19 décembre 2011

Congrès de l'UNC à BREST combattant union nationale

Congrès de l'UNC 2012 à BREST




Dès l'année 1917, dans la grande tourmente du premier conflit mondial, germe dans l'esprit d'un certain nombre de combattants présents à Paris parce que blessés ou convalescents, l’idée de réunir tous ceux qui, à quelque niveau que ce soit, ont accompli leur devoir de citoyen et de soldat pour la défense de la Patrie.


Concarneau Les représentants du CMT L'AIGLE et les drapeaux de l'UNC Concarneau

Pour donner corps à cette idée et porter témoignage des actes de courage de nos poilus, ils ébauchent déjà les grandes lignes d’un regroupement qui, l’année suivante, deviendra officiellement l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS.
Forts de leurs expériences respectives, souvent douloureuses, ils sont décidés à aider leurs camarades rentrant du front, marqués dans leur corps, souvent même dans leur âme, à se réinsérer dans la société civile.
Ils réfléchissent aux grandes actions qu'il leur faudra mettre en oeuvre au lendemain de la guerre et décident, le 1er Novembre 1917, de créer une revue. Ce sera « La Nouvelle France » qui, quelques années plus tard, deviendra « La Voix du Combattant ».


Dépôt de gerbes aux monument aux mort de la ville de Brest Les Anciens de la Jeanne et les drapeaux de l'UNC  Photo JM Bergougniou

Aumônier des soldats, le Père BROTTIER, écrit fréquemment dans cette revue. Ses articles sont fort appréciés des lecteurs qui y retrouvent, non seulement l’esprit de camaraderie et de

solidarité qu’ils ont connu au front, mais aussi le sens du devoir, le patriotisme et … la foi qui leur avaient permis de tenir le coup dans les heures les plus sombres.



Dépôt de gerbes aux monument aux mort de la ville de Brest Les Anciens de la Jeanne et les drapeaux de l'UNC
Photo JM Bergougniou
Un comité provisoire est constitué, qui décide très vite de créer une structure nationale pour mener à bien ce projet. Le Général Léon DURAND, héros du Grand Couronné de Nancy, tout récemment retraité, accepte d’en assumer la présidence et propose d’emblée la formule célèbre « UNIS COMME AU FRONT », qui deviendra plus tard la devise de l’UNC.





Le Père BROTTIER convainc Georges CLEMENCEAU, le « Tigre », de l’utilité d’une association qui, dans un esprit d’ouverture, aurait vocation à accueillir tous les anciens combattants, en dehors de tout clivage social, politique, philosophique ou religieux.

Le Président du Conseil, sensible à la conviction et à l'enthousiasme du Père BROTTIER, passe immédiatement aux actes et lui remet 100 000 Francs or, somme qu’il avait reçue quelque temps auparavant d’une richissime veuve dont le mari et le fils unique venaient de donner leur vie pour la France.
« Faites quelque chose pour nos poilus » avait-elle ajouté.


Equipage du PSP Pluvier et les drapeaux de l'UNC du Guilvinec Ville marraine (11 novembre 2009) Photo JM Bergougniou
C’est ainsi que naît l'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS  (U.N.C.) qui a, d’emblée, vocation à accueillir les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre. Les statuts officiels de l’association sont déposés le 26 novembre 1918 et, le 11 décembre 1918, ils sont publiés au Journal Officiel.



L'UNC tient son congrès à BREST en mai 2012 et à cette occasion propose des timbres souvenirs aux philatélistes.


A l'occasion de son congrès national, l'Union Nationale des Combattants émet exceptionnellement une série de timbres représentant son logo historique et son logo actuel ainsi que l'affiche du congrès 1935. Une planche prestige a également été retenue
Ces timbres sont à la disposition des collectionneurs et toutes les personnes intéressées pour soutenir le congrès. 


Le timbre est à 1,50 €, 












 la planche de 30 timbres à 45 € 



La planche Prestige de 4 TP est à 7,50 € 



les frais de port de 1 €uro sont à rajouter à votre commande

Les commandes sont à adresser à :


UNC départemental Finistère Philatélie, 

8 rue des Remparts 

29200 Brest 

Pour tous renseignements, téléphoner au 02 98 05 60 21

Enduring Freedom 2012 LA MOTTE PICQUET

Enduring Freedom 2012
 LA MOTTE PICQUET


Flamme PTI en date du 10-12-2011


Le « La Motte-Picquet » navigue en mer d’Arabie quand un bateau sans AIS (Automatique Identification System) est repéré sur le radar. En portée visuelle, les timoniers identifient un bâtiment militaire. Nous partons donc à sa rencontre et lui adressons des signaux en Scott (il s’agit du même principe que le morse mais avec de la lumière). C’est une frégate américaine flambant neuf de 155 mètres de longueur, le Wayne E. Meyer. Grâce à un message échangé avec des pavillons, les Américains nous proposent un « cross deck ». Il s’agit d’un échange traditionnel de personnel et d’informations sur la zone de patrouille. Prêts à saisir toutes occasions pour entretenir les relations entre nos deux marines, nous acceptons.

18 décembre 2011

BATRAL Francis Garnier

Batral Francis Garnier
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout arrive

J'ai reçu hier deux plis de Fort de France Marine Martinique en date du 14 décembre 2011 et portant le cachet illustré du départ du Batral Francis Garnier de de Fort de France. 




Les enveloppes portent le timbre Marianne Solidarité Haïti. Ces enveloppes ont certainement été envoyées au Batral lors de ses interventions suite au tremblement de terre qui a ravagé une partie de l'île.

Ces enveloppes ont fait "Poste restante" mais sont finalement revenues à leur point de départ... Comme quoi tout se conserve.

Marci aux agents postaux de Fort de France.


Le Francis Garnier sur Net Marine

Mis sur cale en 1973, le BAtiment de TRansport Léger (BATRAL) Francis Garnier est un bâtiment amphibie, spécialisé dans le débarquement de troupes et de matériel sur une plage.

Basé de 1974 à 2000 à Fort-de-France (Martinique), le Batral Francis Garnier a rejoint Toulon en octobre 2000, à l'issue d'un arrêt technique prolongé à Brest (le Champlain a été affecté en zone Antilles-Guyane pour le remplacer). Le Francis Garnier est ensuite reparti aux Antilles à l'été 2004 pour y remplacer le Champlain qui a désarmé.

En 36 années (dont 4 à Toulon), il a parcouru 540 773 milles, soit 25 fois le tour de la Terre et effectué 756 plageages. Il a été remplacé aux Antilles par le Dumont d'Urville.Le Francis Garnier devait rentrer en métropole, en juin 2009, pour y désarmer. Cependant, après les troubles sociaux de février aux Antilles, cette décision, du 9 février 2009, a été mise en suspens le 14 mai, car l'annonce de la disparition de ce bâtiment avait suscité beaucoup d'émotion en Martinique. Le BATRAL rentre toutefois l'année suivante, le 1er juin 2010 à Brest, et y entame son processus de désarmement. Il est mis en réserve le 3 décembre 2010, et retiré du service actif le 22 février 2011.





La marine au Maroc : Casablanca

La marine au Maroc : Casablanca






En 1907 la France débarque au Maroc pour aider le régime chérifien à maintenir l'ordre dans les tribus. La Marine participe à cette importante opération en protégeant les convois et en assurant le débarquement des troupes.


Service de renseignement de l'Etat Major TAD Trésor et Postes aux Armées Casablanca *
TAD Trésor et Postes aux Armées Casablanca 24-11-1907
C'est un véritable débarquement de plages, l'ancêtre de nos opérations amphibies car le port de Casablanca n'existe pas... En voici une brève histoire.


gravure ancienne de Casablanca au temps la ville se nommait ANFA

Le port de Casablanca fut de tout temps et jusqu’en 1932, année de la mise en service du môle de commerce, un port à barcasses. C’est à dire que les marchandises étaient d’abord descendues dans des chalands  menés à la rame, ils gagnaient le rivage où les cargaisons étaient alors débarquées.



flamme bilingue 1952 Reboisez la terre

La partie la plus ancienne du port de Casablanca (darse portugaise)  dont les terrassements du môle sont réalisés par les portugais en 1850 sera agrandie en 1873 sur ordre du Sultan Moulay Hassan 1er , les quais sont renforcés et équipés d’une grue. 

1946 flamme continue lettre expédiée depuis l'Unité Marine

En 1904, à l’initiative du Sultan Moulay Abdelaziz les autorités passèrent un contrat avec la société française dénommée Compagnie Marocaine, pour la construction et l’aménagement d’un petit port destiné à abriter les barcasses qui servaient au chargement et au déchargement des navires et qui étaient fréquemment endommagées par le gros temps.

Rue de la nouvelle Médina (vers 1950)

La Compagnie Marocaine choisit comme entrepreneur les Maisons Schneider et Cie et J. Vignes, et celles-ci eurent comme sous-traitant l’entreprise Gendre et Donnadieu de Marseille

TAD Hexagonal Casablanca B 




Le projet était modeste. Les cargos continueraient à se maintenir à 1000 ou 1200 mètres de la côte, mais deux petites jetées devaient être construites pour protéger un bassin de dix hectares, qui permettrait aux barcasses d’accoster plus facilement et de faire les manutentions en eau calme. En outre elles seraient ainsi abritées de la grosse houle et des tempêtes d’hiver




Mais en raison du mauvais temps les travaux accusèrent un grand retard. Durant l’hiver 1909/10 la mer emportait cinquante mètres de la jetée nouvellement construite ; en 1910-11 une houle violente ravageait les terre-pleins ; fin décembre 1912 un ouragan détruisit ou mit hors de service 9 barcasses et un remorqueur ; dans la première quinzaine de janvier 1913 une série de tempêtes jetèrent à la côte cinq voiliers avec leur cargaison

 A la suite de ces catastrophes, les autorités décidèrent en 1914 d’édifier un nouveau phare à Oukacha et d’améliorer la visibilité du phare d’El Hank déjà construit en 1905. A cette même époque l’aconage fut concédé à la société « L’Entreprise maritime et commerciale » (EMC). Au cours de l’année 1915 la jetée avança de 54 mètres et atteignit 422 m par des fonds de 5 mètres.



Du fait de la guerre et des retards accumulés, la longueur de digue non réalisée est de 800 m. dépassait 800 mètres.



En juillet 1907, une entreprise française, la Compagnie Marocaine, filiale de Schneider, exploite un petit train « Decauville » pour les travaux d'aménagement du port qui se réduit, à l'époque, à une simple darse impraticable par mauvais temps. La voie longeait le cimetière de Sidi Beliout et son sanctuaire, ce qui troublait la sérénité des lieux. Une émeute populaire éclata contre les travailleurs européens et sept d'entre eux furent tués. La France envoya alors des troupes pour rétablir l’ordre, les tribus de la Chaouia ayant par ailleurs attaqué la ville et pillé le Mellah (quartier juif).




L'armée française commandée par le général Drude prit le contrôle de la ville. Ses successeurs les généraux d'Amade et Moinier occupèrent progressivement les régions avoisinantes de la Chaouia et des Doukkala. La signature du traité de Fès par le sultan Moulay Abd al-Hafid, instaura en 1912 le protectorat français du Maroc. Le protectorat, sous la direction du maréchal Lyautey, se traduit pour Casablanca par la construction d'un des plus grands ports d'Afrique et son explosion urbaine, disciplinée par les plans d'urbanisation de Prost, puis de Michel Écochard.




Casablanca abritait la plus forte communauté européenne du Maroc (on estime que les Européens formaient environ 60% de la population casablancaise). Les quartiers résidentiels d'Anfa, de Longchamp et de l'Oasis accueillaient essentiellement des familles françaises aisées de colons, de fonctionnaires et d'industriels, tandis que les Espagnols (dont de nombreux antifranquistes à partir de 1936), les Corses et les Italiens se concentraient dans les quartiers populaires du Maârif et des Roches Noires. On trouvait également mais en nombre plus restreint des Suisses, des Anglo-Saxons (britanniques et américains), des Arméniens, des Grecs et quelques Russes blancs. Les Marocains pour leur part se répartissaient entre l'ancienne médina, la nouvelle médina (quartier des Habous) et les nombreux bidonvilles qui commencaient à surgir à Ben M'sick et aux Carrières centrales.



À partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale et suite au discours du sultan Mohamed V à Tanger, la ville se retrouva au cœur de la revendication populaire pour l'indépendance du Maroc. À partir de 1947 et surtout des années 1950, de nombreux bouleversements troubles émaillèrent la vie casablancaise (à commencer par les affrontements meurtriers entre la population marocaine et les tirailleurs sénégalais le 7 avril 1947) ainsi que l'attentat du Marché central de Casablanca le jour de Noël 1953, causant 18 morts européens.


Suite à l'indépendance et à l'arabisation, les timbres à date subissent une nouvelle modification .
Le nom du bureau est écrit en caractère arabe dans la partie haute de l'hexagone et en français dans la partie basse


la base perd de son importance dès la fin de la guerre. Une lettre provenant du commandant de l'Unité Marine en 1946 est très éloquente :









Pendant de longs mois, Casablanca offre alors un visage étonnant : des dizaines de milliers de tonnes de matériel sont stockées temporairement dans la ville, avant leur transfert pour le front de Tunisie (de novembre 1942 à mai 1943) puis vers des camps militaires, où sont équipées de nouvelles unités françaises, en application des accords d'Anfa. Casablanca se transforme ainsi en véritable entrepôt militaire à ciel ouvert : sur ses quais, aux abords de son port et même sur sa vaste place Administrative (actuelle place Mohammed V), qui accueille une chaîne de montage de véhicules de guerre !





Un peu d'histoire postale navale


A partir du 2 septembre 1939 les bureaux de Poste Navale sont installés dans les ports.
Chaque bureau recevait un timbre à date portant son nom suivi de Naval.


TAD Bureau n° 24 (Casablanca) 1-12-39  Pli au départ de l'aviso Chamois





Il était ainsi facile à qui le voulait de suivre les mouvements des bateaux en suivant le courrier. Ces timbres à date seront transformés et porteront un numéro compris entre 10 et 25 ; ainsi Casablanca devient Poste Navale bureau n° 24



Poste Navale Bureau n°24 décembre 1939

Bon c'est vrai c'est plus discret.... sauf que c'est sur une carte postale.... d'un côté il y a l'image, de l'autre la légende!

Le 2 mars 1956, c'est la fin du protectorat au Maroc.

Le bureau ferme le 27 février 1961, il continuera son activité à Port Lyautey jusqu'au 25 juin 1963

Sources :

catalogue des oblitérations navales françaises Bertrand Sinais

http://www.mtpnet.gov.ma/Vpm/Maroc%20Maritime/ports/PortsAtlantiques/Casablanca/historique.htm

http://www.mtpnet.gov.ma/NR/rdonlyres/2FD48E36-D324-485B-8043-20AE93E93027/504/casablanca2.pdf

WEB

Merci à Daniel Allançon pour avoir compléter l'iconographie

16 décembre 2011

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec

Bonjour à tous,
Le sac du matelot contient plié 25 cm sur 25 cm tous les éléments de sa tenue qui le rendent irrésistible sur les quais de toutes les gares et ports du monde. La hiérarchie veille à cette élégance par une cérémonie dite « inspection de sac ». A cette occasion le marin présente tous ses effets lavés, pliés, repassés dans un alignement impeccable qui les met en valeur.

Au temps ou l’école de Maistrance veillait sur mes jeunes années, un de mes congénères, aujourd’hui patron d’une vedette de sauvetage a eu le privilège d’être choisi par l’amiral pour présenter son sac. Malheureusement ce camarade ignorait tout de l’art du repassage et du rangement. Quand il ouvrit son caisson il remporta auprès des gradés un vif succès : toutes les pièces du sac roulées en boule tombèrent sur le sol. Ce fut un bel affolement avant l’arrivée de l’amiral. En un clin d’œil le maitre fusilier, le second maitre bosco, le premier maitre radio, se saisirent d’un fer à repasser pour tout plier et aligner dans les règles.
L’amiral fut satisfait mais mon ami alla méditer quelques jours dans une pièce prévue à cet effet. Tout cela ne l’empêcha d’obtenir un classement flatteur à l’issue des examens de fin de cours.
A la semaine prochaine
Donec

La Marine au Maroc : KHOURIBGA aéro aéronautique navale BAN aéronavale

La Marine au Maroc :  KHOURIBGA




Khouribga est une ville minière considérée comme la plus importante zone de production de phosphates au monde
L’Office chérifien des phosphates (OCP), la première entreprise publique du Maroc, exploite la zone minière et gère en partie les infrastructures sportives et sociales de la ville.



Il est difficile de trouver un historique de la BAN Khouribga. Il semblerait que l'Aéro se soit posée à Khouribga (KBGA pour les intimes) en janvier 1944. 

La ville de Khouribga s'est construite pendant la colonisation , suite à la découverte de gisements de phosphate.



La découverte des phosphates sur le plateau Ouardigha (tribu Ouled Bhar Sghar et Ouled Bhar Kbar) en 1919-1920 a drainé les populations de tout le Maroc, qui se sont installées aux alentours de ces gisements et usines qui en dépendent ce qui a donné lieu à une agglomération reconnue actuellement comme "ancienne Médina"






Khouribga se situe au centre du maroc à 110km de Casablanca et 80 km de Beni Mellal , dans la région de Chaoouia Ouardigha, sur le plateau de  Ouled Abdoune, la ville représente la source la plus importante de phosphate au Maroc , ce qui lui donne une valeur économique au niveau national. 

Khouribga se divise en quatre zones : 

La première zone c'est le village d'OCP construit par les Français sous forme de villas d'une architecture identique reservées aux agents d'OCP .

La deuxième zone c'est le quartier administratif situé au centre ville . 

La troisième zone composée de quartiers populaires comme Lebyoute , Hay salam . 
La dernière zone c'est le quartier industriel abritant plusieurs usines . 

Khouribga Maroc Pli du 18-8-1945  
Cachet de service  avec ancre Marine nationale
Service à la mer

La Poste

Crée le 1er Janvier 1946 à Khouribga (Maroc), 
la 51S assurait les missions d'entraînement basiques jusqu'en 1961, quand elle fut dissoute. 
Elle était équipée entre 1946 et 1961 avec 
des Nord-1002 (1946-1949), 
  • T-6 harvard Mk II/ SNJ-4 et -5 (1946-1961), 
  • Goëland (1946-1950, 
  • Wellington (1946-1950), 
  • SV4C Stampe (1948-1957) et des 
  • Morane-Saulnier MS-733 (1957-1961)


TAD hexagonal KHOURIBGA B  20-6-1955 
L'agence postale a fonctionné 
du 1er février 1953 au 28 septembre 1961





TAD Poste Navale type II 18-10-1957 B.A.N Khouribga Le Vaguemestre


Entre 1958-1961 la 51S est exclusivement équipée de MS-733 et SNJ-4. Cette escadrille assurait le tronc commun de la formation de tous les futurs pilotes de l'aéronavale.


TAD Poste Navale type II 17-4-1958 B.A.N Khouribga
 Le Vaguemestre








Cette formation se décomposait en 2 phases :

  • La formation initiale ou 1ere Section.
  • Le perfectionnement ou 2eme Section.



Antérieurement à 1958 le perfectionnement était assuré par l'escadrille 52S. Cette unité avait été dissoute et intégrée à la 51S. C'est pour cela que dans le parc avions de la 51S on peut voir des SNJ portant encore la mention 52S sur leur fuselage.


A l'issue de leur formation au sein de la 51S les élèves-pilotes étaient orientés sur une école de spécialisation en fonction des besoins de la Marine, de leurs aptitudes et de leurs souhaits :
Soit spécialisation "multimoteurs " à la BAN d'Agadir.
Soit spécialisation "chasse " sur place à Khouribga au sein de la 57S.

La base ferme le 31 mai 1961, elle est reprise par les Forces Armées Marocaines. 



sources :


WEB
http://www.anciens-cols-bleus.net/t14604p40-khouribga-maroc

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...