruit durant la Seconde Guerre mondiale). 




la situation en juin 1940 

Après la débâcle de juin 1940, le gouvernement français, déplacé à Bordeaux, doit choisir entre la capitulation ou une demande d'armistice. Une capitulation aurait engagé l'armée mais aurait permis au gouvernement de poursuivre la guerre en exil avec les alliés et ce qui restait des forces françaises (c'est-à-dire la Marine et les forces françaises d'Afrique). Un armistice, au contraire, devait engager le gouvernement dans son ensemble à ne pas poursuivre la guerre. Une attention toute particulière devait alors être portée sur les conditions de l'armistice pour que celui-ci soit « honorable ».


Début juin 1940, le président du Conseil Paul Reynaud et avec lui, la majorité du gouvernement, penchent pour la première solution. Au contraire, le général-en-chef, Weygand, et le maréchal Pétain, vice-président du Conseil, et l'armée dans son ensemble considèrent que la charge de la défaite appartient aux politiques et souhaitent, pour cette raison, que le gouvernement endosse pleinement sa responsabilité en demandant l'armistice.




Laval, de son côté, est également favorable à l'armistice mais il va encore plus loin puisque, particulièrement anglophobe, il penche pour un renversement des alliances. Laval et les militaires s'appuient sur l'anglophobie ambiante (depuis l'affaire de Dunkerque) pour amener les membres du gouvernement à rejoindre leur position, conduisant Paul Reynaud à démissionner de la présidence du Conseil.


L'armistice impliquait d'être délié de l'engagement interallié du 28 mars 1940 puisque celui-ci prévoyait qu’aucune paix séparée n’était possible sans l’accord de l’autre partie. Winston Churchill fait savoir à plusieurs reprises, d'abord à Paul Reynaud puis plus tard au gouvernement Pétain, qu'il comprend la position difficile dans laquelle se trouve la France et qu'il peut admettre que la France soit déliée de ses engagements en concluant un armistice séparé, mais à condition que la flotte française ne puisse jamais tomber dans les mains de l'ennemi, ce qui suppose ou bien que la flotte française se saborde, ou bien qu'elle rallie les positions britanniques ou américaines (ce qu’elle fait jusqu’au 18 juin, avant de se réfugier en Afrique).


Seuls à faire face aux nazis, après l'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, les Anglais craignent non sans raison que la flotte française, puissante et réputée, ne soit un jour réquisitionnée par les Allemands même si la convention d'armistice prévoit le désarmement des navires dans leur port d'attache.





Churchill décide en conséquence de s'emparer de tous les navires de guerre français à sa portée. À tout le moins, il demande que les Français les mettent hors de portée de l'ennemi, à la Martinique, par exemple. C'est l'opération «Catapult».





Dès le 2 juillet 1940, par des ruses diverses ou par la menace, des officiers britanniques montent à bord des navires français amarrés dans leurs ports, à Portsmouth et Plymouth. Capturés, les marins et officiers se voient proposer de rejoindre de Gaulle. La plupart refusent, par fidélité au gouvernement légitime, et se font rapatrier.



Les Anglais excluent de s'en prendre aux navires français amarrés à Toulon, car leur attaque est risquée et d'autre part inciterait les Allemands à occuper ce port, pour l'heure épargné. L'escadre amarrée dans la rade de Mers el-Kébir, en Algérie, paraît davantage à leur portée.







Le 3 juillet 1940, une escadre de la Royal Navy se présenta devant la base navale et remit un ultimatum au vice-amiral d'escadre Gensoul, lui donnant le choix entre le ralliement au Royaume-Uni, un désarmement des navires dans un port de la Martinique ou un sabordage. Le vice-amiral d'escadre Gensoul refusa les trois options et tergiversa afin de gagner du temps. 




Constatant les préparatifs d'appareillage des navires français, les bâtiments britanniques ouvrirent le feu et coulèrent le cuirassé Bretagne. Le croiseur de bataille Dunkerque, le cuirassé Provence et le contre-torpilleur Mogador, gravement touchés, furent mis hors de combat. 1 297 marins français trouvèrent la mort dans ce combat inégal, les bâtiments français étant en cours de désarmement et amarrés « cul à quai » à la jetée, ne pouvaient manœuvrer.
tract de propagande pétainiste contre l'Angleterre et l'agression de Mers-el-Kebir

Il s'agissait pour Winston Churchill d'éviter que la flotte française tombe aux mains des Allemands. Dans ses Mémoires de guerre, Churchill explique le dilemme terrible qui s'est posé au gouvernement britannique, habitué depuis l'arrivée de Hitler au pouvoir à l'absence totale de respect par ce dernier de tous les accords passés. 




Le gouvernement britannique, dans l'attente d'une tentative d'invasion du Royaume-Uni — prévue par les Allemands sous le nom de « opération Lion de mer » — à la suite de la déroute française, a considéré ne pas pouvoir prendre le risque de voir un gouvernement collaborateur en France livrer un jour ou l'autre la flotte à Hitler, les flottes française, allemande et italienne combinées devenant une menace sérieuse pour la Royal Navy. L'État français ne rompit pourtant pas ses relations avec le Royaume-Uni. De Gaulle justifia plus tard cette attaque des Britanniques.





À la faveur d’une escale à Oran (Algérie), les 16 et 17 juin 2014, une délégation de dix-neuf marins de la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm s’est rendue au cimetière marin de Mers el-Kebir. 

Le commandant a déposé une gerbe devant le monument aux morts, en hommage aux 1297 marins français qui ont perdu la vie les 3 et 6 juillet 1940. Cela faisait de nombreuses années qu’aucun bâtiment français n’avait pu conduire une pareille cérémonie du souvenir.
Dans cette période trouble du début d’été 1940, l’escadre du vice-amiral d’escadre Gensoul composée de deux croiseurs de bataille, de deux cuirassés, d’un transport d’hydravions et de six contre-torpilleurs, mouillée dans la base navale française de Mers el-Kébir, avait été violemment attaquée et profondément meurtrie par une force navale de l’allié britannique, commandée par l’amiral Sommerville.
Une délégation du Montcalm rend hommage aux morts de Mers-El-Kebir Marine nationale

Lors de l’attaque, la passe du port militaire était minée et les bâtiments français, embossés cul à quai à la jetée ont peiné à manœuvrer pour s’échapper et riposter efficacement, dans la mesure où la majeure partie de leur artillerie était tournée vers la terre. Les navires français ont été écrasés par des salves d’obus rapides et bien réglées, guidées par des avions. Le cuirassé Provence et le croiseur de bataille Dunkerque, touchés, ont dû s’échouer pour ne pas couler, avant de subir une nouvelle attaque trois jours plus tard. Le cuirassé Bretagne a pris feu puis a explosé, entraînant avec lui par le fond 997 marins de son équipage.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...