27 octobre 2014

Saint Malo La route du Rhum 2014

Saint Malo La route du Rhum 2014


Honnêtement je ne suis pas encore allé à Saint-Malo depuis que tous le bateaux sont Arrivés et surtout pas le week-end… on verra demain.






Ambiance sur les quais


"Cette 10e édition de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe voit la Guadeloupe s’ériger au rang de partenaire principal de cette épreuve mythique. C’est une première et surtout l’expression d’une volonté politique forte du conseil régional de notre archipel de sceller d'avantage ce lien qu’il souhaite indéfectible entre la Guadeloupe et la plus célèbre des courses transatlantiques à la voile. Mais aussi une aspiration à donner encore plus de sens à cette bellehistoire d’amour vieille de près de 40 ans entre notre territoire, Saint-Malo et la Bretagne à travers cette épreuve de prestige."


Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 


En 1978, l’idée d’organiser une course transatlantique française entre la Métropole et la Guadeloupe a germé dans l’esprit de quelques guadeloupéens visionnaires. Depuis, en neuf éditions et 36 ans, la légende de cette course magique s’est écrite et quelques légendes se sont construites.

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 



A cela est venue s’ajouter la création par la collectivité régionale d’une structure baptisée
 Guadeloupe Grand Large destinée à former les futurs skippers aux grandes courses au large, mais aussi aux métiers de la plaisance. Cinq skippers guadeloupéens défendront ainsi nos couleurs pour cette édition 2014 de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, avec l’appui financier de notre collectivité.
Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 


Terre d’accueil et de champions, c’est avec ses meilleurs attraits et son sens de la convivialité 
que la Guadeloupe s’emploiera . faire de cette Route du Rhum 2014 une édition d’exception.
Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 


Bon vent . tous et cap sur la destination Guadeloupe, que la performance soit au rendez-vous !

Victorin Lurel Président du conseil Régional de Guadeloupe

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 




La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, c’est aussi l’histoire d’hommes et de femmes, 
navigateurs et organisateurs qui, depuis 1978, ont tous eu la volonté de hisser toujours plus haut, à chaque édition, les couleurs de la compétition nautique. Pressentant une édition historique, tous les vainqueurs des précédentes éditions seront présents à Saint-Malo.


Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 
 Avec plus de 80 skippers attendus, tous prêts à disputer un face à face avec l’océan d’une rare intensité  entre Saint-Malo et Pointe à Pitre, cette 10ème édition de la Route du Rhum nous réserve de merveilleuses surprises. Jamais la course au large n'aura réuni un tel plateau de skippers pour une compétition  Fidéle à ses valeurs, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2014 accueillera tous les voiliers, multicoques et monocoques, à partir de 39 pieds,
des Ultimes aux représentants de la Classe 40, en passant par les Imoca et les Multi50. 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 
 A ces quatre classes, s'ajoutera la Catégorie Rhum qui réunira notamment les bateaux qui ont fait la légende et l'histoire de cette transatlantique en solitaire. Nous aurons peut-être à nouveau le final mythique "98 secondes pour l’éternité " entre les mêmes bateaux.

La Cancalaise Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 


Cette année, pour la 1ère fois, une dizaine de skippers du Pays de Saint-Malo prendront part à la compétition  De l’audace, des initiatives, de la jeunesse ; porteurs d’un projet et d’un défi, 
ils incarnent l’esprit d’entreprendre et le dynamisme du Pays. Depuis le 14 septembre, ils sont réunis sur le "Ponton des Skippers du Pays de Saint-Malo ". 

Souvenir de la course 1978 et de la disparition d'Alain Colas Rhum 2010 
photo © JM Bergougniou 

Epices Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 
 Sur les quais, les festivités ont déjà commencé. Impliqués depuis plusieurs mois et Semper Fidelis, les partenaires institutionnels, les associations, les centaines de bénévoles, les entreprises et des milliers d’enfants sont déjà "sur le pont" pour cette nouvelle aventure nautique. Tous contribueront aussi à la magie de cette édition 2014

Claude Renoult Maire de Saint-Malo


Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 



PRINCIPE

La Route du Rhum – Destination Guadeloupe est une transatlantique réalisée en bateau à voile, courue en solitaire, tous les quatre ans, depuis 1978. Cette édition 2014 sera la 10e édition.

PARCOURS

Un départ unique à Saint-Malo le 2 novembre 2014 . 14h00.

- Ligne de départ : au Nord de la pointe du Grouin

- Bouée du Cap Fréhel : à laisser à tribord

Une arrivée . Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.

- La Guadeloupe à contourner en la laissant à bâbord

- îlot de la Tête à l’Anglais à laisser à bâbord

- Bouée de Basse Terre à laisser à tribord

Ligne d'arrivée : à proximité de Pointe-à-Pitre (définie dans les Instructions de Course)




A parcourir : 3542 milles

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 toujours avec modération photo © JM Bergougniou 

Coquillages Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

sur le tonneau, est-ce une des soeurs Goadec? Rhum 2010 
photo © JM Bergougniou 

Non c'est BFM TV Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Bilou Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Nous sommes en Bretagne vivent les crêpes Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

Boutique créole Rhum 2010 avec modération photo © JM Bergougniou 

Figure de proue rikiki Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

St-Malo Rhum 2010 photo © JM Bergougniou 

photos © JM Bergougniou 

26 octobre 2014

La Pointe Bretagne Le Conquet Ouessant Molène

La Pointe Bretagne Le Conquet Ouessant Molène et la SNSM




Aujourd'hui dimanche, comme le dit mon copain Bernard du Conquet, pour vous des produits locaux, des produits pur Port… 

et comme vous avez dormi une heure de plus… 


Abred ne goll gwech ebet.*




Une histoire très ancienne…
On sait que le territoire est déjà occupé à l’époque néolithique grâce aux vestiges préhistoriques retrouvés sur la presqu’île de Kermorvan (allée couverte, dolmens, menhirs). Aujourd’hui, on peut encore admirer quelques vestiges de cette époque sur la presqu’île, même si la plupart ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale.
Bien des siècles plus tard, à l’époque gallo-romaine, on pense qu’il y aurait eu un port romain à Porsliogan (portus Staliocanus).


La situation géographique du Conquet est déjà considérée à l’époque comme un atout stratégique. C’est justement cette situation qui va causer bien des troubles sur le territoire par la suite. En effet, l’histoire de la commune est rythmée par de nombreux pillages et invasions successives. Par exemple, entre le IX e s et le Xe s., Le Conquet est victime de plusieurs raids normands.


Quelques siècles plus tard, on assiste à de véritables batailles entre Français et Anglais pour faire main basse sur le Conquet. En effet, ces derniers perdent et regagnent le territoire à de nombreuses reprises entre le XIIe et le XVIe s. En parallèle, le port de la cité, engagé dans le transport maritime du vin et du sel, se développe et reste prospère jusqu’à la fin du XVIIIe s.



Un port d’envergure…


A cette époque, le port du Conquet dépasse même en fréquentation celui de Brest. Avec la Révolution et les guerres du premier Empire, le commerce décline peu à peu dans la commune. Il faudra attendre le milieu du XIXe s. et l’arrivée des pêcheurs de Loguivy (commune des Côtes d’Armor actuelles) pour que se développe la pêche aux crustacés dans le port du Conquet. Parallèlement, en 1829 est introduite au Conquet la fabrication industrielle de l’iode à partir des cendres de laminaires. L’usine de fabrication d’iode à partir du goémon est l’activité économique majeure du Conquet au XIXe s. La construction navale a également marqué l’histoire de la commune. Le premier chantier naval attesté date du XVIe s. Cette activité sera présente au Conquet jusqu’en 1992 (date de fermeture du dernier chantier naval sur le territoire).




Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands investissent la côte et installent un ensemble de blockhaus et de batteries pour la défense de Brest sur la presqu’île de Kermorvan.Aujourd’hui encore, on peut voir les nombreux vestiges de cette occupation sur la presqu’île. Les Allemands se rendent le 10 septembre 1944, après un mois d’encerclement autour de Kéringar.







La station de sauvetage en mer du Conquet a été officiellement inaugurée le 10 mars 1867.
L’abri du canot se trouvait alors en haut de la pointe Saint-Christophe, bâtiment qui fut ensuite magasin des Ponts et Chaussées, bureau du Port, bureau de la Douane et plus récemment Coopérative des Marins Pêcheurs puis Comptoir Maritime.





http://www.snsmleconquet.org/histoire.htm



Patron Aristide Lucas

Il fallut attendre le 2 mai 1964 pour que la station du Conquet soit pourvue d’un nouveau canot, c’était le Patron Aristide Lucas, qui est resté en service jusqu’en septembre 1998.

L’Aristide Lucas n’était plus rentré dans son abri depuis 1997, en raison de la vétusté de la cale de lancement qui menaçait ruine. C’est donc sur son corps mort de la digue Sainte-Barbe qu’est venue s’amarrer sa remplaçante la Jeanne-Pierre, vedette prototype des V1 de …1974.






La traversée maritime se fait tout au long de l'année au départ du port de commerce de Brest et du port du Conquet.

Ouessant

Le premier phare construit sur l'île... Il a été construit au point culminant de l'île en 1695 par Vauban et allumé en 1700. Sa hauteur est de 33m environ (90 m par rapport au niveau de la mer). Il a d'abord fonctionné au charbon, puis en 1889 au pétrole. Au début du XXème siècle, il a reçu un nouvel appareil optique.

Aujourd'hui, il est automatisé (et sous télécontrôle à partir du Créac'h) : 2 éclats rouges toutes les 20 secondes ; sa portée est de 24 milles.




Molène est une île du Finistère située entre Ouessant et la pointe Saint-Mathieu. L'insularité de Molène et de son archipel est assez récente. Elle fut produite par les phénomènes qui dévastèrent les côtes Gauloises, coïncidant avec l'arrivée des premiers Bretons.
A la période glacière, l'archipel de Molène était une gigantesque presqu'île de près de 300Km², qui était soudée au continent par une partie basse du Conquet vers la pointe Saint-Mathieu.
A la fonte des glaciers, une élévation des eaux transforma cette presqu'île en une douzaine d'îlots !
Molène est l’île la plus importante de l’archipel du même nom qui comprend 9 îlots principaux
(Bannec, Balanec, Molène, Triélen, L’île aux Chrétiens, Quémènès, Litiry, Morgol, Béniguet) et 9 îlots annexés aux précédents, portant souvent le nom de Lédénes, c'est-à-dire « extension de l’île ou l’île adjacente » rattachée par basse mer et séparée à marée haute (Lédénès Vraz, Lédénès Vihan, Lédénès Bannec…)
La table d'orientation prés de l'embarcadère vous aidera à repérer ces îlots...
(Table réalisée par Guy Trévoux d'après une maquette de Michèle et Gilles Cloitre, don de l'Amicale Molènaise en 1990)





L'île de Quéménès (Kemenez en breton) est située au coeur de l'archipel de Molène dans le Finistère, à environ 9 km (5 milles) du port du Conquet, commune à laquelle elle est rattachée administrativement depuis 1899. Elle est à environ 4 km de l'île de Molène. Quéménès est globalement orientée est-ouest sur une longueur de 1,3 km et a une superficie de 26 hectares. Elle est reliée au nord, par une accumulation de galets submersibles, au Lédénès : un îlot de 4 hectares, lui même rattaché par un cordon de galets à un troisième îlot, le Lédénès Vihan.


L'île est depuis longtemps occupée par l'homme puisqu'elle fut habitée dès la préhistoire, comme ses voisines. On y trouve plusieurs chambres mégalithiques et des menhirs datant probablement du néolithique. Pendant les travaux, nous avons nous-mêmes mis à jour un four datant du moyen âge et de nombreux tessons de poterie.





En 2007, Soizic et David CUISNIER créent l’exploitation agricole SCOP SARL Ferme Insulaire de Quéménès pour répondre à l’appel à projet du Conservatoire du Littoral quant à la gestion du site de l’île de Quéménès. Dans la convention qui les lie au Conservatoire du littoral, Soizic et David se sont engagés à :
remonter l’exploitation agricole en suivant les critères de l’agriculture biologique,
accueillir le public,
sensibiliser le public à la fragilité du milieu naturel et au fonctionnement des énergies renouvelables.




La V1 NG, insubmersible et auto-redressable, à coque à double bouchains, construite par les chantiers BERNARD en composite verre résine (CVR) d’après un plan Orca de monsieur Didier Marchand, est une embarcation de 14,08 mètres de longueur, pour 4,60 mètres de large et un tirant d’eau de 1,35 mètre. Son déplacement est de 18,7 tonnes. Les deux moteurs, développant chacun environ 450 cv, lui assurent une vitesse maximale de 25 nœuds à pleine charge.




L' équipage de "La Louve" est constitué de six hommes comme pour toutes les vedettes de première classe de la SNSM (patron, sous-patron, mécanicien, radio, secouriste, plongeur).


En 1994, lors des trente ans de service du canot tous temps "Patron Aristide Lucas", les canotiers du Conquet rêvaient déjà d’une nouvelle embarcation, moderne, rapide et performante. Mais lorsque l’ "Aristide" a été réformé, il leur fallut déchanter. C’est une vedette de sauvetage d’un modèle ancien, construite en 1974, la "Jeanne-Pierre" qui est venue s’amarrer le 8 septembre 1998 au corps-mort de la digue Sainte-Barbe après une pénible traversée Saint-Malo-Le Conquet qui restera dans les annales de la station. Moyen affecté au Conquet pour assurer la transition entre le "Patron Aristide Lucas" et "La Louve", la "Jeanne-Pierre" a tout de même effectué dans nos eaux et sans jamais faiblir pas moins de 80 interventions.

Surmontant leur déception, les sauveteurs conquétois se sont alors motivés pour convaincre les instances dirigeantes de la SNSM du bien-fondé d’un renouvellement de leur vedette et surtout pour collecter les fonds nécessaires à la part de financement d’un bateau neuf. Il serait trop long d’énumérer ici toutes les actions entreprises dans ce but par le comité local SNSM tout au long de ces six dernières années et de remercier les collectivités, associations, particuliers, qui ont fait des dons, réalisé des prestations, offert leur concours bénévole en de multiples circonstances, pour permettre de réunir les 150 000 Euros, quart du prix du bateau espéré par la direction de la SNSM. Le reste du financement, soit près de 450 000 euros, est assuré par le Conseil Général, le Conseil Régional et par les fonds propres du siège national de la SNSM
Merci à Bernard Hily

Traduction :

* Tôt ne perd jamais. Qui se lève tôt gagne sa journée.


Aidez la SNSM
Soutenir les Sauveteurs en Mer




25 octobre 2014

Enduring Freedom Fregate GUEPRATTE

Enduring Freedom 
Frégate GUEPRATTE


Le Courbet quitte Enduring Freedom

L'opération Enduring Freedom (OEF, en français opération Liberté Immuable) est l'opération officielle du gouvernement américain pendant la guerre d'Afghanistan menée à la suite des attentats du 11 septembre 2001 et comportant plusieurs opérations subordonnées toutes sous la marque de la Guerre contre le terrorisme.


Engagé depuis le 4 août dans l’opération multinationale de lutte anti-terroriste Enduring Freedom, au sein des Task Forces150 et 152, le Courbet assure la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman. L’opération Enduring Freedom a été lancée immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001.

Parmi les nombreuses activités accomplies durant ces deux mois a eu lieu la visite complète d’un boutre suspect, ainsi qu’une vingtaine de contrôles appelés « approach and assist » contribuant à la protection des activités maritimes licites, et à la connaissance de la zone par la coalition. Le Courbet a également réalisé des manœuvres conjointes avec le groupe britannique Cougar 14 en mer Rouge et lors du passage du détroit de Bab el Mandeb. Auparavant, l’interaction avec le Carrier Strike Group 2américain dans le golfe arabo-persique s’était remarquablement bien déroulée. A chaque escale, le Courbet et la Marine des pays visités ont par ailleurs mené des actions de coopérations.

Le Courbet sera relevé par le Guépratte.

Merci à la section Ile de France



24 octobre 2014

Jean Cocteau guerre 1914 1918 Fusilier marin Brancardier Flandre Yser 1914 1918

Jean Cocteau 
la guerre de 14-18 et les fusiliers marins

En contre-point de la chronique de Donec, voici une présentation des activités de Jean Cocteau durant la première guerre mondiale.



1914

En janvier, il voit Stravinski, de passage à Paris, et lui présente un projet de ballet, une « parade » de music-hall, David. Mais, rappelé par Diaghilev à ses engagements antérieurs, Stravinski n’achèvera pas ce ballet. Rentré à Paris, Cocteau achève Le Potomak. 


"N'ayez pas peur, petite, nous venons simplement vous demander votre main"
caricature Jean Cocteau parue dans  le Mot

Réformé, il ne veut pas rester inactif quand la guerre est déclarée. Au début d’août, il est engagé à la Croix-Rouge, où il est chargé de tâches humanitaires. En septembre, il participe au convoi d’évacuation de blessés en Champagne et assiste au bombardement de Reims. 

Rentré à Paris, il rend visite à Barrès : ces entretiens le déçoivent. Il prépare avec Paul Iribe la revue Le Mot dont le premier numéro paraît le 28 novembre ; il y signe ses dessins du pseudonyme de Jim. 

Le 26, le conseil de révision de la Seine le classe dans le service auxiliaire. Il se porte volontaire pour la Section d’ambulances aux armées créée par Etienne de Beaumont et part comme convoyeur vers le front de Flandre.



1915

En janvier, Le Mot devient hebdomadaire ; son vingtième et dernier numéro paraîtra en juillet. Cocteau fait la connaissance de Raoul de Castelnau, qui lui inspirera le personnage de Thomas l’Imposteur. Le Figaro du 14 février publie en première page son Hymne à Joffre. Cocteau commence le poème qui deviendra Le Cap de Bonne-Espérance. Valentine Gross l’introduit dans le milieu de la peinture moderne. 

Il est appelé au service actif le 4 mars et se voit muté, le 18, dans l’intendance à la 22e section des commis ouvriers. Le 13 novembre, il est mis en situation de sursis au titre de la Société française de secours aux blessés, rue François Ier, et affecté au service des ambulances. 

Le 18 décembre, il part comme ambulancier auprès d’une unité de fusiliers marins sur le font de Nieuport. 

Cette fin d’année sera déterminante dans ses orientations artistiques. Il rencontre Erik Satie chez Valentine Gross et lance le projet de Parade. Au début de décembre, Varèse lui fait rencontrer Picasso.


1916
Cocteau passe tout l’hiver sur le front de l’Yser. De la fin de mars au début d’avril, il est en permission à Paris. 


Picasso l’introduit à Montparnasse et, le 1er mai, fait son portrait en uniforme. Le projet de Parade se précise. 

Cocteau retourne au front du 7 au 30 mai, puis il est en permission à Boulogne-sur-Mer du 1er au 10 juin : il y retrouve Valentine Gross. Le 24, il quitte Nieuport pour une autre affectation à Amiens. 

Le 29 juillet, il est définitivement de retour à Paris. 

En septembre, il est détaché au service de propagande du ministère des Affaires étrangères

Il participe activement à la vie littéraire et artistique. Il fréquente Paul Morand, rencontre dans des salons Bakst, Stravinski, Darius Milhaud… Il écrit une des trois préfaces pour le catalogue de l’exposition de peinture française organisée à Oslo en novembre et en décembre. Il contribue à la première exposition de l’association Lyre et Palette qui se tient à Montparnasse.



1917

Diaghilev décide de faire représenter Parade par les Ballets russes et charge Massine de la chorégraphie. Du 19 février au 9 avril, Cocteau et Picasso rejoignent à Rome la troupe des Ballets russes pour la préparation du ballet. Le 10 et le 11 mars, il fait une excursion à Naples et à Pompéi. La première de Parade a lieu le 18 mai au Châtelet. Le public et la critique sont plus surpris que scandalisés par la musique de Satie et par les décors et les costumes de Picasso. Du 17 août au 15 octobre, il effectue un premier séjour au Piquey, sur le bassin d’Arcachon, avec les Lhote.


1918
Cocteau est à Grasse, dans la villa des Croisset, jusqu’au 10 février. Il y écrit Le Coq et l’Arlequin. Il est introduit par Cendrars aux Editions de la Sirène fondées par Paul Laffitte à la fin de 1917. 

Le 2 juillet, il est définitivement réformé. 


Apollinaire

Le 12 juillet, il est témoin, avec Apollinaire et Max Jacob, au mariage de Picasso et d’Olga Koklova et, le 7 août, avec Satie au mariage de Jean Hugo et de Valentine Gross. Il vit à Paris chez les Beaumont, du 15 juillet au 12 août, puis séjourne au Piquey jusqu’au début d’octobre. Mort d’Appolinaire le 9 novembre : Cocteau se considère comme son héritier spirituel. Publication de Dans le ciel de la patrie. Le Cap de Bonne-Espérance et Le Coq et l’Arlequin, achevés d’imprimer en décembre aux Editions de la Sirène, ne seront mis en vente qu’en janvier.






sources :

Comité Cocteau

http://www.jeancocteau.net/bio1_fr.php

http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire1418/2014/09/11/2600220140911ARTFIG00073-l-hymne-au-general-joffre-de-jean-cocteau-1915.php


Dominique Marny  Jean Cocteau Archéologue de sa nuit Textuel 2010

humour dans le carré par DONEC

Sacré Jean


Bonjour à Tous,

Pour venir en aide à l’armée belge en difficulté dans la région d’Ypres les 6000 fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h sont envoyés en renfort du coté de l’Yser où ils vont se couvrir de gloire dès le 9 octobre 1914.

Parmi eux, un passager clandestin : Jean Cocteau.


L’auteur de « Thomas l’imposteur » est épris d’un membre de cette troupe d’élite. Il se rend sur l’Yser en fraude, avec un convoi de la Croix Rouge. A Koksijde-bains il est au milieu des fusiliers marins qui l’adoptent. Notre héros fini par se croire des leurs. L’amiral le propose pour la croix de guerre…et découvre le pot aux roses.


Enfin c’est la légende….

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine

Donec

PS : Jean Cocteau a dédié la suite poétique « discours du grand sommeil » dans laquelle figure « Adieu aux fusiliers marins » à un officier de ce corps Jean Le Roy.

Bonus : un article de « Paris Match » sur les combattants Kurdes. Les photos sont l’œuvre de mon ami Bernard SIDLER ex second maître photo et ci-devant grand reporter.









PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...