16 août 2012

Musée de la Marine Rochefort exposition Fort Boyard Charente Maritime

Musée de la Marine Rochefort exposition Fort Boyard

Si vous venez à Rochefort dans le cadre des philatéliques de mer, venez visiter l'exposition sur l'histoire de Fort Boyard. Vous ne serez pas déçus.





Le fort Boyard est aujourd’hui l’un des plus célèbres monuments de France. L’exceptionnel succès d’un jeu télévisé dont la popularité ne se dément pas depuis 22 ans en est la cause. Mais ce succès lui-même tient à la force particulière d’un monument dont l’histoire, la forme, l’atmosphère sont sans pareils. Retour sur un destin.




une notoriété internationale








Vaisseau de pierre à la forme immédiatement reconnaissable, il semble surgir de nulle part au milieu de l’océan. Rêvé par Louis XIV pour protéger son arsenal de Rochefort, voulu par Bonaparte, achevé par Napoléon III, Boyard est, au bout de 63 ans d’un chantier hors norme, le fort le plus cher de France : plus de 8 fois le coût de l’Arc de Triomphe ! Pourtant, en 1866, il ne sert pas à grand-chose, la portée de la toute récente artillerie rayée rend inutile la présence d’un fort dans la passe entre Aix et Oléron.




de la ruine à la gloire

La Marine l’emploie quelques mois comme prison, et 30 ans comme base de défense passive. Déclassé, il est abandonné, pillé et finalement vendu. Le cinéma, dès 1966, et surtout la télévision depuis 1990 le font brutalement passer de l’ombre à la lumière. Il est aujourd’hui une icône médiatique et touristique, porteuse de l’image de tout un département. L’exposition raconte toutes ces histoires, grandes et petites, qui ont fait ce que Boyard est devenu aujourd’hui.




une exposition évènement

Si tout le monde connaît la silhouette du fort, son histoire reste largement méconnue. Autour de ses propres collections, le musée national de la Marine a bénéficié de l’appui de nombreux partenaires : le Service Historique de la Défense a ouvert largement la porte de ses archives, pour la plupart inédites : les plans d’ingénieurs sont ici autant des sources de premier ordre que des œuvres d’art, aussi précises que somptueuses. 




La société de production du jeu a également autorisé, à titre tout à fait exceptionnel, le prêt et l’exposition de films et de photos, mais aussi d’accessoires du jeu. Si vous rêvez de voir des Boyards de près, c’est le moment ! La scénographie retenue, volontiers spectaculaire, permet au visiteur d’entrer dans Boyard, de vivre et de comprendre, par l’image et le son, la destinée d’un fort, entre patrimoine et représentation.
FORT BOYARD, LES AVENTURES D’UNE STAR vous invite à découvrir les vies successives du fort maritime le plus célèbre de France






un défi colossal

Le 9 mai 1801, Bonaparte, Premier Consul, charge une Commission de se pencher sur la protection de la rade de l’île d’Aix. Deux ans de vifs débats plus tard, l’ingénieur Feregeau, directeur des Travaux Maritimes, remet son projet. Il s’agit d’édifier sur le sable, au milieu de la passe, un fort massif à deux niveaux, en forme d’anneau, de 80 mètres de long sur 40 mètres de large. Le défi technique et financier est colossal. D’autant que des sondages font apparaître que le sommet du banc de sable n’est pas au milieu de la passe : le fort sera donc édifié sur une partie situé à 4,50 mètres sous l’eau à marée basse. 




Comment y parvenir ? La commission propose de déverser des tonnes de pierres pour créer un enrochement artificiel découvrant à marée basse. Sur ce plateau de 100 mètres sur 50 doivent être assemblées trois assises en pierre de taille, dont la troisième, à deux mètres au-dessus des plus hautes marées, sert de base au fort.




Boyardville

Un formidable chantier s’engage alors sur l’île d’Oléron. Une ville-base, logiquement baptisée Boyardville, est créée de toutes pièces. Matériaux et ouvriers affluent, des carrières sont ouvertes, des marchés sont passés. Pendant 5 ans, à chaque marée basse, des bateaux de travail, les gabarres, déversent des milliers de mètres cubes de roches sur le banc de sable. Le chantier se heurte à un financement irrégulier, au manque de main-d’œuvre, aux attaques anglaises, à l’instabilité du banc de sable et plus encore à la houle et aux tempêtes qui détruisent et fragilisent le travail réalisé. 






En 1808, Napoléon inspecte les travaux et décide de ramener le fort à une taille de 40 mètres sur 20. En 1809, la menace anglaise et la déroute de l’escadre française en rade de l’île d’Aix lors de l’affaire des brûlots entraîne la suspension des travaux. 5 ans d’efforts, 75 000 m3 de pierres déversées et 3,5 millions de francs semblent engloutis en pure perte dans les sables de Boyard. Pourtant, la nécessité de protéger la rade d’Aix est plus criante que jamais. 





http://www.fortboyard.net/Exposition-Fort-Boyard-les-aventures-d-une-Star-2012-2013.html





Café des Colonies

Café de Madagascar 

Trouver les produits des colonies durant la guerre devient vite un problème à partir du moment où les Colonies rejoignent la France Libre.

Le rationnement dans un premier temps, la substitution vont devenir le quotidien des français.
Les Postes sont servir à transporter les produits coloniaux vers la France notamment le café.



Des autorisations d’importation des denrées étaient nécessaires mais, dès 1941, des dérogations générales ont été accordées pour les envois sans caractère commercial de particulier à particulier.

Nos marins ont largement profité de ces possibilités pour faire parvenir aux familles en France, café, cacao ou même savon

La loi du 3 juin 1941 fixe les premières règles en matière d’importations postales. Chaque territoire va alors réglementer la sortie de ses denrées. En Métropole, une décision douanière de 1942 précise que ces envois sont « soumis au paiement des droits et taxes normalement exigibles ». Quelques emballages de paquets sont connus revêtus de l’étiquette triangulaire verte, qui signifie que des droits et taxes sont dus avant distribution, ou comportant simplement des chiffres-taxe matérialisant la taxe de dédouanement.

Le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le 8 novembre 1942 a interrompu les relations postales entre la Métropole et ses Colonies. Elles ont été progressivement rétablies à partir de la fin de l’année 1944, mais les premiers paquets familiaux ne réapparurent en France qu’en février 1945. Une ordonnance du 6 juin 1945 constata la nullité des textes de 1941 et de 1942 et chercha à favoriser l’introduction en France du plus grand nombre possible de denrées. Les envois furent désormais admis en franchise de droits et exemptés de permis à la sortie du territoire comme à l’entrée en France, à l’exception de l’Afrique Équatoriale Française qui fixa un droit forfaitaire matérialisé par un timbre-poste surchargé spécialement.

Ce régime subsista jusqu’en 1951 en Métropole.



Sac de 3 kg de café expédié de Madagascar en 1949 et revêtu d'une étiquette (qui fût) verte

http://academiedephilatelie.org/conferences/conf-2004-01.htm


14 août 2012

Des plis de La Tapageuse arrivent encore

La TAPAGEUSE à PANAMA

Actions du canal de Panama


La Tapageuse a regagné Brest fin juillet et attend son désarmement.

Il me revient la chanson de Jacques Brel Les Marquises


Devant l'ile longue 

Ils regardent la mer comme tu regardes un puits 
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s´il n´y a pas d´hiver, cela n´est pas l´été




en rade

Ils parlent de la mort comme tu parles d´un fruit
la pluie est traversière, elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise, le temps s´immobilise
Aux Marquises




devant le Monge

Du soir, montent des feux et des points de silence 
Qui vont s´élargissant, et la lune s´avance 
Et la mer se déchire, infiniment brisée 
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés 
Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance 
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l´alizé se brise
 Aux Marquises




Derniers échos des chants polynésiens

Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard

Le cœur est voyageur, l´avenir est au hasard

Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d´amour

Que les sœurs d´alentour ignorent d´ignorer

Les pirogues s´en vont, les pirogues s´en viennent

Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font

Veux-tu que je te dise : gémir n´est pas de mise

Aux Marquises









Photos de La Tapageuse à Brest : François Guiganton et du bord via le Capitaine de Frégate Roger Coguiec chargé du désarmement.


Le pont des Amériques


Ce matin, deux plis postés lors de son passage à Panama, me sont arrivés



Quand on connaît l'Amérique du sud et le service de la Poste, rien ne nous étonne.

Le timbre à date qui annule le timbre et bien un timbre à date des Postes et Télécommunications (ce n'est pas toujours évident).
Le quantième du mois est absent et le mois indiqué est ABR (Abril) soit le mois d'avril 2012. Le timbre à date n'a pas été mis à jour depuis avril 2012...

La Tapageuse a franchi le canal le 27 juin 2012.
Panama n'est indépendant que depuis 1903. Panama jusqu'à cette date était une province de Colombie.

Je vous invite à une petite virée dans Panama City
La cathédrale

Panama sur l'avenue vers Panama City


Sur le pont des Amériques

Le golfe de Panama les immeubles grandissent, la Colombie est toute proche

Ancon et Panama City

Ecluse de Miraflores

photos Panama Jean-Michel Bergougniou

VSCM TRIEUX à Saint Malo


À bord de la vedette des gendarmes maritimes VCSM TRIEUX


mardi 14 août 2012




L'équipage de La Trieux devant la vedette, amarrée au port des Bas-Sablons.





Beaucoup de plaisanciers ne savent pas comment mesurer un homard. Il faut mesurer sa taille de coffre.

Reportage

Pendant la période estivale, les plaisanciers, locaux ou estivants, sont nombreux à sortir en mer. Pour les sensibiliser aux bonnes pratiques de la sécurité en mer, les services des douanes, la gendarmerie maritime et les Affaires maritimes ont mené une action conjointe.

« Nous le faisons via des contrôles portant essentiellement sur la vitesse des bateaux, sur leur matériel de sécurité et sur leurs pêches », indique l'adjugeant chef Wiemann. L'occasion parfaite pour monter à bord de La Trieux, une vedette de 20 mètres de long appartenant à la gendarmerie maritime.



Photo JM Bergougniou




Avec les Affaires maritimes

Pour effectuer les contrôles, une embarcation semi-rigide est nécessaire. Au programme ce matin, des contrôles d'embarcations navigant entre Saint-Lunaire et Saint-Jacques. La météo n'est pas clémente, il y a peu de plaisanciers estivants dans la baie, ce sont principalement des pêcheurs locaux du coin. « C'est quand il fait beau que les gens font le moins attention, et c'est également par mer d'huile qu'on a le plus de plaisanciers novices sur l'eau », explique Jean-Jacques Meury, contrôleur des Affaires maritimes.

Première embarcation abordée, un pêcheur basé à Saint-Lunaire. Il a pêché une douzaine de maquereaux mais ne leur a pas coupé la queue.« Ce n'est pas en arrivant au port qu'on doit le faire ? », s'interroge-t-il devant les militaires. « Seulement si vous avez un vivier à bord, sinon c'est tout de suite après la pêche », lui répond le gendarme Boizeau. Il s'agit d'un délit mais les gendarmes sont conciliants. Le pêcheur cisaille la queue des poissons devant eux et s'en retourne à sa pêche.

Le coupe-circuit, un objet primordial

Le maréchal des logis chef Minaud aperçoit un petit bateau un plus loin. Les gendarmes s'en approchent. Un contrôle du matériel de sécurité est effectué. Sa lampe torche, obligatoire pour pouvoir signaler sa présence durant la nuit, est grillée. « L'ampoule est même noire », note un des militaires. Le pêcheur a eu de la chance ce matin, un homard était présent dans son casier. « Il me semble petit », déclare le gendarme Boizau. La mesure est faite. « Trop petit, il fait à peine 8 cm, la taille minimale est de 8,7 cm. Ça commence à faire beaucoup monsieur. » Cette fois, une infraction est constatée.

Un peu plus tard dans la matinée, une petite embarcation est inspectée. Cinq personnes sont à bord, il manque un gilet de sauvetage et le coupe-circuit n'est pas branché. « Il ne fonctionne plus », indique le plaisancier. Là aussi, pas de souplesse. « On ne joue pas avec la sécurité, lui rappelle le gendarme, en moins de deux ans, il y a eu trois décès dans la baie à cause d'un manque de coupe-circuit. »

Au total, en une matinée, trois avertissements et deux infractions. Le contrôle en mer prend plus de temps que sur les routes mais est tout aussi indispensable. « Avec la SNSM nous sommes complémentaires,conclut l'adjugeant en chef Wiemann, la différence est que nous disposons d'une compétence judiciaire. »


Emmanuel DUPREZ

12 août 2012

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le sémaphore de Cancale 

à la Pointe du Grouin 




La pointe du Grouin Cancale  photo JMB



Ouest-France / Bretagne / Saint-Malo / Cancale / Archives du vendredi 10-08-2012


Les réservistes de la Marine veillent au grain - Cancale


vendredi 10 août 2012



Veilleur à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou


De mi-juin à mi-septembre, le sémaphore de la pointe du Grouin reprend du service. Les réservistes de la Marine nationale surveillent la côte.

Les yeux rivés sur la côte, les réservistes de la Marine nationale veillent sur la sécurité des embarcations de la pointe du Meinga, à l'ouest, à la moitié de la baie du Mont Saint-Michel, à l'est. De mi-juin à mi-septembre, il est le relais du Cross Corsen, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, situé à Plouarzel, dans le Finistère. Entre radio et radar, mais surtout à l'aide de leurs puissantes jumelles, ils scrutent le moindre détail inhabituel. En moyenne, une soixantaine de bateaux passe dans ce secteur chaque jour, jusqu'à cent vingt le dimanche, soit six à sept milles embarcations contrôlées pendant l'été.


le sémaphore la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou

Le sémaphore a repris du service depuis une dizaine d'années à la suite d'un tragique accident dans lequel un père et son fils ont trouvé la mort dans le chenal de la vieille rivière. « Le conseil général a senti l'intérêt sécuritaire de la reprise d'une activité à la pointe du Grouin », précise le major Jean-Yvon Renault, réserviste et responsable du sémaphore. La Marine nationale avait cessé toute activité en janvier 1999.


En cas de problème, les réservistes alertent le Cross Corsen qui organise et coordonne les moyens d'assistance. Suivant la gravité du danger, le Cross enverra un message « panne » à tous les bateaux en mer s'il s'agit d'une embarcation en panne moteur, par exemple. Au titre de la solidarité des gens de mer, un autre bateau peut venir le remorquer. S'il s'agit d'un danger imminent, l'embarcation en difficulté enverra le fameux message « mayday ». Dans ce cas, « le Cross peut revenir nous consulter pour savoir qui envoyer sur l'intervention », précise le major Jean-Yvon Renault, réserviste et responsable du sémaphore. Une grande partie des interventions est confiée aux bénévoles de la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer.



le sémaphore à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou

En pleine saison, le nombre de plaisanciers en mer explose. Le major Jean-Yvon Renault rappelle quelques consignes de sécurité. Avant de partir, il faut bien entendu regarder les horaires de marée et veiller à porter un gilet de sauvetage à partir du moment où on quitte la plage. « Le gilet de sauvetage doit être dans le coffre de la voiture et non sur le bateau », martèle le réserviste car beaucoup d'accidents ont lieu dans l'annexe.


Les réservistes ont l'oeil. « Il faut être curieux et attentif. Avec l'expérience on sent quand quelque chose ne va pas. Les occupants d'une annexe ont perdu une pagaie, ils ont dérivé jusqu'à l'île des Landes, on les a repérés tout de suite », raconte le major Renault. Chaque jour, deux des réservistes se relaient tous les trois à quatre heures du lever au coucher du soleil.


Charlotte DEROUIN.


le sémaphore à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou

Le sémaphore de la pointe du Grouin Cancale photo JMB
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« On a la vie des gens entre nos mains » - Cancale

vendredi 10 août 2012

Veilleur à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou
Jean-Jacques René est l'un des quatre réservistes que compte le sémaphore cet été. La pointe du Grouin, il connaît bien. Il y a travaillé neuf ans en tant que guetteur professionnel et depuis qu'il est en retraite, il y a six ans, le réserviste y passe tous ses étés.

Connaître chaque détail de sa zone de surveillance et avoir le sens de l'observation sont les qualités essentielles d'un bon guetteur. « Cela permet de voir tout de suite lorsqu'une bouée n'est plus là ou s'il y a un corps en train de flotter », explique Jean-Jacques. Patience et calme sont aussi de mise dans la salle de surveillance. « Il y a un côté stressant, on a la vie des gens entre nos mains », poursuit t-il.

L'anecdote qui l'a marquée est à la fois heureuse et malheureuse. « Un homme est venu sonner à la porte du sémaphore, il avait tenté de se suicider, s'était jeté à l'eau dans le chenal de la vieille rivière sans prendre connaissance de la marée, le courant le ramenait à terre », raconte le réserviste du sémaphore de la pointe du Grouin.


Jean-Jacques doit raccrocher cette année, non sans regrets. « S'il n'y a pas de volontaires, je recommencerais l'été prochain avec plaisir », confie t-il.






De l'autre côté de la baie, le sémaphore Le ROC de Granville veille sur l'est de la baie du Mont Saint-Michel, sur le sud Cotentin, les îles Chausey et les Anglo-normandes

Sémaphore de la pointe du Roc Granville photo JM Bergougniou

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...