31 juillet 2013

Georges Leygues Retour à Brest

Georges Leygues Retour à Brest



La frégate Georges Leygues est rentrée ce mardi matin à Brest, où des centaines de personnes l’ont accueillie. Le bâtiment bouclait ainsi sa dernière mission Jeanne d’Arc, dédiée, aux côtés du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, à la formation des futurs officiers de Marine. Elle a ainsi parcouru 50 000 km en cinq mois, en Méditerranée, océan Indien et jusqu’en mer de Chine.


Après 34 ans de service, c’est la première frégate de type F70 à prendre sa retraite. Elle sera désarmée dans les prochains mois, en attendant sa déconstruction. Après le désarmement du porte-hélicoptères Jeanne d’Arcen 2010, c’est la troisième frégate désarmée à Brest en deux ans, avec les Tourville et De Grasse.



Long de 140 m, le Georges Leygues embarquait 190 marins et 30 officiers élèves. Il accompagnait les missions Jeanne d’Arc depuis 1999. En 34 ans de service, il a parcouru près de 2 millions de kilomètres et réalisé 320 escales dans 68 pays.

On ne sait pas encore quels bateaux composeront la future mission Jeanne d’Arc, ni si Brest sera port de départ ou d’arrivée.




Officiers-élèves-Promotion 2010 / Mission Jeanne d’Arc 2013

133 élèves, dont 17 femmes, issus de tous corps d’officiers, participent à la Mission Jeanne d’Arc 2013:

- 89 enseignes de vaisseau issus de l’Ecole Navale ou recrutés sur titre (promotion 2010).

- 8 commissaires élèves.

- 10 médecins des armées.

- 8 administrateurs des affaires maritimes.

- 18 officiers élèves et commissaires-élèves étrangers issus de 15 nations:
Allemagne (1)
Royaume Uni (1)
Pays Bas (1)
Belgique (1)
Espagne (1)
Arabie Saoudite (2)
Koweït (1)
Maroc (1)
Madagascar (1)
Cameroun (3)
Togo (1)
Benin (1)
Malaisie (1)
Indonésie (1)
Brésil (1)

Sources : © Marine nationale

30 juillet 2013

les LISA de l'été

les LISA de l'été

Gaston Chaissac @ Adagp Paris 2013
Jean Dubuffet @ Adagp Paris 2013



Chaissac-Dubuffet : ils se considéraient comme des "cousins". Gaston Chaissac (1910-1964) et Jean Dubuffet (1901-1985) se sont rencontrés en 1946 grâce à l'écrivainJean Paulhan qui les mis en contact. L'un vit en Vendée, à Sainte Florence, où il a suivi sa femme institutrice. Se sentant coupé de tout, Chaissac écrit entre 4 et 5 heures par jour. L'autre, Dubuffet, citadin et ayant rêvé de devenir écrivain, est le créateur en 1948 de la Compagnie de l'Art brut, destiné à conserver "des productions présentant un caractère spontané et fortement inventif" ayant pour auteurs des personnes "étrangères aux milieux artistiques professionnels".

S'en suivent 18 ans d'une correspondance clé, au cours desquels Chaissac, le fils de cordonnier, et Dubuffet, fils de négociant en vins, se sont échangés pas moins de 448 lettres.
Une LISA pour quoi?
Dommage que la LISA de cette exposition ne mette pas en valeur les deux auteurs...
certainement des problèmes de droits d'auteurs ou de droit de l'image
Merci JM Jehan

Les gouaches hautes en couleur de Gaston Chaissac révèlent un coloriste hors pair. Les « hautes pâtes » texturées de Dubuffet excellent dans la trituration de la matière. Si les moyens diffèrent, l’esprit d’expérimentation incessante qui les anime est bien le même. Gaston Chaissac, qui se désignait comme un « peintre rustique moderne » et Jean Dubuffet, fervent défenseur de « l’art brut » traquaient tous deux l’art au détour du chemin et le saisissaient, bien vivant, là où d’autres ne le voyaient pas. Cette exposition invite à la découverte de cet art neuf, qu’ils pratiquèrent en virtuoses de la récupération et de la métamorphose de matériaux dérisoires et sans noblesse. Elle met en avant la complicité artistique et littéraire de ces deux peintres et épistoliers de talent.


Festival de Quimper



Merci à Marcel Drouet
Du 23 au 28 juillet 2013, Quimper fêtera officiellement la 90e année de sa grande manifestation d’été dédiée à la culture populaire bretonne. Officiellement, car dans les faits, il conviendrait plutôt de parler de 90e anniversaire de sa fondation ou de sa «seulement» 77e édition, puisque 13 d’entre elles n’ont pas eu lieu, notamment, pour des raisons que l’on comprend bien, celles allant de 1939 à 1946.

 Et si on se montre évasif sur son appellation, c’est que ce grand rassemblement festif traditionnel, s’est nommé tour à tour: Fête des Reines, Grandes fêtes de Cornouaille, puis Festival de Cornouaille, et enfin, depuis 2010, justement, tout simplement le « Cornouaille ».

Merci à Claude Bélec



Si cette fête cornouaillaise ne fut pas, on le verra, la première des «fêtes folkloriques» imaginée en Bretagne, elle sera, pendant des décennies, la plus importante en matière de programmation et de fréquentation. Aujourd’hui encore, il a su se préserver une place unique: celle de véritable tremplin de la nouvelle création bretonne, une sorte de laboratoire, de scène expérimentale d’une culture populaire inspirée de la tradition, mais résolument de son époque.

27 juillet 2013

AGNES 200 navire expérimental DGA DCN A786 catamaran

 AGNES 200
Navire à effet de surface


L'AGNES 200 (AG symbolise un alliage aluminium-magnésium, NES = Navire à Effet de Surface, 200 = 200 tonnes) est un catamaran expérimental commandé par le ministère de la Défense le 18 février 1988, pour évaluer le concept d'emploi du navire à effet de surface. 

Ce fut en 1992 le plus gros navire à effet de surface à vocation militaire. Ce prototype, conçu par DCN, est développé et construit à Cherbourg avec la SNACH (Société Nouvelle des Ateliers et Chantiers du Havre) et les CMN (Constructions Mécaniques de Normandie). L'AGNES 200 a été lancé le 2 juillet 1990.



Il faut remonter à 1972 pour trouver trace en France des premiers travaux de recherche effectués pour aboutir à la construction d'un Navire à Effet de Surface (NES). Dix ans plus tard, la DCN lance et expérimente un premier modèle de 5 tonnes, baptisé Molènes. Et en 1984, les ministères de la Défense, de l'Industrie et de la Recherche lancent le projet NES 200. Le projet aura coûté 200 millions de francs.





L'AGNES 200 a été testé pendant 20 mois par la Marine jusqu'au 13 mars 1992. Il parcourt 4800 nautiques et dépasse à de nombreuses reprises les 40 nds dont un record à 44 nds - Lorient/Cherbourg en 8 heures- avant de revenir dans son chantier d'origine de Cherbourg.
En 1992 il participe au transport de passagers sur les lignes transmanche. Exploité par la Cie française Advanced Channel Express (ACE), il transporte, du 18 juillet au 20 septembre 1992, 15 000 passagers entre Fécamp-Dieppe (France) et Brighton (Grande-Bretagne), traversant la Manche en 2 heures en embarquant 193 passagers à plus de 30 nds.





Après plusieurs années passé sur ber en attente, l'AGNES 200 effectue en septembre 2005 un carénage au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie à Cherbourg. Les CMN réfléchissent à plusieurs pistes pour sa réhabilitation, off shore, yacht, transport de passagers.

Le 24 mars 2006, l'AGNES 200 est chargé à Cherbourg sur le cargo Palmyra à destination d'Abou Dhabi. L'AGNES 200 a été vendu sur le marché des Emirats Arabes Unis.



Les coussins d'air sont des systèmes de sustentation d'engins tels que les aéroglisseurs. Associés à des propulseurs à jets d'eau (hydrojets), ils permettent aux navires dits à "effet de surface" (navires qui rasent la surface de l'eau) de se déplacer : il faut d'abord gonfler d'air les coussins à l'aide de puissants ventilateurs afin de maintenir le navire en suspension et ainsi réduire sa force de frottement, puis deux puissants jets d'eau placés à l'arrière propulsent le navire par réaction.
Deux gros ventilateurs envoient de l'air sous pression entre les coques latérales du navire et ses jupes avant et arrière. Un coussin d'air se forme, qui soulève 70% du bateau. Seules les coques plongent dans l'eau, ce qui réduit l'effet de freinage exercé par la mer. En ce qui concerne la propulsion proprement dite, cette dernière est assurée par des moteurs diesel classiques et des hydrojets pompant l'eau à l'avant de la jupe arrière pour la rejeter ensuite à l'arrière du bateau.




sources :

Le navire rapide, Agnes 200 cherche des débouchés civils
Les Echos n° 16084 du 25 fevrier 1992 • page 13 
Un prototype de navire rapide, Agnes 200, construit par les chantiers de Cherbourg, a été présenté hier à des armateurs par Jean-Yves Le Drian, secrétaire d'Etat à la Mer.

De notre envoyé spécial à Lorient
Après un an d'essais en mer, le démonstrateur Agnes 200 réalisé par les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) pour le compte du ministère de la Défense se retrouve sans client. La marine nationale en effet, du fait des restrictions budgétaires, ne commandera pas un seul exemplaire de ce navire conçu initialement pour la lutte anti-sous-marine. L'ensemble de ce programme de recherche, lancé en 1984, aura tout de même coûté 200 millions de francs, pris en charge pour l'essentiel par le budget des armées.
Technologiquement, ce prototype semble s'être imposé et avoir donné toute satisfaction. Ce catamaran de 250 tonnes peut se déplacer sur coussin d'air et filer alors, grâce à ses « hydro-jets », à une vitesse de 40 neouds (70 km/h). Mais il lui reste à démontrer sa viabilité économique dans une version civile. C'est une des raisons pour lesquelles le ministre de la Mer a proposé à plusieurs armateurs (intéressés par des liaisons inter-îles ou continent-île) de tenter une exploitation commerciale du navire. Celui-ci, transformé en version transport de passagers (150 maximum), serait prêté pendant la saison estivale à la compagnie qui assumerait tout ou partie des frais d'exploitation.
Par ailleurs les retombées de cette expérience devraient bénéficier au programme Mentor sur les navires de transport océanique rapides lancé l'an dernier par le ministère de la Mer avec les Chantiers de l'Atlantique, la CGM et l'Ifremer. Un programme qui ambitionne de lancer sur les océans des grosses unités pouvant aller jusqu'à 150 km/h.André Ravier, nouveau patron des Chantiers de Cherbourg, ne désespère cependant pas de trouver dans les mois qui viennent des clients militaires pour une version plus grosse (Agnes 300) de ce prototype qui, pour la première fois dans l'histoire des marines, a réussi, à plus de 60 km/h, à faire apponter un hélicoptère. Cette version militaire pourrait être lancée avant la fin de l'année si le client -un Etat du Golfe- confirme son intérêt. Le contrat permettrait à CMN, qui sort d'une passe difficile, de garder une longueur d'avance sur ses principaux concurrents, en particulier nordiques.
Philippe Moreau

Yougoslavie 20 ans déjà Porte-Avion FOCH bourde et erreur

Porte-Avion FOCH


La Yougoslavie : en septembre 1991, l’ONU décrète un embargo sur la Yougoslavie. Devant la dégradation de la situation, une force d’interposition, la FORPRONU, est mise en place pour séparer les belligérants et permettre au pays de se relever de cette guerre ; dès avril 1992, la France envoie des militaires en Krajina et en Bosnie Herzégovine pour participer à cette force, avec pour missions de s’interposer, de faire observer le respect du cessez-le-feu et d’apporter une aide alimentaire et médicale à la population civile éprouvée.


le Clemenceau

Opération “Balbuzard” : pour assurer la protection des éléments français de la FORPRONU, des navires assurent une présence et une veille permanente en mer Adriatique. Parmi eux, le transport de chalands de débarquement (TCD) “La Foudre” peut, dans un délai très court, faire débarquer des troupes d’infanterie en renforts des soldats déjà à terre si le besoin s’en fait sentir. Le dispositif “Balbuzard” comprend aussi une composante aéronavale avec les porte-avions “Clemenceau” et "Foch" et des hélicoptères qui peuvent acheminer des groupes de commandos ; les éventuels blessés peuvent être évacués par les hélicoptères et soignés dans un hôpital de bord complet (chirurgie, radiologie, traitement des brûlés, etc.) d’une capacité de soixante personnes.



En 1993, le livre blanc n'était pas encore d'actualité... mais peut-être était-il envisagé une réduction du groupe aéronavale?

Sur la flamme du PA FOCH, il a été oublié un S à porte-avions...


Et pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet voici la
Liste des unités ayant participé aux opérations en Ex-Yougoslavie


http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/pdf/2013/2013_007_p_defs1252723k_76053.pdf


26 juillet 2013

Chasse-Marée Août 2013

Lecture  d'été  
Chasse-Marée n°252 Août 2013  



Le numéro du Chasse-marée 252 daté d'Août 2013 est arrivé ce matin.
Première lecture à passer rapidement d'une page à l'autre, quand, dans l'article concernant Yann Cariou, le tout nouveau commandant de l'Hermione, une photo de la FASM Tourville attire mon attention.




La frégate est devant Saint-Malo, toute pavoisée pour sa dernière escale.



Je trouve quand même que cette photo ressemble fort à celle que j'ai mis sur le blog mais comme je n'ai pas le monopole des photos de Saint-Malo, elle pourrait être d'un autre photographe avec le même angle de vue.




Je cherche les crédits et la photo est créditée à envelopper.blogspot.com.


photo JM Bergougniou

Une belle référence pour notre blog et un bel article sur celui qui, avec les accidents de la vie, passant par la Royale, le Mutin, les goélettes Etoile et Belle-Poule, ménera demain l'Hermione aux Amériques.


Tableau arrière de L'Hermione photo JM Bergougniou



Le Mutin entre Terre et Mer Morlaix 2013 photo JM Bergougniou


Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec



Bonjour à tous,
Enfin l’état de canicule est déclaré. Il suffit de 4 jours à 34 degrés pour qu’il soit déclaré, enfin je vous parle de nos contrées subtropicales. Il est bien entendu qu’au ponant 14 heures à 12 degrés suffisent pour obtenir un coquet dédommagement.


N’est ce pas que la vie est belle !



Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.
Donec
Coqueron : compartiment extrême de la coque, voisin de l’étrave ou de l’étambot, servant de citerne à eau ou de cambuse

FASM Georges Leygues Dernière sortie des Commandants

FASM Georges Leygues Dernière sortie des Commandants





Retour accueil

Les 133 élèves-officiers de la Marine nationale ont terminé, hier, leur formation de cinq mois au contact du terrain. Leurs familles et amis les attendaient sur le quai d’honneur de l’arsenal

C’est avec le sentiment du « devoir accompli » que les élèves officiers de la Marine nationale ont regagné hier la terre ferme, à bord du BPC Tonnerre. Escortée, elle-même, par la frégate Georges Leygues. Ainsi s’achève la mission Jeanne d’Arc. Déployés, durant cinq mois, dans le cadre de leur stage d’application à la mer, les futurs officiers, médecins et ingénieurs de marine ont côtoyé, de (très) près, les groupements tactiques de l’armée, et ses forces amphibies. « Cette mission emblématique a été découpée en trois phases, avec une cohérence liée aux différents moyens qui étaient à bord », retrace Jean-François Querat, commandant du BPC Tonnerre. « Le déploiement s’est opéré entre la Manche, l’Atlantique, la Méditerranée, la Mer rouge, l’Océan indien, golfe arabo-persique et l’Asie du Sud-est avec la mer de Chine, avant de rentrer sur Toulon », détaille-t-il.

Ce long déploiement au cœur des zones d’intérêt stratégique aura permis aux futurs officiers de tâter, après deux ans d’école, la réalité du terrain. « Après l’Angleterre, nous avons rallié le Liban, pour un exercice avec les forces armées, sur la plage de Jounieh ». Puis, le Canal de Suez, des camps d’entraînement en Jordanie, et l’Afrique de l’Est.

Lutte contre la piraterie

« À Djibouti, les élèves ont été intégrés dans une manœuvre inter-armées avec les légionnaires ». Avec l’appui du Puma et d’hélicoptères légers, les 650 militaires ont ensuite participé à l’opération « Atalante », de lutte contre la piraterie. « Au cours de notre mandat, nous avons fait des visites de boutres et discuté avec des pêcheurs, afin de savoir s’ils étaient en sécurité ». Les deux bâtiments ont assuré, pour finir, plusieurs opérations de surveillance et effectué des exercices aux Seychelles, en Malaisie, au Vietnam. « Nous étions là pour faire de la diplomatie navale, tout en assurant un soutien à nos industriels, dans des zones éloignées », résume le commandant Querat. Et maintenant, place à la permission. Et un repos, « bien mérité ».



Les commandants de la frégate Georges Leygues
Capitaine de vaisseau Jacques Hugon23 juillet 1977
Capitaine de frégate Jean Vaxelaire21 mai 1979
Capitaine de frégate Jean-Charles Lefebvre18 novembre 1980
Capitaine de frégate Jean-Yves Le Dantec14 mai 1982
Capitaine de vaisseau Christian Rouyer17 novembre 1983
Capitaine de vaisseau Michel de Bonet d'Oléon22 juillet 1985
Capitaine de vaisseau Gérard Gazzano30 janvier 1987
Capitaine de vaisseau Jean-Pierre Baltzer31 août 1988
Capitaine de vaisseau Michel Heger12 janvier 1990
Capitaine de vaisseau François Teule15 septembre 1991
Capitaine de vaisseau Hubert Pinon18 juin 1993
Capitaine de vaisseau Jean-Pierre Miquel4 août 1995
Capitaine de vaisseau Hubert de Gaullier des Bordes31 juillet 1997
Capitaine de frégate Bruno Deméocq6 août 1999
Capitaine de frégate Jean-Luc Cabon3 août 2000
Capitaine de frégate Xavier Rebour14 juin 2001
Capitaine de frégate Philippe Denys de Bonnaventure10 juillet 2002
Capitaine de frégate Vincent Liot de Nortbécourt24 juillet 2003
Capitaine de frégate Pierre-François Graffin27 juillet 2004
Capitaine de frégate Laurent Hemmer28 juillet 2005
Capitaine de frégate Jean-Marie Lucas27 juillet 2006
Capitaine de frégate Guillaume Chové2 août 2007
Capitaine de frégate Thierry Catard16 juillet 2008
Capitaine de frégate Eric Dousson23 juillet 2009
Capitaine de frégate Christophe Lucas23 juillet 2010
Capitaine de frégate ...5 août 2011
Capitaine de frégate Romuald Bomont... 2012
......

Sources :

netmarine FASM Georges Leygues

Var Matin

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...