06 juin 2016

D-Day I remember 6 juin 1944 Normandie Normandy débarquement plages Overlord 82nd 101st division

Débarquement D-Day : I remember

La pointe du Hoc

 La pointe du Hoc fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands (WN 751) et, selon les reconnaissances aériennes alliées, était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.



Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.





Utah-Beach

Utah Beach est le nom de code donné par les alliés à la plage de la Madeleine, à Sainte-Marie-du-Mont. Cette plage, première zone de débarquement a été voulue par le Général anglais Montgomery. Utah Beach est la plus à l’ouest des 5 plages du débarquement et elle englobe la partie du littoral du département de la Manche allant de St Germain de Varreville à la rive gauche de l’estuaire de la Vire. 


Initialement, dans le grand plan de Débarquement en Normandie de l’Opération Overlord, seules 4 plages de Débarquement étaient prévues dans le Calvados. Mais uniquement le port en eaux profondes de Cherbourg était capable d’accueillir le ravitaillement nécessaire


 pour la suite des opérations et notamment la Bataille de Normandie. Utah Beach, dans la Manche, plus proche de Cherbourg est donc ajoutée aux plans stratégiques avec le verrou de Sainte Mère Eglise (carrefour central) pour couper le Cotentin et libérer rapidement Cherbourg. Carentan devra être prise rapidement pour faire le lien entre Utah et Omaha Beach. Le village de Sainte Marie du Mont sera un point de repère important pour les parachutistes américains, dispersés après les parachutages, grâce à son clocher unique et visible à des kilomètres alentour.Il était prévu que les Alliés américains y débarquent en même temps qu’à Omaha Beach, plage située à 15 km à l’est.





















Batteries de Longues

Ouvrage majeur du Mur de l’Atlantique, la batterie de défense côtière allemande de Longues-sur-Mer comprend un poste de commandement de tir et quatre casemates abritant chacune une pièce d’artillerie de 150 mm.

Située au cœur du secteur d’assaut allié, au sommet d’une falaise dominant la Manche, elle joua un rôle stratégique lors du Débarquement des forces alliées du 6 juin 1944.





Malgré les bombardements aériens opérés dans la nuit du 5 au 6 juin, la batterie était toujours opérationnelle au matin du 6 juin. Elle fut neutralisée dans la journée par les navires croisant au large.
Elle fut prise dans la journée du 7 juin par les soldats britanniques du Régiment Devonshire.






Cimetière de Colleville

D'une superficie de soixante-dix hectares, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains de la seconde guerre mondiale.






Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial accueilli en terre étrangère, et est géré par la commission américaine des monuments de guerre (ABMC, american battle monuments commission).



Sur ce vaste espace de forme rectangulaire sont alignées 9 386 tombes, surmontées d'une stèle de marbre blanc d'Italie en forme de croix latine, ou d'une étoile de David. A droite de l'entrée se trouve une capsule qui ne sera ouverte que le 6 juin 2044, un siècle après le D-day : elle contient des articles de presse parus à l'époque, et un message d'Eisenhower adressé aux générations futures.




Cimetière de la Cambe

Le cimetière militaire allemand de La Cambe est inauguré le 21 septembre 1961.

21 222 soldats y reposent et chaque tombe est une exhortation à la paix. En effet, un Jardin de la Paix a été aménagé entre le cimetière et la route nationale (R.N. 13). Plus que mille arbres, portant chacun sur une petite plaque le nom de son parrain donateur, forment avec le cimetière voisin un ensemble unique au monde.










Ouistreham

Ils étaient 177 à débarquer, le 6 juin 1944, en Normandie, à l’ouest de Ouistreham (Calvados). Ces hommes appartenaient au commando Kieffer, des Français qui avaient décidé de combattre aux côtés des forces alliées. Plusieurs sont tombés lors du Débarquement, d’autres ont été perdus au cours de la bataille de Normandie qui a suivi.


 À l’heure où ces lignes sont écrites, début juin 2016, ils ne sont plus que six survivants : Paul Chouteau (94 ans), Hubert Faure (102 ans), Léon Gautier (93 ans), Jean Masson (92 ans), Yves Meudal (92 ans) et Jean Morel (94 ans). Au début de l’année 2016, ils étaient encore neuf survivants. François Andriot est décédé en février, Louis Bégot, en mars, et René Rossey, le 19 mai 2016.



Philippe Kieffer se trouvait à la tête d’une troupe de 176 soldats dépendant du N°4 Commando, dépendant de la 1st Special Service Brigade commandée par Lord Lovat. Les hommes de Kieffer étaient répartis en trois groupes : 1st Troop, 8th Troop et K Gun Troop. Le 1st Troop était embarqué à bord du LCI (Landing Craft Infantry) 523 et le 8thTroop à bord du LCI 527.



 L’organe de commandement français et le K Gun Troop étaient répartis sur les deux embarcations. Les troupes britanniques laissent le privilège aux Français de débarquer les premiers. À 7h30, les hommes du commando Kieffer foulent le sable normand, non pas à Ouistreham comme l’idée avait pu être véhiculée jadis, mais à l’ouest de la commune, sur la plage codée Queen Red, sur Sword Beach, à savoir La Brèche. En cours de débarquement, un projectile de l’armée allemande touche la passerelle de débarquement du LCI 527.














Sainte-Mère Eglise


Théâtre de l'un des plus grands exploits de l'histoire militaire, Sainte-Mère Eglise a vu des parachutistes "pleuvoir" sur le bourg et ses alentours durant la nuit du 5 au 6 juin 1944. 














Le soir du 5 juin 1944, les éclaireurs (pathfinders) de la 82e division aéroportée, équipés de balises radio et de moyens de communication, sont les premiers soldats alliés à décoller de la base de RAF North Witham puis, peu de temps après, les premiers à toucher le sol français en vue de baliser les zones de largage des deux divisions de parachutistes américains : la 82e et la 101e.


Peu après, dans la nuit du 5 au 6 juin, la 82e et la 101e sautent sur le flanc ouest des plages prévues du débarquement, au début de la péninsule du Cotentin. Un détachement de la 82e s’empare de Sainte-Mère-Église.



La division a pour mission de prendre le contrôle des routes menant de la côte à Pouppeville, ainsi que des ponts situés sur la Douve et le canal de Carentan, afin de permettre la sortie des plages d'Utah Beach des troupes et véhicules qui y seront débarqués le matin du 6 juin. Mais malgré les éclaireurs, lors du parachutage, la division est dispersée sur une zone de 40 km de long. Elle perd 1 500 hommes tués ou faits prisonniers.






Le 6 juin au matin, la division perd également son premier officier supérieur : le brigadier général Donald F.Pratt, commandant en second de la division est tué sur le coup lors du crash de son planeur (le Fighting Falcon près deHiesville). Beaucoup de parachutistes se noient dans les marais et les nombreuses zones volontairement inondées par les Allemands. Néanmoins, la division arrive à tenir plusieurs de ses objectifs et dès l'après-midi du 6, la jonction était assurée avec la 4e division d'infanterie américaine débarquée sur la plage d'Utah Beach.











toutes les photos (c) JM Bergougniou

la Goélette Etoile aux Etats-Unis

la Goélette Etoile aux Etats-Unis
New-York


La goélette école Etoile a fait escale à New York du 24 mai au 1er juin 2016 dans le cadre de la Fleet Week 2016. 
La goélette était amarrée au Pier 15 (South Street Seaport Muséum).





Invitée à Saint-Pierre-et-Miquelon pour le bicentenaire de la rétrocession de l’archipel à la France, l’Etoile a appareillé de Brest le 23 ma rs 2016 et ne ralliera son port d’attache que le 14 juillet prochain.

Commandée par la Marine pour former ses marins, la goélette constitue un remarquable outil de formation pour enseigner aux jeunes recrues les bases de la navigation traditionnelle, les rudiments de la vie en équipage et développer leur sens marin. L’Étoile est donc un voilier école de l’École navale. Elle assure sur la première moitié de l’année scolaire sa mission de formation, au profit de toutes les écoles de la Marine (École de mousses, École de Maistrance et École Navale).


Pli de l'Etoile aux USA Timbres annulés par le centre de tri de Tinténiac 35190


Avec le temps, les goélettes sont devenues des joyaux du patrimoine maritime français. A ce titre l’Étoile, est régulièrement invitée, en France comme à l’étranger, à participer aux rassemblements de vieux gréements et aux grandes fêtes maritimes.

Fabuleux vecteur de communication, la goélette participe lors de la seconde partie de l’année scolaire, au rayonnement de la Marine en France et plus largement de la France à l’étranger. C’est dans ce cadre que l’Étoileest invitée à Saint Pierre et Miquelon.

Depuis son départ en mission, l’Étoile a fait escale aux îles Canaries, puis dans l’archipel capverdien avant de rallier Saint Georges. Les escales américaines de New York, Boston et Halifax viendront jalonner le transit vers Saint-Pierre-et-Miquelon.

L’Étoile est attendue en Bretagne mi-juillet pour participer aux fêtes maritimes de Brest.




sources :


http://fr.ambafrance-us.org/spip.php?article7171

http://www.timeout.com/newyork/blog/14-fun-things-to-do-for-fleet-week-2016-052516

http://www.fleetweeknewyork.com/fleetweeknewyork/

Un mur devant l'école de Plongée Saint-Mandrier Var

Un mur devant l'école de Plongée  Saint-Mandrier Var

Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune du Var située sur la presqu'île de Saint-Mandrier, qui est l'extrémité sud de la petite rade de Toulon. Elle est reliée au massif du Cap-Sicié par l'isthme des Sablettes.


La ville de Saint-Mandrier est surtout connue pour son école des mécaniciens. Elle abrite aussi l'école de plongée.




Fermant la célèbre rade, tel un verrou, la presqu'île de Saint-Mandrier-sur-Mer, aux temps les plus reculés, était formée de trois îles rapprochées devenues au cours des siècles « l'Isle de Sépet ». 


Les Phéniciens, les Rhodiens, les Ligures, les Celto-ligures, les Massadiens, les Romains s'y arrêtèrent. Ainsi, la baie du Creux Saint-Georges abrita de nombreux navigateurs et quelques huttes apparurent sur le rivage.






Le Duquesne Brise- lames
photo (c) JM Bergougniou
L'origine de l'Ecole de plongée remonte à 1860 : les premières dispositions sont prises pour former des "mécaniciens-chauffeurs-scaphandriers" au sein d'ateliers centraux de la Flotte (actuellement atelier militaire de la Flotte), implantés dans les 5 grands ports militaires français. Un arrêté ministériel de 1873 spécifie "qu'un scaphandre sera désormais obligatoire pour tout navire s'éloignant des côtes françaises". Le certificat de scaphandrier est officialisé en 1910.


l'école de plongée Saint-Mandrier
photo (c) JM Bergougniou
 En 1948, la compagnie de scaphandrier de l'école des apprentis mécaniciens, installée à Saint-Mandrier depuis 1936, forme environ 10 scaphandriers lourds (pieds lourds) et 15 plongeurs autonomes (équipés du nouvel appareil COUSTEAU-GAGNAN) tous les deux mois. 

Le site de Saint-Mandrier
photo (c) JM Bergougniou

En 1953 est créé le certificat de plongeur démineur. 
En 1958 la compagnie de scaphandriers devient une unité indépendante sous le nom d'Ecole de plongée. Parallèlement, la formation des nageurs de combat est assurée par l'Ecole des nageurs de combat (E.N.C.) d'Arzew jusqu' en 1953, puis au Centre d'application commando (C.A.C.) à Saint-Mandrier. 


Le Duquesne Brise- lames au fond la base navale
photo (c) JM Bergougniou

En 1960 l'Ecole de plongée et le CAC sont groupés sous le nom de "Centre d'Instruction et d'Entraînement à la Plongée" dont le sigle est C.I.E.P.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...