03 mai 2012

Mission Jeanne d'Arc

BPC DIXMUDE
FASM GEORGES LEYGUES
à Monbasa

Flamme Paris Tri Interarmées en date du 2-05-2012



Du 21 au 25 Avril 2012, la Mission Jeanne d’Arc a fait escale dans le port de Mombasa.

















Au cours de l’événement, le Commandant de la mission, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, a donné une conférence de presse à bord du BPC Dixmude, le 21 Avril à 13h15. Etaient présents l’Ambassadeur de France au Kenya, M. Etienne de Poncins, le capitaine de frégate Jean-Marin d’Hébrail, trois officiers-élèves ainsi que des personnalités kenyanes.

Conduite par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et de la frégate anti sous-marine (FASM) Georges Leygues, la Mission Jeanne d’Arc sera déployée dans un contexte interarmées et interalliés, de mars à juillet 2012, en océan Indien et en océan Atlantique sud.


Cette mission de formation constitue le premier déploiement de longue durée ainsi que le premier contact avec le contexte opérationnel pour les officiers-élèves de l’Ecole navale et de l’Ecole des officiers du commissariat de la Marine. Il s’agit pour ces futurs officiers d’acquérir une stature de chef militaire et d’homme de mer, grâce à la pratique du métier et à l’expérience de la prise de responsabilité en s’immergeant au cœur des services des bâtiments de la Marine nationale.





Les actions de coopération bilatérales planifiées avec les marines des pays riverains de la zone de déploiement et les escales permettent de développer les relations que la France entretient avec ces pays au titre de la « diplomatie de défense ». Les escales sont pour les jeunes officiers des occasions uniques d’ouverture sur le monde et de prise de conscience des enjeux géostratégiques dans leur zone de déploiement.

Sources : 
Ambassade de France 
Marine nationale





Le Dixmude a appareillé suite à une alerte terroriste (actualisé-1)

Le BPC Dixmude a dû quitter le Kenya le mardi 24 avril, suite à une alerte terroriste diffusée par les forces américaines. Le navire a quitté le port de Mombasa avec son escorte, le lendemain de la réception de cette alerte qui concernait aussi son escorte, la frégate Georges Leygues. Des alertes de ce type sont régulières dans la zone. On n'a aucune précision sur la nature précise de l'alerte, le gouvernement n'a pas communiqué dessus.
Le navire est actuellement au port, à La Réunion, comme nous l'évoquions hier, avant son départ le 7 mai pour Le Cap.

Actualisé :  sans aller jusqu'à confirmer une alerte terroriste, une source parisienne évoque la situation sécuritaire dans le port kenyan, qui a effectivement obligé le BPC et son escorte à quitter les lieux plus tôt que prévu. Le temps pris pour le faire semble être lié au fait que des membres de la mission Jeanne d'Arc étaient à terre au moment du déclenchement de l'alerte.

sources :




02 mai 2012

Djibouti

Un pli reçu ce jour de la frégate GUEPRATTE portant le TAD manuel du BPI de Djibouti

TAD BPI 610 Djibouti  26-4-2012


Par FLF Guépratte le mercredi, 2 mai 2012, 19:05

Djibouti. Presque un deuxième port d’attache pour bien des bateaux. Sans doute l’escale la plus fréquentée par la marine nationale qui a encore la priorité d’accostage au poste 9 qui lui est réservé. Nombre de marins se sentent ici chez eux. Ou plus exactement, un Brestois ne s’y sent pas plus dépaysé qu’à Toulon, ni qu’un Toulonnais à Brest !



Djibouti et ses températures parfois extrêmes, son humidité ambiante sous un soleil de plomb, qui fait que chaque mouvement devient un effort. Nous avons de la chance : il ne fait pas plus de 35° et l’air n’est humide qu’à 90%. Mais l’absence de vent, même de vent chaud, fait se ressentir la chaleur brutale dès que l’on sort de l’ombre. Ne nous plaignons pas ; avec du vent, il y aurait des nuages de poussière soulevés de toutes parts ; de la poussière qui se collerait à toutes les parois humides malgré la température. 




Djibouti n’a pas vraiment changé mais le trafic commercial s’est nettement intensifié. Nous n’avions pas l’habitude de voir tant de navires de commerce au mouillage, attendant une place à quai pour décharger puis recharger. La conséquence de ceci est que les bâtiments militaires ne disposent plus que de deux postes à quai. Nous nous retrouvons donc accostés à couple de la Marne, le pétrolier-ravitailleur et navire-amiral pour notre mission. Et l’Aconit, que nous relevons, vient se mettre à couple de nous. Cela induira nécessairement des mouvements de quai pendant l’escale, et partant, un rappel de tout l’équipage. Dans le port, toute la journée, l’activité ne semble pas si importante. Mais sitôt le soleil couché, aux heures un peu plus fraîches, tout s’éveille. Des files de camions se rangent au bord des quais, le long des bateaux qui transfèrent leur cargaison. Il y a de tout. Des minerais, des matériaux transformés, des produits finis, des dromadaires. Un nombre incroyable de dromadaires qui vont prendre la mer. Les chargements et déchargements se font à l’ancienne, au mât de charge ou à la grue embarquée ; pas de grue de quai hyper-rentable. Le terminal à conteneurs est plus loin, mais ici, il semble que l’on soit revenu une quarantaine d’années en arrière. Et dans ce fouillis apparent, tout se déroule, chacun a sa place et trouve son travail. Le port tourne à plein régime.
Le soir, en ville, les marins ont leurs habitudes. Avec une moyenne de trois à cinq passages à Djibouti par mission, on prend ses marques ! Les Djiboutiens aussi nous connaissent bien. Ils sont assez physionomistes pour donner un grade à chacun, parfois même une spécialité. Ils font peu d’erreur là-dessus. Ils nous proposent naturellement leurs marchandises et leurs bibelots, ne renonçant pas à un simple « J’en ai déjà acheté à la dernière escale » ou « Tu me l’as déjà proposé il y a une demi-heure ». Et il faut négocier, bien sûr. Seuls les hommes sont ambulants et démarchent ; les femmes vendent presque les mêmes articles, mais restent derrière un étal sans vouloir attirer l’attention.




Après un verre d’apéritif, il faut ensuite aller dîner. Les restaurants ne manquent pas. Allons chez Youssouf, cela nous permettra de marcher un peu et d’observer un autre quartier. Il faut passer aux caisses, ce marché où toutes les échoppes proposent les mêmes vêtements, les mêmes souvenirs, les mêmes produits. Il ne faut pas manquer, à droite, le passage étroit entre deux étals, qui fait passer derrière les caisses et prendre un escalier non moins étroit aux marches inégales et abîmées. Il fait plus sombre d’un seul coup ; il y a moins de bruit aussi. Pour le néophyte, cette rue en contrebas semble un véritable coupe-gorge. Mais non, tout est très calme, quelques magasins sont éclairés, mais l’agitation et l’atmosphère mercantile de tout à l’heure ne se fait plus sentir. Il ne faut pas s’inquiéter. D’ailleurs, le restaurant est là, à moins de cent mètres. Il ne paie pas de mine, lui non plus. Les chaises en plastique sont défoncées, la table est bancale, les murs sont défraîchis. Mais il y fait très clair, le patron est sympathique et le poisson délicieux. Car on y sert uniquement du poisson, préparé à la yéménite : coupé en deux et cuit dans un four circulaire, le long des parois. Carangue, dorade, thazard ou barracuda, selon l’arrivage. Mais tout se perd : s’il n’y a toujours pas de couverts, s’il faut toujours manger son poisson avec les doigts, il est révolu le temps où il était servi sur une feuille de journal en guise d’assiette.



Cette fois-ci, la brièveté de l’escale et les changements de quai ne nous ont pas permis de nous éloigner de la ville. La prochaine fois, il faudra sortir en brousse, voir le lac Assal ou nager dans le golfe de Tadjoura si les requins-baleines sont déjà là.
Pour l’heure, nous appareillons pour une longue période de mer. Nous avons pris nos consignes auprès de l’amiral et entrons pleinement dans l’opération Atalante.

sources :



29 avril 2012

Toujours dans le courrier à trier

Agence Postale Le Port Marine  
BH Beautemps-Beaupré




Les travaux de construction du Port Ouest commencent en 1878. Il est livré en 1886, quatre ans après le port de Saint-Pierre, dans le sud de l'île.

Une liaison en paquebot avec Marseille est inaugurée en 1925.

De nouveaux quais sont construits en 1969. Quelques années plus tard, c'est le Premier ministre d'origine réunionnaise Raymond Barre qui décidera pendant son mandat (1976-1981) de la création d'un second bassin aujourd'hui appelé Port Est.


Dans les années 73-74-75 la Marine s' installait progressivement et durablement à La Réunion (St Paul, La Possession et le Port des Galets), en remplacement de Diégo Suarez.
La station radio était dans des shelters au milieu de la plaine de La Possession, les bâtiments de la Marine accostaient encore dans le bassin principal à côté des hangars à sucre.
La Garonne affectée en océan indien à l' issue de la mission Mousson a participé au rapatriement du matériel de la base de Diégo vers le Port des Galets.
Puis le Champlain a été l' un des premiers bâtiments a être basée au Port des Galets.
Le Port recevait également la visite régulière des stationnaires de Djibouti, La Malouine et La Dieppoise et les bâtiments en mission dans l'océan indien, si bien que le bassin était vite saturé.Il y avait également le Marion Dufresne, navire océanique ravitaillant les TAAF et basé à la Réunion et les nombreux cargos de passage ravitaillant la Réunion l' île ou chargeant le sucre dans le seul port de l' île.
Autant dire qu' il y avait de l' ambiance, dans les nombreux petits bars et restos dans les rues François de Mahy et Evariste de Parny où l' on pouvait déguster le carry poulet, le massalé cabri, ou la rougail saucisses ...Le seul dancing du Port ou l' on dansait le séga était le Rocambole, il y avait aussi le Pavillon de la Buse à St Paul ...
 sources :
http://www.anciens-cols-bleus.net/t968p10-port-de-la-reunion


28 avril 2012

Frégate Floréal Mission TAAF

Frégate FLOREAL en escale en Afrique du sud


En route pour les TAAF la FS FLOREAL escale en Afrique du Sud

Présence de la FS FLOREAL aux TAAF Avril 2012  flamme mécanique 13-04-2012

Merci à LS pour son envoi






http://www.postoffice.co.za/philately/images/ExpStamp.pdf

Mission Jeanne d'Arc 2012

Le BPB DIXMUDE franchit la Ligne




Pli daté du 27 avril 2012 Flamme mécanique Paris Tri Interarmées


Escale au Kenya pour le Dixmude et tout le groupe Jeanne d’Arc

Par BPC Dixmude le jeudi, 26 avril 2012, 14:29



Le Dixmude a fait escale à Mombasa, le plus grand port d’Afrique orientale Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière



Toujours engagé en soutien à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, le Dixmude, et l’ensemble du groupe Jeanne d’Arc, ont fait escale au Kenya, dans la grande ville côtière du sud du pays : Mombasa.




L’accostage a été un peu retardé, ce qui nous a permis de profiter du soleil couchant en arrivant à quai.
Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière



Si le programme des activités de représentation a été quelque peu perturbé après que l’accostage du Dixmude a été retardé par un cargo resté à quai, un cocktail a été organisé à bord, le soir de l’arrivée. Alors qu’il se déroule traditionnellement dans le hangar hélicoptères, c’est au carré officiers qu’il a eu lieu cette fois. Comme ils le font à chaque escale, cuisiniers et maîtres d’hôtels ont mis les petits plats dans les grands pour accueillir l’ambassadeur de France, deux ministres kenyans et nos nombreux invités. Ce fut l’occasion d’échanger et de nouer des contacts avec les autorités locales, les représentants de différents pays au Kenya et les expatriés.




Officiers-élèves, cuisiniers, maîtres d’hôtels… ils furent nombreux à se mobiliser pour proposer un cocktail de haut rang et accueillir son excellence Monsieur l’Ambassadeur de France et de nombreux invités
Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière



Une partie importante de l’équipage et des détachements ont ensuite profité des excursions organisées par le bord. Qu’ils soient partis pour un safari d’une journée, une journée et demie ou deux jours, nombreux sont ceux qui ont quitté Mombasa pour découvrir la savane kenyane et l’extraordinaire faune locale. Au milieu du plus grand parc national, Tsavo, les groupes ont observé singes, girafes, zèbres, lions, éléphants et gazelles, au milieu d’un environnement exceptionnel.




La faune kenyane, d’une richesse exceptionnelle.
Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière




Des excursions ont permis à la plupart des membres de l’équipage et des détachements embarqués de découvrir le parc naturel de Tsavo.
Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière



Ceux qui ont préféré rester en ville ou qui étaient de service ont pu découvrir Mombasa et son atmosphère si particulière, mélange des cultures somalie, kenyane, masaï, indienne et arabe, qui illustre la riche et mouvementée histoire de la région. Visites, piscine et activités nautiques en journée, concerts, danse ou bon restaurant le soir, quoi que nous ayons fait, nous avons tous bien profité de l’escale pour découvrir ou retrouver un pays haut en couleurs et nous ressourcer, avant de retrouver l’océan Indien.




A l’issue de notre relâche opérationnelle de quelques jours, nous sommes repartis en océan Indien. Le timonier range les pavillons de courtoisie. Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière



sources

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/index.php/post/2012/04/26/Escale-au-Kenya-pour-le-Dixmude-et-tout-le-groupe-Jeanne-d’Arc

Transat 2012 Etoile Belle Poule

La Marine nationale aux Etats-Unis c'est toujours Star Wars

L'Etoile et la Belle Poule à Porto Rico


Nous avons appareillé, avant-hier, à 06h30, de notre coin de paradis dans la chaleur tropicale des petits matins antillais. Dès la remontée de l’ancre, c’est l’enfer qui nous est tombé dessus : les cuivres. Cela faisait plusieurs jours maintenant que la question se posait, quand redonnerions- nous à la goélette son lustre d’il y a trois semaines. La réponse est tombée ce matin là ; cela serait, maintenant, au réveil, dans les dernières vapeurs de la liberté de la journée passée. 


























Imaginez-vous quinze marins astiquant sous un soleil de plomb chaque petite parcelle du précieux métal. Le bateau ne raisonnait plus des bruits habituels ; aux rires et aux chants de la veille avait succédé le couinement des frottements et le clappement de la sueur tombant sur le pont. Vision anachronique que celle de voir ces hommes frotter, l’échine courbée, une poignée ou une cloche, à l’heure des robots ménagers et des machines à laver.
Pli posté à San Juan de Porto Rico le 19 avril 2012

Satisfaction aussi lorsqu’après deux à trois minutes sans résultat, le vert de gris daignait s’effacer au profit de la teinte chaude du cuivre. Soulagement, enfin, lorsque le dernier coup de chiffon laissa apparaître vers 12h00 un pont en parfait état.

Pli posté à San Juan de Porto Rico le 19 avril 2012

A 18h30, nous étions en vue de San Juan à Porto Rico, notre destination. Deux heures plus tard et quelques ultimes rangements, l’équipage était près à se déverser dans les rues animées du port.

Hier, samedi, les visites officielles se sont enchaînées et le bord a, notamment, organisé un coquetel. C’est ainsi, que près de 120 invités ont été accueillis en territoire français vers 20h00. L’ambiance a été excellente et la soirée s’est terminée tard dans la nuit.

Nous allons rester jusqu’à mercredi matin, jour de l’appareillage pour Jacksonville.



sources JDB Etoile Belle Poule


http://jdb.marine.defense.gouv.fr/index.php/post/2012/04/20/Service-3-étoiles-sur-la-Belle-Poule






Humour dans le Carré par DONEC

la roche Tarpéienne est proche du Capitole





Bonjour à tous,
Les anciens élèves de l’école de Maistrance sont destinés aux commandements les plus prestigieux, tout le monde le sait et je l’illustre une fois encore.

D’autre payent les erreurs commises par une libido dévastatrice.


C’est comme ça
A la semaine prochaine
Donec



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...