27 janvier 2013

Tombouctou Mali Des marins sur le fleuve architecture de terre Patrimoine mondial humanité

Tombouctou Mali Patrimoine mondial de l'Humanité en péril


Surnommée "la cité des 333 saints" ou plus banalement "la perle du désert", inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1988, elle a été un haut-lieu du tourisme mais était déjà très affectée par la présence dans le nord malien d'Al-Qaida au Maghreb islamique` .




"Les combattants d'Ansar Eddine ont détruit au moins trois mausolées de saints musulmans de la ville. Tôt samedi matin, "une équipe d'une trentaine de combattants se sont dirigés vers le mausolée de Sidi Mahmoud, dans le nord de la ville, qu'ils ont encerclé", a expliqué un témoin, travaillant pour un média local, qui a assisté à l'opération." 




"Certains avaient des armes. Ils n'ont pas tiré. Alors, ils ont commencé par crier : "Allah akbar !, Allah akbar !" ("Dieu est grand ! Dieu est grand !") et avec des pioches et des houes, ils ont commencé par casser le mausolée. Quand un grand bloc du mausolée est tombé sur la tombe, ils ont commencé par crier encore "Allah Akbar !" et après, ils sont allés vers un autre mausolée", a ajouté cet homme"




"Selon plusieur témoins, les islamistes d'Ansar Eddine ont détruit les mausolées de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar et Alpha Moya, en quelques heures. Le groupe armé qui a menacé de s'en prendre à tous les mausolées de Tombouctou a poursuivi ses destructions dimanche. Les combattants se sont attaqués à coups de houes et burins aux quatre mausolées, dont celui de Cheikh el-Kébir, situés dans l'enceinte du cimetière de Djingareyber (sud), selon un témoin présent sur les lieux."
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/07/01/la-destruction-des-remparts-protecteurs-de-tombouctou_1727539_3212.html


René Caillé





Désirant parcourir des terres inconnues, il quitte la France en 1816, mais ne réalise son rêve que onze ans plus tard. Il connaît d'abord deux échecs, doit revenir en France. Enfin, il se rend chez les Mauresbraknas, dans l'actuelle Mauritanie, d'août 1824 à mai 1825, pour apprendre la langue arabe et la religion musulmane. 



Comme l'a fait Jean Louis Burckhardt avant lui au Levant, il s'invente une nouvelle identité de musulman, qu'il endossera durant son voyage pour éviter de se faire tuer. Après avoir appris l'existence du prix qu'offrirait la Société de géographie au premier Européen qui pénètrerait dans la ville de Tombouctou




rendue mythique par les récits des voyageurs arabes du Moyen Âge et interdite aux chrétiens, il décide de partir, seul, par ses propres moyens, sans aide financière, sans escorte militaire, se faisant passer pour un humble lettré musulman. Parti de Boké en Guinée, le 19 avril 1827, il est ensuite retenu cinq mois — gravement atteint du scorbut — à Tiemé dans l'actuelle Côte d'Ivoire. Enfin, il atteint le 20 avril 1828, Tombouctou, il est déçu de trouver une cité tombant quelque peu en ruines,,
 c'est finalement Fès qu'il qualifie de « la ville la plus belle qu'[il ait] vue en Afrique ».





La pénétration coloniale française, menée par Louis Faidherbe puis Joseph Gallieni, se fait à partir du Sénégal en allant vers l’est : les français conquièrent progressivement tout le territoire de ce qui allait devenir le Soudan français puis le Mali après l’indépendance : Sabouciré en 1878, Kita en 1881, Bamako en 1883, Ségou en 1890, Nioro en 1891, Tombouctou en 1894, Sikasso en 1898, Gao en 1899. Cette conquête d’un territoire divisé en plusieurs royaumes s’est opérée par la force et par la diplomatie, les Français tentant de jouer les uns contre les autres, en faisant signer des traités, pas toujours respectés.

Samory Touré

En 1880, Joseph Gallieni découvre Bamako qui « ne renferme plus actuellement qu'un millier d'habitants » et que « rien ne distingue des autres villages de la région ».

Après son installation à Kita le 7 février 1881, Borgnis-Debordes se lance dès le 16 février 1881 vers Bamako. Le 26 février 1881, l'armée française bat en retraite devant l'armée de Samory Touré à Kéniéra. Le 1er février 1883, Gustave Borgnis-Desbordes, entre dans Bamako et débute la construction du fort le 5 février.
Samory Touré fonde un Empire, le Ouassoulou, qui s'étend sur une grande partie du pays malinké, correspondant à l'actuel Mali et la Guinée et atteignant les zones forestières de Sierra Leone et du Liberia.





L’armée était composée de Sofas bien entraînés et équipés de fusils, achetés avec les revenus tirés de la vente d'esclaves. Samory Touré résiste longtemps contre les troupes coloniales françaises, dirigées successivement par Gustave Borgnis-Desbordes, Joseph Gallieni, Louis Archinard. Samory Touré est arrêté par les Français dirigés par le capitaine Gouraud à Guélemou (Côte d'Ivoire). Il est déporté au Gabon où il meurt en 1900.



Saint-Louis du Sénégal : Samory Touré débarque du bateau qui le ramène à Saint Louis
Détail de la carte postale ci-dessus


Le roi Tiéba Traoré du Kénédougou était allié des Français. Son frère et successeur, Babemba Traoré s'oppose aux français pour résister à leur visée expansionniste. Sikasso, capitale du royaume, est prise le 1er mai 1898 malgré son tata, muraille défensive. Babemba, qui refuse de se rendre, se donne la mort.






Vers la fin de 1893, le gouvernement jugeant que la conquête du Soudan était complètement finie, plaça, à la tête des nouveaux territoires, un gouverneur civil, M. Grodet, et un commandant supérieur, le lieutenant-colonel Bonnier, de l’artillerie de marine.

Le bassin du Moyen-Niger avait bien été purgé des nombreuses bandes d’Ahmadou, mais personne n’avait encore pu pénétrer dans la ville sainte, Tombouctou la mystérieuse, dans la crainte de surexciter à nouveau le fanatisme des ennemis.



Pourtant, en 1889, le lieutenant de vaisseau Caron, commandant la canonnière le Niger, avait débarqué à Kabara, avant-poste de Tombouctou, à 10 kilomètres de la ville.





Le 28 décembre l893, l’enseigne de vaisseau Aube, qui s’était aventuré aux environs de Kabara, fut surpris par une bande de Touaregs et massacré avec les quelques hommes qui l’accompagnaient. Le commandant de la flottille, le lieutenant de vaisseau Boiteux, jugea nécessaire d’occuper Tombouctou et marcha sur elle avec une petite troupe de matelots. Il y entra sans coup férir le 1er janvier et s’installa dans deux maisons crénelées au nord et sud de la ville.




Prévenu aussitôt, le lieutenant-colonel Bonnier accourut avec des renforts : 3 compagnies de tirailleurs soudanais, commandés par les capitaines Tassard, Pansier et Philippe, 4 pièces de 80 mm et 2 de 4.

Cette colonne arrivait le 4 janvier au matin, par voie fluviale, et, le même jour, à 4 heures, entrait à Tombouctou. Le lieutenant de vaisseau Boiteux repartit aussitôt rejoindre sa flottille. Les troupes se reposèrent toute la journée.



Des renseignements ayant signalé au colonel la présence de campements touaregs dans les environs de la ville, il organisa une reconnaissance chargée d’en débarrasser la contrée et de venger la mort de l’enseigne de vaisseau Aube.









Le vrai trésor de Tombouctou est constitué par un ensemble de près de cent mille manuscrits détenus par les grandes familles de la ville. Ces manuscrits, dont certains datent de l'époque préislamique remontant au XIIe siècle, sont conservés depuis des siècles comme des secrets de famille. 






Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l'ancien empire du Mali et contiennent un savoir didactique notamment dans les domaines de l'astronomie, de la musique, de la botanique… 







Des manuscrits plus récents couvrent les domaines du droit, des sciences, de l'histoire (avec d'inestimables documents comme le Tarikh el-Fettash (Chronique du chercheur) de Mahmoud Kati sur l'histoire du Soudan au xve siècle et le Tarikh es-Sudan (Chronique du Soudan) d'Abderrahmane Es Saâdi au XVIIe siècle), de la religion, du commerce.





Première caractéristique de la ville, le désert est très proche des premières maisons. On trouve à différents endroits plusieurs zones de culture en terrasse, disposées en entonnoir autour d'un puits ou d'un point d'eau. Ces puits de Bouctou sont un bel exemple de culture dans un environnement difficile. 




L'ensemble des maisons est construit en banco mais à Tombouctou le crépi est remplacé par un parement en pierres. Les trois mosquées de la ville, Djingareyber, Sidi Yahiya et Sankoré, sont la mémoire de l'apogée de la ville. Seule la première se visite. 



On peut aussi visiter les restes des maisons qui abritèrent René Caillé, le major Alexander Gordon Laing et le docteur Heinrich Barth, dont certaines ont été transformées en musée.





Du 20 avril au 14 juillet 1899, le lieutenant-colonel Klobb est chargé d'arrêter la colonne Voulet-Chanoine. Après une poursuite de 2 000 kilomètres, Klobb rejoint la colonne infernale au hameau de Dankori, près de Zinder. Le capitaine Voulet fait ouvrir le feu. Klobb est tué par balle. Il est inhumé à Tombouctou.


Les cartes postales sont extraites des collections de : J-M Bergougniou, PH. David, B. Gardi, G. Meurillon, et du Mus. der Kulturen (Basel) qui ont été rassemblées par L'UNESCO en un CD-ROM Mémoire du Monde Cartes postales de l'Afrique de l'Ouest (1895-1930)

26 janvier 2013

la lettre d'information de la Marine Sirpa Marine

La lettre d'information de la Marine  semaine du 17 au 24 janvier 2013 



Semaine du 17 au 24 janvier 2012




Opération Atalante (lutte contre la piraterie)
 Un français commandant en second de la force navale européenne (EUNAVFOR)
Le 16 janvier, le contre-amiral Eric Dupont a succédé au contre-amiral italien Gualtiero Mattesi en tant que commandant en second (Deputy Operation Commander) de la force navale européenne EUNAVFOR au Royaume-Uni.

 Appareillage du BPC Dixmude
Lundi 21 janvier, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a appareillé de Toulon. Le BPC participe au renforcement du dispositif militaire français déployé dans le cadre de l’opération Serval, en procédant à un acheminement stratégique vers le théâtre. Retrouvez la vidéo de l'appareillage.

 Entrée du Charles de Gaulle au bassin
Le 24 janvier, le porte-avions Charles de Gaulle est entré dans un des grands bassins Vauban de la base navale de Toulon. Cette manœuvre marque le début de la phase des travaux nécessitant notamment des interventions sous la ligne de flottaison.





 Interventions des plongeurs démineurs de la Manche
Du 14 au 17 janvier , une équipe du Groupe de Plongeurs Démineurs (GPD) de la Manche, basé à Cherbourg, a effectué une « mission route » sur la façade maritime Manche – mer du Nord.



 Premier ravitaillement à la mer complet pour l’Aquitaine
Le 22 janvier, trois frégates et un bâtiment de commandement et de ravitaillement étaient déployés au large du Cotentin pour une période d’entraînement mutuel.


 Première manœuvre navale pour Gabian 2013
Du 28 janvier au 1er février, neuf bâtiments de la Marine nationale affectés à Toulon appareilleront pour participer à la manœuvre d’entraînement mutuel Gabian.


 Sur la page Facebook de la Marine nationale, découvrez des photos exclusives du premier ravitaillement à la mer de la FREMM Aquitaine en baie de Seine.



 Paris
Le 29 janvier à 17h30 à l'Institut catholique de Paris, conférence ayant pour thème "Les marines émergentes" par Bernard Prezelin et Paul Touret.
Jusqu'au 27 janvier : Exposition à la bibliothèque nationale de France sur "l'âge d'or des cartes marines".
 Toulon
Jusqu'au 13 mai, au musée national de la Marine, exposition "Le Bagne portuaire de Toulon - Entre réalités et imaginaire 1748 – 1873".
 Rochefort
Jusqu'au 21 mai, au musée national de la Marine, exposition "Fort Boyard, les aventures d'une star".
 Cherbourg
Jusqu'au 21 juillet, bicentenaire de l'installation de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Retrouvez tout le programme des expositions. 
 Jusqu'au 31 mai, au cercle naval, exposition fixe « Deux siècles d'événements maritimes »

25 janvier 2013

Honoré d'Estienne d'Orves Alexandrie Force X Duquesne résistance Pleugueneuc la Bourbansais

Honoré d'Estiennes d'Orves et le canton de Tinténiac Ille et Vilaine 

Le chevet de l'église de Pleugueneuc photo JM Bergougniou

C'est à l'occasion d'une cérémonie en l'église de Pleugueneuc que mon regard a été attiré par la plaque commémorant les soldats morts pour la France des différentes guerres. Un nom attira mon attention celui d'Honoré d'Estienne D'Orves. 

Plaque des soldats morts pour la France le nom d'Estienne d'Orves est mentionné parmi les morts de 1939 1945 car marié à Eliane de Lorgeril dont la famille vit sur la commune de Pleugueneuc

Descendant par son père Marc d'une lignée de comtes d'origine provençale, le «premier martyr de la France libre» est né le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson, au sud de Paris. La famille de sa mère, Élisabeth de Vilmorin, est propriétaire d'une entreprise prospère de graines... qui existe encore sous le nom de Vilmorin.


Très pieux, le couple élève ses enfants dans la foi catholique mais éveille aussi leur sens patriotique. Pendant la Grande Guerre de 1914-1918, Honoré, poursuit de bonnes études au lycée Louis-le-Grand. 

Il choisit de préparer le concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique qu'il réussit en 1921.
Sorti de Polytechnique en 1923, il intègre l'Ecole navale.



Au terme de ses études, en 1923, Honoré d'Estienne d'Orves choisit d'entrer dans la Marine. En 1929, c'est le mariage avec Éliane de Lorgeril. Ils auront cinq enfants. 

Les origines de la famille de Lorgeril remontent au XIIe siècle, avec le chevalier Alain de Lorgeril, qui fit partie des seigneurs à suivre Saint Louis en Terre-Sainte. Le berceau familial était alors situé du côté de Jugon-les-Lacs (Côtes-d’Armor).

Situé à mi-chemin entre Rennes et Saint-Malo, sur la commune de Pleugueneuc, le Château de la Bourbansais, construit sur des vestiges Gallo-romains au XVIe siècle, est dans la même famille depuis sa construction en 1583. L’actuel propriétaire, le comte Olivier de LORGERIL, est à la 19e génération le descendant direct du constructeur, Messire Jean du BREIL.
Au moment où la guerre est déclarée en 1939, Honoré d'Estienne d'Orves sert à bord du Jaguar où il remplit les fonctions de sous-chef d'Etat-major de la 2e Flottille de torpilleurs en Méditerranée. 

En décembre 1939, il est officier d'ordonnance à bord du Duquesne, dans la Force "X" , de l'Amiral Godfroy.


L'armistice de juin 1940 le surprend à Alexandrie.

Ne pouvant se faire à l'idée que sa patrie vaincue accepte la défaite, il constitue un groupe de marins et d'officiers, parmi lesquelles Roger Barberot et André Patou, déterminés comme lui à continuer la lutte, prend le nom de "Chateauvieux" (du nom de l'une de ses aïeules) et entre en contact avec les autorités de la France libre.

Il quitte Aden avec son groupe et après un interminable voyage de deux mois autour de l'Afrique, rejoint le général de Gaulle à Londres le 27 septembre 1940.



À Londres, d'Estienne d'Orves figure parmi les premiers officiers à se mettre aux ordres du général de Gaulle.

Sous une nouvelle identité, il est affecté au service de renseignements, sous la direction de l'amiral Muselier.

verso du pli et cachets de censure 

Sa mission est de collecter un maximum de renseignements en provenance de France pour soutenir l'action des troupes britanniques Estienne d'Orves se rend lui-même en France pour monter son propre réseau de renseignements. Il constitue une équipe avec Maurice Barlier et Yann Doornick, ses adjoints directs, l'un et l'autre âgés de 35 ans. .

Il recrute également un jeune radio de 20 ans, Alfred Gaessler, qui a l'avantage de parler allemand (il est d'origine alsacienne). Le 21 décembre 1940, les voilà qui accostent près de Plogoff, en Bretagne. Ils se font héberger chez un couple de sympathisants.




Quelques jours plus tard, Gaessler, humilié et peut-être déçu par la vie d'espion, qu'il espérait plus palpitante et plus fastueuse, se rend dans les locaux de l'armée allemande à Nantes. Il déballe tout. Et dans la nuit du 21 au 22 janvier 1941, les Allemands cueillent les membres du réseau Nemrod à leur domicile.

D'Estienne d'Orves résiste autant qu'il peut aux hommes qui ont fait irruption dans sa chambre. Roué de coups, il est jeté en cellule ainsi que ses compagnons.

Les bureaux de Londres, ignorants du drame, vont être intoxiqués pendant plusieurs semaines encore par des faux messages radio du traître Gaessler, provoquant de la sorte l'arrestation d'autres agents (Gaessler sera finalement évacué par les Allemands en Autriche et disparaîtra dans la tourmente en 1945).




L'invasion de l'URSS par la Wehrmacht, le 22 juin 1941, fait basculer les communistes français dans la résistance. Le 21 août, un militant communiste de 22 ans, Pierre Georges, futur «colonel Fabien», se rend au métro Barbès et abat le premier Allemand qu'il croise sur le quai, l'aspirant Moser.

En France, la répression se durcit aussitôt. Dans le réseau Nemrod, six condamnations à mort sont commuées en peines de prison mais trois condamnations sont confirmées...

À l'aube du 29 août 1941, un autocar escorté de camions vert-de-gris quitte la prison de Fresnes pour le fort du mont Valérien, à l'ouest de Paris. À l'intérieur de l'autocar, Maurice Barlier, Yann Doornick et Honoré d'Estienne d'Orves, assis sur leurs cercueils, sous la garde des soldats allemands qui vont quelques instants plus tard les fusiller.

Devant les murailles du fort, d'Estienne d'Orves et ses adjoints demandent à ne pas avoir les yeux bandés ni les poignets entravés. Accordé. Ils reçoivent à genoux la bénédiction des mains de l'aumônier Stock.

D'Estienne d'Orves s'approche du président Keyser, le magistrat qui l'a condamné à mort et lui déclare : «Monsieur, vous êtes officier allemand. Je suis officier français. Nous avons fait tous les deux notre devoir. Permettez-moi de vous embrasser».




humour dans le carré par Donec


Donec gloire aux commis aux vivres


Bonjour à tous,

Parmi les spécialités de la marine, il en est de glorieuses, auxquelles nous pensons tous et d’autres qui œuvrent dans l’ombre mais sont tout aussi indispensables.

 Au temps de ma jeunesse la générosité de la république voulait que les Fusiliers Marins rentrent de campagne d’extrême orient couverts de médailles. 

Plus modestes les commis revenaient au pays couverts d’or ; Cet enrichissement se faisait, comme le veut la légende au détriment de la nourriture des équipages.

Heureuse époque.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine
Donec


L'AQUITAINE par le Télégramme de Brest

FREMM AQUITAINE Télegramme du 25 janvier 2013

Toujours de notre correspondant local à Brest Daniel Allançon illustré par les photos de Bernard Hily

le Télégramme 25 janvier 2013








24 janvier 2013

Au BCRM de Brest

Et pourquoi ne pas illustrer l'empreinte de la Machine à Affranchir?


Je reçois ce matin un pli m'invitant à une conférence Marine nationale à Rennes.
En examinant l'enveloppe je me dis que, peut-être, il serait bien d'illustrer l'empreinte de la machine à affranchir.

Nos dessinateurs savent faire et peuvent proposer un projet...



La balle est dans le camp de la section de Brest et du BCRM




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...