18 mars 2014

Centenaire de la base aérienne 102 Dijon Longvic

Centenaire de la base aérienne 102 Capitaine GUYNEMER DIJON


pour les fanas d'aviation voici une proposition pour le centenaire de la B.A. 102

Le patrimoine historique de la BA 102 est considérable, parmi les doyennes des bases de l'Armée de l'air, elle accueille en 1914 le premier groupe d'aviation. C'est là également qu'est remis le premier drapeau de l'aviation militaire au capitaine Guynemer devant le front des troupes, le 13 mai 1916.


Son emprise importante lui permet d'être dotée de plusieurs escadres de chasse et d'observation dans les années 1930. Elle devient une base allemande essentielle sous l'occupation. Bien que considérablement détruite par des années de guerre, elle prend sa part dans la reconquête en accueillant simultanément deux groupes de bombardement américains sur B-26 Marauder.


En 1949, chargé de la défense aérienne de la France, elle accueille la 2e escadre de chasse et est la première base aérienne à être dotée d'avions à réaction Vampire. La base est par la suite affectée en priorité de plusieurs générations d'avions d'armes Dassault : Ouragan en 1953, Mystère IV A en 1956, Mirage III en 1961 puis Mirage III E en 1968 - elle a d'ailleurs servi de décor à la fameuse série TV Les Chevaliers du ciel.
Devenue « Académie de la chasse », elle entre dans l'ère moderne de l'aviation de combat avec les premiers Mirage 2000 C en 1984. En 1999, dotée de la version la plus aboutie du 2000-5F à radar RDY, la BA 102 est la première base européenne à disposer d'un intercepteur multi-cibles et d'un système d'armes d'une telle technologie.






2014 Patrouilleur Le Malin aux îles Glorieuses TAAF Terres australes Iles éparses

Patrouilleur Le Malin 
aux îles Glorieuses TAAF


L’archipel des Glorieuses (7 km²) est composé de deux îles coralliennes : la Grande Glorieuse (3 km de diamètre) où se trouvent les installations humaines, et l’Ile du Lys (circulaire de 600 mètres de diamètre) entièrement déserte.



L’est et le nord-est de la Grande Glorieuse sont caractérisés par un ensemble de dunes atteignant une altitude maximale de 12 m. Deux petits îlots, les Roches vertes et l’Ile aux Crabes, complètent l’archipel. Le tout est entouré d’un lagon s’asséchant aux basses marées. Elles sont situées à 220 km au nord-ouest de Diego Suarez (Madagascar).

La flore se compose essentiellement de cocotiers et de filaos. La faune est représentée principalement par une colonie de sternes assez importante.

TAD manuel Iles Glorieuses Iles Eparses 23-1-2014

Le climat est caractérisé par deux saisons :
=> une saison fraîche, de mai à novembre, pendant laquelle souffle un courant d’alizés de secteur est à sud-est. Durant cette période, les températures moyennes sont de l’ordre de 24,8°C à 27,7°C. La période de sécheresse va de septembre à novembre.
=>une saison chaude, de décembre à avril, qui correspond au régime de mousson de nord-ouest. Les précipitations sont importantes, de 107,5 à 214,3 mm par mois, avec un maximum en janvier. Les températures moyennes avoisinent les 28 °C et le taux d’humidité est compris entre 81 et 84%. A cette saison, l’île est parfois affectée par le passage de tempêtes ou de cyclones tropicaux. On en dénombre environ 7 par décennie, passant à moins de 200 km de l’île.






Les Glorieuses ont été découvertes tout au début du XVI siècle par un navigateur espagnol, le capitaine Juan de Nova, qui était au service de don Manuel 1er du Portugal. 

Utilisées occasionnellement comme refuge par les pirates, Les Glorieuses sont restées inhabitées. En 1879 un Français, Monsieur Caltaux, y fait escale. De retour à Nossy Bé, il demande au Ministre de la Marine et des Colonies de bien vouloir lui accorder la concession des Glorieuses. Ce dernier accède verbalement à sa requête en lui précisant toutefois que ce sera "à ses risques et périls..." et en avril 1882, Mr Caltaux fait flotter le drapeau de la France sur les Glorieuses. Il y revient trois années plus tard pour mettre en oeuvre son projet de plantation de cocotiers afin d'exploiter le coprah. 




C'est à cette époque que Mr Hyppolite Caltaux doit faire face aux revendications des Anglais, mais sûr de son bon droit il refuse de quitter l'île. Informé des prétentions britanniques, le gouvernement français affrète un navire de guerre "Le Primauguet" qui arrive sur zone et hisse le drapeau national sur l'île le 23 août 1892. 

Le 6 août 1896, le gouvernement français promulgue une loi notifiant aux puissances étrangères que "Madagascar et dépendances" sont une colonie française. Le 31 octobre 1897, la France par un acte officiel prend possession des Glorieuses, d'Europa et de Juan de Nova.



TAD manuel Iles Glorieuses Iles Eparses 23-1-2014


Le DLEM a la charge des Glorieuses, au même titre que le 2 RPIMa de la Réunion à celle des autres Iles Eparses, exceptée Bassas da India car cette île est la plupart du temps totalement immergée.



le C-160 TRANSALL en approche à Glorieuses

Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.



Au verso le cachet du Vaguemestre ou du Gérant Postal alternant avec le cachet du devant de l'enveloppe Merci

Îles Glorieuses : polémique sur l’interpellation de braconniers mahorais par le TCD SIROCO

Le syndicat des pêcheurs mahorais conteste les circonstances dans lesquelles deux pêcheurs mahorais ont été interpellés dans les eaux françaises autour des îles Glorieuses. Privés de VFI, de matériel de pêche et dotés de très peu d’essence, ils auraient mis trois jours à rejoindre Mayotte, grâce à l’aide d’autres pêcheurs.

Le syndicat des pêcheurs mahorais conteste les circonstances dans lesquelles deux pêcheurs mahorais ont été interpellés dans les eaux françaises autour des îles Glorieuses. Privés de VFI, de matériel de pêche et dotés de très peu d’essence, ils auraient mis trois jours à rejoindre Mayotte, grâce à l’aide d’autres pêcheurs.
Les barques N’Djema et Riziki avaient été surprises en pêche illégale le 31 décembre par le navire militaire français le Siroco. Les braconniers affirment qu’on ne leur a laissé que 60 litres d’essence pour regagner Mayotte et aucun moyen de pêcher et que, ravitaillés par d’autres pêcheurs, ils ont mis 3 jours à rentrer, affamés.
Face au démenti du préfet de La Réunion, Régis Masséaux, président du syndicat maritime des pêcheurs professionnels mahorais (SMPPM), défend ses pêcheurs. Il précise dans un courrier aux préfets de La Réunion et des Taaf qu’il ne cautionne pas les faits, mais qu’il a saisi le procureur (courrier au procureur pages 1 et 2) pour faire la lumière sur cette affaire où « les procédures n’ont pas été respectées ». Pour des faits similaires, des navires sri-lankais et asiatique ont été déroutés et jugés à terre. Pourquoi traiter autrement les pêcheurs de Mayotte ?
Régis Masséaux dénonce surtout les décisions ayant mis en danger les pêcheurs et déplore que le gendarme soit couvert par le préfet. « Si la pêche à Mayotte ne ressemble pas à celle de la France aujourd’hui, il faut dire qu’on n’y a pas mis de gros moyens pour la moderniser ni la sécuriser », ajoute Régis Masséaux.
 Le Marin


et au décollage

La marine française a-t-elle « abandonné » des braconniers mahorais surpris aux îles Glorieuses en ne leur laissant que peu d’essence ? C’est l’accusation portée par les pêcheurs, qui ont dérivé trois jours. La préfecture de La Réunion conteste.

La marine française a-t-elle « abandonné » des braconniers mahorais surpris aux îles Glorieuses en ne leur laissant que peu d’essence ? C’est l’accusation portée par les pêcheurs, qui ont dérivé trois jours. La préfecture de La Réunion conteste.
Le 31 décembre, le navire militaire français le Siroco a surpris des pêcheurs mahorais aux îles Glorieuses, dans les eaux françaises, où la pêche est interdite. Selon les braconniers, on ne leur a laissé que 60 litres d’essence pour regagner Mayotte. Ils ont dérivé trois jours avant d’être récupérés par d’autres pêcheurs. Le préfet de La Réunion dément. Dans un communiqué, il affirme que les pêcheurs sont repartis « avec le plein de carburant et plusieurs jerricanes à bord permettant la traversée retour vers Mayotte dans des conditions normales de navigation ». Il cite en revanche la destruction des engins de pêche, du matériel de campement et d’un stock de carburant caché à terre.
Le Marin

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/iles-glorieuses-polemique-sur-interpellation-braconniers-mahorais-08-01-2014-125447


sources :

http://dlem.legion-etrangere.com/mdl/info_seul.php?id=42&idA=115&idA_SM=0


http://www.taaf.fr/Les-Glorieuses




17 mars 2014

Aviso L.V. Le Henaff en Norvège Narvik patrouilleur Haute Mer Norge cold reponse

COLD  RESPONSE 2014 
Aviso L.V. LE HENAFF


La période d'entraînement, de perception et de prise en main du matériel norvégien touche à sa fin. Le détachement français composé de 400 chasseurs alpins du 27, d'une compagnie du 13ème BCA et d'éléments du 2ème REG, du 93ème RAM et de la CCTM, se sont déployés aujourd'hui sur le terrain. L'exercice commence officiellement dans plus de 24h. L'heure est donc à la mise en place des sections et la reconnaissance du terrain afin de mieux appréhender la venue prochaine des forces adverses.


L'aviso Le Henaff au port de Narvik




Petit retour en arrière des dernières journées de préparation:

SAMEDI: C'est sous un temps chaotique que l'ensemble du détachement français s'est dirigé à Narvik afin de célébrer 2 cérémonies historiques. En avril et mai 1940, le corps expéditionnaire franco-anglais est engagé pour couper la route du fer. A cette occasion, la Brigade de montagne et la Légion étrangère ont mené un combat sans merci contre les forces de l'Axe et aux côtes de l'Armée norvégienne. Ce fût la première victoire de l’armée française durant la 2ème Guerre Mondiale.



Le colonel commandant le 27e BCA et son état-major devant l'aviso Le Henaff


Il y a 74 ans, en avril 1940, un corps expéditionnaire franco-britannique débarquait à Narvik (Norvège) pour couper la route du fer de l’Allemagne nazie. Ce premier succès avait insufflé le vent de la victoire aux Alliés.



Le 8 mars 2014, l’équipage de l’aviso LV Le Hénaff - présent sur place à l’occasion de l’entraînement « COLD RESPONSE »-, les chasseurs alpins du 27ème BCA d’Annecy et le fanion du 2ème REG se sont rassemblés devant la stèle qui commémore l’événement. Les marins et soldats d’aujourd’hui ont rendu hommage à tous leurs anciens qui sont tombés en Norvège. Quelques instants pour se recueillir dans un lieu chargé d’Histoire et de bravoure, où la Marine s’est illustrée en engageant un croiseur, 6 contre-torpilleurs et 3 torpilleurs, ainsi qu’une vingtaine de navires auxiliaires.


En présence du maire de Narvik M. Tore Nysaether, du Capitaine de corvette Tourneux commandant l’aviso le Henaff, le colonel SANZEY, chef de corps du 27e Bataillon de chasseurs alpins a remis une croix de la valeur militaire avec étoile de bronze au 1e classe VIDIANI et une étoile bleue au Caporal-chef BUCHTER.


Le Maire de Narvik et le commandant du 27e BCA


DIMANCHE: les sections se sont entraînées afin de réaliser les derniers ajustements techniques et logistiques. Nous avons suivi la 4ème cie du 27...

LUNDI: A partir de 10h00, les rames se sont constituées et ont pris la direction de leur lieu assigné. Au programme: 10 jours d’hostilités sous la neige et dans le froid annoncés. Cette année français et norvégiens jouent les méchants... Bon courage à eux!



en arrière plan la délégation du L.V. LE HENAFF



Quatre cents chasseurs alpins du 27e BCA (bataillon de chasseurs alpins) de Cran-Gevrier près d'Annecy et d'autres éléments de la 27e BIM (brigade d'infanterie de montagne) sont depuis début mars en Norvège, au-delà du cercle polaire arctique, pour l'exercice Cold Response 2014 qui se déroule du 11 au 23 mars et réunit 16 000 soldats de seize nations (photo de l'entraînement, 27e BCA). Retour au froid originel pour les montagnards, très sollicités dans la chaleur de l'Afrique ces derniers temps…




L'exercice biennal Cold Response, créé par la Norvège en 2006, n'est pas une manœuvre de l'OTAN comme on pourrait le penser de prime abord. Il entre dans le cadre du Partenariat pour la Paix, des accords de coopération souples signés par l'OTAN en bilatéral avec des Etats non membres de l'Alliance. Comme ici, l'Irlande, la Suède, la Suisse. Les autres participants sont la Norvège, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Estonie, l'Allemagne, la France, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, l'Espagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Cérémonies officielles Narvik


Côté français, 400 chasseurs alpins du 27e BCA de Cran-Gevrier près d'Annecy (on tourne tous les deux ans au sein de la 27e BIM), mais aussi une compagnie du 13e BCA de Barby près de Chambéry, des éléments du 2e REG (étranger génie) de Saint-Christol, du 93e RAM (artillerie de montagne), de l'état-major de la 27e BIM, du centre médical et de la compagnie de commandement et de transmission montagne (CCTM), tous de Varces, vont jouer les méchants (avec les Norvégiens) dans une campagne de haute intensité en conditions hivernales. On ne dira pas que ça pourrait servir avec ce qui se passe en Ukraine mais bon. Un peu de froid ne nuit pas, surtout quand on voit les chasseurs alpins en Centrafrique (13e BCA actuellement), au Mali (en Côte d'Ivoire en juin pour le 27e BCA)…



Les Français sont hébergés au camping de Malselvfossen et travaillent avec l'armée norvégienne au camp militaire de Skjold (carte Forces armées norvégiennes). Le 27e BCA s'est notamment déplacé avec des VAC (véhicules articulés à chenilles) et des motoneiges qui serviront en forêt, sur lac gelé. Même si les températures ne sont pas polaires (positives en ce début de semaine mais de -13° à -1° ce week-end selon les prévisions)




Samedi 8 mars, les Français se sont rendus à Narvik pour la commémoration de la bataille du même nom, victoire glorieuse mais éphémère d'une expédition franco-britannique pour couper la route du fer des Allemands en avril et mai 1940.




https://www.facebook.com/27eBCA


http://www.marketwired.com/press-release/exercice-cold-response-les-preparatifs-vont-bon-train-en-norvege-1887798.htm




16 mars 2014

CORYMBE 123 Cdt Birot

CORYMBE 123  Commandant Birot

Du 20 au 22 février 2014, l’aviso Commandant Birot, engagé dans la 123e mission Corymbe, a conduit l'exercice « NEMO 14.1 » (Navy’s exercise for maritime operations) dans le Golfe de Guinée. Cet entraînement multinational a réuni les forces navales de la France, de la Grande Bretagne, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigeria.


En particulier, ont participé à cette édition la frégate britannique HMS Portland, le patrouilleur ghanéen Garinga, le centre de commandement des opérations de Lomé et les vedettes de la marine et de la gendarmerie du Togo, le centre de commandement des opérations de Cotonou au Bénin, ainsi que le patrouilleur nigérian Burutu.



Cet entrainement vise à stimuler les échanges et les procédures nécessaires à la sécurisation du Golfe de Guinée, en particulier en cas d’actes de brigandage.
En jouant le rôle d'un bâtiment suspect, le Commandant Birot a tenté de tromper la vigilance des moyens de surveillance maritime. Les centres de commandement ont ainsi été appelés à partager leur situation tactique, et à dépêcher des moyens d'action et d'interception.
Durant les trois jours, deux officiers nigérians ont intégré la direction de l'exercice à bord de l'aviso Commandant Birot.

L’exercice NEMO était adossé à l’initiative française du Fond de Solidarité Prioritaire d’Appui au renforcement du système de SECurité MARitime (« FSP ASECMAR »). Mise en œuvre au profit de six Etats de la zone (Togo, Bénin, Ghana, Nigéria, Côte d’Ivoire et Guinée Conakry), ASECMAR soutient principalement la formation et la préparation des marines riveraines du golfe de Guinée dans le domaine de l’action de l’Etat en mer (AEM).



Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Dans le cadre de cette mission, les militaires français sont en mesure de soutenir les opérations en cours dans la région ; de contribuer à d’éventuelles missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants; de réaliser des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région, visant en particulier à soutenir la montée en puissance des marines africaines de la zone.

Merci à EF pour le pli


TOGO La Marine a un nouveau commandant
11/03/2014


Nommé en décembre 2013, le capitaine de frégate Kossi Mayo a pris officiellement mardi ses fonctions de commandant de la Marine nationale lors d’une cérémonie à la base navale de Lomé.



Adjo Vinyo est devenu pour sa part chef d’Etat major de la Marine.

Le Commandant Mayo a rendu un hommage au Chef de l’Etat Faure Gnassingbé pour la confiance placée en lui en le nommant à un poste stratégique. Il s’engage à poursuivre la lutte contre la piraterie maritime, un fléau qui sévit dans les eaux du Golfe de Guinée et dont le Togo est l’une des victimes.

http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Politique/La-Marine-a-un-nouveau-commandant



Sources :

Marine nationale EMA

Un nouveau sultanat serait-il né? Crozet TAAF

CROZET un timbre TAAF à 7 € 

Une association amie nous annonce la sortie d'un timbre TAAF à 7€ avec le logo de Crozet...
La première question que l'on peut se poser est de savoir "à quel tarif correspond ce timbre?".

Je n'ai pas trouvé de tarif correspondant... une lettre de 500gr?

Je sais que la philatélie tient une place importante dans le budget des TAAF mais est-il utile et opportun de sortir un timbre à ce tarif?

Je dis non et cent fois non même si mon budget hebdomadaire d'affranchissements philatéliques est bien supérieur à 7 €uros. 

Je trouve de telles émissions indécentes! 

C'est vrai que je ne suis pas obligé d'acheter le timbre il est certain que je ne ferai pas par principe et je ne répondrai pas à la souscription.  

La sortie d'un timbre à 7 € me semble indécente en ces périodes de crise économique... J'aurai admis l'émission d'un bloc avec plusieurs valeurs.

Messieurs les membres de la commission philatélique des TAAF, Monsieur le Préfet, Monsieur le Directeur de la Philatélie des TAAF, réfléchissez à deux fois avant de vous engager sur de telles réalisations.

mais ceci n'est jamais que mon avis....

Je pense que nous aurons aussi d'autres timbres à 7 €  avec logo des quatre autres districts (Kerguelen, Amsterdam, Terre-Adélie et îles Eparses)

lettre UFPPP-SATA


Souscription pour la 1ère mise en service du timbre "logo Crozet"


reproduction de l'image provenant de la lettre UFPP-SATA avec l'aimable autorisation du service philatélique des TAAF

Lors du salon de Printemps qui se tiendra à Clermont Ferrand du 4 au 6 avril sera émis un timbre à 7 €, représentant le "logo des îles Crozet"

A cette occasion, l'UFPP-SATA propose à ces adhérents une enveloppe "1er jour d'utilisation" de ce timbre à Crozet, enveloppe illustrée du logo Crozet et sur laquelle sera apposée la griffe "première date d'utilisation à Crozet". 
Cette date d'oblitération à Crozet, première mise en vente du timbre à la Gérance Postale, sera la date de touché du Marion Dufresne lors de l'OP 2 en août. 
Retour des plis par l'OP3 (donc en décembre dans les boîtes à lettres)

la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée

Déclaration de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, 
sur la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, à Pointe-Noire le 10 février 2014

Personnalité, fonction : LE DRIAN Jean-Yves.

FRANCE. Ministre de la défense

Circonstances : Déplacement en République du Congo, en République du Tchad et en République centrafricaine, du 9 au 12 février 2014





Mesdames et Messieurs,


Je suis heureux d'être avec vous aujourd'hui, à Pointe Noire. C'est pour moi l'occasion de partager avec vous mes réflexions et mes convictions sur la sûreté maritime dans le golfe de Guinée.

Permettez-moi de partir de quelques données simples, que vous connaissez mieux que moi. Le golfe de Guinée abrite l'un des plus grands gisements de pétrole de haute mer au monde, puisqu'il est estimé à environ 24 milliards de barils de réserve, soit 4,5% des réserves mondiales et une production potentielle de 5 millions de barils par jour. Dans le même temps, les flux maritimes au large des côtes de l'Afrique de l'Ouest, sans être aussi importants que dans l'Océan indien, sont désormais très significatifs. Dans ce contexte, l'insécurité maritime est une nuisance de plus en plus préoccupante dans le Golfe de Guinée, exactement comme dans le Golfe d'Aden il y a peu de temps encore.




Depuis 2010, plus de 117 000 tonnes de produits pétroliers, soit environ 100 millions de dollars, ont été détournées dans la région. Avec 154 attaques de navire officiellement déclarées par les armateurs – nos services estimant que le nombre réel d'attaque serait trois fois plus élevé – l'année 2013 constitue un record préoccupant.

Plus alarmant encore, trente prises d'otages ont été recensées en 2013. Deux de nos compatriotes, vos employés, en ont été les victimes lors de l'attaque du pétrolier l'Adour le 13 juin 2013, avant d'être libérés six jours plus tard. De toute évidence, la menace contre les intérêts français relevant de la sûreté maritime va croissant dans le golfe de Guinée. Le Congo reste par ailleurs proche de la zone de menace, comme l'a montré le piratage, dans des conditions encore floues, du MT Kerala le 18 janvier dernier au large de l'Angola. Je sais que c'est là une analyse partagée.

Cette situation appelle d'autant plus de vigilance qu'elle alimente l'instabilité en Afrique de l'Ouest, avec la persistance du risque terroriste au Sahel et la circulation des trafics de stupéfiants. L'office des Nations-unies contre la drogue et le crime estime ainsi que 20 à 40 tonnes de cocaïne, pour un coût de 600 millions de dollars, transitent chaque année via le golfe de Guinée à destination de l'Europe. Ce qui représente 3 milliards d'euros à la revente dans nos rues.

Enfin, les trafics d'êtres humains, de produits miniers (bauxite de Guinée, or du Ghana, fer du Liberia), d'armes, d'articles contrefaits ou encore de faux médicaments, affaiblissent davantage les efforts des autorités en faveur du développement.
Marine du Nigeria en Patrouille Image: GEORGE ESIRI/EPA





Dans le golfe de Guinée, la France défend des intérêts stratégiques.

70 000 ressortissants français vivent dans cette région. Ils peuvent naturellement compter sur toute notre attention. La France, par ailleurs, est sensible à la nécessité de protéger ses intérêts économiques, y compris les flux maritimes qui sont essentiels pour son commerce et ses approvisionnements. Elle est évidemment solidaire de la stabilité des pays de cette région du monde, et ne saurait être indifférente à la réalité des trafics, qui, pour une part, sont orientés vers l'Europe.

Fort de ce constat, la France est présente dans la zone depuis plus de vingt ans, à travers l'opération « CORYMBE » en mer, et des actions de coopération dans le domaine de sécurité et de défense à terre, cela dans la quasi-totalité des pays côtiers du Golfe de Guinée, ainsi que dans le cadre d'actions multilatérales avec la CEEAC et la CEDEAO.

La présence permanente d'un navire de la Marine nationale répond ici à plusieurs objectifs. Elle nous offre une plateforme d'assistance éventuelle pour nos forces pré positionnées, mais elle permet aussi de conduire et de soutenir des actions de protection de nos ressortissants, à la mer ou à terre. Le Bâtiment de projection et de commandement Dixmude, fleuron de la marine nationale, vient de terminer sa patrouille ; il cède désormais la place à l'aviso Commandant Bouan. Je souhaite ici saluer nos marins qui contribuent à la sécurisation du Golfe de façon décisive.



Je veux dire également que l'adhésion des navires que vous utilisez au mécanisme de contrôle naval volontaire, auprès du commandant en chef pour l'Atlantique, offre à la France les informations dont elle a besoin pour envisager une réaction rapide en cas de crise.

CORYMBE, en outre, permet de mener des actions de coopération opérationnelle, dans l'objectif de renforcer les capacités des Etats de la région. Ces actions sont conduites en parallèle de coopérations structurelles, réalisées par la direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère des Affaires étrangères, qui déploie pour sa part un programme de réforme du secteur de la sûreté maritime en Afrique de l'Ouest (le programme ASECMAR).

Dans ce domaine, la France fait beaucoup mais elle ne le fait pas seule. Toute son action s'articule autour du soutien des États de la région, en encourageant ces derniers à porter la responsabilité première de la sécurisation de leur domaine maritime, et à définir ensemble, de manière globale, une stratégie régionale.





Comme vous le savez, les chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO, de la CEEAC et de la Commission du golfe de Guinée (CGG), se sont réunis, en juin dernier, au sommet de Yaoundé pour parler de la sécurité et la sûreté maritime dans le golfe de Guinée. A cette occasion, ils ont dit vouloir renforcer les activités visant à la coopération, la coordination, la mutualisation et l'interopérabilité de leurs moyens de sûreté maritime. Ils ont notamment prévu la mise en œuvre d'une architecture de coordination et de partage de l'information. L'enjeu, c'est de mieux répondre aux situations d'urgence auxquelles vos employés peuvent être confrontés. Je visiterai justement cet après-midi le Centre de coordination régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale, le CRESMAC. C'est ce centre qui incarnera bientôt cette structure globale de sécurité pour la CEEAC.

La France soutient ce projet. Elle a notamment été à l'origine de la réunion du Conseil de sécurité des Nations-unies du 18 décembre 2013 sur le trafic de drogues et la criminalité transnationale en Afrique de l'Ouest, pour rappeler l'importance de la sûreté maritime dans la lutte contre ces phénomènes. Tout en saluant les progrès récents issus du Sommet de Yaoundé, nous souhaitons que les Etats de la région renforcent encore les dispositifs de coopération. Je pense notamment aux domaines policier et judiciaire, afin notamment que les auteurs des actes que vous subissez puissent être effectivement identifiés, appréhendés et confiés au système judiciaire, puis pénitentiaire le cas échéant.




La France a proposé, lors du sommet de l'Élysée sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s'est tenu le 6 décembre dernier, de financer des postes d'experts dans le domaine de la sûreté maritime auprès de la CEDEAO, de la CEEAC et de l'Union africaine. Elle a également proposé de créer un collège de formation à l'action de l'état en mer dans le golfe de Guinée et par ailleurs d'étendre à l'Afrique centrale le programme ASECMAR de l'Afrique de l'Ouest. A ce titre, le Congo en bénéficiera dès 2014, et un audit général de l'action de l'État en mer sera mené très rapidement.

Notre action vise en outre à encourager les États de la région à se doter des capacités de surveillance maritime et de sécurisation de leurs zones de mouillage. Si des financements internationaux pourront sans doute être mobilisés, des exemples existent déjà en matière de partenariats publics-privés dans ce domaine. Il s'agira alors de définir ce que nous pouvons faire ensemble, avec nos partenaires de la région.

Voilà les positions que la France défend devant la communauté internationale. Pendant la présidence russe du G8, elle assurera le secrétariat du groupe des amis du golfe de Guinée, afin de s'assurer que cette question reste bien présente à l'agenda. L'Union européenne, de son côté, à l'initiative de plusieurs États-membres dont la France, construit son engagement sur la base du projet pilote CRIMGO (Critical Maritime Routes Gulf of Guinea) dans le cadre du programme « Routes maritimes critiques » de l'Instrument de Stabilité. 4,5 millions d'euros sont investis. Ils sont destinés à conseiller les États et organisations régionales dans leur architecture de sûreté maritime.

L'Union européenne souhaite mettre au service de la façade occidentale de l'Afrique l'expérience qu'elle a acquise en Afrique de l'est et dans l'Océan indien. Elle développe actuellement une stratégie pour le golfe de Guinée, avec une vision plus large du rôle de l'Union européenne en matière de sûreté maritime, pour agir partout où ses intérêts sont en jeu. Les chefs d'État et de gouvernement en ont fait une priorité lors d'un récent Conseil européen dédié aux questions de sécurité et de défense. Le golfe de Guinée en sera la première application, car je suis persuadé que les défis actuels appellent une réponse forte de l'ensemble des États-membres de l'Union européenne.





Enfin, et vous le savez, le Gouvernement souhaite rapidement voir adopter une loi pour autoriser et encadrer le recours à des gardes armés privés, assurant la sûreté des navires battant pavillon français. Cette autorisation restera conditionnée aux règles que chaque État applique souverainement dans les eaux territoriales. Je m'engage ici à promouvoir notre cadre juridique, protecteur de toutes les parties, auprès de mes interlocuteurs. Je vous le rappelle cependant, cette législation ne s'appliquera qu'aux navires battant pavillon français. Il reste cependant à voir si le pouvoir règlementaire retiendra le Golfe de Guinée comme une zone d'application.

Chacun le comprend, nous avons encore beaucoup de travail à accomplir ensemble. Je saisis cette occasion pour vous rappeler que la mise en œuvre des Best Maritime Practices par l'industrie maritime en Océan Indien a permis de largement diminuer la vulnérabilité des navires de commerce. Si l'ensemble des mesures recommandées ne sont pas forcément transposables au golfe de Guinée, les leçons de leurs succès doivent être tirées, à votre profit, de ce côté de l'Afrique.

Afin de coordonner ce travail encore à venir, je vous annonce que j'ai décidé de nommer ce jour le vice-amiral d'escadre Bruno Paulmier comme coordinateur pour les affaires de sûreté maritime au sein du ministère de la Défense. Il sera donc votre interlocuteur direct. Je lui accorde toute ma confiance pour mettre en œuvre notre politique dans ce domaine, en liaison avec son homologue du ministère des Affaires étrangères avec laquelle certains d'entre vous ont déjà eu des contacts.


Je vous remercie.


Source http://www.defense.gouv.fr, le 13 février 2014

Mission MEDOR FAA CASSARD

Mission MEDOR 
FAA CASSARD au Liban




Le 7 mars 2014, au large de Beyrouth, la frégate « Cassard » a effectué un exercice avec le patrouilleur « Sour » de la marine libanaise.



Dans le cadre de sa mission de patrouille en Méditerranée orientale, la frégate « Cassard » a effectué une série d’interactions avec les forces armées libanaises (FAL). Un exercice d’assistance incendie mobilisant une équipe de secours du « Cassard » a été envoyée sur le « Sour ». Les marins français et libanais ont ensuite effectué un exercice de tir sur « buts flottants » avec les mitrailleuses de calibre 12.7 mm et les canons de 20 mm. Quatre marins de chaque nationalité ont par ailleurs été accueillis simultanément à bord de chacun des navires.


Une délégation d’autorités civiles et militaires libanaises a pu rejoindre le « Cassard » grâce à l’hélicoptère du détachement de la flotille 36F embarqué sur la frégate française. Cette délégation comprenait notamment le commandant en chef de la marine libanaise, ainsi que des autorités de l’ambassade de France et de la Mission militaire française au Liban. À l’issue de leur réunion de travail, les autorités libanaises ont confirmé l’intérêt de disposer d’une marine adaptée à la défense des intérêts vitaux d’un pays.



Dans le cadre de la résolution 1701, les militaires français de la Force Commander Reserve engagés dans le cadre du mandat de la FINUL participent à la montée en puissance des Forces armées libanaises, par le biais d’exercices, de patrouilles, de formations et d’entraînements conjoint réguliers.




sources :

http://www.defense.gouv.fr/actualites/communaute-defense/medor-interaction-avec-la-marine-libanaise

http://rpdefense.over-blog.com/2014/03/medor-interaction-avec-la-marine-libanaise.html

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...