Sémaphore de Penmarc'h
Finistère
Le sémaphore se trouve à la pointe de Penmarc'h, sur le site de Saint-Pierre.
Sa construction date de 1862. C'est l'un des 59 sémaphores qui couvrent les côtes françaises.
Il dépend de la Marine nationale et a 2 missions :
- défense : surveiller l'espace maritime et aérien et veiller les fréquences radio.
- service public : sauvegarder des vies humaines, éviter les catastrophes maritimes, veiller à l'application des règlements de pêche et de plaisance.
1806 : par ordre du vice Amiral Decrès, ministre de la Marine, un réseau de signaux sémaphoriques est mis en place sur toutes les côtes de l'Océan et de la Méditérranée. Au 15e siècle, la vieille tour est équipée d'ailes mobiles. Les sémaphores de la Torche et de Lesconil dépendent de lui.
1831 : un feu provisoire est installé sur la vieille tour. Les activités du sémaphore sont interrompues jusqu'en 1835. Après la construction du nouveau phare, le feu provisoire est démonté, le sémaphore reprend du service.
photo JM Bergougniou |
La Vieille Tour de Penmarc'h sur le site de Saint-Pierre, se trouve derrière le phare d'Eckmühl. Elle daterait du XIVe siècle. Au XVIe siècle, elle aurait servi de tour à feu lorsque le port de Kérity était un port de commerce important, pour prévenir du danger des côtes. Jusqu'à la révolution, on utilisa celle-ci comme poste de surveillance, de garde et de signaux. De 1806 à 1831, la Vieille Tour servi de sémaphore. De 1831 à 1835, un feu provisoire est installé sur la tour. En 1835, elle reprend ses activités de sémaphore car le premier phare de Penmarc'h est en fonction. |
photo JM Bergougniou |