21 novembre 2014

De Sidi Ferruch au bâtiment base MEDOC

De Sidi Ferruch au 
bâtiment base MEDOC


Comme le Beaujolais nouveau vient d'arriver, c'est une bonne raison pour vous parler du Médoc… 
Et puis ayant effectué mon service militaire à Castelsarrasin, j'ai eu l'occasion d'y voir la stèle ramenée de Sidi-Ferruch, une deuxième raison de vous parler du Médoc… avec modération!



Sidi-Fredj, anciennement Sidi-Ferruch (en arabe pour ceux qui le lise couramment dans le texte سيدي فرج), et aussi Sidi-Ferrudj, Sidi-Ferej, est une presqu'île située à 30 kilomètres de la capitale algérienne Alger. Elle fait partie de la commune de Staoueli.

C'est le lieu historique du débarquement des Français commencé le 14 juin 1830, qui a permis à l'armée française la Prise d'Alger survenue le 5 juillet. 



Première opération qui a conduit à la destruction du pouvoir des Deys et de la Régence d'Alger, dépendance au moins nominale de l'Empire ottoman, ce débarquement est aussi considéré comme le premier acte de laConquête de l'Algérie par la France.




Le paquebot mixte "Sidi Ferruch" construit aux Ateliers et Chantiers de Bretagne à Nantes, est lancé le 14 mai 1949. 



Il a deux sisters-ships, l' "Azemmour" et l' "Azrou", en plus du "Djebel Dira" très voisin . Equipé de 4 cales, il peut transporter 6000 moutons (sic transit) et 128 passagers. Le "Sidi Ferruch" est armé par la Société Générale de Transports maritimes à Marseille.



Rebaptisé "Médoc", il est transformé à Brest en 1964 (logement pour 250 personnes, teugue prolongée). 




La France se lance dans l'expérience atomique. Les premiers essais seront algérien mais l'indépendance met fin aux essais sur ce pays. La Flotte qui desservait les deux rives de la Méditerranée devient inutile…

Pour continuer le développement de la bombe A, le choix du gouvernement français se porte sur la Polynésie. Face à la pénurie de logements et à la nécessité de se déplacer sur les lieux d'expérimentation, le gouvernement choisi  d'utiliser des paquebots qu'elle réaménagera en hôtels flottants.



Le Sidi Ferruch est alors acheté par la marine nationale pour devenir un bateau Hôtel servant à loger ingénieurs et techniciens du CEA (centre énergie Atomique) basé dans le Pacifique.




Débaptisé et nommé le " Médoc "… 





Il est armé en avril 1965, et quitte Brest le 5 juin 1965 pour le Pacifique.
Il est à Bordeaux du 6 juillet 1967 au 8 janvier 1968 pour carénage aux Chantiers France-Gironde, puis rejoint Papeete le 24 février 1968.










Basé successivement à Fangataufa et à Mururoa, il fait toutes les campagnes de tirs atomiques, avant d'être désarmé en 1972.




Devenu Q 509, il est coulé comme cible le 7 septembre 1972.













BB Médoc (A 612)
Déplacement: 4600 t (5300 t, à pleine charge)

Dimensions: 113,60 m (105 mpp) x 15 m x 7 m

Propulsion: 2 turbines à engrenages Rateau
2 hélices
2 chaudières
4600 CV
15 noeuds

Equipage: 8 officiers et 115 hommes

250 passagers



Sources :

Daniel Allançon


http://www.alabordache.fr

19 novembre 2014

Le PA Albatros à Port Louis Maurice

Le PA Albatros à Port Louis Maurice

Il y a des tortues marines et des tortues terrestres


A l’origine, les tortues étaient largement répandues sur toutes les iles alentours, cependant leur nombre vint à diminuer rapidement dû à la surconsommation des hommes (huile et nourriture) et des prédateurs comme les rats et les cochons qui se nourrissaient de leurs oeufs. En 1880, sous les recommandations de Charles Darwin, un stock de tortues des Seychelles fut importé à Maurice et les tortues rencontrées ici sont toutes d’origine seychelloise :

Tortue géante d’Aldabra (Dipsochelys gigantea): Elles sont les dernières survivantes de l’espèce parmi les diverses tortues géantes qui vécurent à l’époque sur plusieurs iles de l’Océan Indien.

C’est l’une des plus grandes espèces avec une carapace pouvant atteindre 120 cm de long et pesant en moyenne 250 kg. Ces géantes ont une longévité exceptionnelle et certaines d’entre elles peuvent vivre au-delà de cent ans. Toutes les tortues de la réserve sont nées en captivité.

Port Louis Maurice 9 oct 2014
Tortue Radiata (Astrochelys radiata) : Elle est considérée comme l’une des plus belles tortues du monde avec sa carapace recouverte d’écailles étoilées de filaments jaunes qui en fait une espèce distinctive. Ces motifs lui procurent un excellent camouflage dans son habitat naturel de hautes herbes et broussailles. Les tortues Radiata peuvent atteindre 40cm et peser jusqu'à 10 kg. L’herbe et les plantes sont leur alimentation préférée.



18 novembre 2014

La Marcophilie Navale Appel de cotisation

La Marcophilie Navale 
Appel de cotisation 2015




Amis adhérents à la Marcophilie navale, pensez à régler votre cotisation annuelle à notre Trésorier






la cotisation pour les adhérents résidant en France est de 20€

Elle est de 25€ pour les adhérents européens




Louis Pourchier
Le clos des Oliviers
178 chemin de Saint-Jean

83660 CARNOULES




Adhérez

Pour les non adhérents qui consultez le site c'est peut-être le moment de nous rejoindre... 
A bientôt peut-être.













Un V…—MAIL pour une AG à la SPR de Rennes

Société Philatélique de Rennes Convocation à l'Assemblée Générale 
par Vmail

Rennes fêtait le 4 août 2014 le 70e anniversaire de sa libération par les troupes américaines.




La ville de Tinténiac avait été libérée elle le 2 août. 


Il existe sur Rennes plusieurs associations philatéliques dont la SPR Société philatélique de Rennes  Fondée en 1912 mais dont les statuts ne seront déposés en préfecture qu'en 1938…, le 7 décembre.

Pour cette manifestation, la SPR réalisait un tampon et des timbres personnalisés.L'association allait réutiliser ces réalisations pour convoquer ses membres à l'assemblée générale.  Les membres ont reçu une bien belle convocation… sous forme de V…—Mail pour les convier à l'assemblée générale.



Le but de la SPR

Développer, encourager et promouvoir le goût de la collection en offrant à ses adhérents les moyens de développer leurs connaissances. Elle a également pour rôle d'initier et guider "les jeunes" qui souhaitent entreprendre une collection. La SPR dispense ses conseils dans les écoles, maisons de quartier et distribue gratuitement des timbres poste.






















La SPR est régie par la loi sur les associations 1901. Elle est dirigée par un conseil d'administration d'au moins 20 personnes élues pour 4 années par les membres réunis en assemblée générale. Le conseil d'administration ainsi désigné, élit en son sein:
  • - un Président assisté de deux vice-présidents, 
  • - un secrétaire et un secrétaire adjoint, 
  • - un trésorier et un trésorier adjoint 
qui constituent le bureau de l'association.
L'assemblée générale élit également deux vérificateurs aux comptes pour 4 années.





Le Président représente l'association en toutes circonstances et possède tous les pouvoirs à cet effet. Il convoque une Assemblée Générale au moins une fois par an. Il dirige les réunions, veille à l'application des statuts comme du règlement intérieur et réunir le Bureau lorsqu'il le juge nécessaire.
Le Secrétaire est chargé e la rédaction des procès verbaux des assemblées générales, du conseil d'administration, du bureau et autres réunions.
Le Trésorier se charge de la comptabilité générale de l'association.
Le siège de l'association est l'adresse personnelle du Président en exercice.










Les membres de l'association se rencontrent tous les 2èmes dimanches de chaque mois à la Maison du Champ de Mars, Cours des Alliès à Rennes.


Vous pouvez consulter les Chroniques rédigées par André Métayer, de bons moments en perspectives





17 novembre 2014

Le sous-marin Vendémiaire Naufrage La Hague Cotentin 1901 cuirassé Saint-Louis

Le sous-marin Vendémiaire







Le Vendémiaire était un sous-marin français du début du xxe siècle. Il était le dernier des neuf modèles de la classe Pluviôse à avoir été fabriqué.

















Il est assemblé à Cherbourg et lancé le 7 Juillet 1901.


Vingt-quatre hommes d'équipage pouvaient prendre place à bord de ce sous-marin de pleine mer.




Un exercice militaire grandeur nature est organisé en ce début de juin 1912.

Plusieurs bâtiments de surface de la 3e escadre (six cuirassés et trois croiseurs) sont partis de Brest le 7 juin au soir et font route vers la pointe du Cotentin.



La Hague Auderville le Port de Goury photo © JM Bergougniou


Les sous-marins de l'escadrille de Cherbourg, le Vendémiaire, le Messidor et le Floréal, ont pour mission de simuler une attaque des navires de guerre le lendemain matin.




Aux aurores, les submersibles sont en position et attendent la flottille. Passant en plongée, les sous-marins traquent leur proie pour simuler un tir de torpille. Le Vendémiaire prend pour cible le cuirassé Saint-Louis (classe Charlemagne) en essayant de se placer de manière à faire mouche au premier coup. 




Pour une raison inconnue, le sous-marin se met alors en immersion périscopique et se retrouve en plein sur la route du Saint-Louis lancé à pleine vitesse. Ce dernier ne peut éviter le choc et le Vendémiaire se retrouve alors coupé en deux par la coque épaisse du cuirassé. 



La Hague La croix du Vendémiaire © JM Bergougniou

Le submersible coule en quelques secondes et s'enfonce à une profondeur d'environ 53 mètres. La profondeur ainsi que les courants et vents violents dans ce secteur, empêchent toute tentative de sauvetage. Les vingt-quatre membres d'équipage périrent ce jour là.








































Des cérémonies son célébrées sur le croiseur GLOIRE dès le 9 juin



Le Saint-Louis en rade de Cherbourg

Discussion à bord d'un navire après l'abordage

Le Saint-Louis

Cérémonie le 9 juin à bord du GLOIRE

Cérémonie à bord du Gloire



Les cérémonies funèbres sont célébrées le 15 juin 1912 à Cherbourg.










La Hague Auderville La croix du Vendémiaire © JM Bergougniou

La Hague Auderville La croix du Vendémiaire © JM Bergougniou

La Hague Auderville La croix du Vendémiaire © JM Bergougniou

La Hague Auderville La croix du Vendémiaire © JM Bergougniou


La Hague Auderville La croix du Vendémiaire © JM Bergougniou

Sources : BNF

WikiManche

Cols Bleus




16 novembre 2014

Salon d'Automne Paris Slovaquie Lisa Bratislava

Salon d'Automne Paris 
Slovaquie Lisa Bratislava

Bratislava, connue aussi historiquement sous le nom de Pressburg est la capitale de la Slovaquie depuis 1993, située au Sud-Ouest du pays, juste à la frontière avec l'Autriche et avec la Hongrie, et à proximité de la frontière avec la République tchèque.


Création : Geneviève Marrot

La vignette LISA reprend les 
bâtiments emblématiques de Bratislava, capitale de la Slovaquie, pays invité d’honneur de ce salon 2014.

Le château de Bratislava, principale curiosité du centre historique de la ville surplombe 
le Danube, ainsi que l’église Sainte-Elisabeth, également connue sous le nom d’église bleue, de style Art nouveau.

Création : Geneviève Marrot


Merci à Jean-Michel Jehan


15 novembre 2014

Salon philatélique d'Automne La lettre verte a 3 ans

Salon philatélique d'Automne 
La lettre verte a 3 ans


6 émissions Premier Jour, 2 vignettes LISA, des souvenirs originaux, des collectons  des oblitérations Premier Jour et 
spéciale Salon.

Tous ces timbres et produits sont vendus en avant –première 
au Salon Philatélique d’automne.
  • 12 millions de lettres de 20 grammes ou moins sont transportées chaque jour.
  • 3,5 milliards de timbres sont vendus chaque année, dont 2,5 milliards de timbres Marianne
  • L’objectif de La Poste est de réduire de 20% ses émissions de CO2 d’ici 2015 : celles-cis sont passées de 300 millions de tonnes en 2004 à 515 millions en 2010 (du fait de l’intégration de Geopost et d’autres prestataires de transport notamment)
  • Selon un syndicat les kilomètres parcourus pour distribuer le courrier est passé de 912 millions de kilomètres en 2004 à 1.261 millions de km en 2009, mais serait stable selon la Direction.

Carnet en taille-douce à deux feuillets. 

Cette LISA complète les émissions du carnet et du bloc  « La lettre verte a 3 ans »Les timbres choisis symbolisent l’agriculture, la terre et la sauvegarde de l’environnement.

Ce carnet reprend le 1er timbre Marianne Lettre verte d’Yves Beaujard, l’actuel timbre
Marianne Lettre verte d’Olivier Ciappa & David Kawena, l’adaptation en taille-douce de la Cérès verte de 1850 de Jacques-Jean Barre et la semeuse de Lignée verte de 1803 d’Oscar Roty.

Création : Stephanie Ghinéa




Cete LISA complète les émissions du carnet et du bloc  « La lettre verte a 3 ans »

La Poste pousse la "lettre verte" au détriment du timbre prioritaire


http://lci.tf1.fr/economie/consommation/la-poste-pousse-la-lettre-verte-au-detriment-du-timbre-prioritaire-7748856.html

Discussion :


Il existait déjà deux tarifs différents pour les lettres du régime intérieur : la « lettre prioritaire » et le « pli non urgent », déjà rebaptisé « ecopli » par le marketing sans-doute afin d'introduire une ambiguïté entre « écologique » et « économique ».

Il y a maintenant trois tarifs différents grâce à l'adjonction d'un tarif « lettre verte » !
Peu avant, les mêmes hiérarques de La Poste S.A. avaient supprimé le tarif non-prioritaire pour les lettres du régime international, renchérissant ainsi massivement les envois non-urgents à destination de l'étranger. C'était pour simplifier, nous avaient-ils dit. Certainement la même simplification que l'adjonction d'un troisième tarif à l'intérieur de la France…




La « lettre verte » est « plus écologique », nous ont promis les managers de La Poste S.A., car « votre courrier ne prend pas l'avion ».
La réalité est hélas toute autre : si la « lettre verte » ne prend plus l'avion, c'est qu'elle prend le camion. Et s'il y a un report de trafic significatif des « lettres prioritaires » vers les « lettres vertes », La Poste S.A. devra faire circuler des camions supplémentaires pour les transporter pendant que tous les avions transportant les « lettres prioritaires » continueront évidemment de voler.
Il en résultera des émissions supplémentaires de CO2, de particules et d'imbrûlés des moteurs diesel des camions, une consommation accrue d'énergie fossile, plus de nuisances telles que le bruit, l'accroissement des circulations de poids-lourds présentant un danger significatif pour les autres usagers de la route, et la dégradation des chaussées.

Le réseau aéropostal représente, en termes d'emissions de CO2, de pollution et de consommation d'énergie fossile, une part marginale dans tous les transports postaux et une part infinitésimale dans tous les transports aériens. C'est certainement le dernier transport aérien qu'il faudrait supprimer si les gouvernements, subitement, décidaient contre toute attente de prendre très au sérieux l'écologie.

Supprimer la poste aérienne - ce serait la conséquence finale d'un hypothétique report massif du trafic de la « lettre prioritaire » vers la « lettre verte » - ne contriburait en rien à résoudre les problèmes environnementaux et énergétiques que nous subissons. Bien au contraire, la disparition d'un service postal rapide provoquerait la multiplication des trajets de véhicules routiers justifiés par les besoins en transports rapides de plis et autres envois, ce qui se traduirait par une explosion des émissions de CO2, de polluants, etc. et par une explosion des coûts des entreprises recourant à cette multitude de transports, coûts qui sont toujours in fine à la charge des clients finaux et des contribuables.



Les plus jeunes lecteurs de ce forum l'ignorent probablement car ils ne l'ont jamais vu et les autres peuvent l'avoir largement oublié : au siècle passé, les transports postaux en France utilisaient, à moyenne et grande distance, le chemin de fer, et l'avion à grande distance pour les lettres (réseau aéropostal, qui existe encore).

 Il y avait des « trains-poste » nocturnes, exclusivement consacrés au transport postal, et des voitures postales qui étaient accrochées à des trains de voyageurs de grandes lignes. La plupart de ces services assuraient un tri manuel en cours de route.
La consommation d'énergie de ces transports était minimale, leurs émissions polluantes extrèmement faibles, et ils permettaient le transport des envois jusqu'au cœur des villes, réduisant ainsi au strict minimum la part des services troutiers assurant la desserte fine finale. D'autre part, les recettes des transports postaux permettaient à la SNCF de diminuer son déficit, ce qui soulageait le contribuable.

Le transport postal ferroviaire, qui était écologique avant l'heure, a été entièrement supprimé à l'exception de 3 TGV postaux (qui n'assurent aucun service de tri) entre Paris, Mâcon et Cavaillon (mais pour combien de temps encore ?).
Mieux encore, les emprises postales des gares (centres de tri postaux implantés en bordure des grandes gares de voyageurs et directement reliés aux quais) ont été liquidées.

Les nouveaux centres de tri postaux ont tous été construits en rase campagne ou dans des zones dites « d'activité » et reliés aux autoroutes proches au moyen de routes et de ronds-points qui contribuent activement à la vitrification des sols et donc à l'intensification des ruissellements qui amplifient les inondations.

Le tranfert intentionnel des infrastructures postales hors des villes est bien-entendu destiné à empêcher physiquement, pour des décennies, tout retour du transport postal au chemin de fer et à péréniser le transport routier sur des distances de plus en plus longues.
À grands renforts de camions et de trajets supplémentaires, le parcours d'une lettre d'un point à un autre du territoire devient de plus en plus contraire à toute raison : la mise en service de machines de tri quelque-part et la perspective d'économiser quelques emplois est devenu un prétexte suffisant pour infliger plusieurs centaines de kilomètres de voyage supplémentaire aux lettres et colis.

Il n'y a aucune trace de préoccupations écologiques ou environnementales dans ces agissements de La Poste S.A., ni d'ailleurs de préoccupations d'amélioration de la qualité du service postal, mais bien une idéologie totalitaire du « tout camions » poussée à son paroxysme contre toute raison.

Le sommet de l'absurdité du « tout camions » est atteint lorsque l'Administration interdit tel ou tel jour la circulation des camions (y-compris postaux, car grâce à la si intelligente transformation de la poste en « machin » de droit privé et à la transmutation acharnée des administrations postales en simples « opérateurs postaux » tout privilège des circulations postales a disparu) et que les colis postaux, bloqués pendants plusieurs jours, parviennent avec des retards éhontés aux destinataires.

Si La Poste S.A. voulait réellement devenir « plus écologique », comme sa propagande pour la « lettre verte » le prétend, elle pourrait commencer par supprimer sa filiale « Chronopost » car celle-ci n'a aucune raison d'être si la poste fonctionnait correctement et assurait elle-même les transports rapides de plis et de colis au-lieu de les sous-traiter à sa filiale. 

L'infrastructure et les moyens de transport et de distribution de Chronopost occasionnent une consommation d'énergie (chauffage et éclairage des bâtiments, informatique, carburants de ses propres véhicules... et de ceux des innombrables sous-traitants chargés de la distribution des envois !) et des émissions de CO2 et de polluants qui seraient évités si La Poste S.A. utilisait rationnellement ses propres moyens pour faire à bas coût et empreinte écologique minimale ce que « Chronopost » fait à prix d'or en consommant les ressources sans compter.
Une conséquence indirecte serait une réduction des dépenses des entreprises qui recourent aux services de « Chronopost », dépenses qui sont évidemment toujours payées in fine par les clients finaux et les contribuables.

Après tous ces errements anti-écologiques, la « lettre verte » est un pas de plus vers le retour à la bougie !

http://www.arcep.fr

Lettre verte

L'Arcep voit rouge

Depuis le 1er octobre, un nouveau timbre « écolo » à 57 centimes permet d’expédier une lettre de 20 g acheminée en 2 jours. La Poste met-elle cette offre trop en avant dans ses bureaux, au détriment de la lettre prioritaire (acheminement en 24 heures) ? C’est ce que craint le régulateur des postes (Arcep), qui va enquêter sur ses modes de commercialisation.

Désormais, pour expédier une lettre (20 g maximum), le consommateur a le choix entre trois types d’envoi. La lettre prioritaire à 60 centimes est acheminée en 24 heures, la lettre économique à 55 centimes (« Écopli ») en plus de 2 jours. Entre les deux, la « lettre verte », lancée le 1er octobre 2011, coûte 57 centimes pour un envoi en 2 jours « sans prendre l’avion » (d’où sa connotation « écolo »).

Ce nouveau timbre, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) s’en méfie. « La nouvelle offre n’est acceptable que si elle ne conduit pas à une dégradation de l’accessibilité et de la qualité de service de la lettre prioritaire », explique-t-elle dans un communiqué. Tout en rappelant que « le service universel postal comprend obligatoirement une offre d’envois distribués le lendemain ». Or, selon elle, la Poste a une fâcheuse tendance à orienter ses clients vers la lettre verte : les carnets de timbres prioritaires ne sont plus distribués dans les automates, et ne sont pas non plus disponibles au guichet des bureaux de poste, a relevé l’Arcep. Elle a donc décidé d’enquêter sur les modes de commercialisation mis en place par la Poste, et sur la qualité de l’information consommateurs en ce qui concerne les choix qui s’offrent à eux.
L’écolo a bon dos

Il faut dire que pour la Poste, l’enjeu est plus économique qu’écologique. Avec cette nouvelle offre « verte », le groupe espère avant tout automatiser un peu plus le tri du courrier en assouplissant les contraintes horaires strictes liées à l’acheminement des envois prioritaires. 

À la clé, des millions d’euros d’économies

Alors pour séduire les consommateurs, la Poste a sorti l’argument qui fait mouche, l’écologie. Le timbre à 57 centimes a d’abord volé sa couleur – le vert – à l’Écopli, devenu gris. Puis elle a mis en avant l’acheminement par voie terrestre. En ne prenant pas l’avion, la lettre verte« émet 15 % de CO2 de moins qu’une lettre prioritaire ». Mais rien ne dit que la bonne vieille lettre économique Écopli a, elle, déjà pris l’avion… Dès lors, on comprend mieux les soupçons de l’Arcep qui, promet-elle, n’hésitera pas à sanctionner la Poste en cas d’abus.
http://www.quechoisir.org/services-vie-sociale/service-au-particulier/services-marchands/actualite-lettre-verte-l-arcep-voit-rouge

Merci à Jean-Michel, Olivier et René

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...