26 avril 2015

En Voyage

En Voyage en Pologne

Maitriser une langue etrangere ou les consonnes sont plus nombreuses que les voyelles, maitriser un clavier QWERTY qui inverse le Q et le A, oublier les accents, ne pas reussir a connecter son ordinateur sont des choses qui ne permettent pas toujours de faire ce que l on desire quand on le desire.

De plusi si on abuse du brutal avec de la pomme et de la betterave...et du "y en a aussi" tout se complique...


Sigismond sur sa colonne

lieu de promenade de Madame

Le rôle des enfants dans l'insurrection de 1944



l'église et la religion


voici quelques photos





Wilanow le Versailles polonais





a demain

Humour dans le carre par Donec

Humour dans le carre

Bonjour à tous,

Nos amis italiens, au cours du second conflit mondial firent preuve d’une extrême ingéniosité dans la manipulation des embarcations rapides et des sous-marins de poche. Ils ne manquèrent pas de partager leur savoir faire avec leurs amis allemand





A la fin de la guerre tout un fatras hétéroclite d’engins flottants et explosifs se trouvait à San Remo. Plutôt que de choisir le sabordage comme certains, les hommes de la Decima Mas optent pour le « baroud d’honneur » ou la « mission de sacrifice » c’est selon.

Le 23 avril toute cette armada composée de 17 vedettes lance torpilles, de 23 canots explosifs et d’un sous marin de poche fonce à la nuit tombée vers les côtes françaises avec l’idée bien arrêtée d’en découdre.

En soirée le chasseur 122 patrouille au large de Golfe Juan. Son commandant, enseigne de vaisseau blanchi sous le harnois viens de quitter le commandement du « Chevreuil » avec lequel il a arpenté le pacifique en tous sens depuis 4 ans. Inutile de dire qu’il est un Français Libre du premier jour.


A 23h30 dans la nuit du 23 au 24 avril, à mi chemin entre l’île St Honorat et le Cap d’Antibes l’officier de quart détecte les sillages d’embarcations rapides. Il s’agit de vedettes explosives Allemandes de 5m de long. Manœuvrant avec habileté, le commandant parvient à éviter trois canots et à les détruire.

Les pilotes suicides seront faits prisonnier, non sans protester vigoureusement. L’un d’eux a enroulé autour de son corps le pavillon de la flottille. Quel trophée et quel accueil au retour de mission !

Pour cette belle réaction, le 7 mai à Cannes, le chasseur 122, vingt six membres de l’équipage et leur commandant sont décoré de la croix de guerre des mains de l’amiral Jaujard.

C’était il y a juste 70 ans.

A la semaine prochaine

Donec

PS : pour les non initiés « école des fus » c’est l’école des fusiliers marins de Lorient

La BAN Landivisiau

La BAN Landivisiau




L’implantation d’une base aéronavale (BAN) à Landivisiau, dans le Finistère, est décidée en 1962 pour répartir plus équitablement les forces de l’aviation embarquée entre les façades atlantique et méditerranéenne.


Inaugurée en 1965, la base accueille ses premières flottilles en 1967. La BAN fête donc cette année ses 45 ans d’activité opérationnelle, occasion de faire découvrir les archives photographiques conservées à l’ECPAD consacrées à la base et aux formations qui y sont affectées successivement.





Suite au développement de l'aviation embarquée à réaction et face à la "surpopulation" de la base varoise de Hyères, l'État-major décide de construire une base d'aéronautique navale en Bretagne où l'essentiel de la chasse à réaction de l'Aéronautique navale serait basée ; ainsi est née la B.A.N. Landivisiau.



 Elle s'étend sur 370 hectares répartis sur cinq communes (Bodilis, Plougar, Plounéventer, Saint-Derrien, et Saint-Servais). Landivisiau étant le nom de la ville la plus importante à proximité de la plate-forme militaire. La construction de la piste démarre en 1963 et s'achève deux ans plus tard. Le 1er février 1965, le Général de Gaulle inaugure la nouvelle base. Le 1er septembre 1965, son premier commandant, le CV Roger Jacquin prend officiellement ses fonctions.



L'achèvement de la tour de contrôle permit d'accueillir, pendant 3 mois, le trafic civil à destination de Brest, l'aérodrome de Guipavas étant en réfection. Le 2 mai 1967, la flottille 11.F équipée d'Étendard IVM est la première flottille à être affectée à la B.A.N. Elle est rejointe par la flottille 15.F,












à suivre ...

sources ECPA-D

25 avril 2015

François TABUTEAU

François TABUTEAU





notez que le prix du timbre est à 0,80€, tarif 2016


Au milieu du XXe siècle, un Picard a voyagé jusqu'en antarctique, missionné comme hydrographe, observateur astronomique et navigateur. Né en 1921 à Bécon les Bruyères, Jean Tabuteau a notamment passé toute sa jeunesse à Clermont de l'Oise, où son père travaillait. C'est à l'hôtel de ville qu'un hommage lui est rendu, sous la forme d'une exposition, du 17 au 26 avril. Une plaque et un timbre à son effigie ont été dévoilés






































L'exposition est intitulée "à la découverte des Terres Australes… sur les pas du Clermontois, François Tabuteau en Terre Adélie 1950-1951". Tout un programme, concocté par la commune et plusieurs associations, notamment le Cercle Philatélique et Cartophile du Pays Clermontois et la Société Historique et Archéologique de Clermont.





François Tabuteau était un scientifique mais aussi un navigateur. Il a préparé l'école navale avant de devenir officier de la Compagnie Générale Transatlantique Antilles-Amérique, puis capitaine au long cours. Il a participé au premier voyage du commandant Charcot en 1948 puis aux deux expéditions en Antarctique de Paul-Émile Victor en Terre Adélie à Port Martin, première base scientifique française installée sur le continent.



La première mission vers l'antarctique ne peut atteindre son but. Le bateau reste à 35 milles des côtes. C'est le retour en France puis un nouveau départ

Ayant tiré profit de l'échec de la première mission, c'est cette fois-ci deux mois plus tôt que la nouvelle expédition quitte la France. Le départ a lieu le 20 septembre 1949, toujours de Brest. Les membres d'équipage et de l'expédition sont à peu près les mêmes, on note quand même le remplacement de Imbert par Tabuteau, de Jalu par Boujon et de Vincent, le géologue, par Gros, second radio. A la cargaison originale s'est aussi ajoutée cette fois-ci un hydravion, afin d'aider à la navigation dans le pack....


Attention, l'exposition de Clermont est fermée le lundi et n'est ouverte en semaine que de 14h à 18h (10h-18h le week-end). L'entrée est gratuite.


Merci à Daniel Astoul et à l'UFPP-SATA

24 avril 2015

Dragueur océanique Colmar M 624 Charles de Gaulle école navale

Visite du Général De Gaulle 1965 à l'école navale 



Le général de Gaulle s'est rendu, le 15 février 1965, en Bretagne, pour visiter l'École navale.

Arrivé à 10 h 30 à la B.A.N. de Landivisiau à bord d'un biréacteur « Caravelle », le Président de la République a été accueilli par M. Eriau, préfet du Finistère, l'amiral Amman, préfet maritime de la IIe Région, M. Semé, sous‑préfet de Morlaix, le capitaine de vaisseau Peteseh, commandant l'Aéronautique navale de la IIe Région, et le C. V. Jacquin, commandant la base, ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.




Le général de Gaulle était accompagné de M. Pierre Messmer, ministre des Armées, de l'amiral Cabanier, chef d'état‑major de la Marine, de l'amiral Barthélémy, commandant en chef pour l'Atlantique, des vice‑amiraux Philippon, chef de l'état‑major particulier du Président .de la République,. et Bailleux, directeur du personnel militaire de la Marine, ainsi que du capitaine de vaisseau Labrousse, chef de cabinet du chef d'état‑major de la Marine.

Quelques instants plus tard, le général de Gaulle prenait place à bord d'un hélicoptère, les personnalités de la suite montant à bord de trois autres appareils.

A 11 heures, à Lanvéoc‑Poulmic le Président de la République était accueilli par le capitaine de vaisseau Yves Bourdais, commandant de l'École navale, l'I.C.D. T. Gendrot et M. Paul Guth, architecte de l'École navale.




Après l'exécution de la « Marseillaise » et le salut au drapeau, le général a passé en revue les deux promotions tandis que la musique jouait « La Marche lorraine ». Il s'est fait présenter les professeurs en toges et les officiers puis a assisté au défilé des élèves de l'École navale.

Dans le bureau du C. V. Bourdais, le Président de la République a écouté un exposé sur le fonctionnement de l'école et sur les projets d'extension. Il a ensuite signé le Livre d'Or et s'est rendu à l'amphithéâtre « Richelieu », où il a prononcé une courte allocution devant les élèves rassemblés, déclarant en substance :
La Marine est aujourd'hui, par excellence, l'arme de défense et d'attaque sur l'eau, sous l'eau et dans les airs. Nous êtes les futurs officiers de cette Marine. Vous serez les premiers à avoir entre les mains l'arme nouvelle, l'arme ... atomique.


Le cortège officiel s'est ensuite rendu sur une hauteur voisine, permettant de découvrir l'ensemble du site entourant l'école. Le général de Gaulle a gagné alors le Cercle Borda, vaste rotonde surplombant la mer où, un apéritif étant servi, il s'est entretenu avec une délégation d'élèves et en particulier avec des élèves officiers des nations étrangères représentées à l'école. Après le déjeuner, il a visité les bâtiments et installations érigés face à la mer.

A 15 h 30, le général s'est rendu à la pointe de Pen‑Hir, qui se trouve à l'extrémité de la presqu'île de Crozon. En cet endroit, balayé par le vent, rongé par la mer, à proximité de ces Tas de Pois tellement connus de tous les marins, est érigée une croix de Lorraine de granit gris. A la base du monument, édifié à la mémoire des Bretons tombés au champ d'honneur dans les F.F.L., on lit un vers de Baudelaire : « Homme libre, toujours tu chériras la mer. »

Le général de Gaulle a déposé une gerbe de fleurs tricolore en forme de croix de Lorraine. Les honneurs étaient rendus par un détachement de la Marine nationale et un détachement d'infanterie de Marine.

De retour à Lanvéoc‑Poulmic à 16 heures, le Président de la République s'est rendu sur la jetée d'où il a assisté au défilé des bateaux de l'École navale, et en particulier des goélettes l'Étoile et la Belle‑Poule. 


Embarquant ensuite à bord du dragueur océanique Colmar, le général de Gaulle a pu voir les dragueurs côtiers de la 22e D.LD.R.A. Glycine, Églantine, Aconit, Lobelia, puis les escorteurs rapides de la 7e D.E.R. Le Breton, Le Basque et Le Champenois. Tandis que les escorteurs tiraient les vingt et un coups de canon réglementaires, les marins, rangés à la bande, criaient par trois fois « Vive la République ».





A 17 heures, le chef de l'État arrivait en Penfeld après que son passage eût été salué de vingt et un coups de canons tirés par le porte‑avions Foch. A 17 h ro, le Colmar s'immobilisait le long d'un ponton. Le général de Gaulle, après avoir passé en revue les jeunes mousses du groupe Armorique qui rendaient les honneurs et salué le drapeau tandis que retentissait la « Marseillaise », jouée par la fanfare des mousses, était accueilli sur le quai par MM. Le Goasguen, député de Brest, Lombard, maire de la cité du Ponant, l'ingénieur de Marine Paraire, major général du port, les C.V. Drogou, directeur du port, et Clotteau, chef d'état‑major de la III Région, et toutes les personnalités civiles et militaires.

Le général s'est aussitôt rendu au P.C. souterrain où l'amiral Barthélémy, commandant en chef pour l'Atlantique, lui a présenté les installations. De son côté, l'amiral Amman a exposé la situation du port de Brest et ses perspectives d'avenir.

A 18 h 20, le Président de la République gagnait les appartements qui lui avaient été réservés à la Préfecture maritime.

Le 16 février, le général de Gaulle a quitté Brest pour se rendre à Coetquidan, où il a visité l'École spéciale militaire interarmes.


Les dragueurs de mines océaniques de type MSO se différencient des dragueurs côtiers de type MSC (Mine Sweeper Coastal) et des dragueurs de petits fonds de type MSI (Mine Sweeper Inshore) par leur aptitude au travail en eau profonde.

Dans l'attente des nouveaux chasseurs de mines tripartite classe Eridan, cinq de ces dragueurs furent complètement refondus et transformés en chasseurs de mines de 1976 à 1979.
Leur désignation devint officiellement chasseurs de mines type Dompaire (furent ainsi refondus les : Dompaire, Mytho, Cantho,Garigliano et Vinh Long).






Aux Archives sous la côte   2C104 COLMAR 


N° de coque : M624 Origine : U.S.A. 

Type : M.S.O. Dragueur océanique Chantier de construction : Peterson Builders MC Sturgeon Boywisconsin 

Date de mise sur cale : 20 avril 1955 Date de lancement : 29 octobre 1955 Date d’armement pour essais : Date d’admission au service actif : 30 mai 1957 Date de retrait du service actif : 30 mai 1957 Date de désarmement : 


Rapports de prise de commandement : 2C104/1 21/11/1956 - C.C. BIZOT-ESPARD 11/01/1958 - De la MOTTE DREUZY 27/10/1958 - C.C. VEDEL 30/08/1962 - C.C. MENAGE 23/11/1964 - C.C. ASTIER • Rapports de fin de commandement : 11/01/1958 - C.C. BIZOT-ESPARD 27/10/1958 - C.C. De la MOTTE DREUZY 28/10/1959 - C.C. VEDEL 12/07/1962 - C.C.JACOLOT 07/09/1965 - C.C. ASTIER • Rapports d’activité + fiches de mouvements : 1957 – 1962 : 24 rapports • Rapports d’inspection générale : 1959 : 1 rapport • Rapport sur le moral : 1959 – 1962 : 1 rapport 



Journaux de bord : 21/11/1956 – 31/12/1959 (16 journaux) 2C104/2 01/01/1960 – 31/12/1964 (26 journaux) 2C104/3 01/01/1965 – 20/10/1965 ( 4 journaux) • Journaux de navigation : 28/12/1956 – 19/11/1959 (22 journaux) 2C104/4 12/01/1960 – 23/06/1960 ( 5 journaux) 27/03/1961 – 11/10/1963 (23 journaux) 01/01/1964 – 22/12/1964 ( 4 journaux) 2C104/5 20/01/1965 – 12/10/1965 ( 5 journaux) • Journaux d’opérations et de dragage : 1962 – 1965 ( 8 journaux)


Courrier départ (NP) : - Registre de préparation au combat - Rôles - Service intérieur ordres officier en second - Fiches caractéristiques - Registres de punitions équipage – officiers-mariniers 2C104/6 - Correspondance avec la ville de « Colmar » 1957 : - Timbre SG 1958 – 1959 : - Timbre SG 1961 : - Timbre OP - Ordres officier en second 1962 - 1964 : - Ordres du commandant et officier en second 1964 : - Timbre SG - Ordre de débarquement et congédiement - Ordres d’embarquement 1965 : - Ordres du commandant et officier en second - Ordres de débarquement – congédiements - Ordres d’embarquement - Timbre SG IV – CORRESPONDANCE A L’ARRIVEE • Courrier arrivée (NP) : 1956 : - Personnel officiers 1957 : - Mission d’armement des dragueurs aux Etats-Unis 1958 – 1963 : - Divers 1961 : - Cantho – Vinh-long 1962 : - Ordres de débarquement 1963 : - Ordres de débarquement - Personnel officiers 1964 : - Ordres de débarquement - Ordres d’embarquements - Personnel officiers 2C104/7 1965 : - Prévision d’activité - Ordres d’embarquements - Ordres de débarquements - Instruction permanente n° 5 corvettes M.S.C. V – TRANSMISSIONS 1958 – 1959 : - Registres des communications (17 registres) 2C104/8 1959 – 1962 : - Registres des communications (28 registres) 2C104/9 1963 – 1965 : - Registres des communications (16 registres) VI – DOSSIERS - Orphelins chefs de famille – Soutiens de famille - Constat après décès - Propositions médailles militaires 1961 – 1965 : - Mission en R.F.A. (avril – mai) - Discipline justice – tenues - Dossier de mise en garde 2C104/10 - Rapport de campagne de mesure - Dragage – avaries – pertes – divers - Descriptif machines – Elec – Man – Sécurité 1958 : - Grand carénage 1965 : - Grand carénage - Dossier de désarmement 


La coque du type MSO a été conçue par Philip L. Rhodes (1895-1974). Il a incorporé les techniques de nouvelles constructions qui ont permis de réduire d'environ 50% le poids de la coque. Les machines et les composants internes utilisent des matériaux non ferreux ou non magnétiques pour une signature magnétique minimum. Au momernt de sa construction, le type MSO a été considéré comme le bateau le plus complexe et le plus novateur, mais il coûtait cher. Il était capable de draguer les mines à orins et les mines à influences magnétiques et acoustiques.

Le pont arrière est dégagé pour recevoir les apparaux des différentes dragues :
treuils et tambours de dragage
potences pour la mise en oeuvre des différentes dragues.
Diverses dragues : mécaniques, magnétiques, acoustiques et explosives

23 avril 2015

Chalon-sur-Saône le petit creusot Schneider Chantier naval Saône et Loire sous-marin torpilleur fabrication

Quand on construisait des sous-marins sur la Saône




Située au cœur de la Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire, Chalon-sur-Saône est à 140 km au Nord de Lyon et 70 km au sud de Dijon. L’arrivée de la ligne LGV Rhin-Rhône en 2012 a placé Strasbourg à 2h20, Paris à 1h15 et Lyon à 45 minutes.









En 1836, Eugène et Adolphe Schneider achètent les forges du Creusot. Ils ont foi dans les chemins de fer, dans la machine à vapeur, dans le progrès. Portés par le décollage de l’économie française et l’essor des produits métallurgiques, l’entreprise devient en l’espace de trente ans, l’une des plus grandes de France. Leurs descendants s’attacheront à marquer définitivement leur siècle. 






On ne peut concevoir l’importance de la famille Schneider en France ou en Europe sans prendre en compte ses relations avec le monde des affaires, de la finance ou de la Haute Aristocratie. Ainsi, Eugène Schneider est à la base de la création de la Société Générale. Il possède des actions dans le PLM et d’autres compagnies de chemin de fer. Ses activités politiques englobent près de 30 ans de vie publique. 




Un autre secteur s’avère prometteur : la construction des navires en fer pour remplacer les voiliers en bois. En 1839, les Schneider installent à Chalon-sur-Saône un chantier de construction navale. Ils y construisent des remorqueurs ou des paquebots. Les navires terminés descendent la Saône et le Rhône pour rejoindre la Méditerranée. 

La création du Petit Creusot


Dans la seconde moitié du 19e siècle, c'est l'âge d'or du développement du transport ferroviaire et des bateaux à vapeur. L'industrie métallurgique est en plein essor. Les établissements Schneider situés au Creusot, créent des chantiers navals à Chalon-sur-Saône, à l'endroit où débouche le canal du Charollais qui fait la jonction entre la Loire et la Saône (connu aujourd'hui sous le nom de Canal du Centre) et qui amène la matière première. 


A l'origine, en 1839, les chantiers navals du Petit Creusot sont dédiés essentiellement à la construction de bateaux à vapeur destinés à la navigation fluviale. Bien vite leur production va se diversifier et prendre de l'ampleur.



En effet, dans les décennies suivantes, les chantiers Schneider reçoivent des commandes de petites unités pour la marine Nationale. Ils produisent également descharpentes métalliques employées notamment dans la construction des gares et de ponts parmi les plus impressionnants comme le premier pont tournant en France, celui de Brest, inauguré en 1861, ou encore le viaduc ferroviaire du Grandfey​ (1862) en Suisse, et le viaduc du Malleco (1886) au Chili, entre autres réalisations



Après 1970, la défaite de Sedan, la France prépare sa revanche, et les établissements Schneider sont appelés à participer à la fabrication d'armement. Au Creusot mais aussi au Petit Creusot, on construit du matériel d'artillerie, des ponts métalliques démontables, des tourelles pour navire de guerre, et des navires de guerre de tonnage limité (torpilleurs, contre-torpilleurs).



Au début des années 1900, les autorités navales françaises pressentent la grande utilité que pourraient avoir les sous-marins dans l'avenir. Elle encourage les industriels du secteur métallurgique privé à en construire. Les établissement Schneider, construisent leurs premiers submersibles à Chalon-sur-Saône à partir de 1909. Les submersibles apparaissent dans les commandes sous le nom de S.C. ou S.D.


Un grand merci à Gérard Colline pour son envoi et sa proposition d'article

à lire la suite sur FR3 Bourgogne :

sources :


france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2015/02/18/quand-chalon-sur-saone-construisait-des-sous-marins-658161.html

22 avril 2015

Mission Arromanches FASM MONTCALM

Mission Arromanches 
FASM MONTCALM

le Code ROC 25635A correspond à la plateforme de traitement du courrier de Gonesse Paris Nord PIC 20-O4-2015

Pourquoi ce pli est-il passé par Gonesse proche de Roissy et pourquoi n'est-il pas passé par le SPID Roissy? Encore un mystère. Si on en croit les activités de mars et avril 2015 la FASM MONTCALM n'était pas en mission Arromanches. En mars elle était avec la mission Jeanne d'Arc.

Le 2 avril elle effectuait des exercices de lutte anti-sous-marines.

La frégate devait être désarmée en 2015 mais à la suite de la vente de la FREMM Normandie à l'Égypte, le désarmement est repoussé à 2017. 

Le 6 mars, le BPC Dixmude, la FLF Aconit, la frégate anti-sous-marine Montcalm effectuent un entraînement au large de la Corse.


La frégate anti-sous-marine Montcalm a rejoint le groupe Jeanne d’Arc pour un exercice de lutte anti-sous-marine au nord de la Corse. Des officiers-élèves ont pu embarquer à cette occasion à bord de la frégate Montcalm et d’un sous-marin nucléaire d’attaque également à proximité, pour s’exposer aux opérations sous-marines. Au lendemain du départ de Toulon du groupe Jeanne d’Arc, les élèves découvrent déjà la vie opérationnelle à la mer. Le BPC Dixmude et la FLF Aconit poursuivent après cet entraînement leur mission de protection des approches littorales avant de continuer leur mission en Méditerranée.





Né le 28 février 1712, le marquis Louis-Joseph de Montcalm de Saint Véran reçut le grade d'enseigne alors qu'il était encore enfant.
Colonel en 1743, il se distingua à Plaisance en 1746 et fut blessé au combat d'Exilles. Maréchal de camp en 1756, il fut envoyé au Canada pour défendre le pays contre une armée de 30 000 hommes. Malgré de très faibles moyens il organisa la défense avec le concours d'un petit nombre d'hommes dévoués dont Bougainville qui était son aide de camp. Il remporta le 8 juillet 1758 la bataille du fort Carillon qui coûta aux Anglais plus d'hommes que n'en comptait son armée.
Il fut grièvement blessé le 13 septembre 1759 dans les plaines d'Abraham lors du combat qui devait décider du sort du Canada.
Mort le 14 septembre, il est enterré à Québec dans l'église des Ursulines.

sources : escadrilles.org

Le 02 avril 2015, à la lueur orange des consoles présentant la situation tactique au central opérations, l’officier de lutte anti sous-marine (OLASM) regarde la table traçante en attendant le résultat de la dernière station de l’hélicoptère Lynx qui est en vol à quelques nautiques de la frégate anti sous-marine (FASM) Montcalm. Quelques heures auparavant, l’OLASM avait proposé au commandant sa stratégie pour traquer le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) adverse et l’empêcher d’atteindre la HVU (high value unit – unité à haute valeur). C’est l’un des multiples scénarios qui s’enchaînent tout au long d’une semaine consacré à l’entrainement des futurs commandants de SNA : le COURCO 2015.

Pour chasser cet adversaire, la FASM Montcalm n’est pas seul, elle dispose de l’un de ses meilleurs atouts : le Lynx. Le dispositif comprend également la frégate Forbin, lep atrouilleur de haute-mer Commandant Ducuing, sans oublier l’aide des avions de patrouille maritime Atlantique 2.



Pendant la nuit, le commandant du Montcalm assure la permanence opérationnelle, parallèlement, les équipes de lutte sous la mer veillent leur sonar actif, guettant avec attention le retour de chaque impulsion sur leur écran. Derrière eux, le CTAC (contrôleur tactique) maintient un dialogue permanent avec l’hélicoptère qui traque lui aussi le sous-marin. En recul, l’officier de quart opération veille à la sécurité de l’exercice impliquant plusieurs bâtiments, des moyens aériens et un SNA, dans une zone fréquentée par le trafic civil.
Partout à bord du bâtiment, les marins sont impliqués dans la lutte. Il faut se déplacer silencieusement et rapidement : la situation acoustique opérationnelle impose aux mécaniciens d’optimiser la gestion des différents auxiliaires afin de minimiser le bruit dans l’eau. Pour alterner des « bonds » à grande vitesse et des stations de recherche, les équipes de quart changent la propulsion entre turbine à gaz (TAG) et moteurs diesels.



Le sous-marin est détecté. Le Lynx trempe son sonar et confirme la position. Désormais, il s’agit de ne pas le lâcher et de « l’engager » rapidement.
Le calme règne, les équipes sont rodées, elles savent ce qu’elles ont à faire. Cette nuit-là le Montcalm a conduit son 100ème exercice de lutte sous la mer (CASEX), en 12 mois.

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...