09 juillet 2015

Lann Bihoué pour une permission

Lann-Bihoué : permission accordée





Un titre de permission va nous permettre de découvrir la base de Lann-Bihoué et son bagad. 


du côté de l'aubette photo (c) JM Bergougniou


La base aéronautique navale de Lann-Bihoué est l'une des trois bases de l'aéronautique navale implantées en région Atlantique, placée sous le commandement opérationnel de la zone Atlantique. Située à 8 km au Nord-Ouest de Lorient, elle s'étend sur les communes de Ploemeur, Quéven et Guidel. Avec une superficie de plus de 800 hectares et une circonférence de 21 kilomètres, c'est l'une des plus grandes bases aériennes militaires de France.














L'histoire de l'aviation maritime Lorientaise commence en 1912, avec la création du premier comité d'aviation qui organise des manifestations en faveur de l'aviation maritime.




À la suite du succès de ces manifestations, le Ministre de la Marine promet de donner le nom de "Ville de Lorient" à l'un des 12 hydroplans qui seront commandés en avril 1914.


photo (c) JM Bergougniou


Au cours du premier conflit mondial, pour surveiller le trafic maritime, les mouvements de sous-marins et la présence de mines, les côtes françaises sont divisées en secteurs de défense et le centre aéro-maritime de Lorient (CAML), mettant en œuvre des hydravions et des ballons captifs est créé en avril 1917, sur la rive gauche du Scorff, au lieu-dit de la "Pointe du Malheur".



En juin 1917, le CAML fait partie des « patrouilles aériennes de la Loire » et assure la surveillance du secteur allant de la pointe de Penmarc'h à l'embouchure de laLoire. Il est dissous en décembre 1920 et son personnel est affecté au CAM Brest.


photo (c) JM Bergougniou

De 1920 à 1925, l'activité aéronautique reprend à Lorient en été, lors des exercices généraux mettant en œuvre les escadres de la Méditerranée, du Nord, les hydravions d'Hourtin, de Brest et de Cherbourg.

À compter du 10 juillet 1925, Lorient devient « une simple base d'exercice », assurant l'entraînement des pilotes.

Les débuts de l'aviation à terre à Lann Bihoué remontent à 1938. À l'époque, un aéro-club utilise une petite plate-forme à la croisée des deux pistes actuelles. Le nom de la base provient du hameau de Bihoué qui se situait à cet endroit. Bihoué, ou Bezehoi, vient du breton Bezvhoed signifiant la « Boulaie ».



photo (c) JM Bergougniou


Dès leur arrivée en 1940, les Allemands s'intéressent au site et entreprennent, à partir de mars 1941, la construction d'une importante base comprenant deux pistes de 2 000 mètres, des parkings très dispersés, de nombreux abris et hangars dont certains existent toujours. La base, qui s'appelle Kerlin-Bastard, met en œuvre des Messerschmitt Bf 109, Heinkel He 111, Focke-Wulf Fw 200, Junkers Ju 88, Bücker Bü 131 et Fieseler Fi 156. Ses missions étaient la protection des sous-marins entrant et sortant de la base sous-marine de Lorient, le flux logistique avec l'Allemagne, les relèves d'équipages des U-Boot et l'attaque des convois au large de l'Irlande.


photo (c) JM Bergougniou



En 1945, l'armée de l'air française prend possession du terrain et entreprend sa remise en état.

Aujourd’hui, la BAN de Lann-Bihoue est l’une des plus grandes bases aériennes de France et la plus grande d’Europe en superficie. Elle emploie 2 000 personnes, dont 350 civils, et utilise 17 aéronefs. Elle s’étend sur 800 hectares répartis entre les communes de Plœmeur, Quéven et Guidel pour une circonférence de 21 km. Sa piste principale est longue de 2 400 m. En cas de problème, il y a également une piste secondaire de 1 700 m.





photo (c) JM Bergougniou



photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou





Le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français et professionnel encore existant. Cette formation représente la Marine nationale et la France dans diverses manifestations nationales et internationales. Elle a joué à plusieurs reprises dans le cadre de ses activités devant des chefs d’État. Il est une source d'influence culturelle en Bretagne comme dans le reste de la France.


photo (c) JM Bergougniou


Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Après avoir frôlé la dissolution à deux reprises en 1969 et en 2000, il connaît en 2001 une étape de consolidation en devenant professionnel. Il a enregistré une quinzaine d'albums lors de ses 60 ans d'existence et participé à plusieurs morceaux ou albums d'autres artistes.



Les 30 sonneurs, qui signent un contrat d'un an renouvelable trois fois, écrivent et arrangent eux-mêmes les 90 minutes du répertoire du bagad, en apportant toute leur personnalité et leurs connaissances dans leur terroir de prédilection, ou dans un style de musique particulier.


photo (c) JM Bergougniou

photos : (c) JM Bergougniou

08 juillet 2015

Batiment amphibie LUBLIN

Bâtiment amphibie et mouilleur de mines  LUBLIN


A la fin des années 1970, La Pologne souhaite s'équiper de navires d'assaut amphibies pour permettre le débatquement des troupes au plus près des combats.

Le projet aboutit à la création de navires dont le LUBLIN devoendra tête de série. 



Le bateau peut emporter 9 chars de type T-72 ou 17 véhicules et 80 hommes ou 135 hommes avec leur équipement.



Ils sont armés de 
ZU-23-2MR Sparrow II, d'un canon double de 23mm et de deux missiles Arrow-2.



Le bateau peut également transporter et mouiller des mines.

Suite à la disparition du bloc de l'est dans les années 1990, seules 5 unités sont construites sur les 12 prévues


La pièce a été émise en 2013 d'une valeur de 2 Zloty

06 juillet 2015

Entre Terre et Mer Morlaix La Grande Hermine

Entre Terre et Mer Morlaix 
La Grande Hermine







C'est officiel, la 3ème édition d'Entre Terre et Mer est lancée. Cette grande fête des paysans et des marins s'est déroulée du 2 au 5 juillet 2015. Quatre jours durant, le pays de Morlaix a été le théâtre d'une profusion d'animations à terre comme sur l'eau. Mais, attention, le programme réserve déjà de nombreuses nouveautés. La fête promet d'être encore plus belle !
L’alliance de la terre et de la mer




A la manière d’une noce, les fêtes de « Entre Terre et Mer » célèbrent les liens indéfectibles que paysans et marins entretiennent en Bretagne. Dans le pays de Morlaix, là où terre et mer s’entremêlent au point qu’il est parfois difficile de distinguer l’une de l’autre, cette union est l’essence même du territoire. Cette troisième édition sera donc l’occasion pour les paysans de renouveler auprès des marins leur invitation et de réaffirmer, ensemble, les valeurs de leur identité commune.




Quoi de neuf ?

Forts du succès des précédentes éditions, les organisateurs ont tenu à reprendre, pour la version 2015, les principes d’origine de « Entre Terre et Mer » : l’union des agriculteurs et des gens de mer, la mise en avant du patrimoine et du savoir-faire régional, une fête multi-sites à la fois à terre et en mer de Morlaix à Roscoff.


http://www.entreterreetmer2015.fr/fr/les-bateaux.html

La Jeanne d'Arc à Alger 15 avril 1975

Le PH Jeanne d'Arc à Alger 
 15 avril 1975


Au lendemain de la visite du Président Giscard d'Estaing en Algérie, la Jeanne quittant Santa Cruz de Tenerife arrive en escale à Alger du 14 au 18 avril 1975.
On peut supposer que le temps de la visite, elle a fait quelques ronds dans l'eau au large des côtes algériennes.






C'est à 11 h 30 le 10 avril 1975 que le président Valéry Giscard d'Estaing sera accueilli à l'aéroport de Dar El Beida par le chef de l'État algérien Houari Boumediène.


"Un programme chargé qui commence par un déjeuner privé au Palais du Peuple entre les deux présidents, suivi d'une visite à l'usine de Rouïba où sont fabriqués autobus et camions. Le 11 avril 1975, Giscard d'Estaing, accompagné de son hôte, doit se rendre à Constantine pour y visiter la jeune université, puis à Skida, un «terminal» qui, avec l'usine de liquéfaction de gaz, représente un élément majeur de l'Algérie indépendante." Le Figaro




« Le voyage du président Giscard d’Estaing en Algérie a une très forte résonance en France. Tous les journaux de Paris et de province, toutes les radios, les trois chaînes télévisées assurent une couverture très large de cet événement dont la portée politique et psychologique est grande. Certains parlent de retrouvailles et de réconciliation. Les autres soulignent qu’il s’agit de préparer l’avenir et de donner à la France une assise meilleure dans son ouverture en direction du tiers-monde.


Cependant, une partie de l’opinion française n’est pas satisfaite. A Montpellier […] mais également à Paris, quelques attentats ont eu lieu. Ils émanent d’organisations qui se réclament de Pieds-Noirs.

[…] Environ un million de personnes ont préféré rentrer en France après les accords d’Evian. Beaucoup ont eu le sentiment d’avoir été trompés par le général de Gaulle, qui avait déclaré à Alger: «Je vous ai compris.» Par surcroît, les indemnisations promises par l’Etat sont loin d’être accordées dans les délais et les montants qui avaient été espérés soit même promis.




Actuellement, le nombre de Français en Algérie n’est plus que de 65 000, dont 55 000 au titre de la coopération. Les Français nés en Algérie et restés sur place ne sont plus que 10 000.



Les autres vivent en diverses parties de la France, principalement le sud-ouest et le midi. Le secrétaire d’Etat aux travailleurs immigrés, M. [Paul] Dijoud, souligne que souvent ce sont des rapatriés qui tendent les premiers la main aux travailleurs algériens immigrés et que, grâce à eux, ces derniers se font une place dans la société française.









sources : 

Giscard d’Estaing en Algérie, voyage aux résonances multiples

Le Monde diplomatique

Les escales de la Mission 1974-1975
Départ de Brest le 21/10/1974

Dakar 28/10-01/11 (Sénégal)

Tobago 10/11 (Trinidad & Tobago)

Port of Spain 11-13/11 (Trinidad & Tobago)

Nouvelle-Orléans 20-26/11 (États-Unis)

Vera Cruz 29/11-06/12 (Mexique)

Balboa 11-15/12 (Panama)

San Francisco 26/12/1974-03/01/1975 (États-Unis)

Rodman 14-15/01 (Panama)

Carthagène 17-21/01 (Colombie)

Pointe à Pitre 27-31/01 (France)

Les Saintes 31/01-07/02 (France)

Fort de France 08-13/02 (France)

Sainte Lucie 13/02 (France)

Rio de Janeiro 24/02-02/03 (Brésil)

Buenos Aires 07-15/03 (Argentine) [Forbin à Montevideo (Uruguay)]

Salvador de Bahia 21-26/03 (Brésil)

Santa Cruz de Tenerife 05-09/04 (Espagne) [Après l’escale, retour direct de la conserve en France]

Alger 14-18/04 (Algérie)

Retour à Brest le 22/04/1975

05 juillet 2015

La France devra se passer de son unique porte-avion pendant 20 mois Charles de Gaulle

La France devra se passer de son unique porte-avion pendant 20 mois PA Charles de Gaulle



Selon le rapporteur des crédits de la défense de l'Assemblée, la disponibilité des matériels militaires s'améliore légèrement. Pourtant, la France devra se passer à partir de la fin 2016 de son seul porte-avion qui sera en révision. Une opération à 1,3 milliard d'euros.


Le Charles de Gaulle en Grande-Bretagne pour le 60e anniversaire du débarquement



C'est l'un des grands débats de l'heure : entre sa présence en Afrique, renforcée depuis quelques jours au Mali, et les frappes aériennes des Rafale en Irak, la France a-t-elle encore les moyens de ses ambitions militaires? 




Pour 2015, le budget de la défense prévoit d'ailleurs 7.500 nouvelles suppressions de postes, la dissolution d'un régiment, et la restructuration des hôpitaux militaires avec la fermeture du célèbre Val de Grâce parisien.
Davantage de matériels disponibles


Mais malgré les restrictions budgétaires, la disponibilité des matériels militaires devrait s'améliorer à partir de l'an prochain. C'est ce que précise le rapporteur des crédits de la défense de l'Assemblée nationale, le socialiste Jean Launay, dans son rapport qui vient d'être publié.




Ainsi, nos avions de combat, essentiellement les Rafale, seront opérationnels à 90% en 2015 contre 62% en 2013. Les frégates le seront à 68% contre 48%, les hélicoptères à 75% contre 66%. Toujours selon le rapporteur, les Falcon de la flotte gouvernementale basée à Villacoublay, près de Paris seront, l'an prochain, disponibles à... 104% (sic) .
Second porte-avion... terrestre

Il y a quand même une exception de taille dans ce tableau : notre seul porte-avion nucléaire. Le Charles de Gaulle sera en effet indisponible de l'automne 2016 au printemps 2018 pour une révision de 20 mois. Une opération qui coûtera 1,2 milliard d'euro à la défense. Déjà, en 2013, le Charles de Gaulle n'a été disponible que six mois à cause de travaux. 




Ces indisponibilités posent naturellement la question de l'intérêt d'un seul porte-avion. Que se passerait-il en cas de crise internationale durant l'indisponibilité du Charles de Gaulle ? Mais à 5 milliards d'euros le coût d'un petit frère au Charles de Gaulle, on comprend que la France n'ait jamais voulu en lancer la mise en chantier.

C'est la raison pour laquelle Paris et Londres ont envisagé en 2005 de lancer un porte-avion en commun. Une idée abandonnée en 2008 mais qui a quand même coûté 200 millions d'euros en études en pure perte à la France selon la Cour des comptes.


La question est d'autant plus d'actualité que, faute d'un second porte-avion, la France s'est dotée en 2008 d'une base aérienne aux Emirats Arabe Unis, d'où partent les Rafale qui bombardent l'Irak. Un second porte-avion, terrestre celui-là, mais qui revient moins cher qu'un bâtiment de surface et les navires et le sous-marin nucléaire qui assurent sa protection.
Les Britanniques vont se doter de deux porte-avions




Faute de coopération avec Paris, la Grande Bretagne, qui ne possédait plus de porte-avion depuis 2010, a décidé d'en construire deux toute seule afin d'assurer "une permanence en mer". Le 5 juillet, la Reine Elisabeth a baptisé - au whisky- la coque du premier des deux navires qui portera le nom de... Queen Elisabeth.

Celui-ci ne devrait toutefois effectuer ses premiers essais qu'en 2017 pour entrer en service en 2020. Son coût programmé : 7,8 milliards d'euros. Le second n'est pas budgété mais il a déjà un nom. Il devrait s'appeler Prince of Wales.

Par Patrick Coquidé

04 juillet 2015

22 mai 2015 Mise en sommeil de la Poste aux Armées Vincennes La Poste courrier navale

Mise en sommeil de la Poste aux Armées Vincennes 22 mai 2015

La cérémonie à Vincennes a précédé la clôture effective qui a eu lieu le 30 juin 2015.




Une cérémonie officielle de "mise en sommeil" du service de la poste interarmées s'est déroulée le vendredi 22 mai 2015 au Fort Neuf de Vincennes, où était implanté le Département central du service de la poste interarmées.












C'est donc une page qui se tourne puisqu'il n'y a plus de personnel à ce jour tous les services ont cessé toutes activités. Je garde de bons souvenirs du temps passé avec le personnel de Diderot et de Vincennes et des contacts avec le lieutenant-colonel Xavier Rommel qui a soutenu à plusieurs reprises la Marcophilie Navale."  Joël Moreau





Le château de Vincennes est une forteresse située sur la commune de Vincennes, à l’est de Paris, en France, érigé du 14e siècle au 17e siècle. Il est le plus vaste château fort royal français subsistant et, par la hauteur de son donjon, 52 mètres, il est une des plus hautes forteresses de plaine d’Europe avec celui de Crest. Son donjon est le plus haut d'Europe.

Le château de Vincennes est le siège du service historique de la Défense.



Cette forteresse a plus l'apparence d'une vaste cité fortifiée ou d'une « résidence royale fortifiée » que d'un château fort. Si ce château n'est à l'origine qu'un simple manoir, il a très tôt vocation à abriter, pendant de longues périodes, la famille royale avec toute sa domesticité, une partie de l'administration du royaume et l'armée nécessaire pour sa défense. Il est composé d'un long mur d'enceinte, flanqué de trois portes et de six tours de 42 mètres de hauteur, qui se développe sur plus d'un kilomètre et qui protège un espace rectangulaire de plusieurs hectares (330 x 175 m). La place ainsi protégée est occupée par le donjon haut de 50 mètres au-dessus du sol de la cour, des bâtiments civils, administratifs et militaires et une chapelle. Au Moyen Âge, l'ensemble permettait de vivre sur place à plusieurs dizaines de milliers de personnes.






Le donjon fut aménagé en prison d'État (pour les prisonniers de haute naissance). Sa capacité ne lui permettait pas d'héberger plus de quatorze détenus. Le cardinal de Retz alla y méditer sur la Fronde dans l'ancienne chambre de Charles V. Nicolas Fouquet, qui avait lancé l'architecte Le Vau, eut également droit aux honneurs de la prison de Vincennes, à la suite à son procès de trois ans (1664) et avant son transfert dans la place forte royale de Pignerol.


Le château fut définitivement délaissé comme résidence royale lorsque le Roi s'installa à Versailles (vers 1670). Louis XV n'y séjourna que quelques mois (il y fut envoyé à la mort de son arrière-grand-père Louis XIV, en septembre 1715, l'air y était jugé plus sain qu'à Versailles ; le régent – Philippe d'Orléans – l'emmena ensuite à Paris). Louis XVI n'y fit aucun séjour.




Le château de Vincennes relève à la fois du ministère de la Culture (le site est classé monument historique en 1993 et 1999, et le Service départemental de l'architecture et du patrimoine y est situé), et du ministère de la Défense (le château abrite le Service historique de la défense, SHD).
Depuis 1988, un vaste programme de rénovation a été entrepris. Menacé de ruine, le donjon est fermé en 1995, et après d'importants travaux de consolidation générale de sa structure, le donjon avec ses appartements royaux rouvre au public en 2007. En 2008-2009, la chapelle royale a également subi une importante restauration, nécessitée par la tempête de 1999.




















Sources

photos Joël Moreau

Marcophilie navale Ile de France (Joël Moreau)

La poste aux Armées

http://poste-aux-armees.blogspot.fr/2015/05/la-ceremonie-de-mise-en-sommeil-du.html

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...