08 janvier 2015

Amsterdam pour le plaisir TAAF District St-Paul Océan Indien

L'île d'Amsterdam pour le plaisir 







L'île d'Amsterdam  forme une ellipse de 58 km2 dont les axes sont respectivement de 9,8 et 7,4 km. Elle est presque totalement entourée de falaises de 30 à 60 m d’altitude dues à l'érosion marine. Seule une étroite échancrure au nord, La Cale, permet un accès maritime. C'est là que la station scientifique Martin du Viviès a été établie. 



le plateau des Tourbières et le grand balcon



La partie occidentale de l'île est entaillée par de très hautes falaises, 600-700 m, qui témoignent des rejets verticaux de deux failles orientées respectivement N20 et N330. Le point culminant de l'île, 881 m, se trouve sur les lèvres de la caldéra sommitale du volcan de la Dives





L'Albatros d'Amsterdam est endémique de l'île d'Amsterdam dans l'océan Indien. Il niche à même le sol sur le plateau des tourbières.

Il ne resterait que 15 couples à l'état sauvage dans les Terres australes et antarctiques français










Martin-de-Viviès est la base scientifique permanente du district de Saint-Paul-et-Amsterdam appartenant à la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Cette base a été établie en 1949 au nord de l’île d'Amsterdam.

Nommée Camp Heurtin, puis la Roche Godon en 1961, elle prit le nom de Paul de Martin de Viviès (Paul de Viviès) après le décès de celui-ci, en 1972.





















la cabane RIBAULT est située à environ 1 km de la base en allant vers l'est. C'est un lieu de villégiature pour les hivernants. Les otaries viennent y séjourner et c'est parait-il i, excellent spot pour les pêcheurs.


















La mosquée n'est finalement que l'abri de gonflage des ballons météo mais sert aussi d'abri à l'unité de traitement de l'eau






Les réservoirs d'eau



les jardins d'Amsterdam



En sortant de la base et en montant vers le bois de phylica, nous trouvons les cratères Dumas. 
Leur âge est  estimé à une centaine d'années, témoins d'une activité volcanique récente. Le matériel d'extraction et de concassage provient de Terre Adélie où il devait servir à la réalisation de la piste d'aviation, projet qui a été abandonné. Le matériel finit sa vie à Amsterdam






















Phylica arborea est la seule plante ligneuse arborescente indigène des Terres australes et antarctiques françaises sur l'île Amsterdam dans l'Océan Indien. La même espèce est également l'une des deux seules espèces arborescentes indigènes présentes sur les îles de l' archipel Tristan da Cunha dans l'Océan Atlantique.

Le Phylica arborea est présent en particulier sur le versant Est de l'île d'Amsterdam.



« En 1726, Valentyn décrit une forêt de phylicas formant une ceinture sur 1 500 ha (environ 27 % de la surface de l'île) entre 100 et 250 m d'altitude, dense au point d'être quasiment impénétrable.
En 1875, Velain estime que la forêt dense ne couvre plus que 250 ha. »

Au milieu des années 1980, il ne restait que quelques arbres résiduels.


« La réduction importante du peuplement de phylicas serait due aux coupes effectuées par l'homme, aux incendies et aux bovins laissés par Heurtin2 en 1871. »





La dernière éruption volcanique en 1792 et les incendies qu'elle a provoqués pourraient également être une cause de la disparition de la forêt de l'île Amsterdam.



« Après l'éradication d'une partie du troupeau en 1988 au sud de l'île et la mise en place de clôtures de protection, un programme de restauration a permis la plantation de 7 000 arbres, issus de graines produits par les phylicas restant. Le Grand Bois est classé réserve naturelle [...]. Aujourd'hui, le Grand Bois, dernière formation dense de phylicas sur la côte Est, n'occupe plus que 10 ha (0,2 % de la surface de l'île). »





les pierres gravées d'Amsterdam






L'agence postale








La mare aux éléphants




la toilette du skua




les otaries 


La cale



toutes les photos © JM Bergougniou


sources  :

Les îles Amsterdam et Saint-Paul
par Sonia Doucet (1), André Giret (2), Dominique Weis (1), James SCOATES (1


SNA Perle au cercle polaire

SNA Perle au cercle polaire
relents de guerre froide?


Pour des raisons essentiellement historiques (signature du Traité de Paris en 1763), la France ne dispose d’aucun territoire en Arctique, à la différence de ses nombreuses possessions en Antarctique. De ce fait, cette région n’a jamais été une priorité. Cependant, le réchauffement climatique provoque une forme de dématérialisation des frontières, auparavant symbolisées par les glaces. Un vide, qui ouvre de nouvelles perspectives économiques comme stratégiques, non-seulement pour les Etats riverains (Canada, États-Unis, Russie, Norvège, Danemark), mais aussi pour la France, un Etat non-Arctique. Elle compte bien ainsi, devenir un acteur de ce nouvel espace géopolitique qu’est le Grand Nord puisqu’elle « a des intérêts à défendre et peut être indirectement impliquée dans des crises ».… Pour faire entendre sa voix, affirmer ses orientations, conquérir et protéger ses intérêts, la France multiplie les actions diplomatiques et fait désormais étalage de ses forces, aguerries aux conditions Arctiques.  Arctique, la France prend position.  Par Jean-Marie COLLIN,



La Russie ne veut pas de l’OTAN en Arctique 22/10/2014
IRIB-Sergueï Choïgou, Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie annoncé le futur déploiement de troupes dans la zone arctique – un arc allant de la frontière finlandaise à celle de l’Alaska (États-Unis) :

« Cette année, nous déploierons des unités militaires dans la zone arctique – de Mourmansk à la Tchoukotka. »

En avril dernier, Vladimir Poutine a ordonné le renforcement de la présence militaire dans ces régions, la création de nouvelles bases pour les submersibles de nouvelle génération et pour les bâtiments de surface ainsi que pistes d’atterrissage et des stations d’écoute et de détection.


Moscou souhaite déployer à ses frontières le système radar à balayage circulaire Forpost élaboré par la société OPK et le groupe Rostec. Ce dispositif de détection des objets en mouvement peut suivre jusqu’à 50 cibles simultanément à une distance de 20 kilomètres.

L’archipel François-Joseph, la Nouvelle-Zemble, l’île Wrangel et le cap Schmidt voient depuis quelques semaines l’arrivée d’unités de l’armée chargées d’installer de nouveaux équipements afin que la défense antiaérienne soit entièrement opérationnelle d’ici octobre 2015.

La 80e brigade autonome d’infanterie mécanisée sera déployée dans le village d’Alakourtti (région de Mourmansk) et le 99e groupe tactique sur l’île Kotelny (archipel de Nouvelle-Sibérie).



Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a averti le camp atlantiste, qui multiplie les démarches agressives dans cette zone :

« Il n’est pas nécessaire que l’OTAN soit présente en Arctique ni, à plus forte raison, qu’elle prenne des décisions militaires concernant cette région. Les doctrines et les analyses de l’OTAN soulignent régulièrement que le facteur militaire augmentera en Arctique à mesure de l’intensification de la lutte pour les ressources naturelles. Nous avons la ferme conviction qu’il n’existe dans cette région aucun problème qui requiert la participation de l’OTAN. »

Source : E&R




Les sous-marins Barracuda sont destinés à succéder entre 2017 et 2027 aux sous-marins du type « Rubis en version Améthyste » actuellement en service dans la marine française. Les capacités de mission du Barracuda couvriront la collecte du renseignement, les opérations spéciales (avec déploiement de commandos et forces spéciales), la lutte contre les navires de surface et la lutte anti-sous-marine, les frappes en direction de la terre, ainsi que la participation à des opérations interarmées, chaque fois que son interopérabilité et ses capacités associées (discrétion des communications, liaisons de données tactiques, etc.) seront requises. Le Barracuda aura la capacité de mettre en œuvre plusieurs types d‘armes : futures torpilles lourdes F21, missiles antinavires SM39 et Missile de Croisière Naval (MdCN).

Le programme Barracuda, l’un des plus importants qui soient pour le renouvellement des forces navales françaises, occupe une place majeure dans le plan industriel du Groupe. Il devrait mobiliser les équipes et les moyens industriels de DCNS jusqu’en 2027.

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié en décembre 2006 le marché global de réalisation du programme Barracuda à DCNS, maître d’œuvre d’ensemble du navire, et à AREVA TA, maître d’œuvre de la chaufferie nucléaire embarquée. La tranche ferme du marché porte sur le développement et la réalisation du premier sous-marin de la série de six, le Suffren. Le contrat comprend également le maintien en condition opérationnelle des sous-marins dans leurs premières années de service. Les deux tranches conditionnelles affermies par la DGA en 2009 et 2011 portent sur la réalisation des deuxième et troisième de série, le Duguay-Trouin et le Tourville.

Source DCNS




Frégate Vendémiaire mission ASIE 2014.2

Frégate Vendémiaire mission ASIE 2014.2




Dans un article du 23 décembre 2014 nous parlions de  la frégate VENDEMIAIRE qui regagnait son port base de Nouméa.

Aucun pli reçu au cours de la mission. 

Grâce à JF, réception d'une enveloppe portant le cachet de la mission ASIE 2014.2 très certainement parti de Nouvelle-Calédonie après le retour de la frégate.

Le timbre est annulé par le TAD manuel du HUB Armées en date du 6-1-2015 

Vous pouvez retrouver  l'article sous le lien ci-dessous

http://www.envelopmer.blogspot.fr/2014/12/retour-noumea-de-la-fs-vendemiaire.html

merci à JF

OTAN NATO lynx 20 V SPID 233 Estonie

LYNX 20 V SPID D 233 vaguesmestre OTAN Le renforcement par l'OTAN de sa présence militaire dans la partie orientale de son territoire ré...