27 février 2015

BREST sous les bombes Bretagne Finistère bombardement guerre 1939 1945

BREST sous les bombes 1940-1945

Sur une idée de Bernard Hily


Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves. Une liste, forcément non exhaustive, des bombardements concernant Brest et sa région pendant la Seconde guerre mondiale, peut être tentée.

A voir ce petit film d'une dizaine de minutes

https://www.youtube.com/watch?v=p1UD_dk3k3s&feature=youtu.be

25 septembre 1940 : des avions de la Royal Air Force bombardent à trois reprises le port de Brest ; la commune de Saint-Marc (Brest) étant particulièrement touchée. « L’émotion et l’indignation des Brestois est extrême » écrit le journal Ouest-Éclair. Il s’agit là des premiers bombardements de Brest. 24 juillet 1941 : chute d'un bombardier britannique à Ploudalmézeau. 18 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue. 28 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue . Un avion anglais tombe près du hameau de Kermabezet en Plouguin (l’aviateur saute en parachute) et un autre à Plabennec (l’aviateur est tué). octobre 1942 : un bombardier américain s’écrase au sol près de Saint-Vougay et un parachutiste américain est arrêté à Plougastel-Daoulas. 7 novembre 1942 : bombardement par 34 avions en deux vagues d’assaut successives de Brest, les cibles principales étant la base sous-marine et celle des torpilleurs (15 morts et 15 blessés parmi la population brestoise). 

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:112_Brest
_d%C3%A9truit_US_Navy.jpg
23 janvier 1943 : bombardement de la base sous-marine de Brest (un avion américain est abattu en mer). Le port de commerce de Brest est touché, une trentaine de victimes. 29 janvier 1943 : raid sur Morlaix, l’objectif étant le viaduc ferroviaire (67 morts, dont 42 enfants de l’école maternelle Notre-Dame-des-Anges, 34 blessés, 7 disparus). Nuit du 13 au 14 février 1943 : un bombardier anglais ou américain est descendu par la ‘’Flak’’ allemande à Brest ; les éclats blessent deux civils. 27 février 1943 : raid sur le port de Brest mené par le ‘’VIIIe Bomber Command’’ américain (44 morts). 6 mars 1943 : raid sur Brest mené par 15 avions B-24 anglais protégés par un escadron de ‘’Spitfires’’ (40 tonnes de bombes sur les casernements de Recouvrance, nombreuses explosions à Lambézellec, Saint-Marc, Kerigonan, Porstrein, etc..) ; trois avions anglais et un avion allemand abattus). 

5 avril 1943 : plusieurs bombardiers anglais, après avoir bombardé Brest, visant en particulier un pétrolier de la Kriegmarine (la cible a d'ailleurs été ratée, mais des bâtiments de l'arsenal sont détruits et le bombardement provoque aussi de gros dégâts à Recouvrance et à Lambézellec), sont attaqués sur le chemin de leur retour par des avions allemands qui ont décollé du terrain d'aviation de Guipavas : deux avions Lockheed Ventura anglais s'abîment en mer dans la Manche, un troisième en fit autant peu avant le retour sur la base aérienne britannique de Portreath ; un quatrième s'écrase à Lestréhoné en Ploudalmézeau, les quatre aviateurs victimes sont H. E. Blundell (de la Royal Air Force), T. C. Du Bose, E. A. Norman et K. E. Price (tous trois de la Royal Canadian Air Force). Leurs tombes se trouvent dans le cimetière de Ploudalmézeau.
Un avion allemand fut aussi abattu lors de ces combats aériens.


10 avril 1943 : le vapeur ‘’Enez Eussa’’ qui faisait le service entre Brest et Ouessant est mitraillé par un avion anglais (deux blessés). 16 avril 1943 : 19 ‘’Liberators’’ larguent 52 tonnes de bombes sur Brest. La centrale électrique du Portzic et la corderie du port militaire sont endommagées et les réserves de mines et de torpilles de la pointe du Salou touchées). 25 juin 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas ; un chasseur et un bombardier anglais abattus (4 morts). 

Lettre  pour l'Allemagne Wilhelmshaven au départ de Brest envoyé par la DCAMarine Brest

5 juillet 1943 : un avion anglais est abattu au-dessus de Plouguerneau et un avion américain au-dessus du Conquet. 12 juillet 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas, ainsi que, le lendemain 13 juillet, la route nationale 12 qui est coupée à 1 km à l’est de Guipavas (une fillette de onze ans est tuée). 

 

3 août 1943 : quelques bombes sont larguées sur Guipavas. Un avion polonais est abattu à Plabennec, un autre à Bourg-Blanc ; un avion allemand est abattu àPlouvien. Nuit du 12 au 13 août 1943 : largage de tracts anglais mais adressés aux sous-mariniers allemands sur Saint-Pierre-Quilbignon et démontrant l’impuissance miliaire allemande face aux alliés. 
30 août 1943 : deux avions anglais mitraillent près de La Roche-Maurice un train de voyageurs parti de Brest et croisant un train de marchandises ; deux morts et sept blessés graves, débarqués en gare de Landivisiau. Le même jour, deux personnes sont blessées près de l’Aber-Wrac’h par des éclats de la D.C.A. allemande mitraillant un avion anglais. Nuit du 17 au 18 septembre 1943 : Bombardement de la voie ferrée Brest-Paris : deux bombes tombent au passage à niveau de Saint-Éloi en Plouigneau, deux à Pleyber-Christ près du pont du Rinduic, trois au Ponthou, etc… 22 septembre 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas (une vingtaine de bombes tombent dans les champs voisins). 24 septembre 1943 : bombardement de Brest et de Guipavas entre 18 et 19 heures. Des bombes tombent aussi sur les villages de Penhoët et Kermacrour en Gouesnou. Le même jour, une quarantaine de bombes visent l’aérodrome de Lanvéoc dans la Presqu’île de Crozon. 




8 octobre 1943 : bombardement du camp d’aviation du Poulmic ; des bombes tombent sur le bourg de Lanvéoc et les villages de Kerboul, Kertanguy et Kerlann. 9 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 25 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Lanvéoc (deux avions anglais sont abattus, l’un s’écrasant sur une maison. 29 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 18 novembre 1943 : des bombes anglo-américaines tombent sur l’hôpital de Brest (un blessé léger) et un avion américain s’écrase à Kérinou. A Plabennec, un obus tombe sur le fournil d’une boulangerie. 


24 décembre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas par 12 bombardiers. 
29 janvier 1944 : nouveau raid anglais contre le terrain d’aviation de Guipavas (six personnes sont blessées par des éclats de la D.C.A., qui descend deux avions anglais. Le même jour, un avion mitraille en fin de matinée le bourg de Plabennec. 
6 février 1944 : bombardement de l’Aber-Wrac’h. 
21 avril 1944 : Brest est en état d’alerte après le survol par des avions alliés qui auraient mouillé des mines. 
Dans la nuit du 1 au 2 mai 1944, deux avions anglais tombent, l’un près de Plouguerneau, l’autre près de l’Aber-Wrac’h, victimes de la D.C.A. allemande. 
Les 8 et 9 mai 1944, et à nouveau le 29 mai 1944, le camp d’aviation de Poulmic est bombardé par l’aviation britannique. Les bombardements du 9 mai endommagent plusieurs habitations de Lanvéoc. 



Le 4 juillet 1944 un avion anglais est abattu par la D.C.A allemande sur le terrain d’aviation de Guipavas ; l’aviateur est fait prisonnier. Le 29 juillet 1944, l'usine de produits chimiques de Pont-Christ en Plounévez-Lochrist est mitraillée par des avions alliés. La toiture et des appareils sont endommagés. 5 août 1944 : bombardement du port de Brest par la Royal Air Force. 5 août 1944, 8 août 1944, 12 août 1944 : trois attaques en plein jour de la base sous-marine de Brest avec largage de bombes Tallboy(une bombe Tallboy est une bombe de plus de 5 tonnes contenant plus de deux tonnes d’explosifs) dans le but de tenter de percer l’épais plafond en béton de la base sous-marine. 7 août 1944 et 9 août 1944 : bombardement du port de Brest par l'US Air Force. 11 août 1944 : plusieurs vagues successives de bombardements surviennent dans cette seule journée, visant pour les premières principalement les installations allemandes situées à l’ouest de Brest comme le Fort du Mengant, le Fort du Petit Minou, la batterie côtière de Toulbroc’h en Plouzané, etc… (mais la plupart des bombes, larguées d’une altitude de 26 500 pieds, tombèrent dans l’eau) ; une autre vague de bombardement touche le secteur de l’École Navale, d’autres les diverses installations portuaires brestoises. 25 août 1944 : raid sur le Fort du Corbeau à Plougastel-Daoulas. 26 août 1944 : nombreux raids aériens dans cette seule journée, sur la Pointe Saint-Mathieu, sur l’Île Longue, sur le quartier de Kérinou à Brest, sur la Pointe des Espagnols ; sur le Fort de Cornouaille et le Fort Robert dans la Presqu’île de Roscanvel. 1er septembre 1944, 3 septembre 1944, 5 septembre 1944, 6 septembre 1944, 14 septembre 1944 : nouveaux raids aériens sur Brest (contre le Fort de Keranroux, le fort du Portzic, etc…). 3 septembre 1944 : Attaque aérienne contre seize positions de défense allemandes dans la Presqu’île de Crozon. Le siège de Brest dure du 7 août 1944 au 18 septembre 1944

Photos US Navy

26 février 2015

Mission ARROMANCHES PA Charles de Gaulle janvier mai 2015

Mission ARROMANCHES  PA Charles de Gaulle


Nono pour le Télégramme 





Daesh: Les Rafale du «Charles de Gaulle» ont largué leurs premières bombes





SPID ROISSY 24-02-2015  sur étiquette LISA MUROL
Les chasseurs du Charles de Gaulle ont largué mercredi leurs premières bombes, deux jours après le début de l'engagement du porte-avions dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak, a constaté un photographe de l'AFP.
Un des quatre Rafale qui avaient décollé le matin du bâtiment, au nord du Golfe, est revenu sans aucune bombe et l'autre avec la moitié de son emport initial. Ils étaient partis avec quatre bombes chacun, à guidage laser ou GPS. Aucune précision n'a été donnée à bord du Charles de Gaulle sur la nature de leur engagement et sur les cibles visées. Les deux autres Rafale sont revenus avec leurs quatre bombes.
«On a frappé un camp d'entraînement utilisé par Daesh dans l'ouest de l'Irak, près de la frontière avec la Syrie, à Abou Qaim», a précisé Marc Gander, conseiller en communication du contre-amiral Eric Chaperon qui commande le groupe aéronaval du porte-avions. Les six bombes larguées ont visé la même cible, a-t-il précisé.


20 Minutes  Créé le 25.02.2015 à 14:58 
Mis à jour le 25.02.2015 à 19:24 



Déployé dans le cadre de la mission Arromanches, planifié de longue date, le groupe aéronaval vient de recevoir l’ordre de renforcer les composantes françaises déjà engagées dans l’opération Chammal.

Cet engagement opérationnel en Irak marque la détermination de la France à prendre toute sa part dans la lutte contre Daech. Seul pays avec les Etats-Unis à mettre en œuvre un groupe aéronaval dans cette guerre contre le terrorisme, la France apporte un renfort à la coalition, comme le souligne le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian : « Déployer le groupe aéronaval français n’est jamais anodin. C’est ici un signal politique fort, qui vient conforter la détermination de la France à vaincre cette barbarie que représente Daech. »






Le 23 février, à l’occasion d’un déplacement à bord du Charles de Gaulle, le ministre de la Défense a en effet annoncé en personne aux 2 600 marins de la Task Force 473 leur ralliement à l’opération Chammal. Dans la continuité du déploiement Bois Belleau effectué en 2014, le GAN sera ainsi intégré au sein de la Task Force 50 américaine, pour constituer aux côtés du porte-avions USS Carl Vinsonune « carrier battle force » unique.



SPID ROISSY 24-02-2015  sur enveloppe PAP Charles de Gaulle  (Merci à C.A.)

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise dorénavant 3 200 militaires Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafaleet six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval1.
SPID ROISSY 24-02-2015

Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britanniqueHMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuseet d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.



25 février 2015

Nizon et l'inspiration de Gauguin

Le calvaire de Nizon  
Sur la route entre Concarneau et Pont-Aven


Il m'arrive souvent de prendre le chemin des écoliers pour aller d'un point à un autre, de faire l'école buissonnière.  Le vent, la pluie, la grêle et même un arc en ciel m'ont donné envie de voir ou revoir les couleurs chaudes de Gauguin, de voir un christ jaune ou celui, vert cette fois, immortalisant le calvaire de Nizon aujourd'hui hameau de Pont-Aven. En absence de courrier marin, 

je vous invite à la découverte de ce village où de petites étiquettes invitent à une bretonisation des panneaux routiers.


En Breton photo (c) JM Bergougniou

et j'ai même pris le temps de faire une aquarelle… Il ne faisait pas chaud




photo (c) JM Bergougniou



L'église Saint-Amet est en forme de croix avec double transept et possède un chevet droit. 

Comme dans de nombreuses chapelles en Cornouaille, les arcades qui séparent la nef des bas-côtés ne sont pas symétriques.




photo (c) JM Bergougniou


Au Sud de l’église Saint-Amet, à quelques pas, sur la place où se trouvait le cimetière, désaffecté depuis 1923, se dresse un vieux calvaire, à fût bosselé et sculpté dans un même bloc de granit.


Il porte une croix à double face présentant d'un côté le Christ, de l'autre la Vierge portant dans ses bras l'Enfant Jésus.


Au côté Est, on aperçoit un buste d’homme portant la Véronique, qui montre la Sainte Face, puis, plus haut, saint Jean et la Sainte Vierge.

photo (c) JM Bergougniou

Au côté Ouest, on observe un petit autel en granit, puis une pièta. Les colonnettes qui encadrent la Mère de douleurs portent saint André avec sa croix et un abbé, qui peut être saint Amet. On se rend compte que le corps du Christ a perdu ses jambes et sa tête.



photo (c) JM Bergougniou



Plus haut, un buste soutient un Ecce Homo. Plus haut encore, apparaissent Marie et saint Jean.



photo (c) JM Bergougniou

Ce calvaire fut réparé entre 1882 et 1886, M. Milin étant recteur, M. de La Villemarqué maire.

Plaque de la rénovation du calvaire photo (c) JM Bergougniou



Ce calvaire est célèbre puisqu'il inspire Paul Gauguin pour sa toile "Le Christ vert" en 1889. 

Il reprend la scène de descente de croix : la Vierge, entourée de Marie-Madeleine et Marie-Salomé, tient le Christ mort sur ses genoux. 
la Piéta du calvaire photo (c) JM Bergougniou






"Gauguin est venu ici pour des raisons financières. Pont-Aven est un petit trou pas cher que lui a conseillé le peintre Jobbé Duval. Petit trou car effectivement un dicton précise « Pont-Aven, ville de renom, 14 moulins, 15 maisons »"

Mais au lieu de laisser la scène dans les terres, il déplace la sculpture dans un paysage de dunes du Pouldu. Un personnage passe devant le calvaire, avec un agneau noir sans même y prêter attention.


Le Christ en croix photo (c) JM Bergougniou

Les nodosités sur le fût de la croix indiquent que le calvaire a été érigé à une époque d'épidémie : on invoquait les forces divines pour obtenir la cessation d'un fléau.

RENNET GANT TUD AR BARREZ  photo (c) JM Bergougniou
De chaque côté du maître-autel, deux dalles funéraires portent des armoiries dont celles de Plessis-Nizon. Le patron de l'édifice, abbé de Luxeuil, remplace le saint d'origine, saint Thamec.
Les statues de saint Amet, saint Michel et Notre-Dame du Bon-Secours ornent autels et piliers.



Bannière photo (c) JM Bergougniou


Fontaine photo (c) JM Bergougniou 



Sur la place du bourg, un ensemble architectural de grande valeur composé de l’église, la fontaine et le calvaire. Avant le réaménagement du bourg, le cimetière entourait l’église.












photo (c) JM Bergougniou


L’église en forme de Croix de Lorraine date du 16ème siècle. 



Elle est dominée par un clocher à galerie du 18ème accostée d’une grosse tour à dôme.
















A l’intérieur, de belles statues polychromes proviennent des différentes chapelles de la commune, ici rassemblées par l’Abbé Quéau. 

Crucifix photo (c) JM Bergougniou

Dans une vitrine, une présentation de crucifix, ensemble rare en Bretagne, don d’un collectionneur à la commune. Le maître autel en granit est le seul vestige de la chapelle de Saint Maudé encadré par 2 dalles tumulaires aux armoiries des Plessis-Nizon. 

Saint Yves photo (c) JM Bergougniou





Piéta photo (c) JM Bergougniou

Sainte Anne photo (c) JM Bergougniou

Saint Moris photo (c) JM Bergougniou

Saint Michel photo (c) JM Bergougniou

la nef photo (c) JM Bergougniou

Saint Louis Roi photo (c) JM Bergougniou

la nef photo (c) JM Bergougniou

certainement les restes d'un ancien jubé photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

Les vitaux modernes de Job Guével aux couleurs chatoyantes et aux jointures coulées dans le béton datent du milieu des années 1950. On peut aussi y admirer un tableau représentant une descente de croix et un arbre « généalogique » des enfants de la paroisse entrés dans les ordres.

photo (c) JM Bergougniou
Ajouter une légende


beau porche à proximité de l'église  photo (c) JM Bergougniou

24 février 2015

Les Oubliés de Saint-Paul au STERENN de Trégunc

Les Oubliés de Saint-Paul au STERENN de Trégunc

Oubliés de St-Paul. 300 personnes au débat 24 février 2015 



Quelque 300 personnes ont participé, dimanche, à la soirée consacrée aux Oubliés de Saint-Paul. Trois cents personnes ont participé, dimanche au Sterenn, à la projection-débat consacrée aux Oubliés de Saint-Paul, organisée par l'association éponyme, en collaboration avec la MJC et Alain Régnier. 

photo le Télégramme


« Le but était de sensibiliser le public à notre action et de collecter des fonds pour la réalisation de plaques qui seront scellées à Saint-Paul et à Concarneau », explique la présidente, Dominique Virlouvet. À l'issue de la projection du film de Jean-François Pahun, le débat animé par le vice-président Jean-Michel Bergougniou a permis d'expliquer le rôle des entrepreneurs de La Langouste française, la multitude d'incidents qui ont conduit à ce drame, ainsi que l'inertie de l'administration coloniale et la coupable négligence des directeurs et administrateurs de l'usine. En 1930, six hommes et une femme avaient péri, abandonnés sur l'île Saint-Paul, dans le sud de l'Océan Indien, alors qu'ils étaient chargés par la société La Langouste française de garder l'île et ses installations. 

Dominique Virlouvet Présidente des Oubliés de Saint-Paul photo (c) JM Bergougniou


Plus de 2.000 € récoltés Dans le public, des familles, amis, acteurs du monde de la pêche en activité ou à la retraite, et des responsables d'associations locales comme les Amis du Musée de la pêche, dont le président Dominique Régis a évoqué « la diminution des aides des collectivités aux associations et a insisté sur l'impérieuse nécessité de mutualisation des moyens des associations ». Il a par ailleurs remis un chèque de 1.000 € à la présidente des Oubliés de Saint-Paul, tandis que 70 personnes ont soit adhéré, soit versé des dons à l'association pour un montant légèrement supérieur à 1.000 €. 

Dominique Régis Président des amis du musée de la pêche CC photo (c) JM Bergougniou



« Notre association regroupe donc aujourd'hui plus de 150 membres tous décidés à faire vivre le souvenir des Oubliés. Et tout le monde attend maintenant la pose de cette plaque commémorant cette histoire inhumaine », a conclu Dominique Virlouvet.

Hervé Puloc'h et Ronan Larvor photo (c) JM Bergougniou



© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/tregunc/oublies-de-st-paul-300-personnes-au-debat-24-02-2015-10536717.php

Les ruines vues du cratère novembre 2008

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...