14 août 2012

Des plis de La Tapageuse arrivent encore

La TAPAGEUSE à PANAMA

Actions du canal de Panama


La Tapageuse a regagné Brest fin juillet et attend son désarmement.

Il me revient la chanson de Jacques Brel Les Marquises


Devant l'ile longue 

Ils regardent la mer comme tu regardes un puits 
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s´il n´y a pas d´hiver, cela n´est pas l´été




en rade

Ils parlent de la mort comme tu parles d´un fruit
la pluie est traversière, elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise, le temps s´immobilise
Aux Marquises




devant le Monge

Du soir, montent des feux et des points de silence 
Qui vont s´élargissant, et la lune s´avance 
Et la mer se déchire, infiniment brisée 
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés 
Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance 
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l´alizé se brise
 Aux Marquises




Derniers échos des chants polynésiens

Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard

Le cœur est voyageur, l´avenir est au hasard

Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d´amour

Que les sœurs d´alentour ignorent d´ignorer

Les pirogues s´en vont, les pirogues s´en viennent

Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font

Veux-tu que je te dise : gémir n´est pas de mise

Aux Marquises









Photos de La Tapageuse à Brest : François Guiganton et du bord via le Capitaine de Frégate Roger Coguiec chargé du désarmement.


Le pont des Amériques


Ce matin, deux plis postés lors de son passage à Panama, me sont arrivés



Quand on connaît l'Amérique du sud et le service de la Poste, rien ne nous étonne.

Le timbre à date qui annule le timbre et bien un timbre à date des Postes et Télécommunications (ce n'est pas toujours évident).
Le quantième du mois est absent et le mois indiqué est ABR (Abril) soit le mois d'avril 2012. Le timbre à date n'a pas été mis à jour depuis avril 2012...

La Tapageuse a franchi le canal le 27 juin 2012.
Panama n'est indépendant que depuis 1903. Panama jusqu'à cette date était une province de Colombie.

Je vous invite à une petite virée dans Panama City
La cathédrale

Panama sur l'avenue vers Panama City


Sur le pont des Amériques

Le golfe de Panama les immeubles grandissent, la Colombie est toute proche

Ancon et Panama City

Ecluse de Miraflores

photos Panama Jean-Michel Bergougniou

VSCM TRIEUX à Saint Malo


À bord de la vedette des gendarmes maritimes VCSM TRIEUX


mardi 14 août 2012




L'équipage de La Trieux devant la vedette, amarrée au port des Bas-Sablons.





Beaucoup de plaisanciers ne savent pas comment mesurer un homard. Il faut mesurer sa taille de coffre.

Reportage

Pendant la période estivale, les plaisanciers, locaux ou estivants, sont nombreux à sortir en mer. Pour les sensibiliser aux bonnes pratiques de la sécurité en mer, les services des douanes, la gendarmerie maritime et les Affaires maritimes ont mené une action conjointe.

« Nous le faisons via des contrôles portant essentiellement sur la vitesse des bateaux, sur leur matériel de sécurité et sur leurs pêches », indique l'adjugeant chef Wiemann. L'occasion parfaite pour monter à bord de La Trieux, une vedette de 20 mètres de long appartenant à la gendarmerie maritime.



Photo JM Bergougniou




Avec les Affaires maritimes

Pour effectuer les contrôles, une embarcation semi-rigide est nécessaire. Au programme ce matin, des contrôles d'embarcations navigant entre Saint-Lunaire et Saint-Jacques. La météo n'est pas clémente, il y a peu de plaisanciers estivants dans la baie, ce sont principalement des pêcheurs locaux du coin. « C'est quand il fait beau que les gens font le moins attention, et c'est également par mer d'huile qu'on a le plus de plaisanciers novices sur l'eau », explique Jean-Jacques Meury, contrôleur des Affaires maritimes.

Première embarcation abordée, un pêcheur basé à Saint-Lunaire. Il a pêché une douzaine de maquereaux mais ne leur a pas coupé la queue.« Ce n'est pas en arrivant au port qu'on doit le faire ? », s'interroge-t-il devant les militaires. « Seulement si vous avez un vivier à bord, sinon c'est tout de suite après la pêche », lui répond le gendarme Boizeau. Il s'agit d'un délit mais les gendarmes sont conciliants. Le pêcheur cisaille la queue des poissons devant eux et s'en retourne à sa pêche.

Le coupe-circuit, un objet primordial

Le maréchal des logis chef Minaud aperçoit un petit bateau un plus loin. Les gendarmes s'en approchent. Un contrôle du matériel de sécurité est effectué. Sa lampe torche, obligatoire pour pouvoir signaler sa présence durant la nuit, est grillée. « L'ampoule est même noire », note un des militaires. Le pêcheur a eu de la chance ce matin, un homard était présent dans son casier. « Il me semble petit », déclare le gendarme Boizau. La mesure est faite. « Trop petit, il fait à peine 8 cm, la taille minimale est de 8,7 cm. Ça commence à faire beaucoup monsieur. » Cette fois, une infraction est constatée.

Un peu plus tard dans la matinée, une petite embarcation est inspectée. Cinq personnes sont à bord, il manque un gilet de sauvetage et le coupe-circuit n'est pas branché. « Il ne fonctionne plus », indique le plaisancier. Là aussi, pas de souplesse. « On ne joue pas avec la sécurité, lui rappelle le gendarme, en moins de deux ans, il y a eu trois décès dans la baie à cause d'un manque de coupe-circuit. »

Au total, en une matinée, trois avertissements et deux infractions. Le contrôle en mer prend plus de temps que sur les routes mais est tout aussi indispensable. « Avec la SNSM nous sommes complémentaires,conclut l'adjugeant en chef Wiemann, la différence est que nous disposons d'une compétence judiciaire. »


Emmanuel DUPREZ

12 août 2012

Cancale Pointe du Grouin Sémaphore Ille et Vilaine Bretagne sécurité mer points du groin Granville manche Roc guetteur sémaphoriste réserviste

le sémaphore de Cancale 

à la Pointe du Grouin 




La pointe du Grouin Cancale  photo JMB



Ouest-France / Bretagne / Saint-Malo / Cancale / Archives du vendredi 10-08-2012


Les réservistes de la Marine veillent au grain - Cancale


vendredi 10 août 2012



Veilleur à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou


De mi-juin à mi-septembre, le sémaphore de la pointe du Grouin reprend du service. Les réservistes de la Marine nationale surveillent la côte.

Les yeux rivés sur la côte, les réservistes de la Marine nationale veillent sur la sécurité des embarcations de la pointe du Meinga, à l'ouest, à la moitié de la baie du Mont Saint-Michel, à l'est. De mi-juin à mi-septembre, il est le relais du Cross Corsen, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, situé à Plouarzel, dans le Finistère. Entre radio et radar, mais surtout à l'aide de leurs puissantes jumelles, ils scrutent le moindre détail inhabituel. En moyenne, une soixantaine de bateaux passe dans ce secteur chaque jour, jusqu'à cent vingt le dimanche, soit six à sept milles embarcations contrôlées pendant l'été.


le sémaphore la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou

Le sémaphore a repris du service depuis une dizaine d'années à la suite d'un tragique accident dans lequel un père et son fils ont trouvé la mort dans le chenal de la vieille rivière. « Le conseil général a senti l'intérêt sécuritaire de la reprise d'une activité à la pointe du Grouin », précise le major Jean-Yvon Renault, réserviste et responsable du sémaphore. La Marine nationale avait cessé toute activité en janvier 1999.


En cas de problème, les réservistes alertent le Cross Corsen qui organise et coordonne les moyens d'assistance. Suivant la gravité du danger, le Cross enverra un message « panne » à tous les bateaux en mer s'il s'agit d'une embarcation en panne moteur, par exemple. Au titre de la solidarité des gens de mer, un autre bateau peut venir le remorquer. S'il s'agit d'un danger imminent, l'embarcation en difficulté enverra le fameux message « mayday ». Dans ce cas, « le Cross peut revenir nous consulter pour savoir qui envoyer sur l'intervention », précise le major Jean-Yvon Renault, réserviste et responsable du sémaphore. Une grande partie des interventions est confiée aux bénévoles de la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer.



le sémaphore à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou

En pleine saison, le nombre de plaisanciers en mer explose. Le major Jean-Yvon Renault rappelle quelques consignes de sécurité. Avant de partir, il faut bien entendu regarder les horaires de marée et veiller à porter un gilet de sauvetage à partir du moment où on quitte la plage. « Le gilet de sauvetage doit être dans le coffre de la voiture et non sur le bateau », martèle le réserviste car beaucoup d'accidents ont lieu dans l'annexe.


Les réservistes ont l'oeil. « Il faut être curieux et attentif. Avec l'expérience on sent quand quelque chose ne va pas. Les occupants d'une annexe ont perdu une pagaie, ils ont dérivé jusqu'à l'île des Landes, on les a repérés tout de suite », raconte le major Renault. Chaque jour, deux des réservistes se relaient tous les trois à quatre heures du lever au coucher du soleil.


Charlotte DEROUIN.


le sémaphore à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou

Le sémaphore de la pointe du Grouin Cancale photo JMB
Ouest-France / Bretagne / Saint-Malo / Cancale / Archives du vendredi 10-08-2012

« On a la vie des gens entre nos mains » - Cancale

vendredi 10 août 2012

Veilleur à la Pointe du Grouin Cancale photo JM Bergougniou
Jean-Jacques René est l'un des quatre réservistes que compte le sémaphore cet été. La pointe du Grouin, il connaît bien. Il y a travaillé neuf ans en tant que guetteur professionnel et depuis qu'il est en retraite, il y a six ans, le réserviste y passe tous ses étés.

Connaître chaque détail de sa zone de surveillance et avoir le sens de l'observation sont les qualités essentielles d'un bon guetteur. « Cela permet de voir tout de suite lorsqu'une bouée n'est plus là ou s'il y a un corps en train de flotter », explique Jean-Jacques. Patience et calme sont aussi de mise dans la salle de surveillance. « Il y a un côté stressant, on a la vie des gens entre nos mains », poursuit t-il.

L'anecdote qui l'a marquée est à la fois heureuse et malheureuse. « Un homme est venu sonner à la porte du sémaphore, il avait tenté de se suicider, s'était jeté à l'eau dans le chenal de la vieille rivière sans prendre connaissance de la marée, le courant le ramenait à terre », raconte le réserviste du sémaphore de la pointe du Grouin.


Jean-Jacques doit raccrocher cette année, non sans regrets. « S'il n'y a pas de volontaires, je recommencerais l'été prochain avec plaisir », confie t-il.






De l'autre côté de la baie, le sémaphore Le ROC de Granville veille sur l'est de la baie du Mont Saint-Michel, sur le sud Cotentin, les îles Chausey et les Anglo-normandes

Sémaphore de la pointe du Roc Granville photo JM Bergougniou

11 août 2012

FASM PRIMAUGUET

500e anniversaire du combat naval entre La Cordelière et le Regent
10 août 1512

En ces époques lointaines, le duché de Bretagne est encore indépendant.
Il s'agit bien du Régent et non du Kent qui sera pris par Surcouf en océan Indien le 7 octobre 1800. Ce combat opposa La Confiance au Kent navire de la compagnie anglaise des Indes;


Le 10 août 1512, la flotte bretonne quitte Brest pour se porter au-devant de la flotte anglaise de l'amiral Howard qui croise au large de la Bretagne, se joignant à la flotte française du vice-amiral René de Clermont. Le vaisseau amiral de la flotte bretonne, la Cordelière, commandé par Hervé de Portzmoguer, les rejoint au large de Saint-Mathieu, venant de Saint-Pol. Le combat a lieu au large de la pointe Saint-Mathieu. Devant son infériorité, la flotte franco-bretonne rebrousse chemin, La Cordelière couvrant sa retraite. Assailli par plusieurs navires, le vaisseau breton leur tient longtemps tête grâce à sa puissante artillerie. A la nuit tombante, la nef anglaise Le Regent jette 300 combattants à l'abordage de la Cordelière. Voyant la partie perdue, Portzmoguer fait mettre le feu à la Sainte-Barbe de son vaisseau. 

La Cordelière explose, entraînant le Regent dans son naufrage.Hervé de Portzmoguer, dit « Primauguet », né au manoir de Porsmoguer en Plouarzel vers 1470 et mort en mer, en rade de Brest le 10 août 1512, est un officier de marine et pirate breton des xve et xvie siècles. Il commande la nef La Cordelière à bord laquelle il trouve la mort en combattant l'amiral Howard.



La FASM Primauguet et La Recouvrance devant Plougonvelin

Anne de Bretagne se marie par procuration avec Maximilien d'Autriche, ce qui provoque une nouvelle guerre avec le roi de France. Charles VIII fait reconnaître la nullité de ce mariage conformément au traité de 1488, et épouse Anne en 1491 à la demande de celle-ci qui refusait d'être unie à d'autres que le roi.




en 1498  Louis XII rompt son propre mariage avec Jeanne de France pour épouser la duchesse et reine douairière Anne, veuve de Charles VIII.
1514 : Claude de France, fille d'Anne et de Louis XII, hérite de la Bretagne et épouse François Ier, malgré l'opposition de sa mère, et après la mort de cette dernière. Elle lègue le duché à son époux.




1524 : À la mort de Claude, François son fils hérite du duché. Il est couronné à Rennes le 6 août 1532 et reconnu duc sous le nom de François III. Le roi François Ier, son père, conservant l'usufruit du duché.
21 septembre 1532 : union de la Bretagne et de la France requise par les États de Bretagne, l'édit d'union étant précédé et suivi d'autres documents :le premier document publié est la Lettre de Vannes en août,il est suivi de la signature de l'Édit d'Union entre la Bretagne et la France,pour rassurer le parlement, le roi François Ier confirme les privilèges de la Bretagne par l'Édit du Plessis-Macé en septembre









 photos Bernard Hily

merci Bernard de ces photos

http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=44

Humour dans le carré par Donec

Le vrai prix du bout



Bonjour à tous,
En lisant le dernier numéro de l’excellent magasine de la SNSM  « Sauvetage » je découvrais la phrase suivante relatant une intervention en mer délicate « …juste pour un bout à six francs six sous. ». 


Pour moi le prix d'un bout était jusqu’alors de trois francs six sous et pour mon beau-frère plongeur démineur pour les siècles des siècles de six fois six sous. Une mienne amie interrogée sur le sujet et disposant d’une embarcation en méditerranée m’a déclaré que chez un shipchandler ça coutait « un bras ». N’est-ce pas excessif ? Quelqu’un aurait-il une autre idée sur le coût de cet indispensable cordage en nylon ?


A par cela, Donec fait des siennes et l’on s’interroge aussi sur la composition de notre « cambusard » ce vin de cambuse dont se délecte le quartier maître « au d’sus d’dix ».
Donec
Le quartier maître chef au dessus de dix ans de service était une figure d’autrefois. Ses qualités marines n’avaient d’égale que son amour des boissons fortes et des amours vénales. A l’instar de Fabre d’Eglantine il pratiquait parfois le beau métier de souteneur.  Il est bien entendu que personne ne l’a jamais vu dans une salle d’examen.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...