15 juillet 2013

PA Charles de Gaulle

PA Charles de Gaulle

Le pli a échappé au redressement et la lettre est passée tête en bas à l'oblitération... Marianne y a sauvé sa tête


Flamme en date du 11 juillet 2013


A l’issue d’une période de huit mois d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) et d’une phase d’essais à la mer concluante, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé ce vendredi 12 juillet pour un stage de Mise En Condition Opérationnelle (MECO) avec à son bord les personnels et aéronefs du GAé (Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, Hélicoptère « Pedro »).


merci à JEF

Ecole navale Vaisseaux école

Les différents vaisseaux école de la Marine nationale

Tableau arrière du Borda à l'Ecole navale
A l'heure où les écoles du Poulmic défilaient sur les Champs-Elysées le 14 juillet, Alain Facchinetti, me rappelait que ces écoles étaient, dans des périodes lointaines, embarquées sur des navires de ligne ou des pontons.




L'ADOSM en 1966 a voulu en garder le souvenir par une carte postale où se retrouvent au verso la liste des vaisseaux école de la Marine nationale




plaque du Croiseur Jeanne d'Arc à l'école navale

photos JM Bergougniou

14 juillet 2013

14 juillet Fête nationale

La fête nationale du 14 juillet






Fabienne Manière


Le 14 juillet est fête nationale et jour chômé en France, conformément à une tradition républicaine qui remonte à un peu plus d'un siècle, très précisément à juillet 1880.

C'est l'occasion d'un défilé militaire sur les Champs-Élysées en présence du président de la République et de tous les corps constitués ainsi que d'un feu d'artifice et de bals populaires dans toutes les villes (en certains lieux le 13 au soir, en d'autres le 14).




Une difficile gestation

Tout commence le 14 juillet 1789 avec la prise de la prise de la Bastille, une manifestation qui a mal tourné. Des émeutiers parisiens, surexcités par l'hypothétique menace d'une attaque des troupes royales, vont chercher de la poudre et des munitions à la Bastille. Le gouverneur de la vieille forteresse, au lieu de résister comme il en a pleinement la possibilité, accepte de se rendre. Mal lui en prend. Ses hommes sont massacrés. Lui-même, blessé à l'épaule, traîné dans les rues, est achevé à coup de baïonnettes et sa tête plantée au bout d'une pique.

Malgré son caractère odieux, cette émeute prend aussitôt dans l'esprit des Parisiens figure de victoire sur le despotisme. Un entrepreneur se hâte de détruire la Bastille sans en référer à quiconque et les pierres deviennent objet de collection et de culte...

Un an plus tard, les Français choisissent le premier anniversaire de ce jour pour célébrer le triomphe pacifique de la Révolution par une grande fête sur le Champ de Mars. Y participent dans l'enthousiasme 260.000 Parisiens ainsi que le roi, la reine et des délégués de tous les départements. Cette Fête de la Fédération consacre le succès éphémère de la monarchie constitutionnelle et l'union de tous les Français.

La célébration du 14 juillet est ensuite délaissée au profit de multiples commémorations révolutionnaires, par exemple l'anniversaire du 1er Vendémiaire An I de la République (22 septembre 1792). Sous l'Empire, on lui préfère la Saint Napoléon (15 août) ! Elle est enfin complètement abandonnée sous la Restauration monarchique, de 1815 à 1848.
Le triomphe de la République




Sous la IIIe République, cependant, une nouvelle Chambre à majorité républicaine et non plus monarchiste est enfin élue en 1877. Le régime cherche dans la Révolution française une légitimité morale.

Il remet en vigueur les symboles de la Grande Révolution de 1789, en particulier la Marseillaise, hissée au rang d'hymne national, le Panthéon, nécropole des gloires républicaines, enfin la Fête nationale.

En 1878, le Président du Conseil Armand Dufaure organise une première célébration le 30 juin. Elle est immortalisée par le peintre Claude Monet (tableau ci-contre).

Enfin, le 6 juillet 1880, sur proposition de Benjamin Raspail, la Chambre des députés vote une loi ainsi libellée : «Article unique. - La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle».

Par prudence, le législateur ne fait pasplus référence à la prise sanglante de la Bastille qu'à la fête joyeuse de la Fédération, l'année suivante, apothéose de la monarchie constitutionnelle.

Henri Martin, le rapporteur de la loi au Sénat, ne se prive pas toutefois d'évoquer la journée du 14 juillet 1790, qui «a donné à la France conscience d’elle-même».

Cette journée commémorative est préférée au 5 mai (1789, états généraux) comme au 20 juin (1789, serment du jeu de paume).

La première fête nationale donne lieu à une grande revue militaire sur l'hippodrome de Longchamp, devant pas moins de 300.000 spectateurs, parmi lesquels le président de la République Jules Grévy.

La revue se déroule les années suivantes sur les Champs-Élysées, afin de manifester avec éclat la volonté de revanche sur la défaite de 1870-1871. Le comble de la ferveur patriotique est atteint le 14 juillet 1919, avec le défilé de la Victoire...

LA FAYETTE révélations sur son départ aux Etats-Unis Gironde Charente Maritime Gilbert du Motier

La Fayette, une histoire vraie
En ce qui concerne les illustrations, les villes de Bordeaux et Pauillac n'ayant pas encore décidé de reconstruire la Victoire du premier voyage de La Fayette, je l'illustre donc partiellement avec la frégate du second voyage et la carte du Mémorial de la Pointe de Grave
Dans Sud-Ouest cette semaine



L’incroyable épopée de Gilbert du Motier, marquis de La Fayette a bel et bien débuté à Bordeaux et à Pauillac. Un nouveau livre le confirme









Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, a-t-il vraiment posé les pieds à Bordeaux en 1777, et ce passage a-t-il été vraiment déterminant pour sa carrière ? Chef des volontaires français engagés dans la guerre de l’Indépendance américaine, le marquis de La Fayette a tenté ensuite de réconcilier la monarchie française et la Révolution. On a beaucoup écrit et contre-écrit sur ce fait. Si bien que l’on finit par ne plus savoir si son passage à Bordeaux est une légende ou une réalité.





Un flou d’autant plus grand que peu de choses rappellent ce moment d’histoire à Bordeaux alors qu’ailleurs tout ce qui touche à La Fayette fait l’objet d’une « com » d’enfer. À Rochefort-sur-Mer, par exemple, où l’on a reconstitué la frégate « L’Hermione », l’un des bateaux à bord duquel a navigué le marquis. De là à penser que tout a commencé en Charente-Maritime, il n’y a qu’un pas que beaucoup franchissent.


Timbre La Victoire sur entier postale du mémorial de la Ponte de Grave 




Eh bien non ! L’aventure du marquis de La Fayette a bien débuté en Gironde. Les archives le prouvent et un livre « La Fayette, rêver de gloire » écrit par Patrick Villiers, professeur d’université honoraire, historien de l’armée et de la marine, et Laurence Chatel, historienne de la Révolution et l’Empire le confirment de façon définitive.

« Il se la pétait un peu ! »

Sorti en mai aux Éditions Monnelle-Hayot, ce livre est le fruit de plusieurs années de travail et de recherches. Patrick Villiers a suivi la trace de La Fayette jusqu’à se rendre dans les châteaux où il a séjourné ou vécu.




« J’ai pu consulter des documents et courriers que nul autre n’avait vu jusque-là. Ce qui m’a permis de faire la part entre le vrai et le faux dans tout ce qui a pu être écrit à ce jour, ne serait-ce par La Fayette lui-même. » Patrick Villiers n’est pas le premier à contester les mémoires du marquis. « Il se la pétait un peu ! », résume-t-il avec humour. Dans ses correspondances et manuscrits, le marquis aurait pris souvent la liberté d’écrire ce qui lui semblait bon et de laisser certains faits au fond de l’encrier.




Départ du port de la Lune

D’où les questions. « Pour Bordeaux, il n’y a pas de doute à avoir », précise Patrick Villiers. « C’est bien à Bordeaux que tout a commencé. C’est à Bordeaux que La Fayette a préparé son voyage, c’est là que ‘‘La Victoire’’, le premier bateau a été acheté et garni d’armes et de munitions, c’est enfin du port de la Lune, des Chartrons précisément, que le navire est parti avec un équipage local. »

Patrick Villiers confirme cependant que La Fayette n’était pas à bord lorsque « La Victoire » a quitté la ville. « Pour échapper à la surveillance des Anglais qui surveillaient tous les va-et-vient dans le port, il a rejoint le navire à Pauillac et c’est de là qu’il est parti. »



Timbre La Fayette USA 3 cents

Certains historiens disent qu’il aurait fait ce voyage en chaloupe. Patrick Villiers, pour sa part, affirme qu’il s’est rendu à Pauillac… à cheval.
À Bordeaux à deux reprises : en mars et avril 1777

L’histoire de La Fayette débute en 1777. Gilbert du Motier n’a alors que 19 ans et demi. « Ce que l’on a trop tendance à oublier », souligne Patrick Villiers. « C’est un gamin ou presque. Il n’est même pas majeur. À l’époque, on l’est à 26 ans. Il ne peut donc même pas utiliser son argent comme il le souhaite. Il faut la signature de son tuteur. »

La Fayette rêve de gloire et de grands commandements. En 1776, ainsi, il répond aux Américains venus en France recruter des officiers. Il signe un engagement comme major général et promet de leur livrer des armes et munitions.


Louis XVI interdit cependant tout départ vers l’Amérique. Gilbert du Motier se rend en Angleterre le 17 février 1777 pour y rencontrer le marquis de Noailles, son oncle, ambassadeur de France et même le roi. Pour fausser les pistes car son « plan américain » est déjà en route, et c’est à Bordeaux que cela se passe. Avec un grand nombre de soutiens dont le comte de Broglie, marquis de Ruffec, ami de son oncle et son père tués à la guerre.





Le marquis de Ruffec est le personnage « clé » de l’étape. C’est lui qui, par le biais du frère de son secrétaire, négocie le déplacement en bateau auprès d’Achille Basmarein, armateur bordelais. Appelé « Le Clary », le bateau devient « La Victoire ». Le baron de Kalb qui accompagne La Fayette n’est autre que l’un de ses anciens officiers. Le comte, enfin, est fabricant de poudre et de boulets de canon.





Un autre personnage aurait joué un rôle majeur et cela expliquerait encore pourquoi cela tout s’est joué à Bordeaux. « L’oncle de La Fayette est le maréchal de Mouchy, gouverneur de Guyenne, qui loge au château Trompette », note Patrick Villiers. « Un homme bien placé aussi pour fournir des armes. Or, il y avait 5 000 fusils à bord de ‘‘La Victoire’’. »

Le 19 mars 1877, lors que le marquis de La Fayette et le baron de Kalb arrivent à Bordeaux, tout est prêt ainsi. Le 22 mars, Gilbert du Motier figure sur la liste d’embarquement de « La Victoire », en partance soi-disant pour Saint-Domingue. Le 23 mars, « La Victoire » quitte Bordeaux… sans La Fayette. « Pour ne pas se faire repérer par les Anglais, il rejoint le navire à Pauillac à cheval », indique l’historien.



monument américain à la Pointe de Grave

Le 25 mars, le bateau quitte Pauillac et va jusqu’à Saint-Sébastien. Pourquoi s’arrête-t-il là ? Mystère. Le marquis de La Fayette a-t-il reçu un message virulent du duc d’Ayen, son beau-père, et qui exige qu’il le rejoigne à Marseille ? Toujours est-il qu’il revient à cheval à Bordeaux pour rencontrer à nouveau son oncle et Broglie.

Quelques jours plus tard, toujours à cheval, il revient à Saint-Sébastien. « La Victoire » quitte l’Espagne le 26 avril et arrive aux États-Unis le 12 juin. La Fayette est malade durant tout le voyage. Six jours plus tard, le navire entre dans Charleston. La Fayette a atteint son but. « La Victoire » peut livrer ses armes et munitions.

On pense alors que le bateau va revenir à Bordeaux. Ce qu’il ne fera jamais. Le 14 août 1777, il coule près de Charleston et l’épave (ou ce qu’il en reste) y est toujours.

J-P. V.
Merci à Rosine pour l'article

Merci à Michel Paul pour les plis Hermione

BCR SOMME

BCR SOMME ENDURING FREEDOM Mission 2013






La France a pris officiellement, pour une durée de 3 mois et demi, le commandement de la Task Force 150 déployée en océan Indien dans le cadre de l’opération Enduring Freedom le 14 avril 2013. L’état-major français sera déployé sur le BCR Somme. La France assurera le commandement pour la 8ème fois depuis 2001.

La CTF 150 a pour mission principale la lutte contre le terrorisme et toutes les sources de financement susceptibles d’être liées à celui-ci (trafic de drogue, d’armes, de migrants). Elle fait partie intégrante de la Combined Maritime Force (CMF), implantée à Bahrein et regroupant 23 nations. Cette force commande également la Task Force 151 dédiée à la lutte contre la piraterie et la Task Force 152 consacrée à la lutte contre le terrorisme dans le Golfe arabo-persique.


http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/appareillage-du-bcr-somme-pour-l-ocean-indien

13 juillet 2013

14 juillet La Belle-Poule à Pauillac

14 juillet La Belle-Poule à Pauillac





Dimanche, à partir de 10 h 30, aura lieu la cérémonie militaire, suivie du défilé et de la prise d’armes du 14 Juillet avec l’armée de l’air, la Marine nationale et les pompiers. Au port de plaisance de Pauillac, la filleule de la ville de Pauillac, la goélette « Belle Poule », sera ouverte aux visiteurs.

Le BATRAL JACQUES CARTIER arrive à Brest

Le BATRAL JACQUES CARTIER arrive à Brest


le BATRAL Jacques Cartier rentre dans le goulet de Brest







Le RHM TENACE le convoie depuis Lisbonne





















photos 

grand merci à Bernard Hily

merci à JEF pour le pli

et au vaguemestre Julien pour tous ces envois


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...