07 décembre 2012

SIRPA La lettre d'information de la Marine



Semaine du 29 novembre au 06 décembre 2012



Semaine du 29 novembre au 06 décembre 2012




Opération Atalante (lutte contre la piraterie)
 Fin de mission pour la frégate Floréal
Le 2 décembre 2012, la frégate de surveillance Floréal a quitté l'opération Atalante. Après un mois et demi en mission de lutte contre la piraterie sous commandement européen dans le cadre de l’opération Atalante, la frégate légère furtive Surcouf prend sa suite.

 Saisie de cocaïne par la frégate Ventôse en mer des Caraïbes
Le 30 novembre 2012, l’équipage de la frégate de surveillance Ventôse a procédé à l’arrestation de trois narco trafiquants et à la saisie de plus de 800 kg de drogue.

 Campagne de navalisation sur le Dixmude et premier appontage pour le Caïman Terre
Le 3 décembre 2012, le bâtiment de projection et de commandementDixmude a appareillé de Toulon pour participer à une campagne dite de «navalisation» avec le groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre.




 Entraînement des plongeurs-démineurs de la Méditerranée en milieu terrestre
L
es marins du Groupe de Plongeurs Démineurs de la Méditerranée (GPD MED) ont conduit un entraînement semestriel au sein de l’univers «terrien» du centre d’entraînement de l’armée de Terre de Canjuers.

 Le BATRAL Dumont d'Urville retrouve un nouvel engin de débarquement
Le LCVP (Landing Craft Vehicle Personnel) désormais embarqué à bord du Dumont d’Urville lui confèrera une capacité opérationnelle supplémentaire de plageage déjà connue par le passé. Après près de trois mois de remise en état, il a été mis à l’eau dans la base navale de Fort-de-France le 23 novembre 2012.

 Opération de sauvetage au large de MayotteLe 21 novembre 2012, le poste de commandement de l’Action de l’État en Mer (PC AEM) de l’élément base navale de Mayotte a coordonné une opération de sauvetage de naufragés au large de Mayotte.

 Suivez la Marine nationale sur Twitter
Suivez la Marine et rejoignez les 7 000 abonnés du compte Twitter de la Marine nationale. Retrouvez l’actualité de la Marine nationale (opérations missions, préparation opérationnelle, escales, journées portes ouvertes…). Un bon moyen pour vous de rester informé et connecté en permanence.


 La dissuasion, 40 ans de permanence
À l’occasion de la sortie du Cols Bleus n° 3003 du 1er décembre 2012, retrouvez l’intégralité du reportage consacré à la dissuasion dans un dossier spécial.

 Un livre pour savoir qui était le commandant Kieffer
Dans l’ouvrage « Commandant Kieffer, le français du jour J », la place est faite à un homme dont le destin est intimement lié au débarquement du 6 juin 1944 et à la création des Commandos Marine.

 « Mille marins » au salon nautique
Le 8 décembre 2012, les marins, les civils de la Marine ainsi que leurs familles pourront bénéficier d’invitations gratuites à leur arrivée au salon.





06 décembre 2012

Journées ADOSM TOULON

La Marcophilie Navale 
à l'Adosm Toulon

adosm






La Marcophilie Navale a reversé 545€ à l'ADOSM Toulon
L’association pour le développement des œuvres sociales de la marine (ADOSM) est une association loi de 1901 reconnue d’utilité publique qui a fêté ses 70 ans 
en 2009

.

Agissant avec la souplesse d'action et l'indépendance de décision propres aux associations, l'ADOSM vient aujourd'hui en aide aux veuves, orphelins et aux anciens personnels de la Marine qui connaissent de graves difficultés, ainsi qu'à leurs familles ou à leurs enfants orphelins.
Cette action est effectuée en relation avec la direction du personnel militaire de la Marine et dans des conditions fixées annuellement.



L’ADOSM cherche également à favoriser la formation professionnelle des veuves ou veufs de marins qui ont souvent dû mettre de coté une continuité d’emploi, voire la possibilité d’en exercer un, pour répondre aux contraintes de mobilité et d’absence du marin.





Photos ADOSM Toulon 2011

USS TUSCALOOSA un vétéran normand

D Day pour le USS TUSCALOOSA 


L'USS Tuscaloosa est lancé le 15 novembre 1933 et entre en service le 17 août 1934. 


Souvenir d'une escale du USS Tuscaloosa en Martinique le 10 décembre 1933

Il effectue ses premiers mouvements le long des côtes du continent américain, du nord au sud, en effectuant un écart vers les îles d'Hawaï. En août 1939, le président américain Franklin D. Roosevelt transite à son bord pour se rendre sur l'île de Campobello (il retourne à plusieurs reprises sur le Tuscaloosa pendant la guerre). Il effectue ensuite plusieurs patrouilles dans les Caraïbes et dans le golfe du Mexique avant d'escorter des convois dans l'Atlantique.



En mai 1941, il participe à la chasse du bâtiment de guerre allemand Bismarck et en novembre 1942, il est déployé dans la Méditerranée en vue de participer à l'opération Torch au large du Maroc, engageant des duels avec les batteries côtières et les bâtiments de guerre sous le commandement de Vichy. L'année suivante, le Tuscaloosa est de retour le long des côtes est des Etats-Unis et patrouille à nouveau dans l'Atlantique ainsi qu'en mer du Nord.



Le bâtiment porte le nom d'une ville d'Alabama  caîtale de l'état entre 1826 et 1846


Au printemps 1944, il rejoint les forces navales alliées dans la Manche et sert au sein de la Task Force 125 : le 6 juin, à 5 heures 50, il bombarde les batteries allemandes menaçant Utah Beach et l'armada alliée (en prenant notamment pour cible le fort de Tatihou et la batterie du Mont Coquerel), corrigeant ses tirs grâce aux observateurs aériens.





 Il assiste à la destruction de l'USS Corry le Jour J et bombarde en retour la batterie de Crisbecq. Le 8 juin en début de matinée, il organise les secours au profit de l'USS Glennon, touché par une mine, puis pour l'USS Rich. Ses canons appuient la progression des forces terrestres américaines jusqu'au 21 juin avant de bombarder les batteries de Cherbourg à compter du 25 juin.




En août 1944, l'USS Tuscaloosa prend part au débarquement de Provence et demeure dans la méditerranée pendant près d'un mois avant de rentrer aux Etats-Unis. En janvier 1945, il intègre la 3ème escadre et est déployé dans le Pacifique, participant aux bombardements sur Iwo Jima ainsi qu'Okinawa.




Tuscaloosa en Alabama fut aussi un centre de formation des pilotes de la France Libre.  Ils y recevaient la formation initiale entre 8 et 15 heures de vol avant d'être lâchés 






05 décembre 2012

Le Golden Bridge a 75 ans Californie USA California 1937 - 2012 San Francisco Sausalito

Le Golden Gate Bridge a 75 ans 

« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts.» 

Isaac Newton


Avant de présenté cet ouvrage, on pourrait pensé (peut-être?) y tenir un prochain congrès... Mais on peut aussi poser une question pour le prochain congrès.




Combien de bâtiments de la Marine Nationale ont-il fait escale à San Francisco depuis sa construction et comme question subsidiaire combien de marins ont-il vu le Golden Gate Bridge? Pour ma part, il était toujours dans les nuages...



La porte d'or qui relie la baie de SanFrancisco à l'océan



Le Golden Gate Bridge littéralement le « pont de la porte d'or » est un pont suspendu de Californie qui traverse le Golden Gate, détroit qui correspond à la jonction entre la baie de San Francisco et l’océan Pacifique. 




La Tapageuse 07-06-2012



Il relie ainsi la ville de San Francisco, située à la pointe nord de la péninsule de San Francisco à la ville de Sausalito, située à la pointe sud de la péninsule du Comté de Marin. 


le pont pèse environ 811 500 tonnes, a nécessité 520 000 m³ de béton, 75,000 tonnes d’acier et… 600,000 rivets.


Financée par la WPA, sa construction, qui s’est heurtée à de nombreuses difficultés, a débuté en 1933 et s’est étalée sur une durée de quatre ans, pour s’achever en 1937. Selon le timbre paru en son honneur, il fut ouvert à la circulation le 28 mai 1937.

FS Prairial 19-06-2012

La couleur « orange internationale » est le résultat d’une couche anticorrosion de protection posée sur l’acier. Cette couleur, qui marquait un beau contraste avec le bleu de la mer et du ciel, devait cependant être transitoire.


Même si l’U.S. War Department aurait souhaité qu’il soit strié de rayures, le pont est resté rouge pour une raison pratique : les conditions météorologiques de San Francisco étant loin d’être optimales toute l’année, laisser le pont couleur acier avait de fortes chances d’être catastrophique par temps de brouillard, en termes de visibilité.
Chaque année, 20 000 litres de peinture sont nécessaires à son entretien.




Le Golden Gate Bridge a été jusqu’en 1964 le pont suspendu le plus long du monde, et constitue aujourd’hui le monument le plus célèbre de San Francisco. Il est en outre aisément reconnaissable de par sa couleur « orange international » et par l’architecture de ses deux tours. 



Le chantier du Golden Gate Bridge reste le premier site de construction où il a été imposé aux ouvriers de porter des casques de chantier. L’ingénieur en Chef Joseph Strauss a également fait poser un filet de sécurité sous le pont, sauvant ainsi 19 vies. Le courant a continué de passer entre ces hommes, qui ont par la suite formé le club « Halfway to Hell ».



Selon un classement de l’American Society of Civil Engineers, cet ouvrage d'art fait partie des sept merveilles du monde moderne.

sources :

http://frenchdistrict.com/californie-nord/articles/golden-gate-bridge-pont-monument/

04 décembre 2012

RPC NIVIDIC

Du nom d'un phare à l'ouest d'Ouessant. Remorqueur construit aux chantiers SOCARENAM, mis en service le 13 décembre 1996. Basé à Brest.











La décision de construire le phare de Nividic fut signée le 5 janvier 1910. Le service des Phares souhaitait à l'époque réutiliser l'équipe de construction du phare de la Jument, situé à moins de 3 km plus au sud, et dont la construction devait s'achever en 1911. Le coût initial était évalué à 160 000 francs-or, ce qui est peu comparé au coût (estimé) du phare de la Jument (850 000 francs de l'époque).



Les travaux seront placés sous la direction de MM. Pigeaud et Montigny, respectivement ingénieur en chef et ingénieur ordinaire de Brest. Le conducteur Heurté, de la subdivision d'Ouessant, dirigera le chantier.







Le 9 mars 1912, un avant-projet est dévoilé. Celui-ci comprend une conception générale du bâtiment, incluant la forme, les matériaux et les techniques de construction. À l'époque, les équipements de signalisation ne sont pas encore définis, les travaux étant encore à l'étude. En effet, il s'agit pour la première fois d'établir un système d'éclairage et de sonorisation au sein d'un phare complètement automatisé, dont les commandes sont déportées sur l'île d'Ouessant, dans les installations du Créac'h.

Phare de Créac'h


Les premiers travaux de maçonnerie commencent lors de l'été 1912, un an après la mise en service du phare voisin de la Jument.

Lisa tirée de Trois éclats blancs de Bruno Le Floc'h évoquant la construction d'un phare en mer d'Iroise


Le rocher sur lequel doit être construit le phare est situé dans une zone très peu accessible. Cette inaccessibilité du site, due à de violents courants et nombreux récifs en mer d'Iroise, rend la construction délicate, difficile et dangereuse. C'est pour cette raison que l'équipe de construction du phare de la Jument, disposant de l'expérience et d'un équipement moderne et adapté (le bateau de travaux Eugène Potron), a été choisie pour cette mission.



Ces conditions difficiles ne permettent que de bâtir une cinquantaine de mètres cubes de maçonnerie par an entre 1913 et 1916. La Première Guerre mondiale n'a pas d'impact sur l'avancement des travaux. En revanche, un défaut de construction du phare de la Jument oblige l'équipe de construction à ralentir son travail pour entreprendre des travaux de consolidation sur le phare voisin. Néanmoins en 1926, la tour de Nividic s'élève à 26 mètres au-dessus du niveau de la roche.


Musée au phare de Créac'h

La tour est terminée en 1929, à 33 mètres au-dessus du niveau de la roche. Une ceinture de béton renforçant la base du phare est tout de même construite suite aux craintes émises par l'ingénieur Cône. Le gros œuvre du phare est définitivement achevé en 1933.

Ouessant maquette dans le local  : vedette Ile d'Ouessant SNS 081 SNSM Fécamp


En parallèle, les équipements finaux sont définis le 19 mars 1928 par le ministère de tutelle. Les études introduisent à cette époque la constructions de trois, puis finalement deux pylônes en béton, une ligne électrique aérienne ainsi qu'un petit téléphérique. Ces installations seront réalisées entre cette date et 1936 malgré une opposition locale et nationale concernant la protection du littoral. Une solution intermédiaire de faire passer un câble sous-marin se révèle à l'époque trop coûteuse et trop peu pérenne.

Ouessant


Les installations d'éclairage et de sonorisation sont installées entre 1929 et 1936. Le feu de secours à gaz est fonctionnel à partir d'octobre 1931, et la campagne de tests démarre au début de l'été 1933

Le feu électrique est finalement allumé en 1936.


Photos JM Bergougniou

03 décembre 2012

Aviso Escorteur Francis GARNIER

Aviso Escorteur Francis GARNIER


En lisant Ouest-France ce matin un petit article a attiré mon attention. 
Si envelopmer peut leur venir en mer...

Lu dans Ouest-france ce matin


Le quatrième Francis Garnier fut un aviso-escorteur, ex-escorteur Erithrea de la Marine italienne. Construit aux Chantiers de Castellamate, l'Erithrea fut lancé le 19 septembre 1936. 



Dix ans plus tard, devenu bâtiment de la Marine nationale, il fut rebaptisé Francis Garnier.





Admis au service actif en 1937, l'Erithrea fut d'abord utilisé comme stationnaire en mer Rouge avant d'être envoyé en Chine et au Japon. En septembre 1943, il se rendit aux Anglais à Colombo. Mis à la disposition de la Marine française au titre des réparations, il fut armé le 1er mars 1949 sous le nom de Francis Garnier et entra en service actif le 12 janvier 1950.
Le 5 avril 1950, il quitta Toulon pour le Pacifique par Madagascar, la Réunion, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, puis se rendit jusqu'à San Francisco où il prit l'escorte d'un petit convoi de bâtiments destinés à l'Indochine.
Après une refonte effectuée à Toulon du 9 octobre 1951 au 5 septembre 1953, il fut envoyé en Indochine, où il participa à diverses opértions en particulier à l'évacuation du Tonkin. 



Le 28 août 1955, le Francis Garnier quittait Saïgon pour le Pacifique où son séjour, coupé par des carénages notamment à Uruga au Japon de mars 1956 à mars 1957 et à Diego Suarez de juin 1959 à juin 1960, durera jusqu'à ce que le 1er janvier 1966, il fut placé en réserve spéciale B à Papeete. 

Il avait parcouru 234400 nautiques sous le pavillon français. Il fut condamné le 5 octobre 1966. Les bâtiments et les avions de combat de la Force Alfa (créée à l'occasion de la première campagne d'expérimentations nucléaires dans le Pacifique) reçurent la mission de couler le Francis Garnier. Le vieil aviso-colonial succomba sous les bombes et les obus le 29 octobre 1966 à 16h15 et repose par 1300 mètres de fond.

(Déplacement : 2850 tonnes ; Dimensions : 96.9 x 14.68 x 5 m ; Propulsion : 2 moteurs diesel de 3900 ch chacun, 2 L.a. ; Armement : 3 canons de 120 mm, 4 canons de 40 mm AA + 4 canons de 20 mm AA, 1 grenadeur, 2 mortiers)

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...