22 avril 2014

Mission Jeanne d'Arc au Bénin

Mission Jeanne d'Arc au Bénin
Escale à Cotonou









https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1o0tlSc_kHs#t=25


HPS Editions Cotonou Emile Hazoumé Lionel Hazoumé


Le port de Cotonou a accueilli du 29 mars au 1er avril 2014 la frégate Légère Furtive « LA FAYETTE ».



Arrivée dans le port de Cotonou de la FLF « LA FAYETTE » le 29 mars 2014 (MDD Cotonou).

Cette escale, résolument orientée autour d’échanges entre jeunes officiers élèves béninois de toutes armes et jeunes officiers de marine français et étrangers (dont deux élèves béninois), embarqués à bord de ce bâtiment dans le cadre de sa mission du Groupe Ecole d’Application des Officiers de Marine (GEAOM), fut une réussite.



L’attaché de défense et le commandant de la frégate "La Fayette" avec quatre officiers élèves béninois

Une centaine d’officiers élèves de l’école de formation initiale de Toffo, du centre de préparation à l’Ecole de Guerre et de l’école d’état-major purent visiter le bâtiment ; cela permit à chacun d’échanger ses expériences respectives avec les officiers élèves embarqués à bord.
Jeunes officiers élèves béninois (MDD Cotonou)

Sur invitation du Capitaine de Vaisseau Serge BORDARIER, commandant la FLF « LA FAYETTE », un cocktail a réuni bon nombre d’Ambassadeurs en poste à Cotonou, des autorités militaires béninoises, des délégations d’élèves officiers de chaque école militaire béninoise, des volontaires internationaux et des représentants de la société civile.
Son Excellence Madame Aline KUSTER-MENAGER, Ambassadrice de France, le Capitaine de Vaisseau Serge BORDARIER, commandant la FLF « LA FAYETTE » et le Colonel Christian DEUWEL, Attaché de défense (MDD Cotonou)

La présence remarquée de Miss Bénin et de ses dauphines fut grandement appréciée.


Le Contre-amiral Denis Hounsou GBESSEMEHLAN, chef d’Etat-major Général des Forces Armées Béninoises, et le Colonel Christian DEUWEL, attaché de défense, en compagnie de Miss Bénin et ses dauphines (MDD Cotonou)

Tandis que certains membres de l’équipage partaient à la découverte de Ganvié ou de Ouidah, d’autres participaient à une action civilo-militaire à l’institut médico-éducatif pour enfants handicapés « Saint François d’Assise ». Treize marins se sont investis dans des travaux de réfection des locaux du nouveau centre d’accueil de jour. Un spectacle de chants et de danses vint remercier les participants. 



Cette escale fut également mise à profit pour mener une action de coopération opérationnelle avec la marine béninoise. L’expertise de l’équipage du « LA FAYETTE » a profité aux Forces Navales Béninoises dans le domaine de la plongée sous-marine, des techniques d’abordage et d’investigation de navires. Ces instructions ont permis de préparer l’exercice NEMO 14.2 qui devait se dérouler dès l’appareillage de la frégate


Sources 

Ambassade de France à Cotonou

21 avril 2014

FESTIVAL LIVRE & Mer 
Escale de la Thétis

Certains lecteurs du blog, ne voyant pas d'articles depuis quelques jours, se sont inquiétés de ma santé... Qu'ils se rassurent celle-ci va bien. Les éventuels abus polonais sont déjà lointains, et c'est au cidre de Fouesnant, aux galettes de Pont-Aven, aux belons de Riec et au Festival Livre & Mer de Concarneau que je me suis remis au français...


Le BEGM "Thétis" a fait  escale quai des pétroliers à Concarneau du vendredi 18 au mardi 22 avril.


René Pétillon et Jack Palmer étaient parmi les invités du 30e festival Livre & Mer de Concarneau


Les visites ont été ouvertes au public le samedi 19 et dimanche 20 de 10h à 12h et de 14h à 17h.





Le BEGM TH2TIS entre à Concarneau 


Le festival Livre & Mer a ainsi renoué avec ses traditions en accueillant la Thétis, bâtiment d'expérimentation et de guerre des mines en en invitant les visiteurs du festival à visiter le bâtiment de la Marine nationale.


Devant la plage du Kabellou

La Thétis du commandant Jacques Leroy, bâtiment d'expérimentation et de guerre des mines (BEGM),est accosté sur le quai Est depuis le vendredi 18 avril, vers 16 h. 

Commandant et second de la Thétis


Des visites ont été ouvertes au grand public les samedi 19 et dimanche 20 avril, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h, par groupes de 10 à 12 personnes. En montant à bord, les visiteurs auront le loisir de découvrir la passerelle, le pont, le poste des officiers, le pont inférieur, le mess des officiers, la soute et la coursive centrale. Ils pourront même rencontrer l'équipage. 


A poste au quai pétrolier

Soirée dégustation et narration

Le samedi 19 avril, à 20 h, une soirée dîner spectacle, ouverte à tous, sera proposée pour rassembler auteurs et visiteurs du festival. Au menu, cocktail apéritif de brochettes, mini-cassolettes, canapés, cotriade du pêcheur et tartes aux fruits. Côté spectacle, la conteuse Elisabeth Troestler livrera ses histoires, rapportées par les grandes marées sur le rivage, comme celle d'une jeune fille vendue au diable pour du poisson, l'étrange légende de naufrageurs ou celle de Yann Fanch, le poissonnier qui devint marin, puis pirate, puis...


Le Télégramme 

Humour dans le Carré par Donec


T for Trouble


Bonjour à tous,

Les anglais sont des gens pratiques et pendant la guerre le peuple tout entier était engagé dans la lutte. A commencer bien sur par les femmes, les W.A.A.F. qui aidaient les chevaliers du ciel à en finir avec les huns.




J. Norton était donc W.A.A.F. sur la base de Hibaldstowe où elle occupait l’emploi d’aide mécanicienne. Par mauvais temps le contrôle exigeait que chaque Spitfire se rendant du parking de la piste soit pris en charge par un mécanicien. Celui-ci s’asseyait sur sa queue pour que le vent ne puisse le retourner pendant le roulage.

« T.for trouble » était un Spit du genre vicieux, malcommode et rouspéteur. Sa seule qualité : ramener son pilote vivant.





Donc ce vendredi il fait mauvais, notre W.A.A.F. s’installe sur la queue de la machine. L’avion se dirige vers le parking mais au lieu d’aller se stationner le pilote prend son vol avec sa passagère sur l’empennage arrière qui se tient comme elle peut les ongles enfoncés dans le gouvernail de profondeur.

Le pilote fait un tour de circuit mais ayant du mal à maitriser sa machine et connaissant la nature fantasque de « T for trouble » se pose.

Il sauve ainsi sa jolie passagère qui saute à terre.

Epilogue un peu triste J. Norton ne parvint pas à se faire reconnaitre comme personnel navigant de la R.A.F.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine



Donec

Visite d'une frégate turque au Togo

Visite d'une frégate turque au Togo Escale à Lomé

Une frégate de classe Barbaros de la Marine turque le TCG GEDIZ est en escale à Lomé depuis jeudi pour 72h dans le cadre de la coopération militaire entre Lomé et Ankara et, plus précisément, dans la lutte contre la piraterie maritime.

"La Turquie a l’intention développer les  relations bilatérales dans les pays africains et de nouer une relation avec le Togo afin de contribuer efforts  menés par le gouvernement pour assurer la sécurité maritime", a indiqué le contre-amiral Ali Murat Dede.
Les marins turcs effectueront des exercices avec leurs homologues togolais et offriront du matériel médical à la population civile via l’Agence turque de coopération internationale.
La frégate a déjà fait escale au Sénégal, en Gambie et en Côte d'Ivoire.
Ankara a lancé une vaste campagne de séduction en Afrique ; politique, mais surtout économique, à l’image de la compagnie aérienne Turkish Airlines qui multiplie les escales sur le continent.
18/04/2014

16 avril 2014

La Mission Jeanne d'Arc au Togo

La Mission Jeanne d'Arc au Togo









Le 1er avril 2014, la FLF La Fayette, engagée dans le cadre de la mission Corymbe dans le golfe de Guinée, a participé avec des patrouilleurs des marines togolaise et béninoiseà l’exercice « NEMO 2014.2 »

L’objectif de cet exercice était d’appuyer la montée en puissance marines béninoises et togolaises dans leur lutte contre les trafics en tous genres et les actes de piraterie perpétrés dans le golfe de Guinée. NEMO 2014.2 (Navy’s exercise for maritime operations) s’est déroulé au large du Togo et du Bénin et a mobilisé 210 marins.



Le scénario de l’exercice prévoyait qu’un navire de commerce (rôle tenu par le La Fayette), supposé transporter de la drogue, soit inspecté par la marine béninoise, puis pisté par les radars et les centres de commandement de la zone avant d’être visité à son tour par la marine togolaise. De la phase de prise de contact aux sommations de s’arrêter, jusqu’à l’inspection de la cargaison ou encore le contrôle des documents administratifs et la fouille des membres d’équipage, les équipes de visites béninoises et togolaises ont pu mettre en œuvre, de façon très pratique, les techniques nécessaires à l’arrestation de personnes impliquées.



Les enseignements tirés de ces exercices permettront d’améliorer le déroulement des futurs contrôles de navires et de contribuer à la sécurisation de la zone. Au-delà du perfectionnement dans les modes d’action en mer, cet exercice NEMO 14.2 a aussi été l’occasion pour les centres de commandement de Cotonou et de Lomé de jouer leur rôle de commandement et de contrôle des moyens nautiques.

Le BPC Mistral et la FLF La Fayette participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
              













Envelopmer en quelques chiffres

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Voici quelques statistiques sur la fréquentation du blog. Depuis sa création en mai 2007 nous avons eu plus de 388 000 pages vues .



Le mois dernier ce sont près de 10500 pages qui ont été vues soit environ 300 pages par jour.

Alors faites découvrir ENVELOPMER aux amoureux de la Marine nationale,de la Philatélie et de la Marcophilie navale.


et voici qui nous suit de par le monde 







15 avril 2014

Mission Corymbe, Rochefort, école de médecine navale et Sénégal

Mission Corymbe 
découvrir Samory Touré

Le BPC Mistral et la frégate La Fayette sont en mission Corymbe au large de la côte africaine. Profitons en pour évoquer quelques figures qui ont marqué l'histoire des "relations" entre la France et l'Afrique.



Nous pourrons associé Saint-Louis du Sénégal et Rochefort et à l'occasion du congrès  évoquer Samory Touré dont le chèche est conservé dans une vitrine de l'école de médecine navale. Celui-ci a été offert à l'école par Louis Joseph Barot, médecin de Marine.






L'Almamy Samory Touré (ou Samori Touré), né en 1830 à Miniambaladougou, aujourd'hui en Guinée. Il décède  le 2 juin 1900 au Gabon.

Fondateur de l'empire Wassoulou il est opposé  à la pénétration et à la colonisation française. Il entre en résistance.

Il est le fils d'un marchand dioula qui  arpente l'Afrique de l'Ouest grandit dans une Afrique de l'ouest. Il entre ainsi en contacts avec les Européens. Le commerce avec l'Europe avait rendu riche certains États africains, 



Samory (on écrit aussi Samori) est né dans une famille de commerçants, près de Kankan, dans l'actuelle Guinée, en pays malinké. Lui-même est issu du peuple dyoulo, des musulmans en minorité dans sa région. Sa famille, après avoir été islamisée, est retournée à la religion fétichiste de ses ancêtres.





Sa mère est un jour enlevée par un groupe rival, les Cissé. Samory, alors âgé de 16 ou 17 ans, entre au service de ce groupe pour racheter sa liberté. C'est ainsi qu'il découvre le métier des armes.

























Manifestant des dispositions exceptionnelles pour ce métier, Samory s'enfuit de chez les Cissé et conclut un serment d'amitié avec une demi-douzaine d'amis de son lignage. Il se retrouve bientôt à la tête d'une petite armée de métier, avec des fantassins tous équipés d'armes à feu et remarquablement disciplinés. Pour mieux imposer son autorité, il se convertit à l'islam et se proclame«almany». Ce titre obscur lui confère une autorité à la fois spirituelle et militaire sur ses sujets.




Samory Touré soumet un territoire qu'il agrandit d'année en année. Vers 1880, il gouverne en maître absolu tout le Haut Niger, dans la partie orientale de l'actuelle Guinée. C'est un vaste et riche territoire de collines verdoyantes appelé Ouassoulou et peuplé d'environ 300.000 âmes. Il n'a d'autre rival que le royaume toucouleur du Ségou, plus au nord.


Les Anglais qui occupent la Sierra Leone voisine ne sont pas mécontents que l'almanyfasse régner l'ordre dans l'arrière-pays. Samory noue un dialogue avec eux ainsi qu'avec les Français, présents en Côte d'Ivoire. Il aspire à conclure un traité de protectorat avec les uns ou les autres pour pérenniser son trône.

Mais les Français se montrent peu disposés à de tels arrangements et grignotent le territoire de Samory. Le colonel Borgnis-Desbordes inflige une première défaite au chef noir en 1882.

Chaque nouvel affrontement tourne à l'avantage des Français qui bénéficient d'un armement d'une supériorité écrasante. C'est ainsi qu'en une seule campagne, en juin 1885, Samory Touré perd 900 hommes tandis que les Français n'ont à déplorer que deux morts.


En définitive, le 28 mars 1886, les deux adversaires concluent un traité de paix et de commerce par lequel les Français reconnaissent l'autorité de Samory Touré sur un vaste royaume aux confins de leurs propres territoires. En contrepartie, Samory Touré accepte, mais de façon purement formelle, le protectorat de la France sur son royaume. En signe d'allégeance, il envoie son fils préféré Dyaulé Karamogho à Paris. Celui-ci est reçu par le président Jules Grévy.


L'année suivante, en 1887, Samory Touré conclut un nouveau traité, à Bissandougou, avec le capitaine Gallieni (un futur maréchal de France). Par ce traité, il laisse aux Français toute liberté d'action sur une partie du Haut Niger.

Là-dessus, Samory doit affronter ses sujets animistes qui refusent qu'on leur impose l'islam. C'est la «guerre du refus». Le conflit pénètre la famille du souverain et celui-ci en vient à faire exécuter son fils Dyaulé Karamogho, qu'il soupçonne de le trahir au profit des Français.




Comme de bien entendu, les relations avec les Français se dégradent et la guerre reprend en 1891. Traqué, Samory Touré pratique la politique de la terre brûlée. Il ne laisse derrière lui que désolation pour décourager les Français de le poursuivre. Le colonel Archinard ayant conquis sa capitale, Kankan, il gagne avec son peuple le nord de la Côte d'Ivoire et établit sa nouvelle résidence à Dabakala.

Les choses semblent se tasser lorsqu'un fils de Samory attaque et massacre en février 1892 une colonne française commandée par le capitaine Ménard. Elle avait quitté Grand-Bassam pour la cité commerciale de Kong. L'année suivante, les Français lancent trois colonnes aux trousses de Samory.

En 1894, l'une d'elles, dirigée par le commandant Monteil, doit battre en retraite. Trois ans plus tard, en 1897, les troupes de Samory Touré s'emparent de la cité de Kong et la réduisent en cendres.



Album photo de Louis Joseph Barrot 



Le sursis est de courte durée.

Quelques mois après, le capitaine Gouraud, accompagné d'une dizaine de soldats seulement, remonte vers le pays yacouba, à 450 km au nord-ouest d'Abidjan. C'est une région montagneuse assez semblable au piémont pyrénéen avec de petites plaines fertiles enclavées entre des collines. Il se fait guider par d'anciens esclaves de cette région, libérés par les Français.

Arrivée de Samory à Saint-Louis du Sénégal 1899 cliché Fortier 


Le vieux chef est surpris au petit matin, par temps de brouillard. Il doit faire sa reddition et, avec lui, plusieurs milliers d'hommes. Ce succès console (un peu) les Français de leur humiliation face aux Britanniques à Fachoda.





Déporté au Gabon, Samory Touré tente de se suicider et meurt deux ans plus tard, le 2 juin 1900. Ses cendres ont été rapatriées en 1968 par la Guinée du dictateur Sékou Touré.

Samory entouré de sa garde agrandissement du cliché précédent 




Chèche de Samory Touré à l'école de santé navale  Photo JM Bergougniou

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...