10 avril 2016

1816 - 2016 200 ans que Saint-Pierre et Miquelon sont en France

1816 - 2016 200 ans que Saint-Pierre et Miquelon sont en France






Les îles Saint-Pierre et Miquelon sont occupées depuis très longtemps puisque, lors de son passage en juin 1536, Jacques Cartier y trouva des navires de France et de Bretagne. D'abord base de pêche saisonnière pour les pêcheurs de morue qui arrivaient au printemps puis repartaient à l'automne, l'archipel accueillit bientôt des habitants permanents. Un recensement, ordonné en 1687 par le Gouverneur de Plaisance, fit état, à saint-Pierre de trois hommes, trois femmes et soixante-six engagés (à la pêche), une église et quatre maisons. En 1693 il y avait dix habitations à Saint-Pierre qui employaient deux cents personnes.



Malheureusement, l'animosité et les guerres entre la France et l'Angleterre soumirent cette jeune population à des raids, expulsions et pillages aussi douloureux que fréquents : 1690, 1713, 1778, 1793 sont quelques-unes des années noires que vécut la population des îles.

En 1814, suite au Traité de Paris et à la fin des guerres napoléoniennes, la France reprit possession des Îles Saint-Pierre et Miquelon. Le retour s'effectua au printemps 1816, lorsque le navire du commandant Bourrilhon arriva en rade de Saint-Pierre. Le 22 juin 1816, l'Angleterre cédait officiellement l'archipel à la France. Les nouveaux arrivés l'ignoraient mais, cette fois, ils étaient là pour rester.



Le retour des habitants à Saint-Pierre et à Miquelon, en 1816, marqua le début d'une nouvelle ère pour l'archipel. Il fallut, dans des conditions particulièrement difficiles, reconstruire ce que le temps, les incendies et les pillages avaient détruit. Maisons, établissements, quais, jardins et rues tout était à refaire. Nos ancêtres y mirent un tel zèle qu'en 1820 Miquelon avait son église et terminait la construction de sa première goélette et que Saint-Pierre disposait d'une cale, d'une église et d'un hôpital.

En marquant le bicentenaire de la rétrocession de l'archipel à la France, la population de l'archipel tient à célébrer son histoire, à manifester son attachement à la France et à préparer le terrain pour ceux et celles qui, en 2066, voudront à leur tour célébrer cet anniversaire.


Le 22 juin 1816, L'Angleterre cédait officiellement Saint-Pierre-et-Miquelon à la France. Depuis, l'archipel est l'unique terre de France en Amérique du Nord, à quelques miles nautiques seulement des imposants voisins que sont le Canada et les États-Unis. Le tricolore y flotte fièrement, les gendarmes assurent la sécurité des habitants et c'est l'euro qui y a cours. Si ce coin de France est un tout petit territoire, l'attachement à la patrie y est grand. Les institutions de l'archipel sont françaises et des élus locaux représentent les intérêts de Saint-Pierre et Miquelon à l'Assemblée Nationale et au Sénat, entre autres.




En 1964, le premier magazine d'information de l'histoire de la télévision, "Cinq colonnes à la une" consacrait un reportage à l'archipel en s'intéressant aux distractions des jeunes, aux ressources de la pêche à la morue, à la vie touristique,... L'équipe de reportage avait alors rencontré le maire, le secrétaire de la marie de Saint-Pierre et l'unique gendarme de Miquelon. Regardez :

08 avril 2016

FS VENDEMIAIRE Mission Asie 2016

FS VENDEMIAIRE Mission Asie 2016


Le 17 mars 2016, la frégate de surveillance Vendémiaire a appareillé de Nouméa pour la mission 2016.1en Asie du Sud-Est dans le cadre de la mission de présence des forces françaises dans la zone Asie-Pacifique.


Cette campagne qui a lieu chaque semestre, vise principalement à entretenir notre connaissance de la zone Asie-Pacifique et à animer la coopération régionale avec les pays riverains, tout en réaffirmant l’attachement de la France à la libre circulation en mer. 



Traité à 504 30M correspond Milton, un quartier de Brisbane  dans le Quensland
Il faudra payer un encrier à la FS VENDEMIAIRE

Initialement placée sous le commandement opérationnel du commandant supérieur des Forces françaises en Nouvelle-Calédonie, le Vendémiaire passera sous le contrôle opérationnel de l’amiral commandant la zone de responsabilité Asie-Pacifique à compter du 1er avril, date à laquelle la frégateVendémiaire entrera dans sa zone de responsabilité.



Au cours de la première phase de cette campagne, le Vendémiaire participera à l'exercice multinational Komodoen Indonésie, qui réunira un grand nombre de nations riveraines du Pacifique autour de deux enjeux principaux : l’assistance aux humanitaire et la réponse aux catastrophes naturelles (humanitarian assistance and disaster relief); les opérations maritimes de maintien de la paix mer (maritime peace keeping operation).

Il fera également escale à Busan, en marge des événements officiels de l'année France-Corée 2015-2016 qui célèbrent le 130e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays.

Traité à 504 30M correspond Milton, un quartier de Brisbane  dans le Quensland






Humour dans le carré par DONEC


Madame l'Amiral


Bonjour à tous,

Le 23 avril 1960 les plus brillants généraux de l’armée Française, excédés par l’attitude du Général de Gaulle dans l’affaire d’Algérie se révoltent et la rumeur se répand du largage des paras dans la nuit sur Paris. A l’appel de Malraux, mais aussi des syndicats et du PCF une sorte de levée en masse s’opère.


Je laisse la parole à Jean Lacouture pour la suite…

Et voici qu’une foule pittoresque, où le poètes surréalistes, les actrices et les professeurs de philosophie côtoient des ouvriers espagnols, les dames d’œuvre, les manœuvres marocains et les militants d’extrême gauche s’attroupe place Beauvau, puis dans les sous sols du Grand Palais. On distribue en hâte quelques casques, quelques équipements – mais pas d’armes ».


Malraux harangue la foule…

Le lendemain Malraux et Frey essuieront cette remarque du Général.

« Voulez vous m’expliquez les raisons de ce tumulte grotesque que vous organisâtes sous mes fenêtres ».

Comme quoi, aux pires moments, l’humour du général ne perd pas ses droits.

A la semaine prochaine

Donec


Patrouilleur Hauturier L'ADROIT Mission 2016

Patrouilleur Hauturier L'ADROIT Mission 2016






Le 16 février 2016, le patrouilleur L’Adroit a effectué un exercice avec la marine argentine. Planifié tout au long de l’escale avec la préfecture navale de Buenos Aires, l’échange s’est articulé en deux parties.





Un hélicoptère de type Fennec de la marine argentine a enchaîné les « touch and go » (appontage et décollage sans arrêt des moteurs) sur la plateforme du bâtiment alors que ce dernier quittait Rio de la Plata pour entrer dans un océan Atlantique agité. Ce fut l’occasion, d’une part, de former l’équipage à ce type de manœuvres opérationnelles en passerelle aviation et, d’autre part, de travailler l’interopérabilité entre les marines argentines et françaises par l’application de procédures communes.




Cet exercice s’est déroulé sous l’œil attentif de quatre officiers supérieurs de la marine argentine qui avaient embarqué à bord de L’Adroit. Ces derniers ont pu profiter de la journée pour découvrir le bateau et surtout son fonctionnement optimisé à la mer : opérer un tel bâtiment avec un équipage de 33 marins reste un défi de polyvalence qui interpelle souvent les visiteurs. Les deux bâtiments se sont ensuite séparés, les marins argentins restant dans leurs approches, tandis que L’Adroit entame sa Transatlantique vers l’Afrique du Sud et d’autres missions.





Le 30 mars, le patrouilleur hauturier L’Adroit une mission anti-piraterie en océan Indien. Dans le cadre de l’opération européenne Atalanta, le bâtiment patrouillera entre la corne de l’Afrique et les côtes malgaches.


L’opération Atlanta a été lancée le 8 décembre 2008 par l’Union Européenne et conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, afin de lutter contre les activités de piraterie dans l’océan Indien occidental. Les pays contributeurs travaillent à la dissuasion, prévention et répression des actes de piraterie et vol à main armée. Cette opération, qui est la première opération navale de l’Union européenne, s’inscrit dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).



Aujourd’hui sous le commandement du Major Général britannique Martin Smith, l’opération Atalanta est dirigée depuis l’état-major de Northwood, au Royaume-Uni. La période de l’intermousson venant de débuter est favorable à la reprise de l’activité de piraterie. L’Adroit et ses 46 marins viennent ainsi renforcer les moyens de l’opération déjà engagés. Ils patrouilleront aux côtés de bâtiments et aéronefs des marines allemandes, néerlandaises, italiennes et espagnoles.


07 avril 2016

La Marcophilie navale Avril 2016 bulletin n° 118

La Marcophilie navale Avril 2016 bulletin n° 118



au courrier ce matin le bulletin n° 118 de La Marcophilie navale

avec à l'ordre du jour

Editorial
le mot des Trésoriers
l'amiral Dominique Gauchet par Henri Aguilera

les escorteurs rapides par Henri Aguilera

Maxime Laubeuf, l'inventeur du submersible par Claude Arata

le brise-glace Polar Sea Paul Roy/ Guy Aufrère

La canonière du Song-Caï-Lon par Rosine Giletto

Genèse d'un futur amiral : Charles Baudin par Gérard Delaforge

Le navire hôpital Bien-Hoa par Bernard Barbier

La vie des sections 













Le Génie de la navigation est une sculpture de l’artiste toulonnais Louis-Joseph Daumas, érigée en 1847 sur le port de Toulon. C'est Ferdinand Denis qui en rédigera la brochure pour cette occasion.

Allégorie de l’esprit de conquête et d’exploration des grands marins, cette statue a la particularité de faire face à la mer, et donc de montrer son postérieur à la mairie d’honneur de la ville, ce qui lui a valu le surnom de « Cul-vers-ville », jeu de mot facile sur le patronyme d'un commandant en chef de l'escadre de la Méditerranée, l'amiral Jules de Cuverville.


Jules Marie Armand CAVELIER de CUVERVILLE



Né le 28 juillet 1834 à ALLINEUC (Côtes d'Armor) - Décédé le 14 mars 1912 à PARIS

Père de Jules marie et de Armand Marie

Entre dans la Marine en 1850 (port BREST)

Aspirant le 1er août 1852, il embarque sur le "HENRI-IV" et participe au siège de SÉBASTOPOL, où il est grièvement blessé le 16 octobre 1854.

Enseigne de vaisseau le 2 décembre 1854

Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 avril 1855, il est sur le "VICTOR" en 1856.

En 1858, affecté au bataillon des apprentis-fusiliers à LORIENT.

En 1860, il est sur le "DONAWERTH".

Lieutenant de vaisseau le 11 juillet 1860. 



Instructeur à l'École navale en 1861.

En juillet 1863, il est chargé par le Ministre de se rendre à SÉBASTOPOL, afin de rapatrier les sépultures des Français tués lors des combats de CRIMÉE.

En 1864, il commande un cutter garde-pêche, le "PLUVIER", division du littoral Nord.

En 1867, sur la "SÉMIRAMIS", Aide de camp de l'amiral commandant la Division navale des ANTILLES.

Capitaine de frégate le 22 juillet 1870, Aide de camp de l'amiral DE GUEYDON, Commandant en chef l'Escadre du Nord. Il suit celui-ci en 1871, alors Gouverneur général de l'ALGÉRIE, et occupe les fonctions de Chef du Bureau des affaires militaires et maritimes à ALGER.

En 1873, il commande le "KLÉBER", Station de l' ALGÉRIE.

En 1875, il est affecté à la Commission de GÂVRES, il y poursuit ses travaux sur l'artillerie.

En 1876, il commande le "CUVIER", Station de la Manche et de la mer du Nord où il s'intéresse aux questions relatives à la pêche.

En 1877, il se distingue comme attaché naval à LONDRES.

Capitaine de vaisseau le 8 octobre 1878

Officier de la Légion d'Honneur, il commande en 1880 le cuirassé "TRIDENT" à BREST, puis le "SUFFREN" en 1881. 




En 1882, il commande la frégate-école "RÉSOLUE" puis la frégate-école "ALCESTE" en 1883, et de nouveau la "RÉSOLUE" en 1884; alors Membre de la commission des travaux de la Marine.

Le 15 février 1885, il commande le croiseur de 2ème classe "INFERNET" - 450 Ch - 9 canons - port LORIENT, et la Division navale de l'Atlantique-Sud; au 1er janvier 1860

Il opère surtout sur les Côtes occidentales d'AFRIQUE, réglant des litiges entre Portugais et anglais.

Contre-amiral le 4 février 1888

Major général du 2ème arrondissement maritime à BREST.

En 1890; Commandant la Division navale de l'Atlantique, pavillon sur la "NAÏDE", il joue un rôle important lors de l'expédition du DAHOMEY.

Vice-amiral le 9 février 1893, Préfet maritime du 1er arrondissement à CHERBOURG.

En 1895-96, Commandant de l'Escadre de réserve, en 1896-97, Commandant l'Escadre de Méditerranée.

En juillet 1897, Inspecteur général de la Marine.

De juillet 1898 à juillet 1899, Chef d'État-major et Directeur de Cabinet du Ministre de la Marine LOCKROY; après quoi il quitte le service actif.

Au 1er janvier 1903, 2ème Section - cadre de réserve


Sources : Ecole Navale

ALGER Maison Blanche

Base Secondaire  Aéronautique Navale Alger Maison Blanche




L’aéroport international d'Alger - aujourd'hui Houari Boumédiène, est appelé lors de sa création en 1924 aéroport d'Alger-Maison Blanche

Situé sur la commune de Dar El Beida il est à 16 km à l'est d'Alger.



TAD manuel ALGER Maison-Blanche 26-5-1956
Tampon petit cachet  BSAN FM
Alger Maison Blanche  Service à la Mer







La base d’Alger n’est pas à proprement parler une BAN mais l’aéronavale s’installe dans une partie du gigantesque complexe d’Alger-Maison Blanche qui regroupe également une base 
aérienne et un terminal civil.



L'escadrille 4BR s'installe à Alger en novembre 1941 jusqu'en mai 1943 date ou l'escadrille est dissoute

Situé dans la plaine de la Mitidja, à 23 Km au sud-est d'Alger, Maison-Blanche, Dar-el-Beida en arabe, en est l'aéroport civil.

Durant un an, de septembre 1946 à octobre 1947, Maison-Blanche ne sera qu'une escale Marine qui s'éteindra au bout de ce délai par absence de besoin et il faudra attendre le 1er décembre 1953 pour la voir réactivée, afin d'accueillir V.I.P. civils ou militaires. On trouvait également sur place la S.L.E.M. (Section de Liaison de l'Etat-Major), doté de quelques appareils de l'escadrille 31 S, utilisée régulièrement par AlMed.



Derniers arrivés, les marins durent se frayer une place entre les infrastructures civiles, largement majoritaires, possédant la maîtrise de la plate-forme et des assistances à la navigation, et celles de l'Armée de l'Air, le tout aligné comme à la parade le long du parking commun, parallèle à la 06/24 de 2450 mètres, une autre piste de 1400 mètres existant aussi. 
Le 1er octobre 1955, les missions de SUR.MAR effectuées par l'escadrille 15 S, créée le 6 juin 1955 sur place devenant de plus en plus fréquentes, pour piéger la contre-bande d'armes au profit du FLN, l'escale devint B.S.A.N. 
Si la 15 S volait très clairement sur TBM-53, TBM-UT etTBM-3 E, la situation administrative était des plus touffues. 



La B.S.A.N. dépendait administrativement de la B.A.N. de Lartigue, mais son commandant relevait d'AlMed pour la S.L.E.M., de Pré.Mar pour la SUR.MAR et du commandant de la Base Aérienne (armée de l'Air) d'Alger pour la défense. pourquoi faire simple quand on peut faire aussi compliqué ? 

Maison-Blanche deviendra B.A.N. le 10 octobre 1955, ce qui ne donnait aucune place supplémentaire pour vivre et travailler correctement aux marins, le personnel, de plus en plus nombreux, devant être logé à Oued Smar, à quatre kilomètres de la base.
La 15 S disparaîtra le 20 juillet 1956, remplacée, depuis le début du mois par la 8 S rentrant d'Indochine avec ses Grumman Goose. Elle accomplira les mêmes tâches que l'escadrille dissoute, mais avec moins d'efficacité, tare uniquement liée au différentiel de qualité des appareils mis en oeuvre et partagera son temps entre Alger et Bône, restant active jusqu'au 1er octobre 1959, date de sa dissolution. Quasiment à la même période, le 1er août 1956, fut créée sur la base la flottille 31 F, seule détentrice des fameuses bananes volantes, alias Piasecki-Vertol H-21 C, puis le 7 juin 1957, la 31 F équipée de Sikorsky H-19 D, plus connus sous l'appellation d'éléphant joyeux, avant son transfert à Lartigue dès juillet. 




La S.L.E.M., qui avait volé sur Lockheed PV-2 Harpoon, NC 702 et Beechcraft SNB-5 devint, le 1er janvier 1958, la 32 S sur SO 30 P Bretagne, escadrille entièrement dédiée au transport. Cette même année, l'enclave de l'Aéronautique navale prit encore de l'importance, tant pour cause de réfection des pistes de Lartigue, que de l'utilisation des lieux par les flottilles 11 F et 16 F sur Aquilon, du 3 juin 1958 au 30 novembre 1959. Elles étaient venues dans le cadre de l'appui au sol des troupes engagées dans les combats, présence encore renforcée à partir d'avril par les Corsair des 14 et/ou 15 F. Ces deux flottilles se succédaient en alternance, tous les deux mois pour le même type de missions. 
Comme si toutes ces formations n'étaient pas suffisantes pour créer des problèmes, principalement de place, quatre Lancaster de la 4 S vinrent s'installer également à partir de mi-septembre. 


F-BAXZ C 47 B sn 33226 n° 44.76894
livré le 01 03 48, propriété de l’Office du
commerce extérieur Tunisien, il sera affecté à Tunis Air, filiale d’Air France et immatriculé TS-AXZ.


La fin de l'année vit aussi la construction d'ateliers techniques, afin d'acquérir l'indépendance vis-à-vis de l'armée de l'Aire et de l'AIA. Cette dernière était célèbre dans le monde aéronautique, pour avoir reconditionné, à la Libération, les LeO 453 et une partie des SV4 C Stampe (la mieux réalisée), un peu plus tard. 


Il fallut la grosse colère d'un officier supérieur pour obtenir le départ du détachement de Corsair et la fin de la présence des avions de la PAT.MAR qui menaçaient, chaque jour un peu plus, la structure d'asphyxie. Mais, chasser le naturel...l'année suivante, les SO 30 P et le Douglas DC 4 de la 31 S affectés au STAM s'installaient en remplacement.
La 32 S restera à Maison-Blanche jusqu'au début de 1962, gagnant Lartigue où sera regroupé la majeure partie des matériels, après l'indépendance algérienne, c'est là qu'elle fut dissoute le 3 juillet suivant.



La B.A.N. d'Alger Maison-Blanche sera définitivement évacuée le 1er septembre 1962.

sources : http://aeronavale-porteavions.com/viewtopic.php?f=101&t=2015

06 avril 2016

FLF GUEPRATTE Mission Jeanne d'Arc Alexandrie et Djibouti

FLF GUEPRATTE Mission Jeanne d'Arc  Alexandrie et Djibouti


Dossier de presse






A l’occasion du déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » 2016, l’escale du bâtiment de projection et de commandement (BPC) « Tonnerre » et de la frégate légère furtive (FLF) « Guépratte » à Alexandrie, du 11 au 14 mars 2016, a été l’occasion de réaffirmer la proximité entre la France et l’Égypte.



Accueilli par le Vice-amiral Ahmed Khaled, Major Général de la Marine égyptienne, le capitaine de vaisseau Sudrat, commandant le BPC « Tonnerre » et le Groupe « Jeanne d’Arc » 2016 a salué l’excellente coopération franco-égyptienne entretenue, notamment, par les escales maritimes : « Notre présence en Égypte matérialise le lien de confiance grandissant entre nos deux marines ». Ses propos ont fait échos à ceux de son excellence monsieur André Parent, ambassadeur de France en Égypte, qui a rappelé que l’Égypte comptait parmi les principaux partenaires de la France dans la région du Proche-Orient. Monsieur Parent a également souligné tout l’intérêt de la mission Jeanne d’Arc 2016 qui constitue une occasion unique pour les officiers-élèves et les marins embarqués d’avoir une vision concrète de la région et d’en mesure toute la complexité.



La coopération entre ces deux pays se traduit principalement par des échanges militaires et le partage de savoir-faire. Ce passage par le port d’Alexandrie fut, ainsi, l’occasion pour de nombreux marins égyptiens de rencontrer leurs homologues français et de dialoguer de leurs différentes spécialités. Parmi eux figuraient notamment les futurs commandant du BPC égyptien. Cette période d’échange a été complétée par une série de démonstrations dynamiques mettant en valeur les matériels et les hommes : manœuvres hélicoptères de type Alouette III, débarquement d'un véhicule haute mobilité de l’Armée de terre (VHM), entrée et sortie d’un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) dans le radier du bâtiment, autant de manœuvres interarmées qui ont suscité l’intérêt des Egyptiens.







PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...