26 septembre 2010

BH LAPEROUSE Un dimanche à Saint-Malo

SHOM et Hydrographie  
BH LAPEROUSE

BH à Saint Malo 23-9-2010 TAD St Malo Intra-Muros
LE BH LAPEROUSE dans la grisaille de la mer d'Iroise photo JM Bergougniou

BH Lapérouse en escale à Saint-Malo TAD St Malo-Intra-Muros 23-9-2010

la baie de Saint-Malo Grand Bey, Petit Bey Cézembre 
BH Lapérouse Brest 2008 15-7-2008 29240 Brest Armées sur timbre Grande-Hermine

Le petit Bey et le phare du Jardin

Les fortifications, Harbour dans le fond le cap Fréhel

La Conchée

Mahé de la Bourdonnais photo JM Bergougniou
BH Lapérouse Zone maritime Atlantique Oriental Mécanique Flamme Paris Tri Interarmées 25-3-09

L'angle des remparts et son échauguette photo JM Bergougniou


Saint-Malo et son château

vu du BH depuis les parcs à bois


Le Lapérouse à quai

La coupée

L'ancre

La vocation du service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) se décline en trois missions principales.

Service public, le SHOM exerce les attributions de l'Etat en matière d'hydrographie nationale et de cartographie marine conformément aux obligations internationales de la France, définies notamment par la convention internationale SOLAS pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et par la convention des Nations unies sur le droit de la mer. Elles s'appliquent en assurant le recueil, l'archivage et la diffusion des informations officielles nécessaires à la navigation maritime.


Au bassin Vauban, dans le fond Saint-Servan

Service de la défense, le SHOM doit couvrir ses besoins en matière de connaissance de l'environnement marin qui vont bien au-delà des seules informations relatives à la sécurité de la navigation de surface, collectées et exploitées par le SHOM au titre de sa mission de service public. La sécurité de la navigation des sous-marins, entre autres, impose de s'intéresser à une gamme de profondeurs plus importante ; les performances des systèmes de commandement et des systèmes d'armes modernes impliquent une connaissance de plus en plus fine et adaptée des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique (HOM) dans lequel opèrent les unités de la marine nationale. Face à ces besoins, la mission du SHOM est de fournir aux forces navales des produits et des services de mesure, de description et de prédiction de l'environnement HOM, efficaces et adaptés aux diverses formes de lutte et aux différents senseurs ou systèmes d'armes utilisés.


Marégraphes

 les Missions


Groupe
Hydrographique de
l’Atlantique – GHA
(BordaLa PérouseLaplace)

- poursuite des levés hydrographiques en nord Bretagne, entretien de l'hydrographie des zones évolutives du Pas de Calais, travaux hydrographiques dans le Cotentin ;

- réalisation d'une campagne d'hydro-océanographie en Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Sénégal) ;

- travaux hydrographiques en Méditerranée ;



Enfin, le SHOM contribue aussi à la satisfaction des besoins en matière d'action de l'Etat en mer et sur le littoral, dans toutes les zones sous juridiction nationale, et dans les zones où la France exerce des responsabilités du fait d'engagements particuliers, en soutien à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques maritimes. Il intervient comme expert dans les travaux relatifs aux délimitations et frontières maritimes. Il participe au recueil et à la mise à disposition des données numériques nécessaires à la gestion intégrée des zones côtières et au développement durable ainsi qu'aux actions de l'Etat en matière de lutte contre les pollutions maritimes. S'appuyant sur son réseau d'observatoires de marée, il participe à la mise en place de réseaux d'alerte pour la prévention des risques et des catastrophes. Aux côtés de nombreux partenaires, il soutient par ses moyens et son expertise la modélisation numérique de l'océan mondial, et contribue à son extension vers le domaine côtier. 





Les principaux produits accessibles au public


La carte marine classique

Bien connue des navigateurs, la carte marine a subi, au fil du temps, de profondes évolutions. Document où prédominait à l'origine le côté artistique, la carte marine, élaborée par des ingénieurs et des techniciens, est synonyme de fiabilité et de précision au service du navigateur et de sa sécurité.
La carte marine classique est présentée sur support papier à plat.

La carte marine L

La carte L, présentée pliée au format A4, apporte par son support chargé de latex une meilleure résistance au pliage, même humide. Elle est donc mieux adaptée à l'emploi sur des bateaux de petite taille que la carte classique.
Son verso contient la légende des symboles les plus utilisés ainsi que des informations générales utiles aux navigateurs. Elle est déclinée en trois séries d'échelles.

La carte marine G

La carte G est une carte où figurent, imprimées en vert sur fond de carte marine classique dont le bleu a été retiré, les limites des fonds de nature différente (sable, vase, gravier, roche...).

La plage avant


La spatiocarte

Grâce à l'imagerie spatiale fournie par les satellites d'observation de la terre, tels que SPOT, il est possible d'obtenir une représentation cartographique du littoral et des petits fonds. Cette information est particulièrement utile dans des zones difficiles à hydrographier, et permet d'orienter la conduite des levés classiques.

La carte électronique

A l'instar d'autres services hydrographiques étrangers, le SHOM participe activement au projet international ECDIS (Electronic Chart Display and Information System) coordonné par l'OHI (Organisation hydrographique internationale) et l'OMI (Organisation maritime internationale) et au développement de la base mondiale de cartes électroniques de navigation (WEND).

passerelle


Les ouvrages nautiques

Les livres des feux, instructions nautiques, ouvrages de radiosignaux, guide du navigateur..., complètent l'information nautique figurée sur les cartes marines.

Les annuaires des marées

C'est au SHOM que sont calculées les prédictions de marée pour nombre de ports des côtes de France et pour certains ports d'outre-mer.
Les annuaires des marées donnent, pour chaque jour, les horaires et les hauteurs des pleines et basses mers.

Les atlas des courants de marées

Ils indiquent, sous forme de cartes, la direction et l'intensité des courants à chaque heure de la marée. Les atlas de courants de marées couvrent les côtes Nord et Ouest de la France métropolitaine.

Passerelle


Tenue à jour des informations

L'information nautique est une information vivante. La connaissance des fonds marins, et plus généralement, du milieu, s'améliore au fil du temps. En outre, tout bouge et change en surface (balisage, réglementation...).

L'exigence de qualité impose une tenue à jour permanente des documents produits.

A cette fin, le SHOM centralise, critique, traite et diffuse l'information nécessaire pour assurer la sécurite de la navigation. Au plan international, le SHOM est également responsable de la diffusion de l'information nautique d'une partie de l'Atlantique Nord-Est (zone NAVAREA II) qui s'étend de Brest au Congo.

Les sources en sont diverses : groupes hydrographiques et océanographiques du SHOM, services hydrographiques étrangers, navigateurs...

Selon l'urgence, différents canaux sont utilisés pour diffuser cette information : radiodiffusion, avis urgents aux navigateurs ou encore groupe d'avis aux navigateurs qui reprend chaque semaine les corrections déjà diffusées par ailleurs. Les cartes et ouvrages sont également refondus périodiquement. 



PC scientifique


Coursive officiers

PC Machine

Merci à Thierry, rencontré sur la Jeanne et maintenant sorcier sur le Lapérouse, pour la visite du bord

photos JM Bergougniou

pour en savoir plus :

http://www.shom.fr/

sur Saint-Malo

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=721

25 septembre 2010

Patrouilleur Austral ALBATROS

Escale aux Kerguelen le 28 avril 2010


Mission n°2-2010



L'arche des Kerguelen

Kerguelen en sortant de la baie de la Table



Port aux Français et le Marion Dufresne

 Sur la Péninsule Rallier du Baty  Cap Rosily

Le doigt de Sainte-Anne au fond de la baie Larose

23 septembre 2010

BH LAPEROUSE

Escale à Saint-Malo du BH LAPEROUSE

A quai le Lapérouse et le Sorlandet

Lancé en 1986, La Pérouse effectue des travaux hydrographiques au profit du Service océanographique et hydrographique de la Marine (Shom), tout étant rattaché organiquement à la Force d’action navale. Basé à Brest, il a pour mission principale de sillonner les chenaux, afin d’obtenir une cartographie précise des fonds et des obstacles qui s’y cachent. Il participe ainsi à la surveillance des fonds marins.
Le navire est actuellement en escale à Saint-Malo. Il sera ouvert au public samedi, de 10 h à 12 h, et dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Visites gratuites à bord.

Ouest-France





Quand Saint-Malo prend des airs de Provence

Navires à Quai
NavireDate EntréeFrêt DébarquéQuaiProvenanceAgent
Pavillon (IMO)Date Déhalage 1QuaiDate Déhalage 2
Type de NavireDate SortieFrêt EmbarquéQuaiDestinationAgent
Etoile du Roy22/09/2010 16:45EscaleD17MerXX
G-B (0000000)
EscaleEscaleD17
La Pérouse22/09/2010 18:45EscaleV1MerAFM
France ()
Navire de Guerre27/09/2010 09:25EscaleV1Mer
Sorlandet16/09/2010 15:50V2COU
Norvège (5334561)
Grand Voilier24/09/2010 08:02V2
Derin22/09/2010 20:00DAPV9MarocAMB
Turc (9001150)
Marchandises DiversesV9
Rara Avis22/09/2010 18:02EscaleV2/3MerXX
France ()
Marchandises DiversesEscaleV2/3
 Armorique22/09/2010 16:50EscaleB14MerXX
France (8988181)
Marchandises DiversesEscaleB14
Condor Rapide23/09/2010 11:43Pass+Vehic.F1JerseyMOR
Bahamas (9161560)
PassagerPass+Vehic.F1Jersey
Bretagne23/09/2010 07:45Pass+VéhiculesF2PortsmouthBAI
Français (8707329)
PassagerPass+VéhiculesF2Portsmouth

Jacques Cartier23/09/2010 11:39PassagersG3JerseyC.C
France (9447689)
PassagerPassagersG3Jersey



Le site internet du journal Ouest-France


Trois bâtiments du Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) étudient les courants et les fonds, du Nord Bretagne au Pas-de-Calais.

Basés à Brest, où le Shom emploie l'essentiel de ses 525 personnels, leBorda, le Laplace et le La Pérouse sont en mission, depuis le 13 septembre, au large des côtes nord de la Bretagne. « Nous mouillions des courantomètres qui nous permettront de déterminer la force et la direction des courants », explique Laurent Louvart, directeur du GHA (groupe hydrographique de l'Atlantique). Des données qui intéressent d'abord la Marine, mais aussi tous les navigateurs.
À partir de lundi, le La Pérouse franchira le Cap de la Hague pour déposer d'autres courantomètres au large de la Normandie. « Le choix des sites a été établi par les scientifiques et n'a aucun lien avec les projets d'exploitation des énergies marines. » Les résultats seront toutefois accessibles, moyennant finances, aux opérateurs potentiels.
Des données précieuses pour les marins
Les trois bâtiments de la Marine effectuent aussi des relèvements sous-marins. Étonnamment, la côte nord de la Bretagne, dans sa partie centre et est, ne dispose pas de données récentes. Parfois, les cartes marines sont établies sur des renseignements qui remontent à 1870. « Le Shom a d'abord concentré ses efforts sur les grandes routes maritimes et les accès des grands ports », explique le directeur du GHA. Le terrain d'investigation est gigantesque et les moyens relativement modestes.
Équipé de matériels de détection très performants, le Shom redessine au plus près la réalité des fonds. « Les modifications sont ensuite portées sur nos cartes papiers et numériques », indique Laurent Louvart. Parfois, il faut signaler un obstacle dangereux. « Un avis urgent aux navigateurs et alors diffusé. » De quoi donner des frayeurs rétrospectives aux marins. « Les modifications peuvent être importantes. Ainsi, au large de Saint-Quay-Portrieux (22) et Saint-Vaast-la-Hougue (50), nous avons recensé trente hauts fonds jamais portés sur une carte. »
Dans le Pas-de-Calais, la surveillance est constante. « Les fonds n'y excèdent pas 40 mètres et les mouvements de dunes sous-marines importants. » Une montagne de sable peut ainsi migrer de plus de cent mètres en 24 heures. Vu le trafic maritime dans le détroit, la mission du Shom et essentielle. Belges et Anglais s'y collent aussi. Ils en discuteront, les 28 et 29 septembre, à Brest, lors de la réunion de la 29econférence de la commission hydrographique de la mer du Nord.
Jean-Pierre BUISSON.


BH LAPEROUSE


Dans le bassin quai Duguay-Trouin

21 septembre 2010

Journée du Patrimoine Toulon Fort Lamalgue

La Marcophilie Navale au Fort LAMALGUE








« Une pure merveille architecturale », selon Tony Marmottans, mais que beaucoup de Toulonnais ne connaissent pas. Erigé à partir de 1760 par l'architecte Millet de Monville, le fort Lamalgue possède une grande cour d'honneur entourée de quatre bastions et de leurs casemates. C'est dans cette cour que Louis XVII fut proclamé roi de France en 1793. Le fort, imprenable, véritable sentinelle pour Toulon, a servi par la suite de prison, notamment en 1851, lors de l'insurrection du Var. L'émir Abd el-Kader (1808-1883, qui s'opposa à la colonisation de l'Algérie) y a également été emprisonné quelques mois.



Fort Lamalgue
Samedi 18 et dimanche 19 de 9 h à 18 h
-Visite guidée du site
-Exposition de maquettes (avions et navires)
-Exposition des collections postales de la Marcophilie Navale
-Exposition de collections d'uniformes par le conservatoire de la tenue
-Conférences par M. Bernard Cros sur « le fort Lamalgue dans le système
défensif oriental de Toulon »
-Stands d'information de l'A.G.P.M. et de l'ACORAM
-Stand d'animations pour enfants, concours de peinture
-Concerts à 16 h


Merci à Claude et Bernard

Dernière cérémonie des couleurs à Toulon BAP Jules Verne 2010

17 septembre 2010 TOULON dernière cérémonie des couleurs du B.A.P. Jules Verne





























Inscrit au budget de 1961 comme transport de munitions, le Jules Verne a été mis sur cale en 1969 à Brest sous le nom d'Acheron et lancé le 30 mai 1970. Il est alors resté à l'état de coque jusqu'en 1973, date à laquelle sa transformation en Bâtiment Atelier Polyvalent (BAP) a été décidée. Le BAPJules Verne a été admis au service actif le 17 septembre 1976.




Il fut affecté pendant plus de 20 ans aux Forces Maritimes de l'Océan Indien. Il était un des symboles de Djibouti et sa silhouette figure d'ailleurs à l'effigie d'un billet de 10 000 FDJ, malheureusement aujourd'hui retiré de la circulation. Le Jules Verne a quitté la zone à trois reprises, en 1981, 1988 et 1994, pour bénéficier de grands carénages à Brest, avant de rejoindre en décembre 1997, la Force d'Action Navale.





C'était le plus important bâtiment de soutien de la Marine nationale. Il a pour mission principale le soutien d'une force navale engagée dans une opération de projection, ce qui fait de lui un élément essentiel de l'endurance d'une force navale sur un théâtre d'opérations. Il peut ainsi accompagner une force navale et en assurer à la mer ou dans un point d'appui à proximité du théâtre des opérations, le soutien technique(maintenance, assistance en cas d'avarie de combat) ainsi que le ravitaillement en pièces de rechange, en munitions et gazole.




Le Jules Verne a effectué sa dernière sortie à la mer le 19 février 2009, avant son désarmement. Il a été placé en position « en complément » le 23 février, et « en réserve » le 1er juillet 2009. Une partie de son équipage a été transféré vers l'atelier militaire de la flotte (AMF) de Toulon. Après sa condamnation, la coque est destinée à la déconstruction.




Le bâtiment avait pour ville marraine Nantes, depuis le 26 mai 1976. Son pavillon de tradition arborait, depuis l'an 2000, la devise « Soutenir pour vaincre ».






Article paru sur Mer et Marine


Les désarmements de navires se poursuivent à un rythme assez soutenu au sein de la Marine nationale. Vendredi, le bâtiment atelier polyvalent Jules Verne a connu sa dernière cérémonie des couleurs. En présence de son dernier commandant, le pavillon a été rentré une dernière fois. Le BAP, qui avait réalisé son ultime sortie en mer en février 2009, perd son nom et rejoint les vieilles coques bonnes pour le démantèlement.
D'abord mis sur cale en 1969, à Brest, en tant que transport de munitions, le Jules Verne, initialement baptisé Achéron, a finalement été achevé à partir de 1973 comme bâtiment atelier. Il devait alors pouvoir assurer le soutien d'une force navale de trois à six bâtiments opérant loin des bases métropolitaines et sans logistique terrestre.




C'est, ainsi, que le Jules Verne sera déployé de nombreuses années en océan Indien, où il effectuera des opérations de maintenance à partir du port de Djibouti. Basé les 10 dernières années de sa carrière à Toulon, il ne suivait plus les escadres, notamment en raison de sa vitesse réduite. En revanche, il était régulièrement envoyé en Afrique dans le cadre de Corymbe, mission de présence permanente dans le golfe de Guinée. Le Jules Verne était très apprécié des pays visités, ses ateliers servant notamment à l'entretien des bâtiments des marines alliées dans la région.



Long de 150 mètres, le Jules Verne comptait 11 ateliers. Cinq étaient dédiés au charpentage, au gréement, à la tôlerie, à la chaudronnerie, à l'électricité, à la mécanique générale et à la mécanique de précision. Six autres ateliers étaient spécialisés dans les équipements : armes, torpilles, transmissions, détection sous-marine, détection électromagnétique...
Faute de crédits, le navire n'a pas été remplacé.






Photos Alain Rabier et Claude Arata
Merci à eux

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...