31 janvier 2013

2013 verra le De Grasse et le Georges-Leygues retirés du service

Chronique d'une mort annoncée


 Daniel nous apporte le journal ce matin pour nous apprendre que deux bâtiments seront retirés du service en 2013 à Brest...







Georges Leygues Escale en Malaisie 

Escale en Inde

Escale aux Maldives

Escale aux Emirats Arabes Unis

Escale au Kenya

Escale aux Seychelles

Escale au Sultanat d'Oman






De Grasse passage du cercle polaire  2005


De Grasse Loyal Mariner 2005

Mission Héraclés 

Exercice franco-allemand 2001

De Grasse Zone Océan Indien 2004

De Grasse Cercle Polaire 2000

De Grasse 2002

30 janvier 2013

EUROPA, Joyau naturel des Eparses

EUROPA, Joyau naturel des Eparses


Le 1er février 2013, les TAAF en partenariat avec le Conservatoire Botanique National et CPIE de Mascarin, accueillent l’exposition dédiée à la plus grande des cinq îles Eparses, intitulée "EUROPA, Joyau naturel des Eparses". 







Avec plus de 30 km2 de surface, Europa se démarque des autres îles Eparses par sa remarquable naturalité, la diversité de ses espèces végétales et par ses habitats (mangrove, euphorbaie, sansouire, etc.). C’est ce patrimoine naturel exceptionnel qui lui a valu d’être classée en site RAMSAR en début d’année 2012 (The Ramsar Convention on Wetlands).



A l’occasion de la journée mondiale des zones humides RAMSAR le samedi 2 février 2013, l’exposition mise en place par le CBN-CPIE Mascarin l’année dernière joue donc les prolongations au siège de la collectivité des TAAF à partir du vendredi 1er février jusqu’au 28 février 2013.



Les TAAF et le CBN-CPIE Mascarin proposent sur demande, le vendredi 1er février uniquement, aux scolaires, au grand public et aux médias des visites guidées présentées par un agent du conservatoire botanique, spécialiste des îles Eparses.



L’exposition présente l’exceptionnel patrimoine végétal d’Europa, les travaux de terrain réalisés par les équipes du conservatoire qui ont permis de mieux le connaître et enfin les mesures de gestion à mener en partenariat avec les TAAF pour le préserver durablement.


Réservations avant le jeudi 31 janvier 12h :
Service communication des TAAF
Nelly Gravier
02 62 96 78 57
06 92 76 14 86

29 janvier 2013

Le Beautemps-Beaupré en arrêt technique à Saint-Nazaire


"... voici quelques clichés du Beautemps Beaupré qui a effectué un carénage dans les formes du ports. ... Je sais juste qu'il a appareillé aujourd'hui à 16H, malheureusement je n'avais pas mon appareil photo quand je l'ai vu en Loire..."
Lorient Armées 11-2-2003 Prise d'armement pour essais




"Bon courage et bravo pour tous les sujets qui sont publiés."


Amicalement
Yves-Laurent COUEDEL



Paris Tri Interarmées 05-03-2010  Zone de la Ligne 



Arrivé mercredi 5 décembre dans l’estuaire de la Loire, le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré est entré en cale sèche. Le BHO de la Marine nationale va rester un mois et demi à Saint-Nazaire pour son Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparations (IPER). Cet arrêt technique majeur sera mené à bien par Eiffel Industries, qui travaillera sous la maîtrise d'oeuvre de la société nantaise LGM, qui a remporté en 2008 le contrat de maintien en condition opérationnelle du Beautemps-Beaupré pour une période de cinq ans.






Long de 80.6 mètres et affichant un déplacement de 3300 tonnes en charge, ce bâtiment a été livré en 2003 par les chantiers STX de Lorient. Armé par deux équipages se relayant afin d’augmenter sa disponibilité, le Beautemps-Beaupré doit pouvoir réaliser jusqu’à 330 jours de mer par an.


Il a repris la mer hier.





Lu dans Ouest-France Entreprise



http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/saint-nazaire-navire-militaire-chez-eiffel-industrie-marine-24-12-2012-79692

Entreprise du jour
Lundi 24 décembre 2012
Saint-Nazaire. Un navire militaire chez Eiffel industrie marine
En décrochant le contrat d'arrêt technique du BHO Beautemps-Beaupré, Eiffel industrie marine s'ouvre la voie des navires militaires. 10 000 heures de travail en tout.
En cale sèche, le « Beautemps-Beaupré », navire hydrographique et océanographique pour la Marine nationale,est en arrêt technique. Il sera remis à flot à la fin du mois, avant de repartir vers la Mauritanie pour effectuer ses missions.
Paris Tri Interarmées 19-01-2008 Madagascar

Bon retour de pêche pour l'entreprise Eiffel industrie marine de Saint-Nazaire. Elle a ramené dans ses filets un gros poisson : un navire hydrographique et océanographique, le BHO Beautemps Beaupré. Un bâtiment destiné à l'étude des fonds marins construit en 2002 par STX Lorient pour la Marine nationale.



La gestion de son arrêt technique a été confiée à la société nantaise LGM qui assure, dans le cadre d'un contrat, le maintien en condition opérationnelle du navire. A charge pour elle de trouver des entreprises pour réaliser les travaux nécessaires. « Eiffel industrie marine a remporté ce contrat », se félicite Romuald Poirat, directeur régional d'Eiffel industrie. « C'est une satisfaction de revoir des navires militaires en escale technique dans nos bassins », ajoute Mathieu Wibaux, responsable de l'activité réparation navale d'Eiffel industrie marine, filiale d'Eiffel industrie.
Paris Tri Interarmées 10-03-2011 Mission Océan Indien 2011




Maintenance préventive



Le Beautemps-Beaupré est arrivé à Saint-Nazaire le 6 décembre. Il sortira de cale sèche le 31 décembre et restera à flot dans le bassin jusqu'au 15 janvier 2013 avant de repartir en mission sur tous les océans du monde. Navire spécifique de par ses fonctions, sa mise sur cale a demandé de multiples précautions et une très grande précision avec une réhausse des tins sur lesquels sa coque repose. « Ce navire est doté de nombreux apparaux de mesure fixés sous la coque. Il a fallu, avec les équipes du Grand port maritime, veiller à leur protection lors de la mise en cale sèche », confie Mathieu Wibaux.
Opération réussie, les travaux ont pu commencer. « Un contrat d'environ 10 000 heures de travail pour l'ensemble des équipes qui vont travailler dessus, qu'elles soient de Eiffel industrie marine ou de sociétés sous-traitantes. » Ces travaux vont de la refonte du système de propulsion, avec sortie de la ligne d'arbre, du safran, pour les contrôler, jusqu'à différents entretiens de pièces mécaniques, en passant par le carénage, des travaux de peinture sur la coque et sur le château...



La société LGM, dont le siège social est à Vélizy-Villacoublay (Yvelines), et qui emploie 800 personnes, a obtenu le contrat du Beautemps-Beaupré, en 2008, pour une durée de cinq ans.


Mission Océan Indien 2011 Escale à Djibouti 13-3-2011




Photo Ouest-France 


Elle l'a confié à son agence nantaise chargée d'assurer « la disponibilité opérationnelle du bâtiment. Deux types d'intervention : la maintenance préventive lors des arrêts techniques et la maintenance corrective. Là, nous intervenons pendant les missions du navire, là où il se trouve en faisant travailler des entreprises voisines du port d'accueil, en envoyant des pièces à bord ou, pour des opérations plus délicates, en envoyant des équipes depuis la France. » Pour Mickaël Rebuffey, chef de projet chez LGM, « le suivi du Beautemps-Beaupré est le deuxième contrat le plus important de notre groupe ».
Photos Yves-Laurent Couedel

28 janvier 2013

Cuirassé IENA explosion Toulon 1907 Torpille poudre noire B Missiessy mélinite funérailles cérémonie

L'Explosion du Cuirassé IENA


Le 2 mars 1907, le cuirassé d'escadre Iéna entre dans le bassin n° 2 de Missiessy pour procéder à la visite de la mèche du gouvernail, à la réparation du four et au carénage du bâtiment. Conformément aux prescriptions de la dépêche ministérielle du 6 juillet 1902, L'Iéna avait débarqué ses artifices et son coton-poudre et n'avait conservé que ses autres munitions à poudre B.




Le 12 mars, les travaux prévus étaient prêts d'être terminés, lorsque après 1 heure de l'après-midi, une flamme jaillit sur le navire, sous la forme d'un faisceau régulier partant de l'arrière de la cheminée arrière jusqu'à l'avant de la tourelle arrière de 305, et limité horizontalement à la hauteur de la hune d'artimon. Là flamme de couleur rouge, jaune et blanche, parsemée de flammèches bleues, était en forme de gerbe. Elle partait, à tribord notamment, des hublots et sabords et, sur le pont, par les monte-charges et les manches à air (observations de la timonerie du croiseur Desaix}.





 A 13 h. 55, se produisirent deux détonations rapprochées : la première sourde, la seconde concentrée et tonnante. D'autres explosions brisantes suivirent successivement à 14 h. 10, 14 h. 20, 14 h. 21, 14 h. 22 et 14 h. 25,,lançant des débris dans le bassin et sur le terre-plein tribord. 



Tout l’arrière du bâtiment est transformé en un vaste « cimetière de fer », menaçant l’arsenal et ses ouvriers. Les toitures de trois ateliers sont soufflées. 


L'équipage eut 118 morts et 33 blessés. Parmi les victimes, nous trouvons le capitaine de vaisseau Adigard, commandant l'Iéna, le capitaine de frégate Vertier et plusieurs officiers.



 Le cuirassé Suffren, qui se trouve dans un bassin proche, se couche presque complètement sur un de ses flancs. Des éclats sont projetés à des centaines de mètres, blessant des passants et tuant un enfant. 



Comme nombre de désastres qui éprouvèrent la Marine; notamment l'explosion de la poudrière n" 1 de Lagoubran dans la nuit du 4 au 5 mars 1899 et l'explosion et l'immersion du cuirassé Liberté en rade de Toulon le 25 Septembre 1911, l'explosion du Iéna est attribuée à la déflagration de cette diabolique poudre B qui fit couler tant de sang et tant... d'encre.






Une enquête parlementaire est ouverte immédiatement. Le gouvernement Clemenceau crée une commission scientifique d’étude des poudres de guerre. 


L’enquête met en cause la poudre B (ou mélinite, à base d’acide picrique fondu) qui, en vieillissant, se décompose, devient instable et s’auto-enflamme. 


C’est ainsi que débute l’affaire des poudres qui dure jusqu’en 1914, ravivée en novembre 1911 par l’explosion du cuirassé Liberté.




Les corps des victimes et les blessés furent transportés à l'Hôpital principal de la Marine, qui se trouvait alors dans la rue Nationale (rue Jean-Jaurès).





En cette triste journée du 12 mars 1907, j'étais élève à l'Ecole des Mécaniciens, sise alors au port marchand, et lors de la première explosion je dessinais. La secousse fut telle que le bâtiment trembla violemment et que l'encre de Chine de mon tire-ligne se vida sur le papier. 




Nous fûmes autorisés à aller nous incliner sur les cercueils de nos camarades à l'hôpital. L'un d'eux, celui de mon cher ami Gourdon, élève mécanicien de quart à la dynamo du Iéna — en ce temps-là on ne recevait pas du courant de l'Arsenal — ne contenait qu'un pied dans son soulier, tout le reste de son corps ayant été pulvérisé.


 Il fut reconnu aux initiales que sa mère avait brodées sur la languette de ses bottines.



Dès le 13 mars, le ministre de la Marine, M. Thomson, arrivait à Toulon accompagné de l'amiral Aubert, chef d'état-major général.




Le 16 arrivait le président de la République, M. Fallières, accompagné de Georges Clemenceau, président du Conseil, pour assister ce jour-là aux obsèques nationales. 



Ils furent reçus par M. Marius Escartefigue, maire de Toulon, et le vice-amiral Marquis, préfet maritime. Les cercueils furent alignés sur la place d'Armes et la cérémonie commença à 9 h. 30. 



A 9 heures, avaient eu lieu les obsèques religieuses à l'église Saint-Louis, auxquelles n'assistèrent pas les membres du gouvernement. 





Le corps du capitaine de vaisseau Adigard, commandant l'léna, fut transporté à Dunkerque, où il fut inhumé solennellement le 21 mars.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...