26 décembre 2014

26 décembre 2004 un cataclysme sans précédent PH Jeanne d'Arc FASM Georges Leygues

La Jeanne d'Arc et le Tsunami
26 décembre 2004  janvier 2005


Le 8 décembre 2004, le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc et la FASM Georges Leygues appareillent de Brest avec le GEAOM pour la quarantième mission de formation du PH


Un détachement de la 22S est embarqué avec ses deux hélicoptères Alouette III et deux Gazelle de l"ALAT. S'ajouteront deux pumas de l'ALAT.






Une escale est prévue à Tunis du 16 au 21 décembre puis après avoir longé les côtes libyennes et égyptiennes, les bâtiments embouquent le canal de Suez pour atteindre Djibouti le 1er janvier.






Le dimanche 26 décembre 2004, à 07 h 58 locales, un tremblement de terre de magnitude 9,3 sur l'échelle ouverte de Richter se produit au large de l'Indonésie, déclenchant un tsunami dévastateur qui fait plus de 220 000 morts.

La puissance du séisme (le plus important dans le monde depuis 1960) est telle que la terre se soulève, faisant surgir une vague d'une quinzaine de mètres qui dévaste, 30 minutes plus tard, la province indonésienne d'Aceh, dans le nord de l'île de Sumatra. Ce sera la région la plus touchée, car à proximité immédiate de l'épicentre : des dizaines de villages sont rayés de la carte, la puissance de la secousse allant même jusqu'à déplacer des îles. Rien que sur la côte ouest de Sumatra, 131 000 personnes périssent.

La vague déferle ensuite sur l'ensemble du littoral du Golfe du Bengale, frappant successivement les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie, du Sri Lanka, de l'Inde (notamment les archipels d'Andaman et Nicobar). Environ six heures après le début de la catastrophe, les côtes de l'Afrique de l'Est (Somalie, Tanzanie, Kenya) sont atteintes par le tsunami.

En savoir plus sur 

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/12/26/le-tsunami-de-2004-un-des-pires-cataclysmes-des-temps-modernes_4546203_3216.html#85y4IMAMG9IYi7wg.99





Le 4 janvier la Jeanne et le Georges appareillent de Djibouti. Du matériel médical a été chargé à bord, des équipements de traitement de l'eau et du fret humanitaires. Du personnel et des équipements légers du génie (tractopelle, 4 jeep, tronçonneuses) ont également été embarqués. 


La Jeanne est dotée d'une capacité médicale importante : chirurgien, anesthésiste, radiologue, infirmiers composent l'équipe médicale. 13 médecins élèves-officiers en fin de cursus d'études médicales seront mis à contribution. Un bloc opératoire, 16 lits d'hospitalisation et un laboratoire d'analyses médicales complètent cette capacité.


Un Atlantique 2 de la Marine nationale  est déployé sur l'aéroport militaire de SURAT TANIT en Thaïlande à compter du 1er janvier. Il effectue des missions quotidiennes de six heures pour localiser les corps et les épaves au large de la Thaïlande.


La Jeanne d'Arc fait route vers Meulaboh au nord de l'Indonésie que la Jeanne atteindra le vendredi 14 janvier 2005 après avoir longé les côtes du Sri-Lanka.


En plus des 4,5 tonnes de médicaments, la Jeanne emporte 82 000 litres d'eau, 8000 rations alimentaires et 200 lits de camp, des tentes, des groupes électrogènes des bacs souples pour contenir 3500 litres d'eau, un hôpital de secours…

A bord les exercices se succèdent notamment le transport de charges par les hélicoptères. , dans le hangar à hélico, la Légion (1er régiment du Génie de Laudun) trie les médicaments.


La Jeanne et le Georges Leygues ont la capacité de produire 50 tonnes d'eau potable par jour. A bord les derniers vaccins sont administrés aux élèves officiers.


Sur la Jeanne, un élève Officier indonésien va servir d'officier de liaison. Il va rédiger un lexique des mots "incontournables" à destination des équipes médicales et des légionnaires qui vont descendre à terre.  Il va aider à l'analyse de la situation et nouer les contacts avec les autorités indonésiennes .


Flamme JDA en date du 26 1 2005
sur timbre croix-rouge Solidarité Asie




Emis à 10 millions d’exemplaires, il sera vendu dès le 14 janvier 2005 dans l’ensemble des bureaux de poste et sur le site internet de La Poste. Composé de la nouvelle « Marianne des Français » et d’une vignette « Solidarité Asie », d’une valeur de 0,73 €, il intègre un don de 0,20 € au profit de la Croix-Rouge Française (CRF).
L’ensemble des dons collectés par La Poste sera reversé à la CRF afin de contribuer à la réalisation de projets, notamment pour l’opération de stockage et de traitement de l’eau à Sigli en Indonésie, afin de pouvoir distribuer 600.000 litres d’eau par jour couvrant ainsi les besoins de 40.000 personnes.
La Croix Rouge Française tient à exprimer sa vive reconnaissance à La Poste et à aux concitoyens qui soutiendront cette formidable opération de solidarité.
L'opération Béryx se met en place entrainant de longues discussions avec les autorités indonésiennes et les secours américains tellement les besoins sont nombreux.
La Jeanne d'Arc devait se positionner au nord de Meulaboh entre cette ville et  Banda Aceh 
"Nous nous positionnerons entre 10 et 20 nautiques au large hors de vue des côtes en raison de la forte affluence de bâtiments de secours dans la zone. En outre les fonds ont pu bouger avec le tremblement de terre sous-marin qui a provoqué le raz-de-marée…" CV M. De Briançon)





La marine va participer avec l'UNICEF à une campagne de vaccination contre la rougeole qui menace les enfants.  Les stocks de vaccin sont entreposés à Banda Aceh mais ne peuvent être acheminer à Meulaboh sans rupture de la chaîne du froid. 



15 000 vaccins seront transportés sur la Jeanne d'Arc et stockés dans ses frigos puis transportés à Meulaboh. Une dizaine d'officiers élèves et des lieutenants du service de santé des armées sont acheminés en ville en compagnie de quelques légionnaires pour une première tournée dans les écoles.
25 000 autres vaccins suivront le même chemin. "A terme le programme est de vacciner 50 000 enfants de six mois à 15 ans à meulaboh et dans les villages isolés du nord" (MC Alain Todesco)

Le 9 février 2005, la Marne arrivait sur Zone pour remplacer le groupe Jeanne d'Arc Georges Leygues. L'amiral commandant les forces françaises et son état-major transférait son pavillon sur le PR.

cartes postales Philip Plisson

Humour dans le carré par Donec Jacques Chancel Indochine

Souvenir d'Indochine par Donec


Bonjour à tous,

S’il est dans l’ordre des choses que le fils d’un copal fusco se présente au concours de l’école Navale, il est plus étonnant que le fils d’un obscur menuisier du Bigorre deviennent une des grandes figures du terrible monde de l’audiovisuel.



Ce fut pourtant la destinée de Jacques Chancel. Je vous laisse imaginer la force de caractère et de séduction de ce jeune homme qui à 17 ans s’embarque pour l’Indochine. Une photo de ce temps-là nous montre ce jeune Rastignac observant le monde à conquérir derrière ses Ray Ban.



Il côtoya à cette époque les très grands journalistes que furent Lucien Bodard et Pierre Schoendoerffer. Il manqua de peu son rendez-vous avec la mort, rentra en métropole et prit son irrésistible envol.

Il nous laisse quelques ouvrages dont le dernier « La nuit attendra » est à ne pas manquer.

Il nous a quitté le 23 décembre.

Le ciel vous tienne en joie, bonnes fêtes et à l’année prochaine


Donec

25 décembre 2014

SOFIM Juan de Nova TAAF

SOFIM  Juan de Nova TAAF
Société Française des Iles de Madagascar



A l'occasion d'une acquisition, notre ami le révérend père, nous transmet un scan du pli de la Société Française des Îles de Madagascar. Cette société à l'histoire sulfureuse et douloureuse s'était établi dans ces îlots du canal de Mozambique pour exploiter le guano et le coprah. Pour en connaître plus vous pouvez lire le texte de Pierre Jullien dans le Monde Philatélique.  Cette même société a battu monnaie pour conserver tous les profits du commerce local. 


Départ Juan de Nova 10 mai 1953 TAD Majunga 21 mai 1953 Lettre ayant transité par le détachement de la France australe


Juan de Nova est certainement l’une des îles Éparses la plus marquée par l’occupation humaine. Sa découverte en 1501 est attribuée à un noble galicien prénommé Juan de Nova et amiral au service du roi Manuel Ier du Portugal. Celui-ci l’aurait nommé Galega ou Agalega (la Galicienne) en référence à sa nationalité. Il l’aurait découverte lors d’un voyage sur la route des Indes. Cependant, en raison de l’exiguïté de son territoire, cette île ne suscita pas tout de suite l’intérêt des puissances coloniales et hébergea probablement des pirates durant plusieurs années.




TAD Tananarive 22 mai 1953


Le nom de cette île a différé au cours de l’histoire. D’après R. Decary, elle est appelée Johan de Nova sur la carte de Pilestrima en 1519. Puis Joa de Nova (Mercator en 1569), San-Christophoro (Ortelius en 1570), Saint-Christophe (Lislet Geoffroy). Finalement, en 1825, le navigateur anglais Owen la nomme Juan de Nova de façon définitive.

D’un point de vue administratif, tout comme pour Europa et Bassas da India, l’acte du 31 octobre 1897 (en exécution de la loi du 6 août 1896), déclare Juan de Nova dépendance française. L’île est successivement rattachée à la province de Tananarive (1921), puis à la province de Morombe (1930), et enfin au district de Nosy Be (1932).





La nouvelle vient d'arriver a Tananarive qu'un trois mats suédois, chargé de bois du Nord destinés à la Compagnie Marseillaise avait fait naufrage, le 17 juillet dernier, à l'île Juan de Nova, tout près de l'endroit où s'était perdu le « Falel-Kheir» dont je vous relatais les tristes péripéties dans ma dernière lettre. Le capitaine Paterson et les dix hommes qui composaient son équipage sont restés vingt-cinq jours sur l'îlot où ils s étaient réfugiés avant de pouvoir regagner la terre ferme sur les petites embarcations du bord en profitant du premier temps calme qui leur parut favorable. Ces malheureux arrivèrent à Soalala après être passés par des transes mortelles, dépourvus de tout. Ils se trouvaient fort heureusement là dans un chef-lieu de circonscription territoriale soit l'accueil le plus empressé et des soins dévoués les attendaient. L'Adélaïde avait quitté Gothenberg le '15 avril et c'est, on le voit, à la veille de toucher au port, que la catastrophe s'est produite.
Le canal de Mozambique est,- décidément, avec ses calmes plats, ses courants et ses bancs madréporiques traîtreusement dissimulés à la surface de l'eau, aussi redoutable que l'Océan Indien, si tristement réputé à cause de ses formidables tornades et de ses cyclones dévastateurs. La revue de Madagascar 

première liaison postale Madagascar France



Il semble que des pêcheurs et des ramasseurs d’oeufs en provenance de Madagascar avaient l’habitude d’y séjourner plusieurs mois dès 1898. Vers 1900, la location de l’île est octroyée à un français pour 20 ans. Celui-ci est à l’origine de certaines modifications sur l’île : construction d’habitats, création d’un jardin potager, mise en culture d’un terrain de 3,5 ha, plantation d’arbres fruitiers, de cocotiers et exploitation du guano. Le guano et le phosphate sont donc exploités dès le début du 20ème siècle, ce qui entraîne l’implantation d’une usine de traitement de la roche (53 000 tonnes de guano exportés en 1953). L’exploitation du coprah est également florissante à cette époque là.




En 1929, le sergent-chef Jean-Michel Bourgeois aménage sur l’île une piste d’atterrissage de fortune. Sa présence sur l’île fait suite à une panne d’essence qui avait contraint l’avion du capitaine Marcel Goulette à atterrir sur Juan de Nova. Une vraie piste d’avion est construite en 1934, mais les débuts de la guerre en 1939 entraînent la destruction des différentes installations afin que celles-ci ne soient pas utilisables par les marines ennemies. De même, toutes les activités de Juan de Nova cessent. Elles reprennent quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale.







En mars 1952, une concession de 15 ans est accordée à la SOFIM, alors présidée par Hector Patureau. Durant cette période une première station météorologique ("La Goulette") est construite. Suite à l’indépendance de Madagascar en 1960, la concession de la SOFIM est reconduite pour une période de 25 ans. L’île est alors habitée par des ouvriers mauriciens et seychellois qui exploitent le gisement de guano pour la SOFIM, dans des conditions souvent difficiles. Cette période marque un important développement des infrastructures de l’île : un premier phare est édifié en 1965-1966. A la suite d’une révolte des ouvriers et de la chute du cours du phosphate (1968), la SOFIM est dissoute à Juan de Nova.




SOFIM ( "Société Française des Iles Malgaches" ) a exploité de 1952 à 1968 le coprah et des mines de phosphates dans les Iles Eparses dont font partie l'île Juan de Nova et les îles Glorieuses.

Un petit village de 17 habitants seychellois exploite environ 6 000 cocotiers et y cultive des parcelles de maïs.
De 1939 à 1945, l’exploitation des Glorieuses est abandonnée. En mai 1951, l’administration de Madagascar loue une seconde fois l’archipel à la SOFIM dont le mandataire est le Seychellois Jules Sauzier. En 1952, Gaston Sauzier succède à son frère, poursuivant l’exploitation du coprah sur l'île. La cocoteraie compte alors 15 000 arbres. A cette époque, 22 Malgaches travaillent pour le compte de la société. La concession d’exploitation prend fin en 1958.

Les conditions de vie et de travail des mineurs ( châtiments corporels, emprisonnements, etc...) étaient telles qu'une enquête des autorités françaises eut lieu, menant à la dissolution de la société en 1968.Durant l'exploitation, tous les produits nécessaires à la vie sur l'île devaient être achetés à l'entrepôt de l'île : On peut penser que les contremarques utilisées visaient à rendre captives les ressources financières des employés, comme l'auraient permis des jetons spécifiques. Le P signifie probablement " Phosphates " et le C " Coprah "
En 1973, une station météorologique est créée, ainsi que l’établissement d’un petit camp militaire, tout comme aux Glorieuses et Europa. Les derniers ouvriers quittent l’île en 1975. Aujourd’hui, 1 gendarme et 14 militaires assurent la souveraineté française sur l’île.

Concernant les jetons de Glorieuses et Juan de Nova

http://blog.cgb.fr/pdf/page10.pdf


merci à René Pauilat pour son pli

23 décembre 2014

Etoile Belle Poule Joyeux Noël Meilleurs Voeux 2014 2015

Etoile Belle Poule  
Joyeux Noël Meilleurs Voeux 
2014 2015

La Penfeld, Le vieux pont photo © JM Bergougniou

La section BRETAGNE de la Marcophilie Navale nous présente ses voeux pour 2015.


Les goélettes © JM Bergougniou


Recevez les nôtres en retour 




Retour à Nouméa de la FS Vendémiaire 2014.2

Vendémiaire 2014.2 : 
retour à Nouméa

Dimanche 21 décembre, le Vendémiaire a regagné son port base après plus de 60 jours passés en Asie du Sud-Est.




Les objectifs de cette mission étaient notamment de renforcer la coopération entre les FANC et les marines des pays visités (Australie, Indonésie, Vietnam…) par l’intermédiaire de nombreux exercices, de conduire un certain nombre de patrouilles (mer de Célèbes, Flores, Sulu…), d’affirmer le rôle de la France dans cette partie du Pacifique en tant qu’acteur majeur, mais également d’apporter une contribution lors d’opérations de polices des pêches (Kurukuru) grâce à l’hélicoptère embarqué de type Alouette III.
FS Vendémiaire et le USS Michael Murphy (DDG-112)


C’est donc une mission réussie pour nos marins qui passeront Noël en famille.



Ils repartiront l’année prochaine pour la mission 2015.1, contribuant un peu plus au rayonnement de la France mais également, au maintien d’une place prépondérante et remarquée dans le Pacifique Sud-Est. La France étant le seul pays européen à disposer d’une présence maritime permanente dans la zone.




Malheureusement, aucune des enveloppes envoyées à bord ne m'est revenue...
Si par hasard quelqu'un en a reçu, peut-il me faire parvenir un scan pour illustrer cet article?

Merci d'avance

http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operations-ponctuelles/la-fregate-de-surveillance-vendemiaire-en-escale-au-vietnam

http://www.ambafrance-vn.org/Escale-de-la-fregate-Vendemiaire-a


http://fr.vietnamplus.vn/Home/La-fregate-fran%C3%A7aise-Vendemiaire-mouille-a-Da-Nang/201411/47403.vnplus

22 décembre 2014

LA POSTE TARIF 2015

LA POSTE TARIF 2015


"Les hausses envisagées par La Poste se répartissent de manière assez inégale entre les produits postaux : les Lettres prioritaires, les Lettres vertes et les Ecoplis, qui représentent environ 60 % de la consommation de services postaux par les ménages, subissent les hausses les plus importantes. L’ARCEP évalue le montant de la consommation moyenne des ménages en services postaux de l’ordre de 46 euros par ménage et par an.

La hausse de prix moyen résultant du présent dossier en 2015 est de 11,1 %. Cependant, en tenant compte à la fois de la baisse des usages et de l’effet du report de la Lettre prioritaire vers la Lettre verte, la dépense des ménages en 2015 ne devrait augmenter que de 3,8 %."
(Avis ARCEP 14-0846)


Cliquez sur le lien ci-dessous pour avoir le document officiel de la Poste






en résumé 




Argumentaire de La Poste

La Poste augmentera ses tarifs courrier de 7 % et ses tarifs colis de 1 % en moyenne au 1er janvier 2015, afin de pérenniser le service universel à un haut niveau de qualité et continuer à innover.
Pour assurer la pérennité du service universel et maintenir un haut niveau de qualité, La Poste procédera aux ajustements tarifaires indispensables dans un contexte d’accélération de la baisse des volumes (-6 % en 2013, soit la baisse la plus prononcée jamais observée) : le prix de la Lettre verte passera de 0,61 € à 0,68 € tandis que le timbre prioritaire passera de 0,66 € à 0,76 €. L’avantage tarifaire proposé par la Lettre verte, désormais majoritairement utilisée par les clients, sera donc renforcé et porté à 8 centimes par rapport à la Lettre prioritaire, contre 5 centimes auparavant. L’ensemble de ces évolutions s’inscrit dans le cadre du dispositif d’encadrement pluriannuel des tarifs de La Poste (« price cap ») décidé par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) le 22 juillet dernier.
Pour faire bénéficier à ses clients de ses innovations technologiques et de service, La Poste a décidé que tout achat d’affranchissement en ligne bénéficiera en 2015 d’une remise de 2 centimes par rapport au prix du timbre classique (service MonTimbrenLigne, accessible via laposte.fr).
La Poste va procéder à une augmentation très modérée, de 1,2 % en moyenne, des tarifs colis nationaux. Les tarifs colis internationaux baisseront de l’ordre de 5 %.
L’avantage tarifaire de la Lettre verte renforcé


Le prix du timbre vert augmentera de 7 centimes et passera de 0,61 € à 0,68 €.
 La Lettre verte est plébiscitée par les clients avec plus de 130 millions de Lettres distribuées chaque mois (plus d’une lettre sur deux). Distribuée en 48h, plus économique et plus écologiquecar ne nécessitant pas de prendre l’avion (sauf pour la Corse et l’Outre-Mer naturellement), la Lettre verte a été conçue pour émettre jusqu’à 30 % de CO2 en moins par rapport à la Lettre prioritaire. Le prix du timbre prioritaire augmentera de 10 centimes, de 0,66 € à 0,76 €. Par ailleurs, pour la troisième année consécutive, les tarifs de la Lettre en ligne n’augmentent pas (à 0,99 € pour l’envoi d’une page via Internet, La Poste assurant l’impression et l’envoi). Un impact très limité pour les ménages

Ces évolutions n’auront qu’un faible impact sur le budget des ménages : la hausse représentera moins de 4 € par ménage et par an. La dépense des ménages en produits postaux est en l’effet de l’ordre de 46 € par an en moyenne, soit moins de 4 € par mois. Une hausse modulée pour les entreprises

Soucieuse de la compétitivité des entreprises, La Poste ne modifiera pas le tarif du produit de communication commerciale, majoritairement utilisé par les PME et TPE (dans la gamme Destineo Esprit Libre). Les gammes de courrier industriel connaîtront des hausses moyennes comprises entre 1,4 % et 3 %. En particulier, dans un contexte de morosité des investissements publicitaires en France, les tarifs du courrier publicitaire (marketing direct) n’évolueront que de 1,4 %.
Une hausse modérée par rapport aux autres Postes

Ces dernières années, la plupart des pays européens ont dû procéder à de fortes hausses. Depuis 2013, le prix du timbre le plus rapide a augmenté de 17 % en Italie, 25 % en Finlande, 28 % aux Pays-Bas ou encore 41 % au Danemark. Ainsi, alors que le territoire français est l’un des plus étendus d’Europe et que La Poste distribue le courrier 6 jours sur 7 en tous points du territoire, ses tarifs resteront comparables à ceux des autres pays européens.
"La Poste prévoit une augmentation moyenne des tarifs des prestations d’envoi de courrier national relevant du service universel, qui représentent 91 % du périmètre soumis à encadrement, de 8,3 %, ce qui correspond à un chiffre d’affaires additionnel de [...] millions d’euros à volumes constants (2014). Cette hausse conduira par ailleurs à une hausse du prix moyen du panier des offres du service universel de 7,51 %1.
Ce mouvement se décompose principalement en une hausse tarifaire de 11,6 % sur les offres d’envoi de courrier égrené (57 % du chiffre d’affaires du périmètre soumis à encadrement) et de 2,8 % sur les offres d’envoi de courrier en nombre et industriel (33 % de ce même chiffre d’affaires)."


"L’ARCEP observe que La Poste envisage de réaliser des augmentations plus importantes sur les tarifs de la deuxième tranche de poids (entre 21 et 50 grammes) de la Lettre prioritaire que sur les autres tranches de poids. En effet, La Poste envisage une hausse de 18,2 % sur le tarif de la deuxième tranche de poids de la Lettre prioritaire à destination des particuliers et une hausse de 18,3 % sur le tarif de la deuxième tranche de poids de la Lettre prioritaire à destination des entreprises.

L’Autorité n’a pas relevé d’argument justifiant une hausse significativement plus élevée sur la deuxième tranche de poids par rapport aux autres tranches. Or, cette tranche est encore fortement utilisée. On observe par ailleurs que dans différents pays européens, la première tranche de poids de la gamme de courrier prioritaire permet des envois dans des conditions plus souples que celles permises par La Poste. Au Royaume-Uni, notamment, la première tranche de poids de l’offre First class mail permet des envois jusque 100 grammes pour un tarif de 62 pence, soit 0,78 euros au 24 juillet 2014. En Belgique, la première tranche de poids permet des envois jusque 50 grammes pour un tarif de 0,77 euros si les timbres ont été achetés à l’unité ou de 0,70 euros si les timbres sont achetés par carnet de dix." 
"Au regard de ces éléments, il n’apparaît ni justifié ni opportun que la deuxième tranche de poids de la Lettre prioritaire connaisse une hausse plus élevée que les autres tranches"

Augmentation du prix du timbre depuis 2001

sources : blog-machine
http://tarifs-de-la-poste.blog-machine.info/tarifs/tarifs-postaux-a-compter-du-1er-janvier-2015

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...