31 mai 2016

Mission Eparse 2016 escale aux Glorieuses

Mission Eparse 2016 escale aux Glorieuses


D'abord les plis en provenance du Marion Dufresne à l'occasion de la Mission Eparses 2016


TAD Glorieuses en date du 15-5-2016


Au recto, le cachet Madame le préfet des TAAF, du Commandant du MD, de l'OPEA, le cachet du Marion Dufresne, les griffes OP Eparses 2016, Courrier posté à bord Posted at sea, la position géographiques de Glorieuses et la griffe seule GLORIEUSES en majuscule

Et au verso les cachets du vaguemestre, du second capitaine du MD, du chef mécanicien, du coordinateur tourisme, et du technicien télécom du siège des TAAF






et des plis passés par l'agent postale vaguemestre de Glorieuses (DLEM)





A 220 km de Madagascar et 250 km de Mayotte, les Glorieuses sont devenues les îles de la Tentation de nombreux pêcheurs du Canal du Mozambique.

Zone refuge à de nombreuses espèces menacées : tortues marines, mammifères marins, requins et raies, oiseaux marins. Un paradis marin entouré de populations pauvres tentées de pêcher dans ces eaux.



Si les pêcheurs mahorais continuent leurs activités dans le Parc Naturel Marin de Mayotte ne pourraient-ils effectuer leur activité dans les eaux de Glorieuses autre Parc Naturel Marin créé en 2012.


Le Parc naturel marin de Mayotte a été créé par décret le 18 janvier 2010. C’est le premier parc naturel marin créé en outre-mer. Situé dans le canal du Mozambique, un des hauts lieux de la biodiversité mondiale, le Parc naturel marin de Mayotte couvre l’ensemble de la zone économique exclusive (68 381 km²). Sur une île où les ressources de la mer constituent la principale source de protéine et la pêche, le second secteur d’activité, concilier protection du milieu marin et développement durable des activités constitue un des défis à relever par le Parc.




Le Parc naturel marin des Glorieuses, quatrième parc marin français et deuxième de l’océan Indien, a été créé par décret le 22 février 2012. Situé à l’entrée du canal du Mozambique, un des hauts lieux de la biodiversité mondiale, le Parc s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive. Il sert de zone refuge à de nombreuses espèces menacées : tortues marines, mammifères marins, requins et raies, oiseaux marins. Il couvre plus de 43 000 km². Avec le Parc naturel marin de Mayotte, dont il est contigu, la France se dote d’une aire marine protégée de plus de 110 000 km2, la plus grande créée en France, à ce jour.


Sources :

http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2014/01/mayotte-peche-glorieuses-madagascar.html

Mission Jeanne d'Arc 2016 Frégate GUEPRATTE escale à Singapour

Mission Jeanne d'Arc 2016 Frégate GUEPRATTE escale à Singapour




Le porte-hélicoptère de classe Mistral ‘Tonnerre’ et la frégate Guépratte sont en escale à Singapour du 24 au 29 avril. Leur stationnement de six jours à Singapour est l’une des étapes de la mission Jeanne d’Arc, un déploiement de cinq mois dans l’océan Indien et dans le mer de Chine du Sud.


Emprunte MAE SPID Roissy en date du 26-05-16

TRODAT en date du 28 avril 2016 apposé lors de l'escale à Singapour

Le cachet V SPID du BPC TONNERRE est en date du 28 avril 2016. Le pli porte l'emprunte de la machine à affranchir de Roissy en date du 26 mai 2016. 
Soit il n'y a pas eu de dépêches entre ces deux dates, soit les sacs de courriers sont restés en stand-by à bord, chez un ship-shandler...


TAD Manuel SPID Roissy  en date du 25-5-2016

Trodat de la frégate GUEPRATTE en date du 29 avril 2016 apposé lors de l'escale de Singapour
 Mêmes remarques que pour les envois du BPC Tonnerre


http://www.ambafrance-sg.org/Le-BPC-Tonnerre-et-la-Fregate-Guepratte-de-passage-a-Singapour




Le Service Postal à l'International pour la Défense (SPID) a remplacé la Poste aux Armées Il gère le courrier à l'international pour le personnel en OPEX et pour les unités de la Marine en mer. 

30 mai 2016

Juan de Nova TAAF Eparses escale du patrouilleur le Malin 4 avril 2016

Juan de Nova TAAF Eparses escale du patrouilleur le Malin 4 avril 2016


Dans le cadre de l’application des mesures post-attentats du 13 novembre 2015 à Paris et de la déclaration de l’état d’urgence élargi à l’outre-mer, le patrouilleur Le Malin est venu renforcer le dispositif de lutte contre l’immigration clandestine par voie maritime à Mayotte du 30 novembre au 11 décembre 2015.






Intégré dans un dispositif inter-administrations coordonné par le poste de commandement de l’action de l’État en mer (PC AEM) de la base navale de Mayotte, Le Malin a patrouillé autour de Mayotte et en bordure des eaux territoriales françaises et comoriennes offrant plus de profondeur au dispositif déjà en place. Son action d’observation a permis de donner davantage de préavis aux intercepteurs de la Marine nationale, de la gendarmerie maritime, départementale et de la police de l’air et des frontières pour intercepter les embarcations traditionnelles locales, les kwassa-kwassa chargés de migrants en-dehors du lagon mahorais.
Le Malin a également participé au volet maritime de l’opération M’Tsamboro III menée par le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) sur le point de passage habituel des passeurs vers Mayotte. Cette opération maritime et terrestre menée par le patrouilleur et le DLEM est une première depuis leur jumelage le 30 avril 2013*.






La présence du Malin a permis d’affiner l’analyse des modes opératoires des passeurs (moyens et routes) et de développer des modes d'action inter-administrations coordonnés par le PC AEM avec un moyen hauturier. Cette présence a également permis de diminuer ponctuellement le flux de migrants. Ainsi, l’équipage du patrouilleur a contribué directement à l’interception d’une centaine de migrants transportés à bord de kwassas-kwassas surchargés, dans des conditions sanitaires souvent dégradées.



Merci à JEF pour ce dernier pli

Juan de Nova TAAF Eparses escale du voilier ANTSIVA 15 mars 2016

Juan de Nova TAAF Eparses escale du voilier ANTSIVA 15 mars 2016

De passage à Juan de Nova le voilier Antsiva 



Antsiva est un voilier océanographique qui effectue des missions de recherches scientifiques.
Aujourd’hui basé dans l’Océan Indien, sa zone de navigation s’étend des îles des Seychelles à l’Afrique du sud avec une zone particulièrement intéressante pour la recherche : le canal du Mozambique et les îles éparses : Europa, Juan de Nova, Bassas da India, Glorieuses.



C’est un navire polyvalent et possédant une grande autonomie.
Il peut réaliser des missions au long cours dans des domaines très variés :
  • Biologie marine : support pour des missions de plongée en biologie marine
  • Océanographie et Géologie : prélèvement d’échantillons sédimentaires récoltés à la benne. Acquisition de données sismique qui peut aussi s’appliquer pour des fonds de faible profondeur
  • Chimie des océans : prélèvement et stockage d’échantillons, support plongée
  • Environnement marin : missions d’observation à long terme de l’environnement marin, récif, biomasse,
  • Whale watching : approche et observation des cétacés marins.

Antsiva est avant tout un navire hauturier, son rayon d’action ne se limite pas au Canal du Mozambique. Il peut aussi effectuer des missions océanographiques au long cours.

http://www.antsiva-missions-scientifiques.com/liste-des-missions-vecues/

Mission Jeanne d'Arc 2016 FLF GUEPRATTE escale à Cochin

Mission Jeanne d'Arc 2016 FLF GUEPRATTE escale à Cochin



TRODAT V SPID en date du 15 avril 2016 et traitement à SPID ROISSY le 25-5-2016 plus d'un mois d'écart entre le traitement du courrier sur le bateau et son traitement à Roissy...
La mission Jeanne d’Arc 2016 est partie de Toulon le 3 mars. Ce déploiement amphibie est articulé autour du bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et de la frégate Guépratte. À bord du Tonnerre, six jeunes médecins vont mettre en pratique l’enseignement du Brevet de médecine navale (BMN) tout récemment obtenu.


Dès le 4 mars, les jeunes médecins ont participé à un exercice interarmées sur la côte est de la Corse. Au cours de la réalisation d’un exercice d’évacuation médicale, la participation aux différents postes clés leur a permis d’appréhender l’intégralité de la chaîne santé.

Durant deux mois de mission, d’Alexandrie à Singapour, en passant par Djibouti, Mascate et Cochin, ils bénéficieront ainsi d’un complément d’enseignement médical, théorique et pratique, supervisé par deux médecins chevronnés. À l’issue, ils rejoindront leur première affectation comme médecin de marine



sources :
http://www.defense.gouv.fr/sante/actualites/mission-jeanne-d-arc-2016-pour-six-jeunes-medecins

BAN LANN BIHOUE Aéronautique navale 23F 21F

Les patrouilles maritimes ont 50 ans

Sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan), où elles sont implantées, les flottilles 21F et 23F ont célébré vendredi 27 mai le 50ème anniversaire des avions de patrouille maritime de la famille Atlantic/ Atlantique 2. 



En décembre 1965, la 21F fut la première à recevoir le Breguet 1150 Atlantic.








"Au début des années 50, le besoin d’équiper les marines occidentales d’un nouvel appareil de lutte ASM à long rayon d’action appelé à succéder au Neptune se fait sérieusement sentir. La flotte soviétique, qui met en service des sous-marins à propulsion nucléaire, constitue en effet une menace mortelle. Le développement d’un avion capable de chasser ce type de bâtiment se révèle très complexe et extrêmement onéreux. C’est pourquoi les projets nationaux sont abandonnés au profit du programme Maritime Patrol Aircraft (MPA), réalisé en partenariat au sein de l’OTAN. Alors que de nombreux modèles sont proposés et que la compétition est très rude entre pays et industriels, le choix se porte finalement, le 21 octobre 1958, sur le projet français Breguet 1150. Toutefois, Britanniques, Américains et Canadiens se retirent rapidement, ne laissant finalement comme premiers clients que la France et l’Allemagne. Malgré tout, cet avion, réalisé par un consortium international, signe la naissance de la première coopération du genre avec la création de la Société Européenne de Construction du Breguet Atlantic (SECBAT)."









"Alors que le Conseil de l’OTAN s’entend pour baptiser le BR 1150 Atlantic, le premier vol du prototype intervient en octobre 1961, trois ans seulement après la sélection de l’appareil. Les deux premiers de série sont remis en décembre 1965 à la France et à l'Allemagne. Jusqu’en juillet 1974 (date de livraison du dernier appareil), 87 Atlantic et 4 prototypes sont produits. A l'heure où les programmes européens font couler beaucoup d'encre, on notera que le BR 1150 fut non seulement mené dans les temps, mais se traduira par un coût inférieur de 6% à la facture initialement prévue.



"La France recevra 40 avions et l’Allemagne 20, deux autres pays européens les rejoignant ensuite : les Pays-Bas, qui se dotent de 9 appareils et l’Italie, qui en achète 18 et ne retirera les derniers du service qu'en 2012. La marine française cèdera trois des siens au Pakistan en 1976."



Considéré comme une grande réussite, l’Atlantic, aussi appelé ATL1, équipera quatre flottilles de l’aéronautique navale, les 21F, 22F, 23F et 24F, basées à Lann-Bihoué et Nîmes-Garons. Leurs missions principales sont la protection des approches maritimes, la lutte antinavire et ASM et, pour la France, ils sont un élément clé du dispositif de couverture des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins assurant leurs patrouilles depuis Brest. L’appareil, qui accompagne aussi les groupes aéronavals, acquiert au fil des ans une certaine notoriété auprès du grand public grâce aux multiples opérations de sauvetage en mer dans lesquelles il est engagé. Fait pour la mer l’ATL1 se révèle dans le même temps tout aussi utile au-dessus des grandes étendues désertiques











« En 25 ans de bons et loyaux services, l’Atlantic va non seulement se révéler un redoutable chasseur de sous-marins et de bâtiments de surface mais aussi un infatigable patrouilleur des sables. Endurant, doté de nombreux capteurs et senseurs, l’appareil rend d’inestimables services en matière de connaissance des théâtres d’opérations et d’anticipation. Il est notamment de tous les engagements de la France en Afrique, guidant lorsque cela est nécessaire les strike de Jaguar ou Mirage F1 de nos camarades de l’Armée de l’Air », rappelait en 2011 l’amiral Hervé de Bonnaventure, qui commandait alors l’aéronautique navale.





"Conçus pour les longues patrouilles, ces avions extrêmement polyvalents peuvent mettre en œuvre des bouées acoustiques, des missiles antinavire Exocet AM39, des torpilles MU90, des grenades ASM mais aussi, depuis 2008, des bombes de 250 kilos à guidage laser (GBU12) pour traiter des cibles d’opportunité. Celles-ci ont été employées sur les théâtres d’opération terrestres sur lesquels les ATL2 ont été engagés ces dernières années, l’installation de la nouvelle caméra Wescam MX20 ayant permis de disposer d’une désignation d’objectif autonome pour les frappes air-sol (premier tir en Irak le mois dernier). Et la panoplie d’armement s’enrichira prochainement avec la GBU 58 de 125 kg."


Sources : Mer et Marine 

http://www.meretmarine.com/fr/content/de-latlantic-latlantique-2-50-ans-de-patrouille-maritime

photos (c) Marine nationale 

Merci à Patrick Lepestipon pour ses envois

Mission Jeanne d'Arc 2016 BPC TONNERRE escale à Cochin

Mission Jeanne d'Arc 2016 BPC TONNERRE escale à Cochin




Le 12 avril 2016, à l’accostage des deux bâtiments de la mission Jeanne d’Arc à Cochin, les équipages et officiers-élèves, au poste de bande, ont répondu, en musique, à l’accueil des Indiens. 




Monsieur Christian Testot, ministre conseiller à l’ambassade de France en Inde, a ainsi souligné l’importance du dialogue stratégique entre les marines indienne et française. « Votre présence ici en atteste! »».



Cette relâche opérationnelle à Cochin fut l’occasion pour les deux marines de conduire des manœuvres avec le patrouilleur indien Sunayna. «Ces exercices nous ont permis de renforcer un savoir-faire commun et de développer nos capacités d’interactions avec des marines non-OTAN» relève l’enseigne de vaisseau Paul C., chef de quart passerelle lors des manœuvres.

Une série de manœuvres de navigation, entre les bâtiments, et aviation, entre les aéronefs des bâtiments des deux nationalités, ainsi qu’un transfert de personnel, a permis un ensemble d’échange de bonnes pratiques et le développement de la connaissance mutuelle. Les marins indiens ont été «particulièrement accueillants!» confie le lieutenant de vaisseau Maxime P., à bord du Sunayna. 



D’autres visites et rencontres organisées furent autant de moments de découverte et d’apprentissage mutuel, notamment pour les officiers-élèves. Leurs nombreux échanges avec les cadets indiens participent pleinement à leur formation, en leur faisant découvrir la marine et la culture indienne.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...