24 juin 2014

Mistral Halifax

Le BPC Mistral en escale à Halifax
opération Lion Mistral



Ils sont 200 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada a avoir débarqué d’un navire de guerre français en Gaspésie les 20 et 21 juin dernier, et c’est une première! 45eNord.ca était avec les troupes.
«De mémoire, c’est la première fois qu’on effectue un exercice amphibie au Québec, lance d’emblée le lieutenant-colonel Patrick Robichaud, commandant du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment, dont sont issus la majorité des troupes déployées.
C’est également une première pour la coopération interarmées amphibie entre la Marinenationale française et les Forces armées canadiennes. C’est en effet à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral, que les troupes, véhicules blindés légers (VBL) et Griffon ont embarqué à Halifax avant de prendre la mer et de se diriger vers Gaspé.



L’exercice

Vendredi 20 au matin, c’est entre deux averses que la dizaine de VBL de Valcartier a embarqué sur des chalands de transport de matériel ou catamarans de débarquement avant de venir sur les plages de Gaspésie, à Rivière-au-renard. Objectif de l’opération: débarquer les troupes au sol pour qu’elles puissent «se saisir» de l’aéroport de Gaspé, occupé par une force ennemie.

C’est donc quelques kilomètres plus loin que les troupes ont attaqué les positions ennemies à revers et ont repris l’aéroport sans trop de dommages, avec le soutien aérien des hélicoptères du 430e escadron tactique d’hélicoptères.







«Il y avait une petite force rebelle qui a décidé de prendre l’aéroport comme port d’attache avec des défenses antiaériennes [...] et une autre équipe est arrivée après le débarquement pour saisir et libérer l’aéroport de la force ennemie», explique l’adjudant Phillipe Dessureault du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment.

Après avoir sécurisé les lieux, les troupes se sont redéployées en direction de la plage de Rivière-au-Renard pour réembarquer à bord du navire français. C’est sous les yeux de plusieurs curieux armés de leur appareil photo ou téléphone intelligent que le réembarquement c’est fait dans une mer plutôt agitée, et qui a causé certains délais.

Le «rayonnement»

C’est avec un beau soleil que près de 2.000 personnes, curieuses, sont venues à une journée portes ouvertes des Forces armées canadiennes.

Répondant à une demande de la ville de Gaspé, les soldats du 1 R22eR ont offert exploration et tour de VBL, exposition des différentes armes utilisées par les soldats, échanges entre la population locales et les militaires présents. Ces différentes possibilités ont rythmé toute la matinée avant que les militaires ne doivent de nouveau quitter Gaspé, pour de bon.





Daniel Côté, maire de Gaspé, a confié à 45eNord.ca que c’était une «très belle opportunité et activité pour la ville de Gaspé». «À part des kiosques de recrutement de temps en temps, on voit peu l’Armée canadienne. La présence des navires, des blindés, des hélicoptères… ça crée en soi un évènement. Les gens aiment ce genre ce choses», dit le maire de la ville de 15.000 habitants.

C’est donc en tout début d’après-midi que les derniers éléments ont quitté Gaspé pour embarquer à bord du BPC Mistral, qui a ensuite mis ses machines en route; direction: la ville de Québec.





sources :

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-byd6Fp5RW4

http://www.45enord.ca/2014/06/deux-cent-militaires-de-valcartier-debarquent-en-gaspesie-photosvideo/

La Curieuse à Albany Australie Rallier du Baty

La Curieuse à Albany 
Raymond Rallier du Baty


La seconde expédition de Raymond Rallier du Baty aux Kerguelen se déroule à bord du ketch la Curieuse. Pour cette expédition à but scientifique, le commandant est secondé par le capitaine Jean Loranchet et par le lieutenant Saint-Lanne-Gramont, complété par un équipage de quatre hommes: Henri Boudoux, Yves André, Louis Rabre et Albert Seyrolle. 



courrier posté à Albany WA Australie le 15 juin 2014
marque du Whale playgroud ALBANY WA 6330 en date du 10 juin 2014


Le 28 avril, la Curieuse quitte Port-Jeanne-d’Arc et rejoint Port-Couvreux le 11 mai 1914. Le mauvais temps les empêche d’accoster. A son départ, le bateau emporte du courrier, celui des français et des norvégiens rencontrés sur place. 

Le 20 mai, le navire est à l’île d’Amsterdam et arrive le 9 juin à Albany. Le 16 octobre, La Curieuse est à Sydney et fin décembre l’équipage rentre en France. 































Albany est une ville située sur la côte méridionale de l'Australie-Occidentale, à 408 km au sud - sud-est de Perth. Elle compte 25 196 habitants.


La ville d'Albany, fondée en 1826, est la plus ancienne colonie permanente de l'Australie-Occidentale. Elle a été créée trois ans avant Perth, la capitale de l'État. La colonie de la baie de King George Sound fut un avant-poste militaire britannique implanté précipitamment afin de devancer tout projet d'implantation de la France en Australie-Occidentale.
Les premiers explorateurs européens qui visitèrent la région d'Albany étaient des Néerlandais à bord du navire Gulden Zeepaert (l'hippocampe doré) dirigé par Francois Thijssen en 1626. Ils naviguèrent le long de la côte sud vers l'Australie-Méridionale.
Bien plus tard, en 1791, l'explorateur anglais George Vancouver explora la côte sud et découvrit et baptisa le détroit de King George. C'est à Albany que, le 26 septembre 1791, Vancouver prit possession de la Nouvelle-Hollande au nom de la couronne britannique.

Merci à l'UFPP-SATA


Le Marion Dufresne au chantier ARNO Dunkerque

Le Marion Dufresne au chantier DAMEN ARNO Dunkerque


Dunkerque photo JM Bergougniou

La société ARNO DUNKERQUE fait partie du groupe DAMEN Shipyards depuis décembre 2012 sous le nom DAMEN ARNO DUNKERQUE.
En 2013, le chantier DAMEN ARNO DUNKERQUE a accueilli 50 navires dont 38 mis à sec.


Dock flottant Damen Arno Dunkerque
photo JM Bergougniou

Il est équipé de formes de raboud dont la plus grande accepte les navires « Cape Size » de 180 000 T de port en lourd. Il dispose également d’un dock flottant permettant notamment l’accueil des plus grands ferries en service et de 650 mètres de quai de réparation. Les principaux clients du chantier réaffirment chaque année leur attachement au site mais aucun d’entre eux ne représente plus de 20% de l’activité sur la période.
Dock flottant Damen Arno Dunkerque
photo JM Bergougniou


En effet, les sociétés de dragage, de navires Ro-Ro, Offshore, ainsi que d’autres armateurs de pétroliers, vraquiers, etc. contribuent à la charge du chantier en confirmant leur confiance pour des arrêts techniques programmés (90% de l’activité) ou suite à des avaries sur leurs navires.

Le centre de réparation navale DAMEN ARNO DUNKERQUE est certifié ISO 9001-2008 et s’inscrit donc comme une référence significative dans les services auprès des armateurs. Le chantier est aussi agréé GTT pour les méthaniers à membranes depuis Mai 2012.



Ecluse Trystam Dunkerque photo JM Bergougniou



détail de l'écluse  Dunkerque photo JM Bergougniou

 Dunkerque photo JM Bergougniou

congressistes Dunkerque photo JM Bergougniou

le sémaphore Dunkerque photo JM Bergougniou

les quais Dunkerque photo JM Bergougniou

escales CMA CGM Dunkerque photo JM Bergougniou





Remorqueur côtier BELIER

Remorqueur côtier BELIER
Des nouvelles de Toulon






Les 3 RC type Bélier assurent les missions suivantes :

  • Remorquage portuaire des grands bâtiments de combat ;
  • Remorquage de mer ;
  • Surveillance des champs de tir ;
  • Lutte antipollution (mise en place de barrages)
  • Assistance en mer ;
  • Concours pour l'entraînement au treuillage en mer des hélicoptères ;
  • Missions de représentation.















Caractéristiques



  • Longueur : 31,78 mètres
  • Largeur : 9,24 mètres
  • Tirant d'eau : 4,30 mètres
  • Tirant d'air : 17 mètres
  • Déplacement : 356 tonnes et 500 tonnes en pleine charge
  • Vitesse : 12 nœuds
  • Distance franchissable : 3.900 nautiques à 10 nœuds
  • Autonomie : 15 jours
Énergie et propulsion
  • 2 moteurs diesels SACM-Wärtsilä UD 33 V 12 M 4 
  • 2 propulseurs cycloïdaux Voight-Schneider - 2.600 ch (1.912 kW)
  • Puissance électrique 160 kW




Armement

  • Néant
Équipements électroniques
  • 1 radar Racal-Decca C 180-4 
  • Système de transmissions par satellite Inmarsat mini M 
Équipement
  • Mâture repliable
  • 1 canon à eau
Équipage
  • 1 officier
  • 7 officiers mariniers
  • 4 quartiers-maîtres et matelots

23 juin 2014

après la voiture électrique , l'avion électrique

après la voiture électrique , l'avion tout électrique


L'armée de l'air tente le premier ravitaillement en vol pour un mirage F1 tout électrique... l'essai ne semble pas être concluant!





Un avion de chasse a coupé deux câbles à 225.000 volts lundi matin au-dessus du lac du Monteynard en Isère, sans faire de victimes.


Ce lundi vers 11h, « lors d'une mission d'entraînement dans la région de Grenoble, le leader d'une patrouille d'avions de chasse de l'armée de l'air a percuté une ligne haute tension », a indiqué le service de communication de l'armée de l'air.
« L'avion de chasse a pu se poser sur la piste d'un aéroport de la région et son équipier a pu rejoindre sa base d'origine », a-t-on appris de même source.
Le pilote est indemne et l'avion « en état de vol », a ajouté l'armée de l'air, en refusant de donner plus de détails.Les pompiers de l'Isère et les équipes de RTE, filiale d'EDF, se sont rendus sur place pour sécuriser les deux câbles à très haute tension tombés au sol.

« La zone a été sécurisée et il n'y a pas de coupure d'électricité », a indiqué une porte-parole de RTE. L'alimentation électrique de la zone concernée est assurée par d'autres lignes.

L'accident n'a pas fait de blessés, selon les pompiers.

Des nouvelles de Toulon FREMM NORMANDIE

FREMM NORMANDIE 
en essai à Toulon

Mise à flot en octobre 2012, la Fremm Normandie (frégate multi-missions) finalise actuellement ses essais au large des côtes varoises. Entamés en Bretagne, ils testaient les performances de sa plateforme, de ses systèmes de propulsion, de sa navigation et senseurs. Ils avaient aussi permis, lors d'une première escale à Brest (où elle sera basée une fois livrée à la Marine cet hiver), d'essayer les infrastructures portuaires. La troisième de la série des 12 Fremm construites par DCNS (dont 11 pour la Marine nationale) vérifie également, depuis son départ de Lorient le 14 mai, ses capacités de combat, avant de revenir, à la fin du mois, pour d'ultimes finitions.
Le Télégramme






Fremm. Le planning chahuté

10 juin 2014 à 06h32/ Christine Le Moing /

Photo C.L.M.

C'est de la rade de Toulon que les équipes de la Marine nationale, DCNS et la DGA qui testent actuellement les systèmes de combat de la Fremm Normandie (troisième de la série des douze frégates multi-missions construites à Lorient) auront pris connaissance des propos qui se voulaient rassurants de leur ministre de la Défense.Jean-Yves Le Drian qui s'exprimait, vendredi matin sur les ondes nationales de France Inter, a confirmé que la Marine nationale aurait bien ses onze Fremm prévues initialement et ce malgré le contexte des restrictions budgétaires que l'on connaît.
Fremm Normandie dans le goulet de Brest Photo Bernard Hily


Des interrogations ?
Reste que pour DCNS, des questions restent actuellement en suspens. Au lancement du programme des Fremm, en octobre 2005, il était prévu par DCNS, qui les conçoit et les construit, une cadence de production d'un bâtiment tous les sept mois. Un rythme déjà ralenti, en 2008, à une livraison tous les dix mois. La première, l'Aquitaine a effectivement été livrée à la Marine nationale (sur les 11 commandées) en novembre 2012. La seconde, la Fremm Mohamed VI, a rallié la Marine royale marocaine en janvier dernier tandis que la troisième, la Fremm Normandie, doit battre les couleurs de la Marine française cet hiver.


Fremm Normandie dans le goulet de Brest Photo Bernard Hily
Quatre autres frégates en construction
Quatre autres frégates sont actuellement en cours de construction, à Lorient, à différents stades d'avancement. Mais la loi de programmation militaire est venue jouer les trublions dans ce bon timing de DCNS. En effet, le cadencement va être de nouveau revu et le ministre de la Défense devrait seulement se prononcer en 2016 sur la configuration des trois dernières frégates de la série. Une certitude pour DCNS, les six premières frégates doivent être livrées avant 2019. Concernant les trois dernières, DCNS est quelque peu dans l'expectative : seront-elles maintenues, évolueront-elles ou s'orientera-t-on vers les nouvelles frégates de taille intermédiaire ? De la même façon, on est dans le flou concernant le cadencement de la production de l'ensemble du programme des Fremm. Actuellement, faute d'en savoir plus du côté décisionnel, DCNS mène des discussions commerciales avec les marines étrangères en Asie, Moyen-Orient, Arabie saoudite (programme Sarawi III), Canada... pour confirmer son succès à l'export après la Fremm Mohamed VI. Une voie de l'export qui manifestement lui réussit à en croire la commande de quatre corvettes Gowind (voire deux de plus) qui vient d'être passée par la marine égyptienne, représentant un marché d'un milliard d'euros. Mais la construction de la première de ces corvettes à Lorient, qui en soi est une bonne nouvelle, (les trois autres seront construites à Alexandrie), atténuera-t-elle l'impact de la loi de programmation militaire ?


Merci à Bernard Hily

BSP ALIZE bâtiment soutien plongée DGSE

BSP ALIZE bâtiment soutien plongée 



A l'occasion des derniers événement de Crimée entre Ukraine et fédération de Russie, la presse annonçait la présence de bâtiments français en Mer Noire notamment du BSP ALIZE. 


Impossible de trouver dans mon classement marcophile une trace de ce bâtiment.


Fin mars, plusieurs médias turcs signalèrent, vidéo à l’appui, le passage en plein jour du Bâtiment de soutien de plongée (BSP) Alizé dans le détroit des Dardanelles.
Alors que la Crimée tombait dans l’escarcelle russe, cela n’alla pas sans susciter quelques émois étant donné que ce navire est régulièrement utilisé par les plongeurs du service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
« Le passage des Dardanelles s’est fait de jour et un préavis diplomatique a été déposé. Il n’y a aucune activité ni secrète, ni guerrière », avait précisé le Sirpa Marine, sollicité par l’hebdomadaire spécialisé « Le Marin« . En fait, l’Alizé devait participer à un exercice conjoint avec la marine bulgare.
Source  ;  http://unionrepublicaine.fr/un-batiment-dedie-au-renseignement/ 

La section de Toulon nous propose aujourd'hui un cachet du bâtiment.






Le BSP Alizé (A645) est un bâtiment de soutien à la plongée de la Marine nationale mis à l'eau le 26 novembre 2004 à Cherbourg, et admis au service le 8 novembre 2005. Son port d'attache est Toulon. Il a été construit à Boulogne-sur-Mer par la société SOCARENAM.



photo Marine nationale

Rattaché à la Force d'action navale, l’Alizé assure le soutien à la plongée. En plus des aménagements spécifiques permettant la mise en œuvre de plongeurs (vestiaires secs et humides, stockage et conditionnement des équipements de plongée, salles de cours, atelier), il est équipé d'un caisson hyperbare biplace et d'installations médicales spécialisées. Doté d'une plateforme hélicoptère, il peut mettre en œuvre un hélicoptère NH90. L’Alizé est long de 60 mètres et jauge 1 500 tonnes. Son équipage est de 18 hommes et il peut accueillir une trentaine de passagers.


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...