25 janvier 2015

27 janvier 1945 Libération du camp de concentration d'Auschwitz

 Auschwitz 27 janvier 1945 Liberation du camp de concentration




Présentation du camp d'Auschwitz I









La création du camp souche Auschwitz I est décidée par les SS en février 1940 : c'est un camp de concentration et de travail forcé. Il se situe au milieu d'une région polonaise riche en matières premières : eau (au bord de la rivière Sola, zones marécageuses à proximité), chaux, et charbon (à 30 km du camp se trouvent des gisements parmi les plus riches d'Europe). Ces ressources sont nécessaires pour la production d'essence synthétique et de caoutchouc synthétique ; elles sont essentielles pour l'effort de guerre allemand. 



photo aérienne des camps d'Auschwitz © photo JM Bergougniou




Les premiers prisonniers sont des opposants politiques polonais, socialistes ou communistes pour la plupart. Une première vague, au nombre de 720, arrive en juin 1940. Le camp est prévu pour ceux que le régime nazi estime dangereux : suspects de résistance, hommes politiques, intellectuels, puis des prisonniers de guerre soviétiques, des Allemands condamnés par les tribunaux, des prisonniers politiques, ainsi que ce que les nazis appellent des « éléments asociaux » : Tziganes, prostituées, homosexuels, handicapés, Témoins de Jéhovah, Juifs.






Le comandant SS Rudolf Höss est chargé de la construction du camp et de son maintien. Il n'aura pas toujours le matériel nécessaire à la construction, c'est pourquoi il sera obligé d'en voler, par exemple cent mètres de fil de fer barbelé. Le camp se situe sur l'emplacement d'une ancienne caserne de l'armée polonaise, dont les bâtiments délabrés entourent un vaste terrain pour le dressage des chevaux. Il se situe au milieu de la région de la Pologne annexée par le Reich en 1939.





C'est pourquoi les nazis chargent le groupe chimique IG Farben d'en assurer l'exploitation sur le site. La main-d'œuvre sera celle du camp de concentration. Le Reichsführer Himmler comprend l'importance du projet et projette de passer d'une population carcérale de 10 000 à 100 000 lors de sa visite en mars 1941. Himmler veut faire d'Auschwitz un camp modèle de colonisation à l'Est, avec une Kommandantur et un quartier général monumental du parti nazi ; ce dernier aurait eu des appartements privés de grand luxe ; ce gigantesque projet aurait été financé par la manne générée par la revente des matières premières à IG Farben, mais il n'a pas été appliqué en raison du déroulement de la guerre : en juin 1941 Adolf Hitler donne l'ordre d'attaquer l'Union soviétique. 







Dépendances et Garages de la S.S. 
© photo JM Bergougniou


 Les premiers prisonniers sont des opposants politiques polonais, socialistes ou communistes pour la plupart. Une première vague, au nombre de 720, arrive en juin 1940. Le camp est prévu pour ceux que le régime nazi estime dangereux : suspects de résistance, hommes politiques, intellectuels, puis des prisonniers de guerre soviétiques, des Allemands condamnés par les tribunaux, des prisonniers politiques, ainsi que ce que les nazis appellent des « éléments asociaux » : Tziganes, prostituées, homosexuels, handicapés, Témoins de Jéhovah, Juifs.




le portail d'accès au camp © photo JM Bergougniou
La caserne est en dehors de l'enceinte de la ville , ce qui permettait d'envisager un agrandissement futur du camp et un isolement efficace. Auschwitz est par ailleurs un noeud ferroviaire important.


le mirador du poste de garde © photo JM Bergougniou
 Au début le camp d'Auschwitz comptait 20 bâtiments dont 14 pavillons et 6 bâtiments d'un étage.  En 1941-1942 les déportés travaillent à l'agrandissement camp . On ajoute un étage à tous les pavillons et on en construit 8 nouveaux. 
Les prisonniers occupaient les blocks mais aussi les greniers, les sous-sols. Le nombre oscillait entre 13 et 16 000 pour atteindre 20 000 en 1942.
Le camp d'Auschwitz I est un Stammlager, in camp principal dont dépendront  Birkenau et Monowice.


les commandos allaient travailler à l'extérieur souvent l'orchestre jouait à leur passage
© photo JM Bergougniou

Dans les années 42-44 furent créés 40 camps affiliés  d'Auschwitz. Ils étaient situés à proximité des usines métallurgiques, des fabriques et des mines ou les déportés étaient utilisés comme main d'oeuvre.


le portail © photo JM Bergougniou


Arbeit Macht Frei, "le travail rend libre"… C'est par cette porte que les prisonniers partaient au travail. Des journées de 10 heures… Sur une petite place un orchestre jouait des marches militaires pour permettre le défilé et le comptage plus faciles.



détail de la barrière © photo JM Bergougniou

le groupe cuisine © photo JM Bergougniou

Double voire triple réseau de barbelés électrifiés © photo JM Bergougniou


Halt © photo JM Bergougniou

le poste de garde et le mirador d'entrée © photo JM Bergougniou

Block 24 © photo JM Bergougniou

place d'appel © photo JM Bergougniou

la guérite et la potence © photo JM Bergougniou

Block 4  où est présenté aujourd'hui l'extermination © photo JM Bergougniou

Le block 4 évoque la volonté des dirigeants nazis d'exterminer les populations civiles en fonction de leurs religions, de leurs idées politiques, les membres de la résistance…


carte présentant l'origine des déportés © photo JM Bergougniou

Déportés © photo JM Bergougniou

les registres © photo JM Bergougniou

les cartes individuelles des déportés © photo JM Bergougniou

 Estimation des Juifs déportés à Auschwitz par origine © photo JM Bergougniou



Au camp de Drancy © photo JM Bergougniou

12 000 prisonniers de guerre soviétiques sont amenés au camp. Selon le registre des décès, 8320 y périrent. 


Poêle en céramique © photo JM Bergougniou
 Les Tziganes furent exterminés dans le camp. Des détenus volèrent les livrets d'écrou qui sont aujourd'hui conservés dans le musée.




Les SS ont utilisé 20 tonnes de Zyclon B en 1942-1943. Il en utilisait entre 5 et 7 kilos pour exterminer 1500 personnes.




boîtes de Zyclon B © photo JM Bergougniou
 On ordonnait aux nouveaux arrivants d'ôter leurs vêtements pour prendre une douche. Ils entraient dans une salle qui imitait les bains. Au plafond étaient installées des douches factices où l'eau ne coulera jamais. Les portes fermées les SS versait le Zyklon B par les trappes qui se trouvaient au plafond. Leur agonie durait entre 15 et 20 minutes 
Le Zyklon B était produit par les usines DEGESCH. 
Elles ont gagné près de 300 000 marks entre 1941 et 1944


valises © photo JM Bergougniou
 A la libération camp, l'Armée rouge  trouve dans les dépôts 7 tonnes de cheveux emballés dans des sacs, Les analyses effectuées montrent la présence de cyanure? C's cheveux servaient à fabriquer des toiles, et des matelas.

Tous les biens emportés par les prisonniers dans le camp étaient triés et stockés, envoyés au fond du IIIe reich pour les besoin de la S.S., de la Wehrmacht ou des populations civiles.




Block 7 présentations des conditions d'habitation et sanitaires © photo JM Bergougniou
 Les conditions de logement ont varié selon les différentes époques, elles ont toujours été catastrophiques. Les premiers détenus dormaient sur de la paille jetée par terre. Plus tard apparurent des paillasse. Dans une salle prévue pour 40 à 50 personnes, 200 détenus étaient entassés.; Les châlits à trois étages n'ont rien changé.



portraits de femmes © photo JM Bergougniou
 Les médecins SS effectuaient sur les détenus des expériences médicales. Les femmes, les jumeaux, servirent dans le cadre d'expériences génétiques, anthropologiques. On y testait les nouveaux médicaments et l'action de divers produits. 



portraits d'hommes © photo JM Bergougniou

Sanitaires © photo JM Bergougniou

lavabos © photo JM Bergougniou

lit © photo JM Bergougniou

les châlits © photo JM Bergougniou

Portraits de déportés © photo JM Bergougniou

 les blocks © photo JM Bergougniou
Block 11 le bloc de la mort

Un but sépare le block 10 du block 11.  Des caissons en bois sont placés sur le block 10 pour empêcher la vue sur le mur d'exécution. . Dans les sous-sol se trouvait la prison du camp.



Block 11 dénommé le block de la mort © photo JM Bergougniou
Au rez-de chaussée, le corps de garde de la S.S., les sales ou les prisonniers étaient incarcérés avant jugement. 


le tribunal © photo JM Bergougniou
 En 2 à 3 heures de séances, le tribunal prononçait plus de 100 peines de mort. 
Avant d'être fusillés, les condamnés se déshabillaient dans les deux sales de bain du bâtiment . 



lavabos © photo JM Bergougniou

grille du block 11© photo JM Bergougniou

On appliquait au détenu la bastonnade, la suspension à des poteaux, à des exercices disciplinaires  avant de les mettre au cachot. 

Dans la cellule 18 on garde le souvenir du père Maximilien Kolbe.



sous-sol du block 11 © photo JM Bergougniou





Rajmund Kolbe, en religion Maximilien Marie Kolbe, né le 7 janvier 1894 à Zduńska Wola en Pologne et mort par injection de phénol au camp de concentration d'Auschwitz le 14 août 1941, est un frère franciscain polonais, qui s'est offert de mourir à la place d'un père de famille dans le camp de concentration nazi à Auschwitz I.
Canonisé le 10 octobre 1982 par Jean-Paul II, il est vénéré dans l'Église catholique sous le nom de « saint Maximilien Kolbe » et liturgiquement commémoré le 14 août.



Bureau des SS décoré de peintures © photo JM Bergougniou

le romantisme dans les couloirs de la mort © photo JM Bergougniou

le mur de la mort © photo JM Bergougniou

 les blocks © photo JM Bergougniou

potence © photo JM Bergougniou
 Lors des appels; les S.S. contrôlaient l'effectif du camp et procédaient aux exécutions publiques  sur la potence proche de la guérite de l'officier S.S. préposé au rapport. 



isolateur © photo JM Bergougniou

mirador et clotures électriques © photo JM Bergougniou

barbelés © photo JM Bergougniou
 La morgue du camp fut transformée en chambre à gaz provisoire. Dans la salle voisine se trouvent les fours crématoires.




les crématoires chariot  © photo JM Bergougniou
 Ils ont été construits par l'entreprise Topf und Sohne d'Erfurt.
On incinérait 350 personne par jour.


les crématoires © photo JM Bergougniou
Le four crématoire actuellement visible y a été reconstruit après la guerre à partir du matériel original resté sur place.


les crématoires© photo JM Bergougniou
 Sources 

Le musée d'Etat à Oswiecim






Wikipedia


photos © JM Bergougniou

23 janvier 2015

Premières Rencontres Philatéliques Rennaises

Espace des deux Rives, 
4 rue Georges Palante, 35000 Rennes

24 Janvier 2015

En guise d’introduction….


Il y a trois ans, j’ai rencontré, pour la première fois, Mr Henk SLABBINCK (alors Président de l’Académie Européenne de Philatélie) en Angleterre à Charlecote (près de Stratford-upon-Avon, la ville où est né Shakespeare) lors de la rencontre annuelle de la société anglaise France and Colonies Philatelic Society. Ce jour-là, il présentait sa collection sur le French-Shore. Ce fut un festival de lettres rares ! Et, en particulier, celles allant de France vers des havres comme PORT-SAUNDERS. Il obtint le prix de la meilleure présentation, ce qui n’avait rien d’étonnant.



Henk est d’un naturel agréable et ouvert. Le courant passa tout de suite entre nous deux, et il me proposa, spontanément, de venir à Rennes nous présenter sa collection. Je ne pouvais refuser une telle offre. Passé cette agréable surprise, je me suis inquiété et me disant ‘est-ce possible’?

Les contacts pris avec les différentes organisations philatéliques de Rennes et de son agglomération ont tous été positifs sans réserves.



J’ai ressenti auprès de tous un réel intérêt, et je n’ai pas eu de difficultés pour avoir suffisamment de présentateurs. Les collections présentées lors de ces premières rencontres, d’un excellent niveau philatélique, couvrent une grande partie des différents domaines philatéliques et nous permettront de voyager à travers le monde.

Nous découvrirons ainsi, outre la Grande Pêche, les îles Kerguelen, les « oubliés de St Paul », l’histoire postale du Finistère, de Marseille, la censure au cours da première guerre mondiale, les réformes monétaires en Allemagne après la seconde guerre mondiale, plusieurs collections sur l’Ille et Vilaine (Rennes jusqu’en 1918, les relations internationales de St Malo, un survol en ballon des bureaux de poste de l’Ille et Vilaine), la Révolution dans le Grand-Ouest, les bateaux avions et une collection de papillons afin d’encourager une jeune philatéliste pleine d’espoir.

J’espère que ce programme copieux plaira à tous, et pouvoir continuer les années suivantes avec l’aide de tous.


André MÉTAYER



PRESENTATIONS


Invité d’honneur

H. SLABBINCK
(AEP) : La Grande Pêche. Le French-shore

D. ANDRIVON (ARP) : Le courrier à Marseille, des origines à 1876

J.M. BERGOUGNIOU (Philapostel) Les oubliés de Saint Paul

S. CHOISY (ARP) Un droit de regard : la censure militaire française
durant la Première Guerre Mondiale

P. COUESNON (AEP) Les Iles Kerguelen, 1908-1956

F. HENRY (Philapostel) Vignettes et essais expérimentaux

J.R. HAMELOT (SPR) Sélection de lettres de l’Ille et Vilaine

Mlle S. HERY (ARP) Les papillons

G. LEGENDRE (Philapostel & SPR) La Poste à Rennes, des origines à 1914

Dr Y.C. LE VERN (AEP & SPR) Les bateaux-avion

A. METAYER (ARP & SPR) Les relations internationales de St Malo jusqu’à la
fin du 19ème siècle

A. MILONE (ARP) Les conséquences philatéliques de la réforme
monétaire du 21 juin 1948 en Allemagne D. MINGANT (Philapostel) La Poste de l’Ancien régime au département du
Finistère (XVème siècle jusqu’au tarif de
janvier 1849)

Dr C. ROBERT (SPR) Les années de la Révolution dans le Grand-Ouest,
1793-1803


Les associations rennaises participantes

Amicale Rennaise Philatélique

Président :

Réunion : le 3è Dimanche de chaque mois, à 10 h

Salle du Cercle Paul Bert, Rue des Longs Prés, Rennes

Site web : HYPERLINK "

http://www.arp35.fr/accueil.htm" http://www.arp35.fr/accueil.htm




PHILAPOSTEL Bretagne


Président : Olivier Fautier
Réunions : le 2eme Jeudi du mois à 18h30,

Espace Pigeon Blanc, 1 rue des 25 Fusillés, Saint Jacques de La Lande.
Blog: HYPERLINK "


http://philapostelbretagne.wordpress.com


Société Philatélique de Rennes


Président : Jean-René Hamelot

Réunions : le deuxième dimanche de chaque mois

maison de Quartier “la Touche”, 6 rue du Cardinal Paul Gouyon, Rennes.

Site web : HYPERLINK "


http://www.spr.asso.fr/crbst_3.html" http://www.spr.asso.fr/crbst_3.html


Avec le concours du :

Groupement Régional des Associations Philatéliques de Bretagne

Président : Alain Milone


Et l’appui de :

Association Grégorienne de Philatélie

Président : Gérard Jaffray

Réunions : 1er et 3è mardis de chaque mois,


Club Philatélique de Vern


Président : J. Combault

Réunions :




Comité d’organisation

Président : André MÉTAYER

Secrétaire : Stéphane CHABOT

Plaquette et documents: Didier ANDRIVON

Communication: Robert MARQUET et André MÉTAYER

Photographie : Jean-Michel BERGOUGNIOU

Informatique et audio-visuel: André LE TOQUIN et Robert MARQUET

Assistance pause café : Alain MILONE

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Libération du camp de concentration d'Auschwitz 27 janvier 1945 Pologne

Libération du camp de concentration d'Auschwitz 


Le 27 janvier sera le 70e anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz. Quelques articles vont essayer de présenter ce camp.

La libération du camp d'Auschwitz survient après la libération des camp de Lubin-Maidanek (28-9-1944).


Entrée du camp d'Auschwitz I  
photo © JM Bergougniou

Le 26 novembre 1944, Himmler devant l'avancée des troupes soviétiques décide la destruction des chambres à gaz et des crématoires cherchant ainsi à effacer les preuves d'une extermination massive.





Auschwitz I - photo © JM Bergougniou
puis le 20 janvier 1945, les Allemands dynamitent le dernier four crématoire, ils brûlent les archives du camp.
Les valides, quant à eux, sont évacués vers d'autres camps comme Buchenwald ou Mauthausen. 



Le 27 janvier 1945, l'Armée Rouge arrive à Auschwitz. Elle retrouve 7650 personnes sur 200000 avant l'évacuation.

En arrivant à Auschwitz-Birkenau, les soldats soviétiques découvrent avec stupéfaction l'état des survivants. Ils ne s'attendaient pas a cela. 

Ils organisent dans l'improvisation le ramassage des corps et les ensevelissent. A partir de 1945, les troupes alliées s'enfoncent de plus en plus profondément dans le cœur du Reich. 



les clotures photo © JM Bergougniou




Les prisonniers devaient être soit déplacés pour éviter qu'ils tombent dans les mains des alliés, soit avoir tout un tas d'otages négociables. Les SS n'arrivaient plus à éliminer les corps et ceux-ci s'entassaient : c'est pour cela que les soldats alliés ont découvert des empilements de corps dans les camps.

Auschwitz I photo © JM Bergougniou



dans les bâtiments, les hangars, les magasins, les Soviétiques découvrent  des quantités énormes d'objets : valises, peignes, rasoirs, blaireaux, casseroles, miroirs, des cheveux, des dents en or, des dentiers.


Chaussures photo © JM Bergougniou

Valises - photo © JM Bergougniou


paniers - photo © JM Bergougniou

Blaireaux et brosses - photo © JM Bergougniou

Valises - photo © JM Bergougniou
Ils pénètrent dans les laboratoires qui servaient aux expériences médicales. Ils libèrent 70 jumeaux.


Témoignage du général soviétique Petrenko, libérateur du camp d'Auschwitz, extrait de son livre Avant et après Auschwitz :
" Des détenus émaciés, en vêtements rayés s'approchaient de nous et nous parlaient dans différentes langues. Même si j'avais vu bien des fois des hommes mourir au front, j'ai été frappé par ces prisonniers, transformés par la cruauté jamais vue des nazis, en véritables squelettes vivants. J'avais bien lu des tracts sur le traitement des juifs par les nazis, mais on y disait rien de l'extermination des enfants, des femmes et des vieillards. Ce n'est qu'à Auschwitz que j'ai appris le destin des juifs d'Europe. […]. Deux femmes se sont approchées de moi, m'ont embrassé. Ces gens pouvaient encore sourire, mais il y en avait qui ne pouvaient plus que tenir debout en silence : des squelettes vivants, pas des hommes. […] J'ai aussi vu des enfants… c'était un tableau terrible : ils avaient le ventre gonflé par la faim, les yeux vagues, des jambes très maigres, des bras comme des cordes et tout le reste ne semblait pas humain - comme si c'était cousu. Les gamins se taisaient et ne montraient que les numéros qu'on leur avait tatoué sur le bras. Ces gens n'avaient pas de larmes. J'ai vu comment ils essayaient de s'essuyer les yeux, mais ils restaient secs. "

Le camp de concentration d'Auschwitz (Oswiecim en polonais) est composé de 3 camps séparés de quelques kilomètres. 


Auschwitz I, le camp principal est ouvert en juin 1940 dans les bâtiments d'une ancienne caserne polonaise. 


Le camp photo © JM Bergougniou


Les blocks photo © JM Bergougniou


Block 14 photo © JM Bergougniou

photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou

Auschwitz II (Birkenau) était le camp de la mort où où plus d'un millions de départes, en majorité des juifs, furent tués principalement dans les chambres à gaz.



L'entrée de Birkenau photo © JM Bergougniou

Vers les quais de triage photo © JM Bergougniou


Auschwitz III (Monowitz) était un camp de travail où les prisonniers travaillaient pour I.G Farben. IG Farbenindustrie AG (BASF, BAYER, AGFA)  produisait des produits chimiques (ammoniac, engrais azotés, des explosifs) et des gaz d'extermination dont le Zyklon B, de l'essence synthétique, des médicaments, des colorants des plastiques, du caoutchouc synthétique, des pellicules photographiques et des textiles.


Boites de Zyklon B photo © JM Bergougniou

La zone d'Auschwitz s'étendait su plus de 40 km2 avec un important secteur agricole où travaillaient 10 000 personnes, (principalement des femmes), une vaste zone d'expérimentation agricole au profits des agriculteurs allemands.

http://www.herodote.net/27_janvier_1945-evenement-19450127.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/IG_Farben

A suivre.
REMORQUAGE DE LA FRÉGATE NIVÔSE vers Maurice


REVUE DE PRESSEJANVIER 3, 2015





Vu sur le Web (Mer et Marine) – Sérieusement endommagée par un incendie dans ses machines au cours de la nuit du 29 au 30 septembre, la frégate de surveillance Nivôse sera remorquée début janvier vers l’île Maurice. La Marine nationale a, en effet, choisi le chantier CNOI pour effectuer les réparations du bâtiment. Celles-ci porteront pour l’essentiel sur la partie propulsive, ce passage imprévu en cale sèche étant également mis à profit pour anticiper un certain nombre d’opérations prévues initialement au cours de périodes de maintenance ultérieures. Les systèmes de contrôle et de commande de la propulsion seront ainsi modernisés, alors que les moteurs de propulsion et les diesels auxiliaires bénéficieront de différentes visites techniques indépendantes des réparations liées au sinistre.




Dysfonctionnement d’une sonde


Suite à l’enquête menée par le Service de soutien de la flotte, l’origine de l’incendie a été établie. Elle provient d’un dysfonctionnement sur une sonde de température de l’huile qui, probablement sous l’effet de vibrations, s’est rompue, occasionnant une fuite d’huile sur l’un des moteurs. Suite aux conclusions des investigations, des vérifications ont été menées sur tous les équipements de ce type à bord des cinq autres frégates du type Floréal.




Pas opérationnelle avant l’automne 2015


Comme nous l’écrivions dès le mois d’octobre, l’indisponibilité du Nivôse d’annonce longue puisque l’état-major de la marine ne s’attend pas à retrouver un bâtiment pleinement opérationnel avant l’automne 2015. Une absence dont se seraient bien passées les forces armées françaises œuvrant dans la zone de l’océan Indien (FZOI), les moyens navals dans la région étant limités. L’immobilisation du Nivôse, l’une des deux seules frégates de la Marine nationale basées à La Réunion, a logiquement des conséquences sur les missions, les unités disponibles se concentrant sur les opérations considérées comme prioritaires. Alors que la France ne déploie temporairement plus de frégate au large de la Somalie dans le cadre de la lutte contre la piraterie (tout en maintenant des moyens aériens), ses forces navales réunionnaises sont prioritairement mobilisées sur la surveillance et la protection dans la gigantesque zone économique exclusive attachée aux territoires français de La Réunion, de Mayotte, des îles Eparses mais aussi de Kerguelen, dans l’océan Austral.



Action exemplaire de l’équipage


Au-delà des aspects techniques et des contraintes opérationnelles liées à l’indisponibilité du Nivôse, on notera qu’il est ressorti de cet accident un comportement exemplaire de l’équipage. En pleine nuit et dans des conditions très difficiles, les marins sont parvenus à circonscrire au maximum un violent incendie, limitant ainsi les dégâts. Le tout, sans blessé. Une très bonne réaction qui valide, dit-on à l’état-major, le processus d’entrainement des équipages, qui s’exercent très régulièrement à lutter contre les sinistres pouvant survenir à bord.



Lien : http://www.meretmarine.com/fr/content/la-fregate-nivose-va-etre-remorquee-maurice-pour-etre-reparee


Crédit photo : La frégate de surveillance Nivôse © Ministère des Affaires étrangères 

22 janvier 2015

Opération CHAMMAL FAA Jean Bart

Opération CHAMMAL FAA Jean Bart



J'ai reçu hier quelques plis de la frégate anti-aérienne JEAN BART en provenance des Emirats Arabes Unis.  La flamme mécanique est pratiquement illisible. C'est à peine si on distingue Abu Dhabi…







En plus des fonctions de chef de la défense aérienne de la Task force 50, la frégateJean Bart, intégrée au sein du groupe aéronaval américain « carrier strike group 1 », se voit régulièrement attribuer les fonctions de horizon reference unit (HRU).




Ainsi, après la tombée de la nuit, peu avant le retour des avions partis en missions, le Jean Bart vient « chasser » un poste situé à 3000 m à l’arrière du porte-avions.

À cette fin, la frégate doit manœuvrer le plus finement possible pour se positionner précisément derrière l’USS Carl Vinson, dans l’axe de la piste et servir de référence aux pilotes de chasse ainsi qu’aux officiers d’appontage du porte-avions.




L’appontage est une manœuvre particulièrement délicate et, de ce fait, les officiers d’appontage ont besoin d’une HRU pour se donner un horizon de référence et guider avec dextérité les aéronefs sur le pont en toute sécurité.

Complexe, cette fonction de HRU nécessite de manœuvrer à vitesse élevée à faible distance du porte-avions ; elle requiert également de l’anticipation et toute l’attention des équipes de navigation. Une coordination sans faille est donc nécessaire entre le porte-avions et l’escorteur.





Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. La frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...