16 mars 2016

LISA Verdun le bois des Caures 1916 Colonel Driand

LISA Verdun le bois des Caures 1916


le TAD en date du 21 février 2016 évoque par son texte et le dessin les chasseurs de DRIANT
55 VACHERAUVILLE
Une étiquette de distributeur de type LISA est sorti pour la commémoration du déclenchement de la bataille de Verdun le 21 février 2016


Cette LISA comporte un double visuel d'une part à gauche l'évocation du Bois des Caures avec une représentation du PC du colonel Driant.

A droite le mémorial de Verdun. A remarquer que les drapeaux français et allemand sont représentés en haut, à droite et à gauche de la Lisa.

La LISA est dessinée par Pierre-André Cousin.


On ne passe pas

La consigne était de tenir jusqu'au bout. Elle a été observée.
Le Députe de Nancy, le Colonel Driant, Saint-Cyrien, demande à rejoindre le front avec son grade et on lui confie, au nord de Verdun, une demi-brigade formant corps constituée de deux bataillons de Chasseurs : les 56ème et 59ème B.C.P.

Officier mais aussi homme politique, Driant, qui a toujours eu son franc-parler, ne se gêne pas pour observer et formuler des critiques sur l'organisation du secteur de Verdun. Ce qui n'empêcha nullement la poursuite du démantèlement des ouvrages de la place fortifiée, alors même que les positions intermédiaires étaient à peine esquissées. 
Pratiquant au milieu de ses Chasseurs un commandement d'une affectueuse simplicité non dénuée de rigueur, il ne pouvait rien faire d'autre qu'organiser son secteur et attendre l'orage qu'il voyait venir avec une cruelle lucidité. Driant, dès le 20 janvier, avait, dans un ordre du jour à sa demi-brigade, annoncé la grande épreuve. Voici ce texte, où sont soulignées les lignes qui précisaient à l'avance le caractère de la lutte sans précédent qui allait s'engager.

En février 1916, le secteur du Bois des Caures est occupé depuis novembre 1915 par le groupe de Chasseurs du Lieutenant-colonel Driant. Le groupe comprend le 56ème B.C.P. (Capitaine Vincent) et le 59ème B.C.P. (Commandant Renouard). Depuis plusieurs semaines, les deux bataillons, alternativement en ligne, ont renforcé leurs positions et aménagé leurs défenses, sous l'impulsion de Driant qui pressent une attaque imminente. Le 21 février 1916, à 7 heures du matin, le premier obus tombe sur le bois et Driant, sachant que l'heure du sacrifice a sonné, parait au milieu de ses chasseurs qu'il ne quittera plus. Le bombardement devient si dense que tout le terrain semble miné.
Dès 10 heures, le bois est impraticable, c'est un vrai chaos. A 17 heures, le bombardement cesse brusquement, puis le tir reprend, mais très allongé, c'est l'attaque rapide, souvent même la lutte au corps à corps. Malgré des actes d'héroïsme extraordinaires, quelques tranchées sont prises. Le soir venu, l'ennemi est maître d'une partie des premières lignes. Mais les chasseurs de la compagnie Robin contre-attaquent dans la nuit glacée, reprennent leurs tranchées et sèment la panique parmis les Allemands, persuadés que les Chasseurs sont tous hors de combat. Vers minuit, le Colonel Driant parcourt tout le secteur, va à l'extrême pointe des tranchées et encourage tous ces hommes.




Pour en savoir plus :




Côté français, la surprise a été « presque » totale et le choc effroyable. Mais la débandade attendue par l’ennemi n’a pas eu lieu. Les survivants des deux divisions françaises ne battent pas en retraite, ni ne se rendent. A dix contre cent, fusils Lebel contre Mauser et lance-flammes, la défense française s’organise. L’infanterie allemande procède par vagues d’assaut, espacées d’une centaine de mètres. Toutefois, les difficultés du terrain les obligent souvent à progresser par colonnes, désorganisant leur montée en ligne. Et les français encore debout les prennent à revers. Cette capacité de résistance n’avait pas été envisagée par l’état major allemand, fort de la doctrine militaire du moment « l’artillerie conquiert, l’infanterie occupe ». Une lutte impitoyable oppose donc les deux camps dès les premières heures. Elle se prolongera pendant plusieurs mois sur cette poche de quelques kilomètres carrés, causant la perte de 163 000 français et 143 000 allemands, tués ou disparus . 216 000 français et 196 000 allemands seront blessés.






14 mars 2016

la FLF Courbet à Clipperton

la FLF Courbet à Clipperton




Lors du GEAOM 2009 2010 le pétrolier-chimiquier Sichem Osprey (IMO 9396024) s’échoue sur l’atoll de Clipperton (île de la Passion) à 585 milles des côtes mexicaines le 10 février 2010.



La FLF Courbet en escale à Callao de Lima au Pérou quitte le GEAOM pour rejoindre l'atoll après avoir embarqué gendarmes et enquêteurs


Callao de Lima la FLF Courbet appareille pour Clipperton (c) JM Bergougniou
Callao de Lima la FLF Courbet appareille pour Clipperton (c) JM Bergougniou



L’île de Clipperton anciennement île de la Passion, est une possession française composée d'un unique atoll situé dans l'océan Pacifique, à 12 000 kilomètres de la France métropolitaine, à 6 000 kilomètres de Tahiti et à 1 300 kilomètres au sud-ouest du Mexique. 




Son lagon représente le seul lagon d'eau douce au monde. L'Île de Clipperton représente aussi la seule possession française du Pacifique nord. Cette île est le quatrième territoire français du Pacifique et le cinquième de l'outremer français par son extension maritime.



L'île fut découverte le vendredi saint 3 avril 1711 par les Français Mathieu Martin de Chassiron et Michel Dubocage, commandant respectivement les frégates la Princesse et la Découverte, qui en dressèrent la première carte. En souvenir de cette journée, ils la baptisèrent île de la Passion. Bien que n'étant pas chef d'escadre, c'est Dubocage qui a conseillé la route à suivre et qui le premier a découvert l'atoll ne figurant pas sur ses cartes.



Le nom de l'île de Clipperton lui vient du flibustier et naturaliste anglais John Clipperton (ou Clippington) qui, pour certains, aurait croisé au large de cette île, et, pour d'autres, y aurait même débarqué en 1704 après avoir fait sécession et quitté l'expédition de William Dampier. Bien qu'aucune trace écrite de son passage n'ait été retrouvée, l'histoire retint le nom de l'île de Clipperton sans que l'on sache vraiment pourquoi, peut-être à cause d'une légende de trésor.





La découverte d'une grande quantité de guano sur l'île incita le Mexique, plus proche, à revendiquer l'île de la Passion et à l'occuper dès 1897. L'exploitation du guano fut concédée à la Pacific Islands Company. 

 On a aussi parlé, en 1895-1896, d'une occupation de l'île par les États-Unis mais sans suite. Par suite de la révolution mexicaine, les bateaux chargés d'approvisionner l'île tous les deux mois ne vinrent plus.



En 1914, le gouvernement du Mexique oublia la garnison de soldats avec femmes et enfants installés sur place depuis 1906. Ils y moururent du scorbut et de naufrages, à l'exception de trois femmes, une adolescente et sept enfants qui furent sauvés par le navire américain Yorktown le 18 juillet 1917. 



C'est l'histoire des célèbres « Oubliés de Clipperton ». On retrouva sur l'île le gardien du phare, mort la veille, assassiné par les femmes dont il avait abusé pendant plus de deux ans, selon les dires des survivantes.  Certaines encyclopédies ont longtemps indiqué que l'île de Clipperton avait une cinquantaine d'habitants, restant à ce chiffre de 1914.




















































photo (c) Marine nationale FLF Courbet


http://www.legrandjournal.com.mx/2010/03/un-chimiquier-echoue-sur-le-joyau-francais-de-clipperton-a-1300-kms-au-large-du-mexique/

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...