Où sont nos navires Amers et Azimut 5 février 2019
|
|
![]() |
Groupe de l'OTAN Chasse aux mines à Saint-Malo |
C’est au Moyen Âge qu’apparaît l’existence du hameau d’Aupec. Terre de vignobles réputés, Le Pecq est mentionné pour la première fois dans une Charte de Childebert III, roi de France, en 704. L’Abbaye de Saint-Wandrille règne sur le domaine, donnant à la cité un passé religieux de première importance. Mais c’est à la présence de la Seine que le hameau doit son essor. De nombreux marchands, pour éviter des droits de péage importants entre Aupec et Paris, préfèrent débarquer leurs marchandises dans ce port et les acheminer par charroi jusqu’à Paris. Port Aupec devient ainsi un port franc où l’on pouvait décharger, entreposer, manutentionner, transborder les marchandises à destination de la Normandie et de la Bourgogne, ou provenant de ces provinces pour alimenter la capitale.
À la Restauration, Le Pecq devient un port marchand très actif et est choisi comme terminus de la première ligne de chemin de fer française, inaugurée le 24 août 1837 par la reine Marie-Amélie. Le trajet, de la place de l’Europe à Paris (la gare Saint-Lazare ne date que de 1843) à la rive droite du Pecq (actuel emplacement de l’école Wilson) avait duré vingt-cinq minutes.Les touristes affluent alors, attirés par le charme du village, l’agrément de ses rives et la présence d’un important établissement thermal, le « Spa Français » qui fonctionna jusqu’en 1904. Les Parisiens viendront longtemps passer leur week-end dans la bourgade et y profiter des plaisirs de l’eau à 15 km de la capitale. A partir de 1878, un bateau à vapeur, sorte de bateau-mouche doté d’une salle à manger, assurait un service quotidien de mai à septembre entre le Pont-Royal à Paris et Le Pecq. Cette navette fut supprimée en 1925.
Avant la Seconde Guerre mondiale, Le Pecq n’était encore qu’un bourg de 5 000 habitants dont les maisons étaient regroupées sur la rive gauche de la Seine. Une partie de ses terres était occupée par des jardins maraîchers et des vergers. La reconstruction après guerre allait faire rapidement évoluer la population : près de 7.000 habitants en 1955, 10.000 en 1960, plus de 16.000 en 1970, chiffre autour duquel elle s’est maintenant stabilisée.
Bonjour la compagnie, La mode a toujours été d’observer avec une ironie condescendante nos hommes politiques et l’actuel président de la république ne fait pas exception à la règle, pas plus que ses prédécesseurs à commencer par le général De Gaulle. Pourtant l’Histoire ne manque pas de faire table rase de ces récits aigre-doux où la jalousie pointe sous l’amertume. Louis ROUGIER un philosophe bien oublié aujourd’hui, publia en 1946 un livre qui remporta un petit succès « Mission Secrète à Londres ». Il nous raconte comment il a négocié des accords entre Le Maréchal Pétain et Sir Winston Churchill afin d’assouplir le blocus anglais de l’Europe occidentale. Dans cet ouvrage, il évoque le général de Gaulle en des termes qui nous font bien sourire aujourd’hui quand on connait la dimension du personnage. « La merveilleuse histoire du général de Gaulle » est la lamentable aventure d’un grand destin trahi par une incommensurable vanité. C’est l’histoire d’un homme médiocre, dont la B.B.C., les avances du Trésor britannique, une propagande effrénée, l’anthropomorphisme des foules, l’apathie des tièdes, l’astuce des ambitieux ont fait un homme symbole. C’est l’histoire d’un militaire qui, pour avoir lu la Technique du Coup d’Etat de Malaparte, voulut jouer au politique et rêva d’un 18 Brumaire ; brutal tant qu’il eut la force, plein de grandiloquence et de rodomontades, puis sentant soudain « le cœur lui manquer » à l’heure du défi. C’est l’éternelle histoire du mystique devenu cynique qui, s’identifiant avec la France tout comme Louis XIV disant : »l’Etat c’est moi », ramena le salut de sa patrie à son avènement au pouvoir, justifia l’absence de scrupules du choix des moyens par la noblesse de la fin poursuivie ; mobilisa au service de son ambition personnelle la foi des sincères, l’héroïsme des militants, le dévouement des purs que ne justifiaient envers lui, ni les risques courus, ni les sacrifices consentis, ni le génie politique, ni la rigueur d’une âme inexpugnable que visite un intransigeant idéal. La Résistance, sous forme de guérilla à l’intérieur, de légions de combattants à l’extérieur, fut la réaction spontanée et unanime de tous les pays subjugués par l’Allemagne. Elle exista en Pologne, en Norvège, en Hollande, en Belgique, en Yougoslavie, en Grèce, et elle eût existé en France, comme partout ailleurs, même si l’avion du général Spears ne se fût pas trouvé pour ramener au premier ministre britannique le général de Gaulle. En deux ans, avec des milliards de francs-or, de Gaulle parvint seulement à mobiliser onze mille hommes, dont la plupart étaientdes indigènes, alors qu’à l’appel de Giraud, en quelques mois, plus de trois cent mille hommes répondirent à l’appel des couleurs. Si de Gaulle symbolisa aux yeux des Français le Résistance, cela est dû surtout à cette brillante pléiade de présentateurs, Bourdan, Duchesne, Oberlé, Schumann, dont on ne dira jamais trop combien ils soutinrent le moral et vivifièrent l’espoir d’une France bâillonnée, et à l’habile diplomatie d’un Emmanuel d’Astier de la Vigerie ». Le style est parfait, mais visiblement notre philosophe est passé à côté de l’Histoire. A la semaine prochaine Donec |
L’escale à venir sera l’occasion de renforcer la coopération entre les forces françaises stationnées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZOI) et les forces armées sud-africaines en organisant des exercices maritimes communs. Le nouveau commandant à bord, le Capitaine de Corvette Edouard Carrard, saisira également l’occasion pour se présenter aux autorités locales. Parallèlement, des visites à bord seront organisées à l’attention de la communauté française et de la SA Navy afin de présenter le bâtiment et ses missions.
Amsterdam TAAF le royaume du vent photo JM Bergougniou |
Amsterdam TAAF ldans le brouillard photo JM Bergougniou |
Amsterdam TAAF photo JM Bergougniou |
Amsterdam TAAF Marianne et DISAMS photo JM Bergougniou |
Amsterdam TAAF les locaux techniques photo JM Bergougniou |
L’après-midi du 15 avril 1994, le porte avions Clemenceau suis la route aviation. Deux Etendard IV P, le 115 et 107 sont catapultés pour une reconnaissance sur la Bosnie - Herzégovine, en parallèle aux missions d’appui des Super Etendard. Le 115, avec aux commandes le Capitaine de Corvette Pierre "Foster" Clary, commandant en second de la 16F et son équipier le Lt CLOAREC qui pilote le 107. Après le survol du secteur de SARAJEVO et un contact avec la tour, les pilotes mettent cap à l’est, puis sud-est sur Gorazde. Peu après le passage de l’objectif situé dans le sud-est de cette ville, à 15h25 un choc bref et violent secoue le 115 piloté par le CC CLARY alors qu’il était à 5000 ft et 500 nds. L’impact d’un missile sol-air est constaté par le numéro 2 sur son leader. Immédiatement la patrouille monte à une altitude de sécurité de 13000 ft
Le constat visuel des dégâts est vite fait par son ailier. Le 115 est salement touché, dérive criblée d’éclats tube Pitot plié, le compensateur et une partie de la monobloc tribord est manquante, une partie arrière du revêtement du croupion au niveau de la sortie tuyère à été arraché, des impacts sont également constatés par le N° 2 sur l’extrémité de l’aile tribord, ainsi qu’un éclat de 50cm sur l’arrière du réservoir de carburant gauche. Un contact radio est aussitôt établit avec l’AWACS pour le mettre au courant de la situation.
Le cap est aussitôt mis sur le CLEM, situé à plus de 200 nautiques. Celui-ci étant informé de la situation par des Super Etendard Le Jean Bart fidèle chien de garde du P.A. se déroute aussitôt à la rencontre des avions avec son hélicoptère, guidé par un Alizé du Clem, à bord duquel une alerte CSAR (Combat Search And Rescue ) est déclenchée avec les Super Frelon. Sur le retour le N° 2 fourni différentes indications nécessaires. L’avion est délicat à piloter mais il vole. Sur le P.A. tout le monde est rentré et se prépare à récupérer le 115. Le pont est libre et les équipes de sécurité sont à poste. Tous les regards se portent sur deux points dans le ciel à l’arrière du Clem. Les appareils sont en longues finales sans faire le circuit habituel.
A 10000 ft, suivant la procédure, le CC CLARY sort la crosse, les aérofreins, les trains et les volets et là l’avion n’est plus pilotable, avec une partie de la monobloc en moins et un compensateur arraché, cela provoque un couple à piquer seul les becs de bord d’attaques sont gardés sorties il faut donc s’aligner sur le N° 2 pour les indications de vitesse. Le Pitot du 115 ayant fait un 180°, il est inutilisable. Il va falloir faire avec. La vitesse maximale de prise de brin est de 110 nds pour un Etendard. Le P.A. suit sa route aviation avec un vent relatif de 47 nds sur le pont, le vent météo lui étant seulement de 12 nds On tente le coup. Le leader se présente dans l’aile de son équipier à 160 nds soit 30 nds supérieurs à la vitesse admissible seule la vitesse du P.A. compense un peu la différence. Tout se présente bien et à 16h28, le 115 croche dans les brins. Posé, pas cassé, c’est gagné
Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...