26 mars 2014

just for pleasure un tour des provinces française

just for pleasure
FREMM AQUITAINE et NORMANDIE

Premières photos des deux Fremm françaises à la mer !























Photos Bernard Hily

Marins et aviation

Du transport aérien des Marins
Escadron 3/60 Estérel


Les DC8 ont vécu et sont remplacés par des AIRBUS A340 ou A310. Le besoin de logistique des forces armées existe toujours.  J'ai ressorti un petit livret de l'escadron Estérel qui était donné à l'occasion des vols vers les territoires lointains de l'Océanie et de la Nouvelle-Calédonie. 






La Marine fut présente dans le Pacifique beaucoup plus qu'elle ne l'est aujourd'hui notamment à l'occasion des essais nucléaires. Les marins et le matériel étaient transportés en avions par l'escadron ESTEREL.




L'escadron de transport 03.060 Esterel est une unité volante de l'armée de l'air, stationnée sur la base aérienne 110 de Creil








L'escadron de transport "Esterel" est créé en mai 1968 sous l'acronyme 2/60 sur la base aérienne de Vélizy-Villacoublay. Il prend alors en compte le DC8 appartenant précédemment au GLAM, basé sur le terraindu Bourget, et qui assure essentiellement la desserte du Centre d'Expérimentation du Pacifique. Les missions de cette nouvelle unité sont élargies au transport de fret et de passagers à longue distance (dit "transport stratégique"). La symbolique de l'escadron est alors toute simple et apparaît sur l'insigne de l'unité: Un DC8 sur fond de globe terrestre et une ligne qui fait le tour de ce globe en passant par la France.






Un deuxième (1970), puis un troisième (1972) DC8, issus de la compagnie UTA, viennent renforcer les capacités de l'escadron. Un quatrième suivra en 1976. Entretemps, le transfert des activités techniques d'UTA sur la plateforme de Roissy-Charles de Gaulle entraîne celui des avions de l'Estelle 
sur ce même aéroport.






Au début des années 1980, l'armée de l'air exploite donc deux DC8-55 et deux -62; elle opte pour l'acquisition de deux nouveaux appareils qu'elle fait remotoriser avec les réacteurs franco-américains CFM 56. 






Les quatre DC8-62 deviennent ainsi des DC8-72, certains étant convertibles en version cargo, tandis que les deux -55, moins performants et ne répondant plus aux normes internationales anti-bruit, sont progressivement retirés du service.







Les années 1990 verront une augmentation très nette de l'activité de l'unité pour le soutien des forces françaises disséminées partout dans le monde, et en dépit de l'interruption des essais nucléaires dans le Pacifique. En 1994, les bureaux et le personnel de l'escadron font mouvement vers la base aérienne 110 de Creil qui vient d'être réactivée. 











La dernière Caravelle de l'armée de l'air sera prise en compte par l'escadron de 1988 à 1992, puis deux Airbus A310 seront réceptionnés en 1993, suivis d'un troisième en 2001, alors que la flotte des DC8 diminuera progressivement jusqu'à son extinction en 2004.




Parallèlement à son activité de soutien des forces armées, l'escadron est amené à intervenir pour tout transport stratégique ordonné par les autorités françaises, notamment en cas d'évacuation massive consécutive à un bouleversement politique ou une catastrophe naturelle. À ce titre, les équipages de l'Estelle 
sont souvent décrits comme "ceux qui vont où les autres ne vont pas".








L'année 2006 verra l'affectation de deux Airbus A340 qui représentent un saut capacitaire et technologique considérable, même si le vénérable DC8 et ses 36 années de bons et loyaux services au sein de l'unité restera encore ancré pour longtemps dans la mémoire collective.

















24 mars 2014

2014 Frégate Jean Bart Escale Inde GOA Marine nationale Dunkerque

Frégate Jean Bart Escale à GOA 2014

Portrait de Jean Bart Musée Portuaire de Dunkerque photo JM Bergougniou
Jean Bart, en flamand Jan Bart ou Jan Baert, né le 21 octobre 1650 et mort le 27 avril 1702 à Dunkerque, est un corsaire célèbre pour ses exploits au service de la France durant les guerres de Louis XIV.



Il commence à naviguer à quinze ans sous les ordres de Ruyter et participe en 1667 à la campagne de la Tamise. Pendant la guerre de Hollande, il est corsaire pour le compte de la France et accumule les prises (plus de cinquante entre 1674 et 1678). Admis dans la Marine royale avec le grade de lieutenant de vaisseau en janvier 1679, il croise en Méditerranée contre les Barbaresques et est promu capitaine de frégate en août 1686. En 1689, il est chargé, en compagnie de Forbin de conduire un convoi de Dunkerque à Brest, il est fait prisonnier par les Anglais, s'évade et revient à Saint-Malo en traversant la Manche à la rame. Promu capitaine de vaisseau en juin 1689, il met au point une tactique de guerre fondée sur l'utilisation de divisions de frégates rapides et maniables, sorte de « préfiguration des meutes de sous-marins de la Seconde Guerre mondiale ». 


le combat de Bévéziers L'Alcyon de Jean Bart et en haut à Gauche Pierre Le Conte

En 1690, il commande L'Alcyon à la bataille du cap Béveziers, puis il escorte les convois en mer du Nord après avoir brisé le blocus imposé à Dunkerque. En 1692, il détruit une flottille de 80 navires de pêche hollandais. Son exploit, sans doute le plus célèbre, qui lui vaut des lettres de noblesse, est la reprise sur les Hollandais devant le Texel d'un énorme convoi de cent-dix navires chargés de blé que la France avait acheté à la Norvège (juin 1694). En juin 1696, il livre sur le Dogger Bank un violent combat à une escadre hollandaise, détruisant plus de 80 navires, et rentre à Dunkerque en déjouant la surveillance anglaise. Promu chef d'escadre en avril 1697, il conduit le prince de Conti en Pologne, puis commande la marine à Dunkerque où il meurt le 27 avril 1702.

Le 7 mars 2014, une opération conjointe de la frégate anti-aérienne Jean Bart et de la frégate australienne Darwin, avec l’appui d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, a permis d’intercepter un skiff transportant 650 kg de résine de cannabis.
Le 7 mars 2014, l’hélicoptère Sea Hawk d’un navire australien de la TF 150, le Darwin, survole un skiff à l’apparence et au comportement suspects. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 présent dans la zone confirme par imagerie les soupçons formulés par l’équipage de l’hélicoptère. La FAA Jean Bart qui assure la coordination de cette action, en informe immédiatement le CTF 150. Ce dernier ordonne au Darwin, qui patrouille dans la zone concernée, d’intercepter et de procéder à la visite du skiff suspect. L’équipe de visite australienne découvre alors 650 kg de résine de cannabis.
Les bâtiments français et australien, ainsi que l’Atlantique 2, ont mis en commun leur connaissance de la zone et la complémentarité de leurs capacités pour établir un dispositif efficace et conduire l’opération avec succès.
Dans le cadre de l’opération « Enduring Freedom » (OEF), la frégate antiaérienne Jean Bart est intégrée depuis le début du mois de mars 2014 à la Task Force 150 (TF 150), qui lutte contre le terrorisme et les trafics illicites sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman.
Sources : EMA

Droits : Ministère de la Défense


Le 12 mars 2014, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart a été ravitaillée à la mer par le pétrolier-ravitailleur britannique Wave Ruler. Le ravitaillement à la mer augmente de manière significative l’autonomie et la mobilité des navires de combat.
Près de 300m3(300 000 L) de gazole ont été distribués à la FAA Jean Bart pour lui permettre de maintenir sa présence en mer plus longtemps et de rejoindre à tout moment, dans l’immensité de l’océan indien, sur ordre de la Task Force (TF) 150, une nouvelle zone de patrouille.




Les accords militaires conclus entre les pays de l’OTAN permettent aux bâtiments français de se ravitailler en mer auprès des bâtiments de l’Alliance. La standardisation des procédures et des équipements est gage d’une interopérabilité qu’il est toutefois nécessaire d’entretenir par une pratique régulière car chaque ravitailleur possède ses spécificités.
Dans le cadre de la participation à l’opération Enduring Freedom, dont la France est l’un des principaux contributeurs depuis 2001, la frégate antiaérienne Jean Bart est intégrée à la TF 150 depuis le 27 février 2014.

Cette dernière vise à lutter contre les mouvements de groupes terroristes et les trafics illicites qui en découlent (armes, drogues) sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman en passant par la mer d’Arabie et le golfe Arabo-Persique.

Sources : EMA

Droits : Ministère de la Défense



Qui sait encore aujourd'hui où se trouve GOA?





Goa est un État de l'Inde, situé sur la côte sud-ouest. La région constitua une part des colonies portugaises d’Inde, formant avec Daman et Diu et Dadra et Nagar Haveli, l’État Portugais de l'Inde. 


https://www.google.fr/maps/place/Goa/@21.1044691,56.2610244,6z/
data=!4m2!3m1!1s0x3bbfba106336b741:0xeaf887ff62f34092

La capitale régionale est Panaji, également appelé Panjim. Après 450 ans de présence portugaise, Goa a été repris par les troupes indiennes sous Jawaharlal Nehru le 19 décembre 1961. 


Séparé de Daman et Diu et de Dadra et Nagar Haveli qui sont restés territoires, Goa a acquis le statut d'État de l'Union le 30 mai 1987.





23 mars 2014

Glais-Bizoin « Nos fusils Chassepot ont fait merveille. »

« Nos fusils Chassepot ont fait merveille. »



Le Moniteur du 10 novembre 1867 publiait, en première page, une dépêche du général de Failly, datée du 9, rendant compte de la victoire remportée par les troupes françaises et pontificales sur l'armée garibaldienne sous les murs de Mentana (3 novembre). Après avoir annoncé que six cents garibaldiens y avaient trouvé la mort, le chef de l'expédition terminait par ces mots :

« Nos fusils Chassepot ont fait merveille. »



Cette phrase, qui n'était évidemment pas très heureuse, fut l'objet des plus vives critiques en Italie et de la part des ennemis de l'Empire.

Dans une interpellation sur l'expédition de Rome, qui fut discutée au Corps législatif le 2 décembre suivant, M. Jules Favre reprocha au gouvernement de n'avoir pas laissé les bandes garibaldiennes se retirer sur le territoire italien.

« Il fallait bien, interrompit M. Glais-Bizoin, essayer les fusils Chassepot»

 M. EUGÈNE PELLETAN. — Ces fusils Chassepot qui ont fait merveille. »

M. Jules Favre exprima le regret que nos soldats aient eu à se servir de « ces armes perfectionnées qui ont l'ait tomber, disait-il, les combattants comme l'épi sous la faux du moissonneur, et qui ont permis d'écrire dans le rapport que vous savez, cette phrase qui a causé en Europe une impression horrible : « Nos fusils Chassepot ont fait merveille. »



" — Vous auriez mieux aimé qu'ils ratent! » s'écria M. Granier de Cassagnac.
« M. JULES FAVRE. — Je comprends et je subis les inflexibles nécessités de la guerre... Mais j'avoue que je suis profondément attristé lorsque je rencontre, dans un rapport français, cette glorification de la destruction des hommes. »
(Moniteur du 3 décembre.)

M. le général Du Barrail, en citant le mot de son collègue, l'a ainsi apprécié dans ses Souvenirs, (t. III. p. 108) :

« L'opinion égarée vit un manque de cœur dans cette phrase qu'on lui reprocha tant et qui pourtant était toute naturelle dans la bouche d'un chef rendant compte des effets d'une arme nouvelle. »

Rappelons qu'à la suite des succès militaires de la Prusse en 1868, dûs en partie au nouveau fusil à aiguille, le gouvernement français, voulant mettre son armement à la hauteur de celui de nos voisins, avait récemment adopté (30 août 1866) le modèle inventé, dès 1857, par Antoine Chassepot.



Quelque temps après, on chantait ce couplet, qui fut vite populaire, dans les Horreurs de la guerre, opérette de Philippe Gille, jouée à l'Athénée, le 9 décembre 1868 :

Nous avons des fusils
Se chargeant par la culasse.
Au dehors c'est gentil,
Mais au dedans ça, s'encrasse...
Nos petits Ennemis
N'en ont point.

Première arme réglementaire française à chargement par la culasse, notre vénérable fusil Mle 1866 appelé plus communément Chassepot du nom de son inventeur, autorisait pour la première fois le tir continu et le rechargement en position couché. Plus besoin de bourrer le canon, la baguette de chargement devenait inutile pour cette opération. Tous les composants de la cartouche amorce, poudre et projectile sont à présent assemblés dans un même étui de papier. Cette cartouche, dite combustible, est prête à l’emploi et directement introduite dans la chambre de l’arme à l’arrière du canon. La culasse mobile manœuvrée grâce à un levier, vient fermer l’arrière de la chambre et se verrouiller solidement sur le boîtier de culasse. L’arme est chargée. Il s’agit là d’un progrès énorme par rapport aux anciens systèmes à chargement par la bouche à l’aide de la baguette !
sources :


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...