15 novembre 2016

PLV L'ASTROLABE Chantier Crist Pologne Piriou Marine nationale TAAF Terres australes antarctiques françaises Dumont d'Urville

PLV L'ASTROLABE Chantier Crist Pologne

8-12-1988 premier voyage de L'Astrolabe
vers la Terre Adélie

Fin 2013, l’administration des terres Australes et Antarctiques françaises (TAAF) et l’Institut Polaire Français - Paul Emile Victor (IPEV), confrontés à la fin de vie prochaine de l’Astrolabe (navire civil affrété pour le ravitaillement des bases scientifiques françaises en Antarctique), se sont adressés à la Marine pour étudier la faisabilité d’une coopération innovante. La concomitance du retrait du service actif du patrouilleur austral Albatros laissait entrevoir des intérêts communs. Le chef d’Etat-major de la Marine, le préfet des TAAF et l’IPEV ont donc décidé de s’associer pour l’exploitation d’un nouveau navire patrouilleur et de logistique polaire, qui reprendra le nom L’Astrolabe et opérera dans le Sud de l’océan Indien depuis les îles de La Réunion ou d’Hobart (Tasmanie/Australie).




Polar logistics ship will be used to transport cargo in containers between the French polar station Dumont d'Urville Station (located in Antarctica), and the Tasmanian port of Hobart. Transport will be held in the hold capacity of up to 1 200 tons of cargo. Given the purpose and functioning in the most difficult ice and weather conditions, the unit will have high ice class, which guarantees the reliability and effectiveness of the operation of the vessel in the area of ​​his swim.
Gdansk les chantiers navals 
The construction of such units CRIST Shipyard requires the use of specialized welding materials, technology and require adapt to demanding procedures. The ship will also serve as a naval patrol craft for the purpose of surveillance of non-European waters of the French Republic and will replace the same currently used patrol L'Albatros and the icebreaker L'Astrolabe.PLV will be powered by four engines, which power will be passed through two shaft lines. The ship will have the ability to support two helicopters.

TECHNICAL INFORMATIONTotal length 72 mWidth 16 mHull 1850 ton
l'ancien Astrolabe 

Gdansk le Chantier naval 

Les modalités sont sans précédent. L’acquisition du navire sera financée par les TAAF, avec la participation de l’IPEV, mais la conduite et la maintenance seront intégralement assurées par la Marine, qui va créer deux équipages à La Réunion. Un groupement d’intérêt public (GIP) sera constitué pour gérer, en coordination entre les TAAF (propriétaire du navire) et la Marine, les missions suivantes :
desserte logistique des bases scientifiques Dumont d’Urville et Concordia, au profit des TAAF et de l’IPEV, pendant l’été austral : 120 jours/an
missions de Défense, principalement de présence et souveraineté dans le Sud de l’océan Indien, le reste de l’année (dont environ 110 jours de mer)

l'ancien Astrolabe 

Grâce au navire polaire L’Astrolabe, la Marine disposera d’un brise-glace capable de naviguer en Antarctique, à l’instar du HMS Protector de la Royal Navy. Long de 72 mètres et d’un tonnage (DCC) de 4000 tonnes environ, le navire pourra transporter une soixantaine de personnes (équipage compris) pour des missions de transport de passagers (chercheurs, techniciens, etc.) et de transport de fret (véhicules, matériels, fuel) au profit des bases scientifiques françaises en Antarctique. Ces missions logistiques sont constituées de 4 ou 5 rotations effectuées pendant les 4 mois d’été austral. Pour assurer ses missions de souveraineté, principalement dans la zone des îles Kerguelen, le navire disposera également d’une capacité militaire (autodéfense, équipe de visite).

sources : Cols bleus

Gdansk chantier naval



Sur Mer et Marine


Récemment mise à l'eau aux chantiers Crist de Gdansk, la coque du futur PLV (Polar Logistic Vessel) L’Astrolabe devrait quitter la Pologne avant Noël pour rejoindre Concarneau, où Piriou commencera sa phase d’armement. Le navire, d’une longueur de 72 mètres pour 16 mètres de large et propriété de l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises, devrait entrer en flotte à l’été 2017. 

Il sera armé par un équipage de la Marine nationale, qui effectuera des missions à la fois régaliennes (surveillance des zones économiques exclusives de l’océan Indien) et logistiques au profit des TAAF et de l’Institut Polaire Paul-Emile-Victor (ravitaillement des bases antarctiques de Dumont d’Urville et Concordia notamment). D’un coût de 50 millions d’euros, L’Astrolabe pourra accueillir jusqu’à 60 personnes, transporter 1200 tonnes de fret et embarquer un hélicoptère. Il sera doté d’une coque brise-glace afin de pouvoir évoluer jusqu’en Antarctique à travers le « pack », c'est-à-dire la banquise ou des plaques de glace dérivantes. A quelques mois de son entrée en flotte, la Marine nationale est en train de préparer l’arrivée de ce navire « original », puisque mi-civil et mi-militaire et dont le profil opérationnel fait appel à des compétences bien spécifiques. L’occasion de faire le point avec l’Etat-major de la Marine sur les conditions de mise en œuvre de cette nouvelle unité.

anciens chantiers Lénine devenus Stocznia Gdanska 


MER ET MARINE : Comment va s'insérer l’Astrolabe dans le dispositif de l'Action de l’Etat en Mer de l'océan Indien ?


ETAT-MAJOR - MARINE NATIONALE : 

Le patrouilleur polaire L’Astrolabe reprendra les missions de souveraineté qui étaient assurées par le patrouilleur austral L’Albatros dans le sud de l’océan indien (essentiellement surveillance des pêches et police de navigation). Ces missions de souveraineté seront conduites en dehors de la période d’été austral, qui sera dévolue à la desserte logistique des bases scientifiques françaises en Antarctique.

Le navire pourra également effectuer des opérations dans le cadre de l’action de l’Etat en Mer, en complément du futur bâtiment multi-missions B2M, pour la préservation de l’environnement (surveillance de la zone économique exclusive et notamment des aires marines protégées, lutte antipollution…), l’assistance aux navires en difficulté et à la sauvegarde des biens et des personnes.

De manière plus ponctuelle, il pourra soutenir le futur patrouilleur type BATSIMAR dans ses missions de lutte contre l’immigration illégale, le narco-trafic et la piraterie. Il contribuera par ailleurs à la connaissance de la situation maritime du théâtre d’emploi (émission – réception de situations locales avec le contrôleur opérationnel, recueil de renseignements, etc.).

grue sur automoteur Gdansk 


Comment s'organise la coopération avec les TAAF? Qui va s'occuper de l'organisation du calendrier du navire ?

La Marine nationale et la collectivité des TAAF, qui restera propriétaire du navire, vont créer un groupement d’intérêt public pour l’exploitation du navire. Celle-ci consistera dans la desserte des bases scientifiques françaises en Antarctique pendant 120 jours continus par an (à programmer sur la période d’été austral d’octobre à mars). La conduite de cette mission sera effectuée en coopération avec l’institut polaire Paul Emile Victor, qui sera en charge de la planification des rotations et de leur organisation (établissement des listes de passagers et de chargement, opérations de chargement/déchargement, etc.) au titre de ses responsabilités dans la logistique des bases scientifiques françaises en Antarctique. D’autre part, des missions de souveraineté et maintenance seront programmées le reste de l’année.

Le programme du navire pendant la période dédiée aux missions de logistique antarctique sera construit en coordination entre les trois partenaires (TAAF, IPEV et Marine nationale).

Comment va-t-il être armé ? Y aura-t-il une formation spécifique pour les équipages compte-tenu de la particularité des missions, notamment la navigation polaire ?

Le navire sera armé par deux équipages, qui seront affectés à La Réunion. Ils effectueront chacun des missions de souveraineté et des missions Antarctique. L’équipage en charge des missions de souveraineté sera renforcé afin d’être apte à mener des opérations de visite. Les équipages, conformément aux dispositions prévues par le Code polaire, recevront une formation spécifique à la navigation dans les glaces car la navigation en mode brise-glace (le navire sera classé IB5 et apte au ramming) n’a pas été pratiquée depuis longtemps par la Marine nationale.



Quand les premiers membres d'équipage vont-ils arriver à bord ?


Les deux équipages seront créés au 1er semestre 2017 (équipage A début 2017 – équipage B au 1er juillet 2017) de manière à permettre une formation des équipages avant le départ du navire vers La Réunion. Néanmoins, la conduite du navire restera sous la responsabilité du chantier Piriou jusqu’à la réception par la collectivité des TAAF, prévue mi-septembre 2017.

La Marine organise-t-elle un suivi de chantier ?


Le projet L’Astrolabe, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par les TAAF, propriétaire du navire, et son représentant (Marine Assistance), n’est pas un programme d’armement de la Défense. Néanmoins, la Marine nationale suit attentivement toutes les phases du chantier et a mis en place une équipe similaire à celle d’un programme. Cette équipe est pleinement intégrée à l’équipe en charge de la gestion du projet, qui est menée selon les méthodes usuelles de la marine marchande.



Photos Pologne JM Bergougniou

14 novembre 2016

Premier maître L'Her méditerranée centrale

Premier maître L'Her 
méditerranée centrale





Le Patrouilleur de Haute Mer (PHM) Premier maître L’Her, actuellement déployé en Méditerranée centrale en soutien direct de l’opération EUNAVFOR Sophia a ravitaillé avec le pétrolier-ravitailleur américain USNS John Ericsson.





D’une capacité totale d’environ 30 000 m3, le pétrolier-ravitailleur a délivré un peu moins de 100 m3 au bâtiment français soit moins de 0.5% de ses réserves. Réalisé avec succès grâce au savoir-faire et au professionnalisme des deux marines française et américaine, habituées à être déployées ensemble, ce ravitaillement donne une allonge d’une semaine à la mer au Premier maître l’Her et prouve ainsi la capacité du patrouilleur à mener des opérations d’envergure, loin de son port base.



La mission MEDCENT était prévue d'août à octobre 2016 
Le TAD du SPID ROISSY est du 10-11-2016 et pas de TRODAT du bateau...
Encore des plis qui sont restés bloqués dans un casier...

12 novembre 2016

B2M BOUGAINVILLE Escale à Miami Floride USA bâtiment multimission

B2M BOUGAINVILLE Escale à Miami Floride 


Jeudi 6 octobre 2016, le nouveau B2M (Bâtiment multimission) Bougainville a quitté définitivement la métropole et la cité du Ponant pour rallier son port-base à Papeete qu’il atteindra mi-décembre.
2 plis en provenance du B2M BOUGAINVILLE qui poursuit sa route vers la Polynésie. Deux plis en date du 4 novembre 2016 en provenance de Miami Floride 




Le B2M Bougainville pourrait être juste devant cet énorme bateau de croisière  photo port de Miami PTZ TV



https://www.facebook.com/USNavy/



11 novembre 2016

Salon Philatélique d'Automne Paris 2016 Sage et Hollande

Salon Philatélique d'Automne Paris 2016 Sage et Hollande



L'invité d'honneur au salon était les Pays-Bas avec un bloc sur Amsterdam 
Dans un style inspiré de " l'Âge d'or de la peinture néerlandaise ", le bloc s'ouvre sur un canal d'Amsterdam et invite à la visite à travers 4 lieux parmi les plus emblématiques de la ville : les canaux bordés de façades, le Béguinage, le Rijksmuseum et la Westerkerk.



Deux vignettes pour le 70e SALON PHILATELIQUE D’AUTOMNE. 

« Les Pays-Bas » illustrée de carreaux de faïence de Delft en l’honneur du pays invité, une création de Stéphane HUMBERT-BASSET





PARIS 2016 : « Les 140 ans du Type Sage » créée par Valérie BESSER 


Comme souvent cette vignette LISA est trop chargée, à vouloir trop en mettre on compromet la visibilité et la lisibilité 



Merci à Joël, à Jean-Michel , à Gérard et à Olivier pour les envois

Humour dans le carré par Donec Il y a cent ans

Il y a cent ans



Bonjour à tous,


Il y a un siècle, le premier conflit mondial battait son plein, la terrible bataille de Verdun et l’apocalyptique bataille de la Somme avaient eu lieu sans que le front ne bouge. Le général Joffre depuis deux ans volait d’échec en échec sans mégotter sur le sang des hommes : 366 000 morts en 1914 et 350 000 en 1915.

La doctrine en cours à l’école de guerre n’arrange rien. Elle part d’un principe assez simple : il y a plus de balles dans les fusils que d’obus dans les canons. C’est l’offensive à outrance, la furia francese.

L’affaire du 15ème corps est édifiante. L’on envoie contre les Allemands claquemurés dans leurs fortifications, sur un terrain qu’ils ont quadrillé, des troupes à découvert. Les Français se font hacher menus (batille de Morhange). L’erreur n’est naturellement pas commise par le grand état major mais vient de ses provençaux « pris d’une soudaine panique ».



La bataille de la Marne représente le point d’orgue de son génie. Malheureusement les choses ne se passent pas comme le veut la légende. Le 2 septembre, l’armée retraite. A la réunion du grand d’état major, il y a le choix entre faire face sur la Marne (lieutenant colonel Pont) ou poursuivre la retraite (général Berthelot). Joffre choisit naturellement la seconde solution. Heureusement Galliéni veille. Le 3 septembre, on le prévient que les allemands infléchissent leur route vers la Marne évitant Paris et présentent leur flanc à nos armées. Galliéni reçoit la même information mais réagit immédiatement. Il appelle Joffre à deux heures dix du matin et lui arrache l’ordre de bataille.

Puis ce sera la surprise de Verdun en dépit des avertissements du colonel Driand et du général Heer. En juillet la bataille de la Somme qui fut une terrible hécatombe franco anglaise. A la fin de l’année 1916, pour le gouvernement, la coupe et pleine et le 26 décembre Joffre est débarqué. C’est Nivelle qui prendra sa suite avec le succès que l’on connait.

Mais nos pensées, en ce centième anniversaire des combats de l’année 1916 vont vers les poilus, Ces paysans de France qui tiennent bon dans des conditions de combat effroyables.

A demain pour les commémorations

Donec

BCR Marne Mission Arromanches -3

BCR Marne Mission Arromanches -3



https://www.youtube.com/watch?v=LkVaK2c39jE




Merci à JEF

10 novembre 2016

SOCLIM Le Marion Dufresne à l'île Maurice 31 octobre 2016 La Réunion 2 novembre 2016

SOCLIM Le Marion Dufresne à l'île Maurice 




La campagne SOCLIM sur le Marion Dufresne est finie, mais les réjouissances ne font que commencer. En mars prochain, Stéphane Blain embarquera à nouveau vers le grand sud pour la récupération des pièges à particules. En attendant, nous vous concoctons une websérie documentaire que vous pourrez suivre sur Universcience.TV ainsi qu’une superbe exposition (photos, vidéo 360 °, etc.) à découvrir à la Cité des sciences dès le printemps prochain.




Le temps est venu de déposséder le Marion Dufresne d’une bonne partie de ses apparats scientifiques. Au petit matin azuré et torride, accostés à l’île Maurice, les marins remplissent les containers à destination de Banyuls, Brest, Villefranche-sur-mer, Paris et Brunswick, aux États-Unis, où seront dépouillés les résultats de l’expédition. L’équipe SOCLIM achève son rapport de mission et, une dernière fois sur le pont, veille au bon rapatriement de ses filtrats marins d’exception.

Quant au navire, il rembarquera dans quelques jours à peine, les cales chargées de vivres et de fournitures, prodiguer aux Terres australes antarctiques françaises le ravitaillement attendu. La prochaine tournée dans les archipels majestueux du bout du monde se fera sans océanographe. Enfin sans océanographe « incarné » pour être exacte, car l’Institut polaire français laisse accrochés à la coque quelques capteurs de température et de salinité qui continueront de veiller sur les eaux de surface.







Les hommes et les femmes de la campagne océanographique du mois d’octobre 2016 sur le Marion Dufresne sont venus avec des questions que vous ne vous posez certainement pas le soir en vous couchant. Combien de dioxyde de carbone l’océan austral a-t-il avalé cette année ? Quelle température fait-il à 4 800 mètres de profondeur à 56° 30' S – 63° 00' E ? Quelle vie mène le phytoplancton au large de Kerguelen ? Et pourtant ces questions nous concernent.










Notre plus grand poumon, l’organe central de la régulation de la température, et aussi le maillon fort de la chaîne alimentaire, c’est l’océan. Et quand on n’a jamais fréquenté de bateau océanographique, voir que tout commence par des petites bouteilles plongées dans des eaux méticuleusement quadrillées est assez émouvant. Rapportée à la dimension du bateau, la fameuse sonde des scientifiques – la rosette – ressemble à un frêle petit panier de pêche. Devant les falaises embrumées de Kerguelen, le Marion Dufresne devient tout à coup ridicule. Alors j’ai pris conscience que c’est véritablement à l’obstination et à la rigueur de la science que l’on doit l’établissement de faits robustes. Il faut une patience folle pour façonner la compréhension du monde qui nous entoure.



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...