14 mars 2020

Porte-avions Charles de Gaulle CDG BREST

le porte-avions Charles de Gaule à BREST 13 mars 2020

Le porte-avions Charles de Gaulle est entré dans la rade de Brest vers 17 h 30, ce vendredi 13 mars 2020. En voici les premières photos grace à Bernard Hily et son ami "shiplover" Eugène Gillet.


en attendant les enveloppes brestoises - Arrêt technique majeur février 2017





Le porte-avions Charles de Gaulle doit accoster à Brest ce vendredi soir, pour son avitaillement. Un retour aux sources pour un bâtiment construit dans l’arsenal brestois et qui n’avait pas évolué en Atlantique depuis 2010. L’escale à Brest est l’occasion de rapprocher les familles bretonnes du bateau. Mais, à cause du coronavirus, les marins iront à la rencontre de leurs familles à terre et non à bord comme initialement prévu. 


en attendant les enveloppes brestoises - mission Arromanches 3 - 2016




Le Charles de Gaulle devrait repartir lundi. Après sa participation à un exercice de l’OTAN au large de l’Écosse, il est pour l’instant prévu que le porte-avions ne repasse pas à Brest et poursuive sa route directement jusqu’à Toulon. 
Le Télégramme
en attendant les enveloppes brestoises - mission arromanches 3 - septembre novembre 2016




Le porte-avions fait son avitaillement ce week-end à Brest avant de repartir lundi, en fin de matinée, pour un grand exercice Otan au large de l’Écosse.

Là encore, l’épidémie de coronavirus a quelque peu modifié le programme de cette rare escale dans le port de Brest. Les familles ne sont pas autorisées à monter à bord. La sortie des familles a également été annulée. Les 1 900 marins et pilotes sont toutefois autorisés à débarquer pour rejoindre leurs proches jusqu’à lundi. Avec les précautions qui s’imposent.

en attendant les enveloppes brestoises - Mission Agapanthe 2010 - 2011

13 mars 2020

Le porte-avions Charles de Gaulle à Brest - Années brestoises 1987 2000 13 mars 2020

Le porte-avions Charles de Gaulle à Brest - Années brestoises 

Le Porte-avions Charles de Gaulle fait escale à Brest ce week-end. Escale technique pour ravitaillement et retour dans sa ville natale après 10 ans d'absence .







Charles de Gaulle et la période brestoise.





Les flammes et la couronne 



L'enveloppe prêt à poster















10 mars 2020

recherches océanographiques effectuées par l'aviso " Ville-d'Ys " en 1926

Rapport sur les recherches océanographiques effectuées par l'aviso " Ville-d'Ys ", en 1926, autour de l'Islande et sur le Banc de Terre-Neuve





PAR J. HABERT
Enseigne de V aisseau de première classe
(préface de M. le Commandant PERRIER)


PRÉFACE

La "Ville-d' Ys", dont le rôle essentiel est la surveillance de la pèche en Islande et à Terre-Neuve est amenée il stationner dans des régions particulièrement intéressantes au point de vue océanographique; points de rencontre des eaux froides et des eaux chaudes, richesse exceptionnelle de la faune.

Il est donc légitime que l'Office Scientifique et Technique des Pêches maritimes ait demandé la collaboration de cet aviso et lui ait tracé un programme de recherches.



En Islande, nous avons pu fournir un travail qui forme, je crois, un ensemble. Le pro- gramme était réduit, nous avons trouvé nos pêcheurs bien groupés, ce qui nous a permis de les visiter rapidement et nous avons été favorisés par un temps exceptionnellement beau, Nous avons pu faire les trois coupes hydrologiques demandées et même quelques stations supplémentaires sur la côte Nord. Nous avons recueilli du plancton ct des échantillons du fond (à signaler en particulier les échantillons magnétiques recueillis en des endroits où des déviations anormales de compas sont signalées).


A Terre-Neuve, par contre, nous n'avons fourni qu'un travail décousu. C'est qu'à Terre- Neuve le rôle de la "Ville-d' Ys" est extrêmement complexe; assistance à la pêche, représentation extérieure, recherches hydrographiques et océanographiques, enquête sur les pêches étrangères qui exigeraient la présence de plusieurs bâtiments. Les instructions précisaient de mettre en première urgence l'assistance à la pêche. Nos pêcheurs, très nombreux à Terre- Neuve, sont dispersés sur l'énorme étendue des Bancs. Le programme établi par l'Office des Pêches était lui-même très vaste: en particulier, la coupe selon le parallèle 45°30' est un long travail qui exigea de s'y consacrer uniquement pendant une dizaine de jours: la coupe demandée traverse en effet une zone très peu fréquentée par nos pêcheurs, Nous n'avons pu nous en occuper cette année et, de plus nous avons eu la malchance de voir le mauvais temps inter- rompre par trois fois des tentatives de tronçon! Nous avons fait des observations océanographiques chaque fois que la chose a été possible, en particulier nous avons profité de tous les arrêts auprès des bâtiments de pèche pour procéder à des mesures de température et recueillir les échantillons sur le fond.


Nous avons donc recueilli un grand nombre de renseignements, mais très nombreux dans certaines régions et à une même époque, nuls dans d'autres zones ou à un autre moment.

L'enseigne de vaisseau HABERT, chargé du service océanographique à bord de la « Ville- d' Ys » et qui s'y est employé avec une ardeur que je ne saurais trop louer, a cherché à perfectionner les procédés de recherches. En particulier il a cherché à obtenir en marche la prise des températures et des échantillons d'eau de mer aux diverses profondeurs. Jusqu'alors ces opérations exigeaient de rester stoppé pendant un temps atteignant facilement une heure, d'où pertes de temps et. .. impatiences du commandant. Les résultats obtenus par M HABERT sont très encourageants et je crois facile de réaliser un matériel de sondage hydrologique en marche, ce qui me permettrait d'associer aux recherches océanographiques un beaucoup plus grand nombre de bâtiments. De même M. HABERT a réalisé des filets à plancton ou des dragues de fond dont l'utilisation n'exige pas une vitesse trop réduite.

St Jean ou Halifax?  pose devant des wagons de la Canadian National

Il ne faut pas croire cependant qu'avec de tels appareils on pourra faire des sondages océanographiques continus, car par tes temps de brume si fréquents à Terre-Neuve la menace d'avoir à faire brusquement en arrière empêchera de garder un fil d'acier à la traîne derrière, de même par un mauvais temps, les dangers d'engagement d'hélice dans la manœuvre des appareils conduiront à interrompre les opérations,

Pour terminer, je tiens à signaler tout l'intérêt que l'état-major de la "Ville-d' Ys" a porté aux opérations océanographiques. M. Habert s'y est consacré et a fourni un travail remarquable et tous ses camarades ont suivi avec intérêt ses recherches.

Je profite de cette occasion pour exprimer le regret que la Marine de Guerre ne connaisse pas davantage les travaux de l'Office Scientifique ct Technique des Pêches maritimes.

Je crois que tous les bâtiments en campagne s'occuperaient volontiers d'océanographie s'ils avaient une documentation permettant aux officiers de se mettre au courant des recherches océanographiques et orientant leurs travaux personnels,

ct PERRIER, Capitaine de Frégate.




Les véritables recherches océanographiques de la « Ville-d' Ys " II commencèrent l'approche de l'Islande. .

Le 4 mai, premier essai du sac à plancton, essai satisfaisant quoique appelant quelques modifications de détail, rapidement exécutées, comme l'appareil lui-même, par les moyens du bord.



Le 5 mai, essayé le sac à plancton avec son panneau de plongée. Bons résultats. Essayé, sans succès, de trainer le filet en cellular.



Le même jour, atterri sur Vestra Hom, et commencé la première coupe hydrologique.

Commencé également, avec le ramasseur léger les recherches lithologiques sur le plateau continental islandais.




Le 6 mai, terminé la première coupe hydrologique. Rencontré les bateaux de pèche de Dunkerque et Gravelines en pèche dans le Myre Bugt. C'est la fln de la première période de pêche : la morue commence à moins « donner »; l'eau commence à devenir « noire » plusieurs pêcheurs attirent mon attention sur ce fait, très net, auquel ils attribuent la disparition momentanée de la morue dans ces parages.





Pendant que la " Ville-d' YS" visite les pêcheurs, plusieurs récoltes de plancton et d'échantillons du fond sont faites.

Le 7 mai, continué les recherches: effectué la deuxième coupe, au S. de Portland, mouillé à Heimaery. Fait la troisième coupe, au S. de Reykjanes....








Commandant,

J'ai l'honneur de vous exposer les résultats des
 recherches océanographiques effectuées par la  "Ville-d' Ys" au cours de sa dernière campagne.



Le programme des recherches qui nous étaient demandées avait été fixé par le Directeur de l'Office Scientifique et Technique des Pêches maritimes, dans son rapport du 11 février 1926 à M. le Ministre de la Marine. Ce programme, établi conformément aux desiderata exprimés par le Conseil de recherches sur les Pêcheries de l'Amérique du Nord, comprenait Jeux coupes hydrologiques h travers les Bancs de Terre-Neuve: la première devait aller du Bonnet Flamand au Grand Banc; la seconde traversant tons les Bancs, selon le parallèle de 45° 30' N. devait partir de la limite orientale du "mur froid", pour s'arrêter dans le détroit de Cahot.

Malheureusement, les coupes hydrologiques, qui devaient constituer le cadre de nos recherches, n'ont été que très incomplètement effectuées, au hasard de la navigation et des rencontres de navires en pèche. Une seule station hydrologique a été effectuée dans l'E du Grand Banc, aucune au voisinage du Bonnet Flamand où la « Ville-d' Ys » n'a pas été de la campagne.

Pendant la traversée de Saint-Pierre à Halifax, le brouillard, très dense et constant, empêche toute observation et toute expérience. Il est dangereux, en erret, par brume, de naviguer avec une longue aussière en fil d'acier à la traîne, et, de plus, le bruit du treuil est très gênant pour la passerelle, en couvrant les sons qui pouront venir de l'extérieur.

Photos - Collections JMB

06 mars 2020

Frégate Lamotte Picquet dernier déploiement Islande Grand Nord Dalvik Akureyri

Patrouille polaire pour la frégate la Motte-Picquet dans le Grand Nord

Akureyri Islande 2020
DALVIK 03-03-2020

En mission depuis plus d’un mois, la frégate anti-sous-marine (FASM) la Motte-Picquet poursuit son déploiement opérationnel dans le Grand Nord.


Le 14 février, après avoir participé à une série d’exercices à dominante anti-sous-marine au large des côtes norvégiennes avec ses partenaires de l’OTAN, la frégate la Motte-Picquet a entamé une patrouille opérationnelle au-delà du cercle polaire afin d’améliorer sa connaissance de cette région stratégique. Les rencontres à la mer avec les Marines alliées de la région constituent, à cette occasion, de belles opportunités d’échange et d’entrainement, comme avec les frégates norvégiennes Otto Sverdrup et Thor Heyerdahl.



Après une escale de quelques jours à Akureyri, capitale du Nord et 2ème ville de l’Islande, la Motte-Picquet poursuit actuellement sa mission dans les eaux glaciales de la mer du Groenland en direction de la Norvège.






La navigation en période hivernale dans les hautes latitudes est exigeante pour le bateau et pour l’équipage et requiert une vigilance de tous les instants. L’équipage est confronté à des conditions climatiques particulièrement rigoureuses avec des températures souvent négatives, des vents polaires pouvant atteindre 70 nœuds sous grains et des chutes de neige importantes pouvant réduire brutalement la visibilité. Ces conditions difficiles rendent les manœuvres aéronautiques et la mise en œuvre du sonar remorqué particulièrement délicates. Elles permettent cependant aux marins du bâtiment de s’aguerrir et d’adapter leurs méthodes de travail à un environnement hostile et peu habituel


DALVIK
Les plis portent l'empreinte du bureau de Dalvic, une quarantaine de km au nord de Akureyri.

L'endroit fut pendant plusieurs siècles connu sous le nom de Böggvisstaðasandur.

À la suite d'un violent tremblement de terre (6,1 sur l'échelle de Richter) qui touche la ville en 1934, la plupart des bâtiments de la ville ont été endommagés ou détruits.
Dans le cadre d’une mission en Atlantique Nord, la frégate anti-sous-marine « La Motte-Picquet » a fait escale dans le port d’Akureyri du 27 février au 3 mars.

Madame la Maire d'Akureyri photo Marine nationale



Le bâtiment et son équipage y ont bénéficié d’un accueil remarquable, comme l’a confirmé le Commandant Hervé Siret lors de son entretien avec Mme Asthildur Sturludottir, Maire d’Akureyri. Cette escale a notamment permis de renforcer la coopération entre la marine nationale et les garde-côtes islandais, et de réaliser un exercice réussi de sécurité incendie avec les pompiers d’Akureyri. 


DALVIK 03-03-2020



La frégate « La Motte-Picquet » va poursuivre sa patrouille en mer de Norvège puis en mer du Nord où ce bâtiment doit rejoindre le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...