05 mars 2014

TAAF CROZET
La gérance postale d'ALFRED FAURE

Le blog du chef de district de CROZET présente la gérance postale de Crozet.




Patrick est un homme très sollicité. Chef du Bureau Communications Réseaux (BCR), il est également le Gérant Postal (GP) de la base Alfred Faure.

Patrick, le Gérant postal - photo Serge FUSTER
Dans ce cadre, il assure la vente de tous les produits nécessaires aux activités postales.



Il est également chargé de la réception et de la distributions des lettres et colis, de la confection et de l’expédition des dépêches postales, et enfin de l'oblitération et de l'envoi du courrier.
Ainsi, à chaque OP, il reçoit une dizaine de sacs (entre 10 et 20 kg chacun) de courriers et de colis et il en expédie cinq ou six selon la période.




Les casiers de stockage des plis en attente



Des philatélistes du monde entier font parvenir à la Gérance Postale des courriers pré-timbrés, pour que le GP y applique les tampons des hivernants, le timbre à date correspondant au passage d'un bateau particulier et le cachet de positionnement (coordonnées géographiques de la base). Certains plis attendent pendant des mois, dans les casiers dédiés, le passage du bateau souhaité afin d'être tamponnés par le cachet du capitaine ou du commandant.

Patrick conserve sur son bureau les différents tampons personnalisés des hivernants
Le Gérant Postal accueille les marins, les passagers et les touristes de passage sur Crozet, qui souhaitent acheter des timbres, des cartes postales ou des enveloppes illustrées.
La collection de timbres est renouvelée chaque année.

Les 1500 lettres qui sont déposées en moyenne chaque mois à la Gérance Postale sont oblitérées à l'aide de deux machines : un ancien modèle manuel de machine SECAP et une machine électrique plus récente de marque SATAS.

L'ancienne machine à oblitérer SECAP

Flamme de l'ancienne machine manuelle SECAP

Flamme de la machine SATAS

A l'occasion d'évènements particuliers, le Gérant Postal édite des enveloppes spéciales, avec des photos imprimées illustrant l'actualité concernée.
Ces plis, en quantité limitée, sont très prisés des collectionneurs.


Enfin, de temps en temps, des soirées "signatures" d'enveloppes sont organisées. Certains philatélistes souhaitent avoir les tampons des hivernants paraphés par ces derniers.



http://ilescrozet.blogspot.fr/2014/02/la-gerance-postale-de-la-base-alfred.html


Merci au chef de District et au GP pour ce reportage

03 mars 2014

Pétrolier Ravitailleur TARN Guerre 39-45 Brest

 Pétrolier Ravitailleur TARN
(suite)


Mon (peut-être) arrière arrière grand cousin Bernard HILY, nous avons tous les deux des ancêtres Gélébart dans nos familles, me transmet un complément d'information sur le PR TARN où son père et son oncle ont embarqué le 18 juin 1940

Lettre d'Alger 19 avril 1942 avec bande de censure 

"Salut Jean Michel,C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu ton reportage sur le “TARN”. En effet mon père (Léopold Hily) et mon oncle (François Gélébart) étaient sur le pétrolier lors de son départ de Brest, le 18 juin 1940 pour être ensuite débarqués à Casablanca, le 26 juin. 
Trouve joint de plus amples informations tirées de : PETROLIERS RAVITAILLEURS de Jean Moulin & Patrick Mourand  - Ed. Marines Editions"
François GELEBART (1er à gauche debout) Léopold HILY (dernier rang 2ème à gauche) à Casablanca (1940)










source pour l'enveloppe: 

Le Pétrolier TARN à Alger 1942


Le Pétrolier TARN à Alger mai 1942





Pétrolier Tarn Lettre au départ d'Alger le 9-5-1942




Passage à Marseille le 11-5-1942

Sept pétroliers sont mis en chantier dans les années 1930 pour subvenir aux besoins de la flotte.
En 1930, ce sont Le Niger, L'Elorn; en 1931 le Var et le Nivôse; en 1938 l'Adour; en 1939 le Lot et enfin en 1940 le Tarn.



Déplacement : 4 500 tonnes (lège) 12 100 tonnes (pleine charge)Dimensions : Longueur : 132,73 m Largeur : 16,15 m Tirant d'eau : 6,41 m (pc)Propulsion : 2 turbines à engrenages Parsons - 2 chaudières PenhoëtPuissance : 5 200 cvVitesse : 15 ndAutonomie : 10 000 nautiques à 10 nd2 canons de 100 mm AV AR

Ce sont des navires de 15000 tonnes chargés du ravitaillement des escadres en pétrole. Le Niger est basé à Dunkerque, l'Elorn est basé à Brest, le Var est basé à Lorient, le Nivôse est basé à Mers el Kebir, l'Adour à Bizerte, le Lot est basé à Toulon et le Tarn à Beyrouth.


J'ai essayé de reconstituer ses campagnes, ce qui n'est pas évident.
Le Tarn va participer à la campagne de Norvège . Il est cité par Jean Lassaque dans son ouvrage Guerre navale en Norvège.











19 juin 1940 En haute mer, délivre 1 059 tonnes de mazout, huile et eau au cuirassé LE TÉMÉRAIRE
26 juin 1940 Arrive à Casablanca
14 septembre 1940 Appareille de Dakar, escorté par le croiseur PRIMAUGUET pour ravitailler la FORCE Y à Libreville (gabon)
19 septembre 1940 Arraisonné par les croiseurs britanniques HMS CORNWALL et HMS DEHLI,

doit retourner à Casablanca où il arrive le 1er octobre

20/06/1941 : arrivée à Toulon et versé à 1ère Flottille de Patrouille

du 20/06 au 22/06/1941, convoi K 83 entre Casa et Oran (paquebot Alsina et 1500 tonnes L'Alcyon)

passage Oran - Casablanca en septembre ou octobre 1941

du 20/10 au 30/10/1941, convoi K 32 entre Casa à Oran (paquebot Belle Isle, cargo Sagittaire, transport Golo et aviso colonial Dumont D'urville)

03/11/1941 appareille d'Oran à 18h30 GMT pour Alger

04/11/1941, à 3h40, à 4,5 nautiques dans le Nord du Ras El Amouch il est arraisonné par le sous-marin italien Dandolo qui lui tire un coup de semonce. le Tarn riposte.

Dans le cours de l'engagement il est atteint par une torpille près de la soute à munitions avant, deux morts sont à déplorer. Il Rallie Alger à 9h30

03/07/1942 Il appareille d'Alger pour Bizerte où il arrive le 4 juillet.

Il est saisi à Bizerte par la Régia Marina Italiana le 8 décembre 1942, conduit à Gênes ( Genoa), il devient le FR85.

Il sera sabordé par cette même marine le 9 septembre 1943. Il sera renfloué par les Allemands.

02 mars 2014

Gazette Aéro N° 106

Marcophilie navale 
Gazette  Aéro N° 106 


Gazette N° 106 Section Aéronautique Navale de mars 2014






Chers amis, bonjour, 

j’ai une grande nouvelle à vous annoncer, 


le 15 juin 2014 la Base Aéronautique Navale de Hyères, organise sa Journée Portes Ouvertes Nationale. 


Maintenant il n’y a plus de J.P.O. tous les ans dans toutes les Bases, mais cette J.P.O. est organisée tous les 2 ans, dans une des 4 Bases de la France ( Hyères Landivisiau, Lann-Bihoué, Lanvéoc Poulmic ).



Trop éloigné d'Hyères, c’est le Président, l’Amiral (2S) Claude ARATA qui gère et s’occupe des relations avec La Marine et La Poste. 



Nous connaissons la compétence toulonnaise suite à la gestion du centenaire de l’Aéronautique Navale.

Les abonnés de la section aéro, serons informés par la Gazette du mois d’avril du
 niveau de votre stock d'enveloppes.


La décision de participer à cette grande manifestation est récente, je ne suis pas en mesure de vous indiquer de plus amples informations.



Courrier du CDG


A ce jour je n’ai pas reçu les enveloppes des Flottilles Embarquées 12 F et 17 F, les Officiers Traditions ont confirmé la remise des enveloppes au vaguemestre.




Envoi de trois nouveaux paquets d’enveloppes


Un paquet a été remis à bord d’un BPC et deux autres paquets vont partir par la poste cette semaine en direction de deux Frégates


Congrès de notre Association

Le congrès se tiendra à Rochefort du 23 au 25 mai 2014. 
Il est très important si vous ne pouvez pas vous déplacer de retourner votre pouvoir à la personne que vous souhaitez pour vous représenter.

 Ceux qui le souhaitent peuvent donc me faire parvenir leur pouvoir






Sébastopol et la Campagne de Crimée

Sébastopol et la Campagne de Crimée




Rares sont les villes de France qui échappent à la guerre de Crimée. Paris a un boulevard et une station de métro qui portent le nom de Sébastopol. Rennes pour sa part cumule avec une rue de l'Alma, d'Inkermann, de Sébastopol, de Malakoff, une Poste rue de Crimée... 


En banlieue parisienne une ville porte le nom de Malakoff.


C'est dire que cette expédition de Napoléon III a marqué les esprits mais aujourd'hui en 2014 qui se souvient que nous en fêtons le 160e anniversaire?



Bien que Napoléon III, empereur de fraîche date, ait affirmé : « L'empire, c'est la paix », il veut manifester sa bonne volonté à l'égard du Royaume-Uni et de la reine Victoria en envoyant des troupes françaises combattre aux côtés des Britanniques pour la défense de l'Empire ottoman et surtout des intérêts britanniques (le maintien dans leurs mains de la route des Indes). Il entraîne dans l'aventure le royaume de Piémont-Sardaigne qui attendait son appui contre l'Autriche. 





Les Russes occupent donc les principautés de Moldavie et Valachie, mais Nicolas Ier refuse de franchir le Danube : il craint une réaction autrichienne sur ses frontières, même si l'Autriche proclame sa neutralité dans le conflit. Le général turc Omer Pacha occupe le sud du Danube et harcèle les Russes avec quelques succès.

Le tsar Nicolas Ier


La guerre se déroule non seulement dans les principautés, mais aussi de l'autre côté de la mer Noire, à l'est.
 Des éléments ottomans, les bachi-bouzouks, prennent un avant-poste russe et commettent nombre d'atrocités. Ce mot deviendra l'une des insultes préférées du Capitaine Haddock...

Quand les Franco-Britanniques entrent en guerre, le conflit s'élargit à la mer Baltique et même à l'océan Pacifique, où des navires britanniques attaquent les ports russes, sans succès.

Le 12 mars 1854, le Royaume-Uni et la France s’unissent à l'Empire ottoman. Le 14, ils somment la Russie d'évacuer les principautés roumaines et, le 27, leur ultimatum étant resté sans réponse, ils lui déclarent la guerre.



Persuadés qu’il suffira de quelques opérations ponctuelles pour convaincre l'Empire russe de leur détermination commune, Français et Britanniques ne se sont pas préparés à une longue et dure campagne menée à des milliers de kilomètres de leur base. C’est la raison pour laquelle l’empereur Napoléon III ne prend pas personnellement le commandement de son armée, confiant celle-ci à Armand de Saint-Arnaud.



Trois divisions sont envoyées à Gallipoli, sur la rive nord des Dardanelles, où elles attendent un matériel insuffisant qui arrive tardivement. Le corps expéditionnaire britannique, placé sous les ordres de lord Raglan, s’établit à Malte, là encore en attente de moyens. Aucun objectif n’a encore été défini. On se montre d’autant moins pressé que l’Autriche, à son tour, donne des signes d’impatience et qu’à Vienne on songe à entrer en guerre aux côtés des alliés occidentaux.



La menace autrichienne, conjuguée avec le débarquement à Varna, le 29 avril 1854, de troupes franco-britanniques, amène les Russes, qui ont mis le siège devant Silistrie, à évacuer sans combattre les provinces roumaines. En attendant que l’Autriche se joigne à la coalition, les alliés adoptent durant l’été une attitude conciliante. On décide finalement d’adopter le plan proposé dès le mois d’avril par Napoléon III, qui consiste à avancer à la rencontre des Russes ou d'attaquer la Crimée et de s’emparer de Sébastopol, où une puissante base navale s'est établie.



Pour débloquer la situation, les alliés décident finalement de débarquer en Crimée et d’attaquerSébastopol. Le 14 septembre 1854, ils arrivent dans la baie d’Eupatoria, à une soixantaine de kilomètres au nord de Sébastopol. Les Russes ont 51 000 hommes en Crimée, dont 40 000 à l’ouest, sous les ordres du prince Menchikov. Campés sur les hauteurs qui dominent la rivière de l’Alma, ils tentent de barrer la route de Sébastopol. Ainsi se déroule la première bataille en Crimée proprement dite. 

Général Pélissier qui remplaça Canrobert

La bataille de l'Alma est une bataille courte, les Franco-Britanniques, appuyés par leur flotte à l’embouchure de l’Alma, mettent les Russes rapidement en déroute. L’inertie dans le haut commandement allié, tout au long de ce conflit — et aussi bien chez les Français que chez les Britanniques —, fait qu'ils ratent une excellente occasion de terminer rapidement ce conflit. En effet, l’armée russe a souffert de nombreuses pertes — environ 6 000 hommes — et est en déroute, mais les alliés tardent à poursuivre l’ennemi avec leur cavalerie pour lui infliger encore d’autres pertes et provoquer une plus grande confusion parmi ses troupes. De plus, l’armée alliée, tardant à reprendre sa marche sur Sébastopol, perd plusieurs journées. Cela donne le temps à l’armée russe de battre en retraite et de se reformer dans la forteresse de Sébastopol.




Lorsque les Britanniques arrivent devant Sébastopol, la ville est mal défendue par des fortifications inachevées. Elle ne résisterait probablement pas à une attaque rapide et vigoureuse. Mais Saint-Arnaud, déjà affaibli par le choléra (il meurt le 29 septembre), doit céder le commandement à François de Canrobert. Les alliés tergiversent et manquent une autre occasion de prendre d’assaut la ville, ce qui aurait permis d'éviter un siège de huit mois.

Les semaines passent, laissant aux Russes le temps d’organiser la défense. Sur ordre de Menchikov, sept bâtiments de l’escadre sont coulés à l’entrée de la rade, bloquant l’accès aux alliés. Ceux-ci sont obligés de s’enterrer à leur tour pendant une année entière, tantôt repoussés par une défense intraitable, tantôt assaillis par les unités envoyées en renfort par les Russes.

Le siège et la chute de Sébastopol constituent les éléments les plus importants de la guerre de Crimée et conduisent à sa conclusion. Le blocus n’est cependant pas complet puisque à plusieurs reprises les Franco-Britanniques doivent repousser les armées russes de secours (lors des batailles de Balaklava et d’Inkerman, en automne 1854). Avec le choléra et le scorbut, l’état sanitaire des armées devint désastreux.



Pendant le siège, les adversaires s’affrontent au sud de la ville, à la bataille de Balaklava, le 25 octobre 1854. L’armée britannique s’impose face aux forces russes. Le même épisode se reproduit le 5 novembre, sur le plateau d’Inkerman, tandis que les assiégés tentent une sortie.



L’arrivée de 140 000 hommes, du côté des alliés, ne suffit pas à renverser la situation avant l’hiver. Le 14 novembre, une violente tornade balaie la région, coulant des navires, emportant les tentes et les équipements. À cela s'ajoutent les ravages des épidémies. Le choléra, puis le typhus et la dysenterie, font plusieurs dizaines de milliers de victimes. Attaques et contre-attaques, tirs d’artillerie et corps à corps sauvages coûtent d’innombrables vies humaines.


source internet Delcampe


Avec le printemps, cependant, la situation des alliés s’améliore un peu. À défaut de l’Autriche, la coalition reçoit le renfort du royaume de Sardaigne qui ne semble pourtant avoir aucune raison de s’engager contre la Russie. Cavour, récemment nommé président du Conseil, entend ainsi se ménager le soutien de la France et de l’Angleterre dans la perspective d’un conflit avec l’Autriche auquel il se prépare. L’alliance est conclue le26 janvier 1855. 15 000 hommes sont envoyés en Crimée à partir du mois d’avril. L’arrivée de ces renforts fait renaître l’espoir d’un dénouement rapide.

Le 16 mai, Canrobert est à son tour remplacé par Aimable Pélissier, tandis que Simpson prend la place de lord Raglan, atteint lui aussi du choléra. Le 7 juin, les alliés s’emparent du mamelon vert, un ouvrage fortifié qui couvre Malakoff à l’est. Le 18 juin l’assaut général ordonné par Pélissier se solde par un sanglant échec.




Le 7 septembre 1855, le général Patrice de Mac Mahon attaque le fort de Malakoff, clé de la défense russe. Le lendemain, les Russes abandonnent la position après y avoir mis le feu. La tour Malakoff tombe aux mains des Français et des Britanniques. Par cette victoire,Mac Mahon passe à la postérité. C’est à ce moment qu’il prononce son fameux « J’y suis ! J’y reste ».


Tableau de Vernet  La prise de Malakoff





Le soir même, après avoir incendié leurs navires, et détruit les défenses de la ville, les Russes évacuent Sébastopol. En 332 jours de siège, les alliés ont perdu 120 000 hommes, autant que l’adversaire : les Français ont perdu 95 000 hommes dont 75 000 de maladies, les Britanniques en ont perdu environ 25 000 et les Sardes, entrés plus tard dans le conflit, environ 2 000.

Patrice de Mac Mahon par Horace Verne

Sources : Wikipédia et Internet

La Marine national à Sebastopol

La Marine nationale à Sebastopol


Au regard des récents événements, j'ai essayé de retrouver les escales de bâtiments français à Sebastopol  Il semblerait que celles-ci soient rares.


J"ai retrouvé une escale de la frégate Duquesne et du croiseur Colbert à Sebastopol en mai 1990 avec un TAD du Colbert…


Une période d'activité s'étend du 23 mars au 11 juin 1990, dont le point fort est la mission Agasol en mer Noire (16 mai au 11 juin 1990) effectuée en compagnie du Colbert avec une escale à Sébastopol du 22 au 26 mai 1990.



TAD du croiseur Colbert 29-5-1990
Sébastopol (en russe et ukrainien : Севастополь, Sevastopol’ ; en tatar de Crimée : Aqyar) est une ville d'Ukraine, située dans le sud-ouest de la péninsule de Crimée. Elle fut fondée par Catherine II, sur un site particulièrement favorable à l'implantation d'un port, puisque formé de huit baies en eau profonde, dont celle de Balaklava. Sa population s'élève à 340 297 habitants en 2011.

TAD Colbert à la date du 16-6-1990


Le siège de cette ville en 1854 fut la principale opération de la guerre de Crimée.
Elle abrite la base navale de la flotte de la mer Noire, partagée depuis 1997 entre la Russie et l'Ukraine. Cette base est dotée d'une partie réservée aux sous-marins nucléaires d'attaque creusée sous la montagne de Balaklava, aujourd'hui abandonnée.
Quelqu'un connaitrait-il d'autres bateaux ayant escalé à Sébastopol???




Mission AGASOL… Y aurait-il un lien de cause à effet?

L'Armée de l'Air perçoit donc qu'une réponse doit être trouvée impérativement. Il en vas tout simplement de la 
crédibilité du vecteur Mirage IV A, et donc de la dissuasion nucléaire française tout entière. 
La vitesse élevée de l'avion (Mach 2) n'étant pas considérée comme suffisante, la décision est prise d'équiper le bombardier d'un système d'autoprotection électronique, et ce système se devra d'être développé en toute souveraineté. Dès sa mise en service, le 1er octobre 1964, le Mirage IV A est doté d'un détecteur-brouilleur Agacette pour contrer les radars des avions d'interception dans une gamme de fréquences comprises entre 8 et 10 Ghz. 

Ce système est complété par un autre détecteur-brouilleur monté dans une nacelle CT51 pour faire face aux radars sol-air du SA2, et par un brouilleur Agasol, équipement révélé par les deux antennes en pointe avant. De plus, des emplacements sont réservés pour des lance-leurres tirant des cartouches électromagnétiques (créant un échos radar plus attractif que celui de l'avion) et infrarouges pour détourner de leur trajectoire les missiles à guidage infrarouge attirés naturellement par la chaleur des réacteurs. L'autoprotection du Mirage IV A sera d'autant plus utile que la DCA soviétique se renforce avec essentiellement les systèmes de missiles SA-3, SA-4, SA-5, et SA-6 tous guidés par radar….

Dunkerque - Voiles de Légendes 10 au 13 juillet 2025

Dunkerque - Voiles de Légendes   10 au 13 juillet 2025 Le grand événement maritime VOILES DE LEGENDE 2025, escale des prestigieuses TALL SHI...