16 janvier 2013

La résidence de l'amiral Dönitz sous-marin blockhaus commandant des sous-marins à Lorient Larmor-Plage Kerlilon Kerozen Margaret Bretagne Morbihan

Larmor Plage Les Villas de Kernevel Résidence de l'amiral Dönitz


Suite à l'article du 25 décembre 2012 intitulé "24 décembre 1942 Alger Quimper" et illustré par des faïences de HB Henriot réalisées pour les troupes d'occupation allemandes, notre Président Claude Arata m'a parlé des villas de Kernével. Etant Commandant de la Marine à Lorient, il a résidé à la villa Kerlilon. Avec Patrick Le Pestipon, nous avons, le temps d'un après-midi et entre les averses, visité le site de Larmor-Plage. 

Situé à l´entrée de la rade de Lorient, à l´extrémité orientale de la commune de Larmor-Plage, l´espace portuaire et défensif de Kernevel est un site stratégique au 18e siècle, puisqu´il défend Lorient et sa prestigieuse Compagnie des Indes. 


les villas du Kernével
vues de l'ancienne base sous-marine
Photo JM Bergougniou

En complément de la citadelle de Port-Louis bâtie sur la rive gauche de la rade, la construction en 1761 d´un fort en étoile au Kernevel permit de contrôler militairement la rade de Lorient. Ce secteur oriental du Kernevel, au niveau de la pointe, a par ailleurs été occupé pendant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands.


Port-Louis au premier plan  
les restes d'un embarcadère
les villas du Kernével
vues de l'ancienne base sous-marine
Photo JM Bergougniou
Ce site est investi à partir du 19e siècle par l´industrie de la conserverie. Augustin Gillet s´y implante au début du siècle et y construit sa maison (la future villa Kerozen) et une conserverie. 


Mur d'un blockhaus peint  Photo JM Bergougniou
Son successeur, le banquier lorientais Auguste Ouizille, fructifie ses affaires et devient un important homme d´affaires. De la rue de la Frégate à celle de la Brise et la place du Commerce, Le Kernevel lui appartient. Il y possède une conserverie, des magasins, des maisons... Il est également à l´origine du premier port du Kernevel. La construction d´une cale et d´un terre-plein, équipements indispensables au dynamisme de cette partie de la commune, permet de débarquer les produits de la pêche et d´embarquer les voyageurs vers Lorient et Port-Louis.

Forteresse de Port-Louis en contre-jour 
Photo JM Bergougniou
La famille Ouizille a particulièrement marqué le quartier du Kernevel, d´autant que ce nom est aussi attaché aux trois villas qui surplombent le port et qui portent le nom de « Château des Sardines ». La légende veut que, enrichi par  l'activité sardinière, Auguste Ouizille ait construit à chacune de ses trois filles une villa. En réalité, Auguste Ouizille meurt en 1881 alors qu´une seule villa, l'actuelle villa Kerozen, est construite. 

Villa Kerozen Photo JM Bergougniou

Des trois villas du Kernevel, la villa Kerozen est la plus excentrée par rapport au port. La façade principale de cette belle résidence est symétrique. Le bâtiment central, le premier construit, se compose de deux étages, les ailes, un peu plus en retrait par rapport à cette façade, ne comportent qu´un étage. 


Villa Kerozen Photo JM Bergougniou

On y accède par un petit escalier qui mène à une terrasse. Son architecture qui s´apparente au style néoclassique est unique à Larmor-Plage. La villa Kerozen comporte : des bandeaux moulurés séparant chaque étage traversent en continu l´ensemble de la villa et participent au jeu de couleur, bandeaux blancs sur façade blanc cassé pour le bâtiment central ou bandeaux dentelés sur façade ocre pour les ailes ; des toit-terrasses sont entourés de balustrades en briques ; les fenêtres centrales du premier étage de chaque aile profitent de balcons massifs en encorbellement, avec balustrade. 


Photo JM Bergougniou


Elle lui servait probablement de maison d'habitation. Sa fille Rosalie en héritera en 1899. Son fils Georges, marié à Françoise Marguerite Boulaire, construira la villa Margaret en 1896. 

Photo JM Bergougniou

La villa Margaret est une belle demeure de style néo-Louis XIII. Elle est relativement semblable à la villa Les Roches, construite à Dinard par l´architecte Charier (dont le frère Armand, également constructeur de villas à Dinard, a peut-être construit la ville Kerlilon voisine). 



Villa Margaret Photo JM Bergougniou

Surélevée, elle se compose de trois éléments : un corps central de deux étages, dont un mansardé, de base carrée et deux tours de base carrée accolées à l´est. La vue sur mer est privilégiée avec de larges ouvertures, une terrasse par où se fait l´entrée, des ouvertures au niveau du toit à la Mansart avec balustrades donnant l´illusion qu´elles bénéficient d'un petit balcon. La tour Nord regarde également vers le port, avec un rez-de-chaussée plus avancé qui permet la constitution d´une terrasse au premier étage, de larges baies vitrées et une lucarne à gâble. 


Ker Margaret photo JM Bergougniou


Ker Margaret photo JM Bergougniou


Par contre, la tour Sud, orientée sur le jardin, n´a ni souche de cheminée, ni lucarne. Les tours possèdent des corniches avec modillons, les encadrements des fenêtres sont en pierres de taille, les murs sont crépis de couleur ocre. 


Ker Margaret photo JM Bergougniou

Des bandeaux moulurés (bandes saillantes apposées sur le pourtour du bâtiment) marquent la division des étages. Deux hautes et fines souches de cheminée émergent des toits d´ardoise.


Ker Margaret photo JM Bergougniou

La Villa Kerlilon
Villa Kerlilon par Stéphane Ruais POM

Une troisième villa, la villa Kerlilon, est construite par son fils Auguste vers 1899, et doit sans doute son nom à la fille de ce dernier, Liliane Marie, née en 1887.

Sous la villa Kerlilon, abris bétonnés
pour poste de commandement et postes émetteurs Photo JM Bergougniou
La villa Kerlilon est l´une des plus belles et importantes de Larmor-Plage. Elle a joué un rôle majeur durant la Seconde Guerre mondiale en raison de sa position stratégique à l´entrée de la rade de Lorient.


Kerlilon détails de céramique Photo JM Bergougniou

Composée de trois étages, la villa Kerlilon ressemble à un petit château de style Grand Siècle. Le classicisme se retrouve dans le bossage de la façade pour les deux premiers niveaux, un encadrement des ouvertures en pierres de taille et une tour carrée avec toit en pavillon à gauche de la façade orientée sur le port. 

Kerlilon le balcon
Photo JM Bergougniou

Cette façade est la plus décorée, avec une lucarne-fronton profitant d´un balcon avec balustrade, des festons (bordures d´ornement saillantes en forme de guirlande) depuis la charpente des toitures se refermant sur les parties droite et gauche du deuxième étage et, sous le toit de la tour, où se situait à son sommet à l´origine un petit clocheton, un tympan ornemental. Une terrasse permet d´accéder au rez-de-chaussée depuis le jardin et de profiter d'une belle vue sur le port de Kernevel

Kerlilon Photo JM Bergougniou


le mat des couleurs Photo JM Bergougniou

Amis entends-tu le vol noir des corbeaux....
Photo JM Bergougniou

L´emprise de la famille Ouizille sur Le Kernevel se termine avec les événements de la Seconde Guerre mondiale. Les Allemands réquisitionnent les trois villas et transforment cette pointe de Larmor-Plage en un camp retranché d´où l´amiral Dönitz dirige la guerre sous-marine du Troisième Reich. 




Si l'espace portuaire du Kernevel ne souffre pas des bombardements, les modifications (intérieur des maisons, abris enterrés dans les jardins, blockhaus) sont telles que les héritiers de la famille Ouizille refusent la rétrocession proposée par l´armée dans les années 1950, jugeant perdu l´aspect de leurs villas d´avant-guerre.




Le 21 juin 1940, l´armée allemande entre dans Lorient. La Kriegsmarine s´y installe rapidement pour transformer ce port en base de ravitaillement pour sous-marins. Dès le 7 juillet, un submersible vient y faire escale. Le 16 octobre, l´amiral Dönitz, grand commandant des U-Boote, établit son quartier général au Kernevel, à l´est de la commune de Larmor-Plage. 


Il s´établit là entre 1940 et 1942 dans des bunkers camouflés au pied de trois belles villas construites durant la seconde moitié du 19e siècle, réquisitionnées par les Allemands, et qui dominent le petit port du Kernevel. 






Timbre représentant
l'amiral Dönitz
De là, Dönitz envoie ses ordres en direction de tous les sous-marins opérant dans l'Atlantique. L´amiral et son état-major logent alors dans la villa centrale de Kerlilon, située entre les villas Margaret et Kerosen. 



Journée du timbre 12/7/1941 Strasbourg



base sous-marine de Lorient Photo JM Bergougniou


En 1941, la construction de la base des sous-marins de Lorient est lancée et elle prend très rapidement une importance stratégique considérable dans la bataille de l'Atlantique. 



Hans Rosing

abri bétonné pour atelier
et logement du personnel 
Photo JM Bergougniou
Il est essentiel pour les Allemands de la protéger efficacement. Aussi, des mesures de protection sont prises contre les avions par le déploiement de près de 30 batteries de défense anti-aviation. Ainsi, dès 1943, Lorient est sous la garde des batteries lourdes du Talut, de Locqueltas, du Kernevel et de Gâvres. 


les blockhaus Photo JM Bergougniou


restes d'appontements Photo JM Bergougniou


casemate de type 630 pour canon KwK 
Photo JM Bergougniou
Les bunkers du Kernevel sont intégrés au 264e groupe d´artillerie côtière lourde de la Kriegsmarine et sont répartis en deux postes de tir : l´un au Kernevel même, l´autre au fort de Locqueltas. 



Abri bétonné pour centrale électrique 
Photo JM Bergougniou

Ainsi, le Kernevel, petite langue de terre située face au 3e bloc de la base des sous-marins, devient une véritable forteresse disposant d´une autonomie complète en moyens de transmissions. 


Casemate de type 630 pour MG34 
Photo JM Bergougniou
25 constructions et installations diverses pour l´artillerie, aujourd´hui invisibles ou détruites, sont disséminées sur cet espace et un fossé anti-chars barre l'accès. 


Abri bétonné pour ateliers et central radio 
Photo JM Bergougniou
Mais, après le raid de commandos anglais sur Saint-Nazaire en mars 1942, la position est jugée trop vulnérable et l´amiral rejoint Paris en mai 1942. 
Porte arrière du blockhaus 6 
Photo JM Bergougniou


emblème des escadrilles de sous-marins Villa Kerlilon 





En mai 1945, les installations de l´arsenal étant détruites, celle du Kernevel sont réquisitionnées par la Marine. Kerlilon devient la résidence du commandement d´arrondissement, les villas Kerosen et Margaret servant aux transmissions et aux logements. 




Cette même année, la Marine signe des baux avec les familles propriétaires des villas. La villa Margaret est remise à ces propriétaires en 1956. La même année, la Marine achète les villas Kerlilon et Kerosen à leurs propriétaires : Hubert Ouizille et la veuve Guillet. Enfin, une partie des terrains occupés par des bunkers sont achetés par la Marine à leurs propriétaires et à la commune. En 1983, Kerlilon devient la résidence du COMAR (Commandement de la Marine).




sources :


Amiral Claude Arata


ARATA, Claude. Les Villas de Kernével. Edition à compte d´auteur, 1993, 122 p.

http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA56006353


Photos JM Bergougniou sauf intérieur Kerlilon

15 janvier 2013

FS Vendémiaire Nouméa Voeux

FS VENDEMIAIRE Voeux de Nouméa

Frégate Vendémiaire TAD NOUMEA-R.P.MARINE NLLE-CALEDONIE
La flotte stationnée en Nouvelle-Calédonie, à la base navale de la Pointe Chaleix à Nouméa



Merci à Jean-Jacques Agadiche pour son envoi 

14 janvier 2013

Cherbourg Exposition Deux siècles d'évènements maritimes

Cherbourg Deux siècles d'évènements maritimes


Empreinte de la machine à affranchir de la Préfecture maritime (N° différent de la machine du cercle naval)


Programme des conférences à l'occasion du bicentenaire de la Préfecture maritime












La Marcophilie navale Bulletin n° 105

La Marcophilie navale  
Bulletin n° 105

Le bulletin n°105 de janvier 2013 est sorti 



SNA Casabianca 

Le sommaire 



Convocation à l'assemblée générale et pouvoir pour les adhérents ne pouvant participer



Cherbourg 1803 - 2012 Expositions autour du bicentenaire

Les Corsaires entre Mythe et Réalité
Cherbourg 2013


Le cercle naval de Cherbourg organise du 17 au 23 janvier, une exposition "Les Corsaires entre mythe et réalité"


Enveloppe en provenance du Cercle de la base de défense de Cherbourg EMA BCRM Cherbourg

L'exposition est accessible gratuitement à tout public de 14h00 à 17h30 excepté le samedi 19, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h30. 





Le cercle de la base de défense de Cherbourg organise une exposition intitulée "Les Corsaires : entre Mythe et Réalité" au cercle naval de Cherbourg, place de la République, du 17 au 23 janvier. 


Les Corsaires sont évoqués à travers deux aspects : historique et artistique. Pour la partie historique le public pourra consulter une expo traitant des épaves corsaires de la Natière avec une analyse des différents thèmes de la vie des Corsaires du XVIIIème siècle(expo prêtée par le conseil général d'Ille et Vilaine), ainsi que des panneaux consacrés aux corsaires qui vivaient à Cherbourg et à St Vaast La Hougue du XVIIème au XIXème siècle (expo prêtée par le musée de L'ile de Tatihou). 



Pour la partie artistique, seront exposées des planches orginales de la bande dessinée l'Epervier, dont le héros est un corsaire du roi Louis XV. sur Cherbourg 1803 - 2012 

Patrick Jusseaume, Patrice Pellerin, Christian Gine en dédicace à bord du TCD Foudre 

L'exposition à Rennes présentait 26 documents d'archives, 27 planches et dessins de Patrice Pellerin, 28 photographies d'archéologie sous-marine de Teddy Seguin et 54 objets archéologiques remontés des épaves malouines de la Natière.
Une muséographie originale avec des silhouettes, des fresques, une maquette de bateau et 2 vitrines illustrant le travail du dessinateur et du plongeur archéologue sous-marin viennent enrichir l’exposition.




  1. Perdues au pied des roches de la Natière, à l'entrée du port de Saint-Malo, les deux épaves de la Natière ont fait l'objet, de 1999 à 2008, d'une importante fouille archéologique sous-marine. 



    Avec plus de 3000 objets et fragments significatifs découverts, elles offrent à ce jour la matérialité archéologique la mieux conservée des frégates marchandes et corsaires qui sillonnaient les eaux malouines dans la première moitié du XVIIIe siècle. L’étude de leur charpente révèle ainsi les méthodes et techniques de construction utilisées dans les chantiers royaux et privés, tandis que les objets retrouvés lèvent le voile sur le quotidien des marins et la vie à bord, les circuits économiques et l’équipement des navires. 


    Déposée par l’État auprès du musée de Saint-Malo, la collection archéologique des objets de la Natière a fait l’objet de longs traitements en laboratoires spécialisés pour être préservée et présentée au public. Elle est dorénavant la plus importante collection archéologique française sur la période et son potentiel muséographique est exceptionnel : des souliers des marins aux canons sur affût placés aux sabords, de la cuisine du bord à la reconstitution des haubans et du gréement..., c’est tout l’armement d’une grande frégate océanique qui peut dorénavant être présentée au public.


    Sources 


    http://www.epaves.corsaires.culture.fr/flash/fr/uc/05_08_02#/fr/uc/05_08_02/t=L’avenir%20d’un%20site

13 janvier 2013

Alger Poste navale bureau N°22

Poste navale bureau N°22
Timbre Algérie Mosquée El Kébir





Cette lettre est affranchie avec un timbre Algérie à 1 f représentant la Mosquée El Kebir (La grande)





Le timbre est annulé par le TAD manuel Poste navale n°22 (Alger)


Cette mosquée, la plus grande d'Alger, est affectée au rite maléki, le seul qui fût observé à Alger, avant l'arrivée des Turcs. Djama-Kébir fit partie de la ville berbère; elle fut édifiée sur les ruines d'une basilique chrétienne (une partie des substructions repose sur une portion de l'ancien rempart romain) dont l'abside, rapporte l'historien arabe El Bekri, était, en raison de son orientation vers le Levant, utilisée comme lieu de prière. On la décorait de tapis et d'images saintes, les jours de grande fête.





La grande mosquée occupe une superficie de 2 000 mètres. Ses dimensions sont à peu près de 48 mètres sur 40.

À la mosquée étaient annexées jadis : 1°/ el djenina (le petit jardin); 2°/ el mocella (oratoire pour les services funèbres); 3°/ une grande cour où était installée une batterie de quatre canons, élevée après le bombardement de Lord Exmouth, en 1816.

Le monument s'appuie sur soixante-douze piliers et est recouvert de onze toits. Il comprend onze travées. Son ordonnance est en réduction, un peu celle de la mosquée de Cordoue.

La cour aux ablutions comprenait autrefois "un jet d'eau, un noyer et un oranger sauvage".




La partie voisine du mirhab fut endommagée en 1683 par les boulets de Duquesne. Les esclaves chrétiens furent employés à sa restauration comme l'avaient été les captifs de 1529, pour les dégradations éprouvées par le temple, lors de la défense du Penon qu'assiégeait Kheïr-ed-Din. Un texte ancien nous apprend que lors du bombardement de Duquesne, les livres saints de la mosquée furent mis en sûreté au Fort l'Empereur. Le mirhab, conformément à la tradition malékite, doit demeurer nu, sans ornements.





L'inscription romaine, placée sous le portique de la rue de la Marine provient d'un monument décorant jadis Icosium. La suite de cette inscription a été retrouvée plus tard, rue Bruce. En voici la traduction : "Lucius Coecilius Rufus, fils d'Agilis, flamine perpétuel, ayant épuisé la série des honneurs municipaux de sa patrie, de ses deniers a fait ce don et l'a consacré."
Le minaret, haut de quinze mètres, est orné en son sommet, de vingt-quatre merlons. En 1856, le Génie civil para cette tour de faïence bleue, d'un assez joli effet.






Le dessous de la grande mosquée est constitué par de hautes voûtes qu'occupa le Génie militaire en 1830 et qui furent dans la suite, louées à des particuliers. M. Picon, premier constructeur du boulevard du Centaure (aujourd'hui: boulevard Gambetta), en fut le locataire, de 1836 à 1838.
En cette mosquée, se tenaient autrefois les séances du Tribunal Supérieur appelé le Midjelès. Là, siégeait le muphti hanéfi, lequel, en sa qualité de Turc, avait le pas sur son collègue maléki.





Le muphti hanéfi fut, en 1847, destitué pour malversations. Il fut envoyé aux îles Sainte-Marguerite, puis de là, en Egypte. A son départ, plusieurs registres de cette mosquée, qui présentaient un réel intérêt, disparurent.


Le 13 juin 1873, le préfet Comte d'Ideville installa solennellement le muphti Hadj ben Haffaf, qui avait été le premier secrétaire d'Abd-el-Kader, et mourut âgé de 90 ans, en octobre 1889. Son successeur fut El Hadj Kadour Chérif, ancien lieutenant de l'Emir.




Le ler mars 1904, le préfet Rostaing vint remettre la Légion d'Honneur au muphti Ben Zakour (Aïeul de l'actuel muphti de Djama-Djedid.) dont les services dataient de 1844. Le 24 mars 1919, à l'issue de la cérémonie à la mémoire des Indigènes tombés sur le Front, le secrétaire général Borde remit, en présence des autorités réunies, la Légion d'Honneur au muphti Ben-Nacer.




Le personnel de la grande mosquée se composait de : deux imams, un porte-crosse du muphti, un huissier, dix-neuf professeurs, dix-huit mouedden, huit lecteurs du Coran, huit oukils ou administrateurs.

Il y avait, en outre: huit balayeurs et trois allumeurs.





En décembre 1836, le prince de Nemours posa la première pierre de la galerie de marbre de la rue de la Marine, qui fut élevée par les " Condamnés " du colonel Marengo, avec 22 fûts de la mosquée Es-Sida.
Une urne contenant le procès-verbal de la cérémonie, rédigé en français et en arabe, et des pièces d'or, d'argent et de bronze, à l'effigie de Louis-Philippe et au millésime de 1836, a été placée sous l'une des colonnes.
En avril 1903, le temple devant lequel devait passer le président Loubet, fut, du côté du boulevard, bordé d'une grille de dessin oriental.

Le 9 mai 1865, l'Empereur visita Djama-Kébir. La mosquée fut classée en avril 1887.


sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Mosquée_d'Alger

http://alger-roi.fr/Alger/mosquee_sidi/mosquee_sidi.htm

11 janvier 2013

Humour dans le carré par Donec

Donec en sait long !


Bonjour à tous,
Comme chacun le sait, la furtivité est la caractéristique d’un engin militaire conçu pour avoir une signature radar  réduite ou banale et donc être moins détectable. Donec qui est un pragmatique pense que la vraie furtivité c’est l’invisibilité. Il travaille dessus avec quelques résultats.

 Les « poulaines » quand à elles sont, comme chacun sait les lieux d’aisance des bâtiments de guerre. Comme elles sont multiplaces et sans porte, chacun y va de sa petite histoire. Naturellement aucune source n’est vérifiée.


Le reste est plutôt transgenre.
Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine
Donec







Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...