08 juin 2014

Saint-Malo navires en escales 2014

Saint-Malo navires en escale
Glaive Cassiopée Etoile


photo JM Bergougniou


CMT CASSIOPEE


photo JM Bergougniou


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OPEN SPIRIT 
Mission accomplie pour les Chasseurs de mines tripartite (CMT) Aigle et Cassiopée qui ont participé à l’opération de lutte contre les mines Open Spirit 2014 organisée cette année par la Lettonie. Cette opération rassemble tous les ans une dizaine de nations européennes afin de poursuivre le travail titanesque de nettoyage de la mer Baltique, dont les eaux renferment encore de très nombreux vestiges de la 1ère et de la 2ndeguerre mondiale. Les chasseurs de mines français ont été intégrés pour l’occasion au SNMCMG, force permanente de l’OTAN spécialisée dans la guerre des mines pour l’Atlantique et la mer du Nord.
CMT L'Aigle photo JM Bergougniou  
préparation du contre minage CMT L'Aigle photo JM Bergougniou 

CMT L'Aigle photo JM Bergougniou 
Les chasseurs de mines français en action
Durant deux semaines, L’Aigle et le Cassiopée ont mis en pratique leur savoir-faire au sein du groupe OTAN. Les équipages ont travaillé en conditions réelles afin de détecter, classifier et identifier des mines datant de la Grande Guerre, en mettant en œuvre les moyens de lutte de guerre des mines. Du central opérations à la mise en œuvre des poissons autopropulsés et des plongeurs démineurs, chaque marin s’est pleinement engagé afin d’arriver au moment phare de la chasse aux mines, le contre-minage. Les plongeurs démineurs sont intervenus quatre à six fois par jour pour identifier et contre-miner. Ces opérations particulièrement exigeantes se sont déroulées en sécurité dans une eau à la faible visibilité sous-marine et aux températures peu élevées, en moyenne 3°C en profondeur.
Au bilan, L’Aigle a identifié dix mines à orin d’origine russe, et en a contre-miné quatre, les autres étant confiées aux alliés néerlandais, belges et allemands. Le Cassiopée a identifié cinq mines et les a toutes contre-minées.



Goélette ETOILE

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LE GLAIVE
Second patrouilleur rapide type Trident commandé aux chantiers Auroux à Arcachon, Glaive est mis sur cale en 1975. Lancé le 25 août 1976, il rallie quelques mois plus tard Lorient pour achèvement. Admis au service actif le 2 avril 1977, il est affecté le jour même au sein de la Flottille du Nord (FLONORD) à Cherbourg. Avec Pertuisane arrivé quelques mois plus tôt, ils se substituent progressivement aux derniers escorteurs côtiers.

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Armé par deux équipages se relayant successivement, le petit navire commence ses missions de surveillance générale du trafic maritime sur l'une des routes les plus fréquentées au monde. Le 17 septembre 1982, Glaive accompli l'opération la plus étonnante de sa carrière : le remorquage de l'épave d'un avion de tourisme britannique qui s'est abîmé en mer la veille et flottant au nord-est des Casquets !

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Transféré comme les autres navires de la série à la gendarmerie maritime, il quitte Cherbourg le 8 septembre 1987 pour rejoindre Toulon, son nouveau port d'attache. Au sein du groupement de gendarmerie maritime de la Méditerranée, le PATRA remplace La Combattante, désignée pour Cherbourg. Il reprend inlassablement ses activités de patrouille maritime dans une zone comprise entre Port-Vendres et Menton s'étendant au sud jusqu'à la Corse.


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Après 5 années passées en Méditerranée, Glaive quitte Toulon le vendredi 4 septembre 1992 pour retourner à Cherbourg. Son affectation dans legrand port du Levant l'aura amené à contrôler 3683 navires, relever 1982 infractions, effectuer 10000 interventions et parcourir l'équivalent de 2 fois le tour de la terre. Arrivé le 22 septembre dans le port Normand, il y remplace le Phénix, dernier dragueur type D employé depuis 1988 comme patrouilleur et récemment mis en complément


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Au sein du groupement de gendarmerie maritime de la Manche, il retrouve La Combattante remplacée en 1997 par le Géranium. Placé sous le commandement opérationnel de la préfecture maritime de Cherbourg, Glaive assure ses missions de contrôle maritime dans un espace très fréquenté se situant du Mont Saint Michel à la frontière Belge. 


Initialement prévu être désarmé en 2002 puis en 2006, le patrouilleur cherbourgeois est prolongé jusqu'à son remplacement. Un appel d'offre doit être lancé pour remplacer le Glaive et l'Epée désarmé le 23 août 2008.

Glaive est jumelé avec une ville du département de la Gironde, Arcachon.




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07 juin 2014

Un million de pétales de rose au-dessus de la Statue de la Liberté le 6 juin

Un million de pétales de rose au-dessus de la Statue de la Liberté le 6 juin


PHOTO DIGITAL/THINKSTOCK

Agence France-Presse
NEW YORK

Un million de pétales de rose seront libérés vendredi par hélicoptère au-dessus de la Statue de la Liberté à New York, à l'occasion du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie.





Une célébration est également prévue sur l'île où se dresse la Statue, en hommage à l'engagement des forces américaines le 6 juin 1944, a-t-on appris mardi du consulat de France et de l'association The French Will Never Forget («Les Français n'oublieront jamais»).




Deux immenses drapeaux français et américain seront déroulés au pied de la Statue par 130 élèves d'écoles françaises et américaines de New York et du New Jersey, en présence d'anciens combattants et de dignitaires.

Dans la matinée, un bâtiment de la Marine nationale, le La Fayette, mouillera également dans la baie de New York devant la Statue. Celle-ci est un cadeau de la France aux États-Unis et a été inaugurée en 1886.

Quelque 17 000 parachutistes et 73 000 soldats américains avaient participé au Débarquement en Normandie le 6 juin 1944, dont 2500 seront tués dans la journée, selon The French Will Never Forget.




Pour célébrer ce 70e anniversaire, la Normandie s'apprête à recevoir 19 chefs d'État ou de gouvernement, parmi lesquels, outre le président français François Hollande, les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine, la reine Elizabeth II d'Angleterre et la chancelière allemande Angela Merkel.

Quelque 1800 anciens combattants du Jour J, pour la plupart âgés de plus de 90 ans, sont aussi attendus en Normandie.

06 juin 2014

Cimetière de Colleville

Cimetière de Colleville 
D-Day 6 juin 1944


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Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer (Normandy American Cemetery and Memorial) est un cimetièremilitaire américain, situé juste au-dessus de la plage dite d’Omaha Beach, dans la commune de Colleville-sur-Mer dans le Calvados, sur l'un des sites du débarquement allié du 6 juin 1944.
le musée 



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Le territoire du cimetière est une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis, comme il est d'usage pour tous les cimetières militaires relatifs aux deux guerres mondiales. Il ne bénéficie pas de l'extraterritorialité

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Inauguré officiellement en 1956 avec son mémorial, ce cimetière honore les soldats américains morts pendant labataille de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette nécropole de 70 hectares est installée sur les hauteurs qui surplombent la plage d'Omaha Beach, l'une des plages du débarquement de Normandie. Le littoral à cet endroit est protégé.


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 À l’entrée du cimetière, une statue en bronze de 7 mètres de haut, à l'intérieur du demi-cercle formé par la colonnade du mémorial, fait face aux carrés des tombes. Elle symbolise « L'Esprit de la jeunesse américaine s'élevant des flots ». Cette statue est entourée de galets symbolisant la difficulté des tanks à passer la plage. 


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Les stèles de marbre blanc sont en forme de croix latine ou en forme d'étoile de David pour les soldats de confession juive.



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Le cimetière a remplacé un premier cimetière provisoire dit de Saint-Laurent établi à proximité dès le 8 juin 1944. Il s'agissait du premier cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale. Il a été conçu par Harbeson, Hough, Livingston & Larson et l’espace a été arrangé par l'architecte paysagiste Markley Stevenson qui a fait en sorte que de n'importe quel angle, on voit une rangée de croix.



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Dans le cimetière sont enterrés les corps de 9 388 personnes, dont 307 inconnus, quatre femmes. En tout on compte 9384 militaires et 4 civils. Ces personnes sont principalement décédées le jour du débarquement ou dans les semaines suivantes en Normandie, principalement au combat. 


14 000 dépouilles, d'abord inhumées en Normandie, ont été rapatriées aux États-Unis, à la demande de leurs proches.

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3 titulaires de la Medal of Honor morts en Normandie reposent à Colleville, dont le général Theodore Roosevelt Junior (1887-12 juillet 1944) (le fils ainé du président des États-Unis Theodore Roosevelt et lointain cousin du président Franklin Roosevelt), le lieutenant Jimmie Monteith (1917 - 6 juin 1944 à Omaha Beach) et Frank Peregory1 (1916 - 12 juin 1944).

Deux des frères Niland, dont l'histoire a inspiré Steven Spielberg pour écrire le scénario du film Il faut sauver le soldat Ryan, sont aussi enterrés ici.



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humour dans le carré par Donec

Marie Joseph Charles Philippe Keiffer


Bonjour à tous,

Il y a 70 ans, à l’aube du jour « J », 177 français débarquaient sur la plage Sword à Colleville-Montgomery. A la tête de ce commando composé à 40% de bretons, un capitaine de corvette de 40 ans, Philippe Keiffer.

Fils d’une Anglaise et d’un Alsacien fuyant la germanisation de l’Alsace en 1870, banquier international, il lâche tout en 1939 en dépit de son âge pour s’engager dans la Marine. Refusant la défaite il rejoint la France Libre dès le 1er juillet 1940.



Impressionné par les méthodes des commandos britanniques, il constitue en 1942 la « Troop 1 » des commandos Français. Ses hommes reçoivent leur formation au terrible centre d’entrainement d’Achnacarry en Ecosse. Ils porteront leur propre insigne : écu de bronze chargé du brick de l’aventure et barré du poignard des commandos avec dans le coin sénestre la croix de lorraine. Les bérets seront portés à « l’anglaise » c'est-à-dire sur le coté gauche.



Les photos montrent le commandant Keiffer au soir de la bataille, épuisé, blessé, mais ne dit rien de son inextinguible volonté. Les 177 hommes de son commando étaient de la même trempe. Ils n’avaient pas accepté l’armistice honteux de « l’étrange défaite ». Ils étaient bien décidés à rendre son intégrité à notre pays. Au prix d’incroyables sacrifices ils avaient rejoint les britanniques. Ceux-ci les avaient soumis à l’entrainement diabolique dont ils avaient le secret.

Ils allaient vivre l’odyssée dont nous nous souvenons et que nous saluons aujourd’hui.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.



Donec

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...