04 juin 2012

Mission SYGNE 2012 BEM MONGE

Mission SYGNE 2012 BEM MONGE


Voila une heureuse initiative. Il y avait bien longtemps ( à part les plis en provenance du Marion Dufresne) que je n'avais pas reçu une enveloppe "PAQUEBOT".
Les plis du BEM MONGE posté à Reykjavik le 1er juin 2012 porte la griffe PAQUEBOT et le timbre français est annulé par la flamme  vague à gauche du bureau 102.



Retour sur le passé


C'est la convention postale universelelle signée à Madrid le 30 novembre 1920
que les correspondances déposées en pleine mer dans la boîte d'un paquebot... ou des commandants de navire peuvent être affranchies au moyen de timbres poste et d'après le tarif du pays auquel appartient ou dépend ledit paquebot.


Si le dépôt à bord a lieu pendant le stationnement aux deux points extr^mes du parcours ou dans l'une des escales intermédiaires, l'affranchissement n'est valable qu'autant qu'il est effectué au moyen des timbres-poste et d'après le tarif du pays dans les eaux duquel se trouve le paquebot...


La griffe est frappée à côté du timbre et n'annule pas le timbre. 







03 juin 2012

RIMPAC 2012 Frégate PRAIRIAL

la frégate PRAIRIAL en escale à Clipperton

TAD Manuel PTI en date du 1er juin 2012 transfert par le port de La Paz
L'escale à Clipperton a certainement été faite à l'occasion du transit pour rejoindre l'armada de RIMPAC 2012



MISSION DE SURVEILLANCE MARITIME DU PRAIRIAL AUTOUR DE L’ATOLL DE CLIPPERTON, OU ILE DE LA PASSION

Par FS Prairial le samedi, 19 mai 2012, 08:57



Terre fascinante, paradis des crabes et des oiseaux de mer, l’atoll de Clipperton (ou île de la Passion) est un territoire français qu’il convient de surveiller et de protéger. Cet atoll inhabité à 1200km du Mexique, dont la possession française a été confirmée par un arbitrage international rendu en 1931 par le roi d’Italie, reste un espace très convoité, notamment pour ses richesses halieutiques.


Faune clipperton
Une faune très diverse peuple Clipperton

Si certaines licences de pêche ont été accordées à des bâtiments de pêche mexicains, une vigilance continue d’être appliquée par les bâtiments de la Marine nationale.
Ainsi, le « Prairial » vient de mener une patrouille de surveillance maritime dans la zone économique exclusive de Clipperton et a débarqué du personnel sur l’atoll. 

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Clipperton, un atoll essentiel pour la France
Des membres d’équipage du Prairial, ainsi qu’un un hydrographe du SHOM (service hydrographique et océanographique de la Marine) et deux journalistes (Eric Chevreuil et Jacques Damour) ont été déposés à terre pour effectuer patrouilles terrestres et relevés géodésiques (sur les 12 km de circonférence de l’atoll).

La première journée, après un survol en alouette III, une équipe a effectué, sous les embruns, une reconnaissance de l’atoll et a hissé un pavillon français neuf. En effet, celui hissé en janvier par notre compatriote Eric Chevreuil était déjà bien usé.

Clipperton 4
Un nouveau pavillon français flotte sur l’Ile de la Passion

La deuxième journée a été l’occasion de procéder à des relevés géodésiques sur l’atoll avant de reprendre la patrouille en direction de La Paz.

prl dvt clipp



RIMPAC, l'exercice "Rim of the Pacific" (les bords du Pacifique), est le plus grand  exercice international de guerre maritime.

RIMPAC est organisé tous les deux ans durant les mois de juin et juillet des années paires à Honolulu, Hawaï. 
Organisé et géré par les États-Unis (Commandement de la Marine du Pacifique), dont le siège est à Camp HM Smith près de Salt Lake, en collaboration avec le Marine Corp, la Garde côtière, et forces de la Garde nationale de Hawaï sous la direction du Gouverneur de Hawaii. 

Les États-Unis invite les forces militaires alliées des nations du bassin du Pacifique à participer.




Rim of the Pacific (RIMPAC) est le plus grand exercice aéronaval et amphibie du monde. Organisées tous les deux ans, il débutera le 29 juin au 3 août dans la région des îles Hawaïennes.


Vingt-deux nations, 42 navires, six sous-marins, plus de 200 avions et 25.000 membres du personnels participerons a l’exercice.
L'exercice de cette année comprend des unités ou du personnel en provenance d’Australie, Canada, Chili, Colombie, France, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, Norvège, Pérou, la Corée du Sud, des Philippines, la Russie, Singapour, Thaïlande, Tonga, Royaume-Uni et les États-Unis prendront part à l'exercice majeur de la marine.
Trois navires de la marine russe participeront pour la première fois aux exercices navals Rim of the Pacific. Le destroyer Bystry, un remorqueur de sauvetage et un pétrolier. Auparavant seuls les observateurs militaires de Russie assistaient à cet exercice.
Les pays du Bangladesh, Brunei, le Brésil, le Cambodge, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Vietnam et le Sri Lanka ont été invités en tant qu'observateurs.
RIMPAC 2012 vise à préparer les forces armées à collaborer dans le cadre de toute une gamme d'opérations et de missions éventuelles. Au cours de cet exercice de cinq semaines, les participants sont mis à l'épreuve au moyen d'un entraînement et de manœuvres intenses, y compris des tirs de missiles réels, des lancements de torpilles, des exercices de tir au canon, des manœuvres de défense aérienne, de guerre de surface et de guerre sous-marine, des opérations d'interception maritime, des arraisonnements, des opérations de déminage, lutte contre le piratage, des opérations de sauvetage, des opérations de plongée et des opérations amphibies.

 

02 juin 2012

CORYMBE 113

CORYMBE 113 le BPB TONNERRE quitte Dakar avec un passage de 4 jours au Maroc





Le 27 mai 2007, après une escale de quatre jours à Casablanca, le BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) Tonnerre a effectué des manœuvres avec la Marine Royale Marocaine. La matinée fut d’abord consacrée à des mouvements d’aviation avec un hélicoptère Panther marocain qui a réalisé plusieurs appontages. Le pilote marocain, le LV Charaf-Eddin El Ouazghi était particulièrement heureux de revenir sur le pont d’envol du BPC puisqu’il avait participé à la mission Jeanne d’Arc sur le Mistral en 2011au titre d’un échange avec la 22S. 


L’équipe de visite du Tonnerre fut par la suite projetée sur la toute nouvelle frégate de type Sigma, Sultan Moulay Ismail. Des présentations de la frégate sur le Tonnerre pour un ravitaillement à la mer ont conclu ce PASSEX. La fin de la mission Corymbe 113 a été aussi l’occasion d’embarquer trois officiers mariniers supérieurs marocains. De Dakar à Toulon, ils compléteront leur formation sur le matériel commun avec la FREMM Mohammed VI lancée à Lorient le 14 septembre 2011. Ces activités conjointes montrent une fois encore les excellentes relations bilatérales avec un de nos partenaires majeurs du sud de l’Europe.

Les Goélettes à New-York

L'ETOILE et la BELLE POULE à New-York


Dernier jour à New-york avant de gagner le Canada 
sur un air de Guerre des étoiles (Star Wars), les derniers plis reçus de nos ambassadrices qui quittent le pays de la bannière étoilée. 



Flamme mécanique New-York 30-05-2012


Billet

Derniers jours aux USA

Par Goélette Etoile le vendredi, 1 juin 2012, 06:43
La goélette Etoile de la Marine Nationale a quitté le port de New-York ce matin. Depuis notre arrivée à Puerto Rico le 15 avril dernier, l’équipage n’avait pas quitté le territoire américain. Notre dernière escale au pays de la bannière étoilée a aussi été la plus longue. Récit de ces derniers jours à Big Apple.

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Jeudi matin vers 9 heures, l’Etoile a quitté son quai de Brooklyn. Photo Aziliz Le Berre.
L’ambiance avait presque un goût de rentrée des classes mardi soir sur l’Etoile. « Alors, c’était comment ton New-York ? ». L’étape longue de sept jours a en effet permis à une partie des marins du bord de recevoir leur famille. Certains ne s’étaient donc pas vu de ces six jours, à l’échelle de la goélettes, pour l’équipage habitué à se croiser 24 heures sur 24 depuis deux mois et demi, ce congé n’est pas passé inaperçu.
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A la nuit tombée, la nature reprend ses droits à New-York et pendant quelques instants, le soleil couchant éclipse les lumières de la ville. Photo Aziliz Le Berre.
A bord où dans des hôtels en ville, chacun s’est dispersé aux quatre coins de la ville, profitant tantôt des abords verts de la « sky line », ancienne voie de métro aérien reconverti en promenade, tantôt de l’agitation de Times square. Et puis, il y avait aussi les invitations, forts sympathiques, à honorer. Mardi soir, certains membres de l’équipage ont ainsi disputé une partie de football avec l’association des Bretons de New-York. Ces derniers avaient pu faire connaissance avec l’équipage lors du cocktail. 

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Parmi les sites visités par l’équipage, le mémorial du 11-septembre : autour de deux gigantesques fontaines créées sur le contour exact de chaque tours sont gravés les noms de 4000 victimes des attentats. Photo Aziliz Le Berre.
Autre rencontre le soir du cocktail, celle du maître principal Coruble, assistant du chef de la mission permanente de la France auprès de l’ONU. Ayant visité la goélette, ce dernier a fait preuve de courtoisie en permettant à une dizaine de membre des deux bords de visiter le fameux siège de l’organisation des nations unies (ONU) à New-York. De la salle du conseil de sécurité à celle de l’assemblée générale, le maître principal a détaillée la mission de cette organisation. « C’est le seul endroit au monde où les nations discutent toujours, par exemple actuellement, la situation de l’ambassadeur de Syrie n’est pas confortable mais il est toujours là et il discute. » Seulement, le maintien de la paix et les résolutions à adopter en cas de conflits ne sont qu’une partie des missions de l’ONU. Dans le bâtiment, de nombreuses expositions illustrent ses autres rôles incarnées par ses nombreuses agences dont fait par exemple partie l’Unicef.
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La salle de l’assemblée générale des Nations Unies dont les 193 pays membres se réunissent chaque année en septembre. Photo Aziliz Le Berre.

C’est cette visite dans ce lieu si particulier, comptant même un service postal dédié, qui a conclu notre escale new-yorkaise. Ce matin, les chaussures bateau et notre tenue goélette étaient à nouveau de sortie. Et il faut croire que New-York ne pouvait nous laisser partir sans une image de carte postale : c’est sous un ciel sans nuage et un soleil d’été que l’étoile a de nouveau croisé la statue de la liberté. A bord, les quart se sont vite remis en place, avec un petit changement cependant. Désormais, les groupe ont changé d’horaires, le fameux zérac étant désormais de quart entre 4 et 8 heures matin et soir, le 4 à 8 est passé au 8 à 12 et le tiers qui était de 8 à 12 est passé au zérac. Les rythmes de vie vont donc quelque peu être modifiés mais qu’importe, chacun aussi sourit à l’idée de cette semaine de transit qui nous permettra de naviguer à la voile.
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La goélette Etoile croisant la statue de la liberté jeudi matin. Photo Aziliz Le Berre.
Désormais, le voyage retour a commencé et compte une ultime étape hautement symbolique pour notre goélette : Saint-Pierre à Terre-Neuve, théâtre de milliers de saisons de pêches réalisées par des bateaux dont l’Etoile et la Belle Poule sont les reproductions. Pour l’heure, pétole oblige, nous avons commencé ce transit au moteur et nous naviguons à une vitesse moyenne de 7 noeuds. Le vent devrait nous permettre de naviguer de nouveau sous voile d’ici 24 heures. Cependant, la semaine risque aussi d’être agitée : une forte dépression devrait se former dans la nuit de samedi à dimanche au large de long island. Du vent de 35 à 45 noeuds, virant de sud-est à nord-est est annoncé, notre objectif pour l’instant est donc de gagner au maximum vers l’Est afin de ne pouvoir virer Nord lorsque que le vent d’est se formera.

Retour du P400 La TAPAGEUSE Hawaï Honolulu

Retour du P400 La TAPAGEUSE

Escale à Honolulu
F  A    T     X



Dixième et dernier patrouilleur du type P400, La Tapageuse, construite par les CMN de Cherbourg, a été admise au service actif en février 1988. 


US Navy greetings
Le Commandant avec les autorités hawaïennes

Long de 54.8 mètres pour une largeur de 8 mètres, ce bâtiment présente un déplacement de 480 tonnes en charge. Capable d'atteindre la vitesse de 23 noeuds, son équipage comprend 30 marins. L'armement est constitué d'un canon de 40mm, un canon de 20mm et des mitrailleuses. 

Arrivée de La Tapageuse à Honolulu

TAD Manuel de Paris Tri Interarmées en date du 31-5-2012 
La Tapageuse sera le sixième P400 à quitter les rangs de la Marine nationale après La Fougueuse, L'Audacieuse, La Boudeuse, La Railleuse et La Rieuse, cette dernière ayant été cédée l'an dernier au Kenya.


mooring lines
Au poste de manoeuvre plage arrière


photos :




01 juin 2012

Mission Jeanne d'Arc BPC DIXMUDE

ESCALE en AFRIQUE du SUD


La Mission Jeanne d'Arc a quitté la Réunion et fait maintenant escale en Afrique du Sud





Escale du Dixmude au Cap du 16 au 21 mai
Le Dixmude, bâtiment de projection et de commandement, fera escale avec le Georges Leygues, frégate anti sous-marine, au port du Cap du 16 au 21 mai. A cette occasion, des visites seront organisées. 






Le nom de Dixmude vient de la bataille d’Yser en 1914, durant laquelle les fusiliers marins, réfugiés à Dixmude, ont stabilisé le front et permis le retrait des troupes alliées. Le nom de Dixmude a précédemment été donné à un dirigeable en 1920, puis à l’un des premiers porte-avions d’escorte français engagé au début du conflit indochinois. 





Le Dixmude est le troisième bâtiment de type Mistral, après le Mistral et le Tonnerre. Il est à la fois un porte-hélicoptères, un transport de troupes et de matériels, de blindés et d’engins de débarquement amphibie, un hôpital embarqué, un centre de commandement et un bâtiment apte à toutes opérations humanitaires d’envergure. 







Avec le désarmement du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, le Dixmude assure également un rôle de formation des officiers de marine. A son bord, plus de 150 élèves de l’école navale sont formés. 







Le Dixmude répond à la nécessité de posséder des unités polyvalentes capables de se positionner au large dans le but de projeter des forces à terre, troupes et matériels, tout en ayant la faculté de commander des opérations interarmées et interalliées d’envergure en mer ou à terre, ou de les soutenir.






http://www.ambafrance-rsa.org/-Francais-





Photos JM Bergougniou

Chateau de Suscino Morbihan

Château de Suscino Morbihan
Et si nous parlions un peu de la Petite Mer?


Si la vue de quelque 150 000 oiseaux aux plumages colorés vous laisse de marbre. Si la beauté des innombrables îles, Arz, Gavrinis, Berder, Ile aux Moines... ne vous transporte pas. Alors le Golfe du Morbihan n'est pas fait pour vous !



Sensible au charme des étendues bleutées ? Laissez-vous balader sur la centaine de kilomètres de sentiers côtiers aux paysages préservés qu'offre la «Petite mer».
L'île de Berder, près de Larmor-Baden, offre un spectacle unique. Accessible à marée haute, elle devient îlot avec la montée des eaux... piégeant le profane sous l'oeil amusé des passants avertis.



TAD 1er jour du Château de Suscino  très original et très beau



Sensible à l'histoire avec un grand« H » ? Vous pourrez ici toucher des doigts un passé séculaire. Cairn et mégalithes, à Arzon, à Locmariaquer... Cités médiévales dans l'arrière-pays, château des ducs de Bretagne de Suscinio, à Sarzeau...


Entre marais et océan se dresse la silhouette, majestueuse et imposante, d’un château aux allures de forteresse : Suscinio. Cette ancienne résidence de chasse des ducs de Bretagne est construite dans un environnement naturel exceptionnel : sur la presqu’île de Rhuys, le Golfe du Morbihan au nord, et l’océan Atlantique au sud.



Partout, marais et forêt, au Moyen Âge, ont justifié le choix de l’emplacement d’une telle résidence ! Ils sont les raisons d’être du château. Les marais, en plus d’offrir une défense naturelle, offraient la possibilité aux ducs de pratiquer la chasse au gibier d’eau avec leurs fidèles oiseaux de proie.
Quant à la forêt, en plus d’offrir du bois de construction et de chauffage, elle permettait aux ducs la chasse à cour. 



Dès le 13ème siècle, les ducs y ont aménagé des parcs à gibier. Clos de hauts murs, ils étaient entretenus aux frais des riverains et des portes gardées en contrôlaient l’accès. Quatre parcs semblent avoir existé : le plus grand devait avoisiner les 3 000 hectares ! Sangliers, cerfs et autres gibiers y proliféraient.
Aujourd’hui encore, lorsqu’on arrive devant la façade du château, on peut observer des sculptures représentant un cerf et un arbre disposés de chaque côté d’un cavalier qui nous renseignent depuis plus de 600 ans sur la fonction principale de Suscinio : la résidence de chasse préférée des ducs de Bretagne ! 




http://www.suscinio.info/decouverte.php


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Merci à Marcel pour ses envois

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...