La Marcophilie Navale Voyage sur l'AulneLandevennec Cimetière marin
L'Aulne forme, peu avant d'entrer dans la rade de Brest, un majestueux méandre, s'enroulant autour de l'Île de Térénez puis de la pointe de Pen Forn, qui accueille l'abbaye Saint-Guénolé. Les fonds y sont de plus de 10 mètres quelle que soit la marée. 
La Cancalaise remonte sous voile l'Aulne et au détour des bois et des forêts...
Les hauteurs environnantes abritent le site de quasiment tous les vents : le site est idéal pour la Marine… Seul le banc du Capelan, situé au sud de Logonna-Daoulas, dont les fonds remontant à moins de 5 mètres, passage obligé, empêche certaines très grosses unités d'accéder à cet endroit
Vers 1840 est créée la Station Navale, visitée par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie lors de leur voyage d'août 1858 en Bretagne. Cette station accueille les bateaux en réserve, dont les équipages (près de 200 marins) animent la vie du bourg de Landévennec.
Pendant la Seconde Guerre mondiale l'occupant utilise les lieux et aménage certains navires. L'un d'eux, l'Armorique, vaisseau-école des Mousses, est sabordé en août 1944.
De réserve de navires en bon état, le site devient cimetière des navires de la Marine nationale désarmés. Comme leurs confrères qui servaient de brise-lames devant le château de Brest ou servent encore devant l'école navale de Lanvéoc-Poulmic, ils attendent ici le chantier de démolition ou l'« océanisation » en haute mer, lors d'exercices de tirs de la Marine nationale.
Vide de toute coque grise il y a deux ans, le cimetière marin de la Presqu'Ile de Crozon est devenu le plus grand musée à flot de la marine des années 50 et 60.
Le porte-avions Clemenceau n’a pas eu l’honneur de rejoindre Landévennec, malgré les souhaits de son maire. Le passage du banc du Capelan semble avoir découragé les pilotes. En revanche, après avoir été quasiment vidé de tous ses occupants, le cimetière accueille en août 2006 deux des trois anciens brise-lames qui abritaient le futur « port du Château » de Brest, et qui ont été déplacés afin de permettre aux travaux d’aménagement d’être entamés.
De plus le croiseur Colbert y est actuellement embossé, ainsi que le Kometa, l’hydroglisseur de construction soviétique des vedettes armoricaines qui assurait la desserte de Ouessant en saison.
Le croiseur Colbert et ses 10.000 tonnes d'acier ont rejoint les quatre anciens bâtiments déjà amarrés à Landévennec.
Remorqué depuis Bordeaux, où il avait cessé son activité de musée fin 2006, le Colbert était arrivé le 4 juin à Brest. Après trois semaines de travaux, portant notamment sur l'obturation des voies d'eaux et des issues, le bâtiment a donc été transféré au cimetière de bateaux où il pourra encore servir de stock de pièces détachées pour l'appareil propulsif de la Jeanne d'Arc. 
Jusqu'au désarmement du navire école, prévu en 2010, le Colbert, qui dispose des mêmes chaudières, ne sera pas ferraillé.
Outre le croiseur, Landévennec compte les ex-escorteurs d'escadre La Galissonnière et Duperré, ainsi que l'ancien aviso-escorteur EV Henry et l'ex-aviso Détroyat.
Un Président attentif
source : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=105136
Wikipédia
Photos JMB
Jef a trouvé une boîte à lettre à sa taille
et Claude se transforme en officier de communication de la Marcophilie Navale
